Qui ne risque rien n'est rien… sur le chemin de Damas, alors que les opinions ont cédé face aux faits…
on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.

vendredi 29 août 2014

Coup d'État à Madagascar : des millions de criquets envahissent Tananarive…













Le ciel de Tana s'est brusquement obscurci jeudi matin, envahi par des criquets qui, à la faveur notamment de la déforestation, prolifèrent partout dans la Grande Île malgré les campagnes d'épandage de pesticides.

Autour du lac Anosy, les fleuristes, inquiets pour leur marchandise, brûlaient des pneus dans l'espoir que la fumée fasse fuir les envahisseurs.

Par contre, l'arrivée des criquets a mis les enfants au comble de l'excitation : « On va jouer avec ! ». Dans tous les quartiers de la ville des enfants bourraient des sacs et bouteilles en plastique avec des criquets pour « donner à manger aux poulets… si les poulets ne meurent pas (à cause des pesticides chimiques), alors on va en manger nous aussi ! ».

Cinq heures après le début de l'invasion, les criquets ont commencé à cesser de voler, beaucoup tombant à terre, pour finir écrasés par les voitures ou récoltés par certains : « Ces criquets sont encore à des stades non adultes et n'ont pas suffisamment de force », expliquait à la presse un représentant de l'agence des Nations unies pour l'agriculture et l'alimentation (FAO) à Madagascar.


jeudi 28 août 2014

L'évènement politique de la rentrée : Jean-Marie Le Pen accorde un entretien à Metamag




Métamag : L’évènement international concerne, outre les avancées de l’État islamique, l’Ukraine. Pour la majorité des médias et des hommes politiques européens, la Russie devrait respecter une « intégrité » territoriale du pays. N’est-ce pas faire fi de la géopolitique et de l’histoire de ce pays ?
Ne devrions-nous pas regarder, avant toute prise de décision, l’intérêt de notre pays, comme le font d’ailleurs les autres états européens et les États-Unis tout au long de leur histoire ? (vente de Mistral à la Russie par exemple).
Jean-Marie Le Pen : Bien sûr, nous avons un contrat de fourniture de bateaux, qui aurait été payé par avance, par conséquent, je ne vois pas comment nous pouvons nous soustraire à cette obligation. Je ne vois d’ailleurs pas de raison politique de le faire. Après tout entre l’Ukraine et la Russie, c’est une affaire de famille et, moins nous y mettrons le doigt et mieux cela vaudra alors que l’on sait très bien que les États-Unis ont largement poussé les gens de Maïdan à prendre une position hostile à la Russie de Poutine et l’on sait très bien aussi qu’il y a en Ukraine un bataillon de « volontaires » comme ceux d’ailleurs qu’emploie l’armée américaine en Afghanistan, en Irak et ailleurs qui sont des mercenaires venus des quatre coins du monde et qui sont payés pour combattre à la place des Américains. L’avantage pour les Américains est que leurs pertes ne figurent pas dans les chiffres de l’armée américaine.

RÉGIONALES : « NOUS PRENDRONS LA DIRECTION DE LA RÉGION PACA »

Métamag : En région PACA, les dernières élections européennes et municipales, notamment avec l’élection de David Rachline à Fréjus, laissent augurer de bons scores à la liste que vous mènerez aux Régionales et une possibilité d’avoir un élu aux sénatoriales du Var le 28 septembre. Concernant les Régionales, si le Rassemblement Bleu Marine arrive en tête en région PACA, allez-vous réclamer la Présidence de la région ? Pour vous ? Pour un membre du RBM ?
Jean-Marie Le Pen : Je pense qu’il y a une chance sérieuse de prendre la direction de la région en vertu du mode de scrutin qui, jusqu’à présent, nous a écarté mais qui peut se révéler maintenant comme un boomerang en notre faveur. Je crois que c’est possible aussi dans la région Nord-Pas de Calais et par conséquent, cela serait un élément fondamental du changement dans notre pays et nous allons donc essayer de gagner.

Métamag : Allez-vous négocier et éventuellement participer à un gouvernement de la Région sans exiger la présidence ? Si oui avec quel parti ?
Jean-Marie Le Pen :  Nous allons gagner probablement seuls, en tout cas en attirant sur notre liste des gens qui ne seront pas là, ès qualité des partis de la décadence comme l’UMPS mais qui pourront être des personnalités individuelles qui nous apporteraient leur soutien. Il faut aussi souligner l’espoir d’être élus avec les nôtres. Moi je crois que c’est possible et c’est en tout cas ce qui doit tenté d’être fait car que je pense qu’entre la France et le désastre il n’y a plus que le Front National. Par conséquent celui-ci doit acquérir le plus vite possible la force, l’expérience et la volonté de diriger le pays rapidement.

Métamag : Certaines informations laissent penser que Nicolas Sarkozy, par calcul électoral, ne serait pas candidat à la présidence de l’UMP pour être certainement candidat (primaire ou non) à la prochaine présidentielle de 2017. Que penser, Christian Estrosi souhaitant devenir président de l’UMP, d’un duel entre lui et vous-même sur la Région ?
Jean-Marie Le Pen :  Cela ne me gêne pas beaucoup. Pas plus que je ne crains la candidature de monsieur Sarkozy aux élections présidentielles, je ne craindrais la candidature de son séide monsieur Estrosi à la candidature aux régionales. Je ne crois pas que ce soit son projet, ni sa volonté. Il a d’ailleurs été apporté par la vague et il se retirera avec elle.

Métamag : Avez-vous eu, sur cette région PACA, qui est, en quelque sorte votre fief, des contacts avec des responsables politiques locaux en prévision de ces futures élections ? Sans les citer, des responsables de quelles formations ?
Jean-Marie Le Pen :  Non ! Pour l’instant Non. Mon objectif immédiat sont les élections sénatoriales et nous avons des espoirs pas seulement dans le Var mais aussi dans les Alpes-Maritimes et dans les Bouches du Rhône. Ce sont trois départements où il est possible qu’un certain nombre de grands électeurs non-inscrits ou de centre-droit qui n’appartiennent pas à l’UMP votent pour nos candidats.

IMMIGRATION : « IL FAUT ARRIVER A UNE IMMIGRATION ZÉRO »

Métamag : En 2050, plus de 40% des naissances mondiales auront lieu en Afrique, d’après un récent rapport de l’UNICEF. Cela semble être le problème crucial des 50 prochaines années. Comment, de façon réaliste, empêcher l’immigration qui en découlera avec ces problèmes (Ébola notamment) pour l’Europe ? Quel développement pour l’Afrique ?
Jean-Marie Le Pen : Il faut arriver à une immigration zéro ! Et même au retour d’un certain nombre d’immigrés qui sont chez nous et qui n’y ont pas leur place, qui n’ont pas de travail et qui constituent une charge considérable pour la France. On évalue à 120 milliards d’euros le coût global annuel de cette immigration. Cela est une culpabilité terrible pour les gens de droite et de gauche, qui nous ont gouverné depuis plus de trente ans. Cela doit s’arrêter.

Métamag : Comment l’Europe peut-elle contribuer à ce développement indispensable ?
Jean-Marie Le Pen : Pour cela il faut que nous sortions des disciplines européennes car ce sont elles qui nous ont fait supprimer nos frontières. Il faut retrouver la souveraineté de notre pays et le mettre en face de ses responsabilités. C’est du peuple français que va dépendre sa survie. Il faut qu’il le sache car personne d’autre ne viendra à son secours que lui-même.

ACTUALITÉ : « LA POLITIQUE AMÉRICAINE A RUINÉ LES NATIONALISMES ARABES »

Métamag : À Toulon, à l’occasion du 70ème anniversaire du débarquement en Provence, vendredi 15 août dernier, François Hollande a déclaré : « le terrorisme islamiste, c’est l’ennemi que nous devons terrasser ». Alors pour vous, l’ennemi, c’est le terrorisme ou la finance ?
Jean-Marie Le Pen :  Ce sont les deux, mon général ! En l’occurrence je suis ravi d’entendre ces prises de position lucides de monsieur Hollande qui s’est jusqu’à présent trompé complètement. Je rappelle qu’il n’y a pas très longtemps, il voulait que l’on intervienne en Syrie contre le gouvernement du président Bachar El-Assad et que nous venions au secours des terroristes qui sont les adversaires du président Assad. Je constate que la politique américaine que nous suivons servilement avec les différents gouvernements de droite ou de gauche a consisté à ruiner les nationalismes arabes et laïques pour les remplacer par le chaos et l’anarchie qui font le lit de l’islamisme conquérant, porté par la vague démographique terrifiante qui est en train de se mettre en place.

Métamag : Autre phrase du président : « Les jeunes Français issus de l’immigration sont les héritiers de notre histoire ». Que vous inspire cette phrase au regard des manifestations communautaristes de cette immigration ? Une communauté, c’est quoi ? Comme Renan qui écrit : « Une nation est une âme, un principe spirituel. Deux choses, qui, à vrai dire, n’en font qu’une, constituent cette âme, ce principe spirituel. L’une est dans le passé, l’autre dans le présent. L’une est la possession en commun d’un riche legs de souvenirs ; l’autre est le consentement actuel, le désir de vivre ensemble, la volonté de continuer à faire valoir l’héritage qu’on a reçu indivis ».
Jean-Marie Le Pen :  Encore faut-il que ce message soit porté d’abord par les gouvernants et que l’appareil social de l’État et son appareil d’éducation soient mis au service de cette cause. Ce qui n’est pas le cas jusqu’à présent. Il est évident que le redressement est impossible avec les gens qui nous gouvernent car il va à l’inverse des politiques menées depuis plus de 30 ou 40 ans. Il n’y a qu’un parti, le Front National, qui porte ces valeurs depuis la même période et qui soit susceptible de recevoir la confiance des Français. Il ne faudra pas qu’il se trompe car nous avons quelques années devant nous, pas beaucoup plus.

SYSTÈME ÉLECTORAL : « UN SCRUTIN MAJORITAIRE EST PRÉFÉRABLE»

Métamag : Tous les commentateurs politiques et spécialistes de droit constitutionnel affirment que notre système électoral demande à être modifié par l’introduction d’une composante proportionnelle. François Hollande, après avoir envisagé une cohabitation, semble s’acheminer vers l’introduction d’une proportionnelle intégrale, par conviction autant que par opportunisme. François Mitterrand l’avait fait en 1986 permettant l’élection de 86 députés du Front National. Certes la gauche fut battue mais de peu. Une simulation montre que le FN aurait, en 2012, récolté 85 sièges. François Rebsamen, président du groupe socialiste au Sénat, dans la Croix du 24 janvier 2014 proposait d’appliquer le scrutin proportionnel aux prochaines élections législatives. Quelles conséquences voyez-vous pour la vie politique française ? Pour le RBM ?
Jean-Marie Le Pen :  On peut, à ce stade, hésiter parce que la proportionnelle intégrale aurait pour résultat, c’est vrai, de sauver le Parti socialiste du désastre comme il le sauva sous la présidence Mitterrand. Cela aurait comme avantage de passer le manche à la droite et de la laisser aux prises avec une situation inextricable dont elle est largement responsable aussi. Je me demande si ces « échappatoires » ne sont pas nuisibles à la cause de la France parce que si les choses doivent changer, pourquoi ne le seraient-elles pas avec un scrutin majoritaire. À ce moment là, il y aurait une majorité absolue en faveur du Front National et de la réforme générale de nos institutions alors qu’avec la proportionnelle, il y aurait une division qui nous obligerait à des accords avec des gens en partie responsables de la situation actuelle.

EUROPE : « ELLE NE PEUT SURVIVRE QU’EN S’APPUYANT SUR SES NATIONS »

Métamag : L’un des reproches fait au RBM, notamment par des courants d’idées qui vous soutiennent concerne votre position sur l’Europe. Jean de Brem, dans « Le Testament d’un Européen » écrivait : « Je sens peser sur mes épaules misérables, le poids démesuré du plus glorieux des héritages. À moi, qui ne suis rien et qui n’apporte rien, la civilisation fait un cadeau gigantesque : le patrimoine de l’Europe. Il est fait de trésors et de souvenirs. Chacun de nous, je crois, à Londres et à Vienne, à Berlin et à Madrid, à Athènes et à Varsovie, à Rome et à Paris, à Sofia et à Belgrade doit ressentir le même drame. Chacun de nous est le dernier des Européens. Taxez-moi de romantisme, qu’importe ! Pour moi, le trésor du monde, c’est une infante de Velasquez, un opéra de Wagner ou une cathédrale gothique. C’est un calvaire breton ou une nécropole de champagne ». N’y-a-t-il pas pour vous une culture européenne à défendre ? Au-delà des critiques légitimes et fondées adressées à cette Europe technocratique et sans âme, ne peut-on, dans ce monde qui deviendra multipolaire faire en sorte que l’Europe, notre Europe, devienne une Europe puissance rivalisant avec les futurs blocs en voie de constitution ? Ne peut-elle pas se concevoir avec des régions puissantes ?
Jean-Marie Le Pen :  Non ! Je crois au contraire que l’institution de régions puissantes aboutirait au démantèlement de la Nation française. Je suis convaincu que l’Europe ne peut survivre qu’en s’appuyant sur ses nations constitutives avec leurs particularités parce que l’Espagne n’est pas le Portugal, l’Angleterre pas l’Allemagne ni non plus l’Italie. Par conséquent il faut respecter l’Histoire, il faut respecter les peuples. Il faut qu’ils soient responsables vis-à-vis d’eux-mêmes. On n’a pas attendu le Parlement européen pour apprécier les sonates de Brahms, les symphonies de Beethoven ou les tableaux de Van Eyck. Tout cela fait partie bien sûr, d’un patrimoine commun auquel la France a apporté sa pierre dans un certain nombre de domaines en particulier la peinture, la littérature, la sculpture, la musique. Même si nous n’avons pas tous apporté le même poids car il y a par exemple l’Allemagne qui a apporté beaucoup plus que nous-mêmes dans le domaine de la musique, ou les Hollandais dans le domaine de la peinture. Cet ensemble a fait la culture et la civilisation européenne. Mais celle-ci ne peut survivre qu’en respectant la vitalité profonde et l’attachement charnel aux terres nationales. La Nation reste au XXIème siècle, la formule la plus efficace dans la défense des libertés, de la sécurité, de l’identité, de la prospérité, de la culture et de la langue des peuples. Ce n’est pas incompatible avec l’idée de Jean de Brem d’une civilisation commune et je me sens très à l’aise avec la culture européenne en étant un patriote et un nationaliste français.


Métamag : Peut-on encore sauver ce que nous sommes ?
Jean-Marie Le Pen :  Il nous reste peu de temps. Je dis souvent dans mes discours que toutes les courbes de notre activité vont dans le mur. Par conséquent, sur le papier, tout est foutu. Mais nous ne devons pas oublier que nous appartenons à un peuple qui, tout au long de son histoire, a connu des périodes de sursaut imprévues, improbables et pourtant qui se sont réalisées quelquefois même de façon providentielle. Par conséquent cela doit nous interdire de baisser les bras et de poser le sac. Nous allons continuer à nous battre avec l’espoir de réussir et de sauver notre pays.


Métamag : Le Rassemblement Bleu Marine est-il en train d’abandonner l’essentiel pour le mirage de la dédiabolisation ?
Jean-Marie Le Pen : Le RBM n’est qu’une formation électorale. La formation politique fondamentale, c’est le Front National. C’est le Front National qui doit porter la responsabilité et c’est lui qui a d’ailleurs 70 000 adhérents alors que le RBM doit avoir moins de 1 000 adhérents. J’ai fait aussi un Rassemblement National en 1986. Ce sont des formules destinées à élargir notre audience au moment des élections mais dans la bataille politique « normale », c’est le Front National qui est la formation des Français. Marine Le Pen est la présidente du Front national et il va y avoir un congrès du Front National


Entretien exclusif de Jean-Marie Le Pen à Métamag

mercredi 27 août 2014

Madagascar, île de naufrageurs : encore un Français assassiné par des cambrioleurs


Une île restée longtemps vierge. Colonisée par des populations venues de différentes régions d’Afrique et d’Asie qui gardent la mémoire de leurs origines et qui se détestent mutuellement…

Alors que Président de la République SEM Hery Rajaonarimampianina [sic] ouvre les "Premières assises nationales du Barreau de Madagascar sur la crédibilité de la Justice pour un État de Droit efficient" l'insécurité et les agressions de toute nature fleurissent de plus belle à Madagascar, indétrônable plus grande île de naufrageurs dont la funeste renommée ne se démentira pas de sitôt…

Malheur à ceux qui se laisseront séduire par les charmes d'Antananarivo ou d'ailleurs en la Grande Île…
Madagascar se souvient : Les multiples visages du monument aux morts du Lac Anosy

L’insécurité continue de sévir tragiquement à Madagascar… Ampitatafika, quartier excentré d'Antananarivo a été le théâtre, ce mardi 26 août, d’un nouveau meurtre commis sur un ressortissant français, ainsi que sur le fils de sa compagne malagasy.

Des bandits ont fait feu sur ce Français et son beau-fils lors d’une attaque à main armée. Raymond Christian Jacques, un septuagénaire français a été tué sur le coup tandis que son beau-fils, Toky Ramaroson, 33 ans, grièvement blessé est décédé peu après à l’hôpital HJRA.

L’attaque, vraisemblablement une opération minutieusement préparée, a été déclenchée aux environs de minuit. Des témoins auraient dénombré sept à huit agresseurs armés de Kalachnikov, de pistolets ainsi que d'armes blanches.

Les bandits ont fait irruption au domicile de Raymond Christian Jacques, un Français, au quartier Malaza d’Ampitatafika en périphérie de la capitale Antananarivo. Ils ont escaladé la clôture puis fracturé la porte avec un pied-de-biche. Une fois à l’intérieur, les bandits ont envahi et exploré les lieux du rez-de-chaussée à l’étage. Le beau fils, alerté par tout le vacarme, a donné l’alarme…

En état de choc, la mère de Toky Ramaroson a expliqué que les assaillants ont passé à tabac son fils pour avoir déclenché l’alerte. Ils lui auraient tiré des coups de feu au niveau de la hanche, de la cuisse, du ventre. Raymond Christian Jacques qui se reposait dans sa chambre est alors sorti pour prêter main forte à son beau-fils. Les agresseurs lui ont alors tiré une balle en pleine tête, le tuant sur le coup.

Les bandits ont ensuite malmené les autres résidents de la maison sans les tuer. Venus pour de l’argent, ils ont fait main basse sur les objets de valeurs ainsi que sur de les billets de banque.

Les cambrioleurs ont pris soin d’effacer toute trace de leur passage emportant jusqu'aux douilles des balles tirées.


Meurtre suivi de vol à Ampitatafika : un Français et son beau-fils assassinés

Mort mystérieuse à Madagascar de Camille Schaeffer, un Lorrain, propriétaire de l'hôtel "Les Flibustiers" à Diego Suarez
Que s'est-il passé le 11 août dernier au large d'Antsisikala, province de Diego Suarez, au nord de l'île de Madagascar ? Le lendemain, en milieu de nuit, les corps de Camille Schaeffer, originaire de Lemberg, près de Bitche, de son épouse malgache, d'une des filles de celle-ci et de la femme du gardien de l'hôtel "Les Flibustiers" que le Lorrain possède dans la baie des Cailloux blancs sont retrouvés sur le rivage. Le corps du fils de la femme du Mosellan est découvert dans la matinée ainsi que leur embarcation, une vedette en bois, ancrée et renversée près du rivage. Le cadavre du skipper sera sorti de l'eau quatre jours plus tard. Un des occupants du bateau manque toujours à l'appel.

Alors que la dépouille de Camille Schaeffer, installé dans l'île depuis un an, a été rapatriée hier en France et autopsié à Paris, ses deux frères et ses parents ont déposé plainte pour connaître la vérité sur sa mort. Une enquête confiée à l'Office central de répression des violences aux personnes, qui dépend de la police judiciaire parisienne, serait actuellement en cours pour déterminer avec précision les circonstances du décès.

Jugées suspectes dans un premier temps par la gendarmerie locale chargée de l'enquête, sa mort et celle de ses proches seraient plutôt la conséquence d'un malheureux accident [?].

« Même le directeur d'enquête semblait troublé par les premières constatations du légiste, qui avait relevé des traces de coups sur le corps des victimes et notamment le crâne de M. Schaeffer », raconte une journaliste de La Tribune de Diego contactée hier, qui suit l'affaire depuis le début. Parmi les éléments troublants également, le fait que certains décès seraient consécutifs à des blessures et d'autres à la noyade. Rapidement, plusieurs journaux s'inquiètent d'une possible attaque de pirates, alors que la mort violente de plusieurs Français ces dernières années dans l'île – dont un, Sébastien Judalet, avait été lynché fin 2013 pour des faits de pédophilie présumés aujourd'hui démentis – crée un étrange climat de suspicion sur place.

Madagascar Mandritsara : meurtre odieux de Sœur Marie Emmanuel Helesbeux, 82 ans

Madagascar, funeste île de Naufrageurs… nouvel épisode tragique d'une série sans fin…

Madagascar… île des Naufrageurs… Défense de s'échapper…

Suicide, mode d'emploi… et pourquoi pas un millepatte…

Suicide, mode d'emploi… ne pas oublier les crocodiles…

Suicide, mode d’emploi : allez "vivre" à Madagascar !

Madagascar : Deux voleurs lynchés à mort par une foule en colère

Madagascar : Andohalo - Un voleur de voiture lynché par la foule

Farafangana : Quatre bandits lynchés à mort

86 voleurs de bœufs lynchés à mort à Madagascar



Sur ce blog jamais d'enfumage… banni le "politiquement correct" !!!






lundi 25 août 2014

C'est la rentrée… Un trou du cul peut-il être "chef" ?… Et deux trous de cul, ça fait quoi ?

Entrons en résonance !!!
"Toutes les oppositions, de gauche, de droite, d’extrême gauche, d’extrême droite sont en voie d’entrer en résonance, quels que soient leurs rivalités, leurs dissensions, leurs éloignements idéologiques. Ils se détestent tous ? Peu importe. Le système se mettra tant à tanguer qu’il s’effondrera."












Flanby : un portrait officiel pétant d'authenticité (photo Denis Charlet pour l'AFP Lille)










Rayonnante, tout comme le bonheur tant attendu…






samedi 23 août 2014

Dans les prisons communistes de Roumanie…



En prison, le rêve est une authentique liberté… C'est quasi unanimement confirmé.
La prière est aussi liberté. Encore plus, la prière en commun, lors des offices religieux…
Liberté d'un défi lancé à l'oppresseur.
C'était tout aussi vrai au goulag communiste que dans les geôles gaullistes.







Jilava, Roumanie : Hommage aux martyrs des prisons communistes










Monastère de Pantocrator à Melissohori





vendredi 22 août 2014

Entretien avec Sergei Glaziev, conseiller du président Vladimir Poutine


Pour un espace euro-asiatique de Lisbonne à Vladivostok…




Le monde aujourd’hui vit une série de crises cycliques qui se superposent.

La plus sérieuse est la crise technologique qui se combine avec des changements dans le domaine du développement économique. On est à une période où l’économie change de structure. La structure économique qui a produit la croissance économique de ces 30 dernières années s’est épuisée. Nous devons passer à un nouveau système technologique. Ce type de transition s’est malheureusement toujours fait par la guerre. Ça a été le cas dans les années 30 où la Grande Dépression a provoqué une course aux armements et conduit à la Seconde Guerre mondiale.

Cela a été le cas pendant la Guerre froide où la course aux armements spatiaux a engendré les technologies d’information et de communication complexes, qui servent de base à la structure de l’économie mondiale depuis 30 ans. Aujourd’hui nous sommes confrontés à une crise similaire : le monde évolue vers un nouveau système technologique. Le nouveau système est de nature humanitaire et on pourra peut-être éviter la guerre parce que les principaux facteurs de croissance dans ce domaine sont les technologies humanitaires. Elles incluent la santé et les industries pharmaceutiques basées sur les biotechnologies. Elles incluent aussi les technologies de la communication basées sur les nanotechnologies qui font actuellement une percée spectaculaire et elles incluent les technologies cognitives qui modifient la quantité des connaissances accessibles.

Si, comme le président Vladimir Poutine l’a constamment suggéré, nous mettions en place un programme de développement mutuel, une zone de développement général avec un régime commercial préférentiel de Lisbonne à Vladivostok, si nous nous entendions avec Bruxelles pour créer un espace économique commun, un espace commun de développement, nous pourrions développer un nombre suffisant de projets d’avenir, de la santé à la défense spatiale, qui permettraient de réaliser notre potentiel scientifique et technique et de générer une demande régulière de l’État, demande qui stimulerait le nouveau système technologique.

Mais les Américains font comme d’habitude : pour maintenir leur hégémonie sur la planète ils provoquent une autre guerre en Europe ; une guerre en Europe est toujours bonne pour les Américains. Ils ont même qualifié de bonne guerre la Seconde Guerre mondiale qui a fait 50 millions de morts en Europe et en Russie. Elle a été bonne pour les Américains parce qu’elle en a fait les maîtres du monde. La guerre froide qui s’est soldée par l’effondrement de L’Union soviétique a aussi été bonne pour eux. Aujourd’hui les États-Unis veulent maintenir leur hégémonie à nouveau aux dépens de l’Europe. Leur domination est menacée par la croissance rapide de la Chine. Le monde d’aujourd’hui commence un nouveau cycle, cette fois politique ; ce cycle dure des siècles et se combine avec des changements dans les institutions mondiales de régulation économique. Nous sommes en train de passer du cycle américain d’accumulation capitaliste à un cycle asiatique, ce qui est un nouveau défi à l’hégémonie américaine. Pour pallier la menace que fait courir à leur hégémonie la montée de la Chine et d’autres pays asiatiques, les Américains provoquent une guerre en Europe. Ils veulent affaiblir l’Europe, briser la Russie et soumettre tout le continent eurasien. Pour résumer : au lieu de la zone de développement de Lisbonne à Vladivostok qu’offre le président Vladimir Poutine, les États-Unis veulent déclencher une guerre chaotique dans toute l’Europe, déprécier le capital européen, effacer toutes les dettes qui écrasent les États-Unis, effacer leurs dettes envers la Russie et l’Europe, soumettre leur espace économique et prendre le contrôle des ressources du gigantesque territoire eurasien. Ils pensent qu’ils n’ont pas d’autre moyen de maintenir leur hégémonie mondiale et de supplanter la Chine.

Hélas pour eux, cette stratégie a un siècle de retard ! Elle date de l’époque de l’Empire britannique où la géopolitique se résumait à « diviser pour régner », c’est-à-dire monter les pays les uns contre les autres, générer des conflits et provoquer une guerre mondiale. Les Américains malheureusement croient que ces vieilles méthodes vont résoudre leurs problèmes. La Russie est la dernière victime de cette politique et l’arme choisie contre elle est l’Ukraine dont le peuple sert de chair à canon dans cette nouvelle guerre. À vrai dire les Américains n’ont jamais cessé d’essayer de séparer l’Ukraine de la Russie. Cette stratégie remonte à l’époque de Bismarck. C’est une tradition européenne anti-russe de vouloir séparer l’Ukraine de la Russie, de les impliquer dans un conflit pour prendre le contrôle de tout l’espace eurasien. C’est Bismarck qui en a eu l’idée, elle a été reprise par les Anglais et finalement par le grand politologue étasunien : Zbigniew Bzrezinski qui a souvent dit que la Russie ne pouvait pas être une superpuissance sans l’Ukraine et que semer la discorde entre la Russie et l’Ukraine profiterait à l’Amérique et à l’Occident. Depuis 20 ans les États-Unis nourrissent le nazisme ukrainien pour porter tort à la Russie. Comme vous le savez, ils ont recueilli ce qui restait des troupes de Bandera après la Seconde Guerre mondiale. Ils ont emmené en Amérique des dizaines de milliers de nazis ukrainiens et en ont pris grand soin pendant toute la période qui a suivi la guerre. Ces nazis ukrainiens sont revenus en masse en Ukraine après l’effondrement de l’Union soviétique ; leur but est toujours le même : séparer l’Ukraine de la Russie.

La proposition de partenariat oriental a servi d’appât. Elle est venue des Polonais puis les Américains l’ont reprise. Le but de ce partenariat oriental, dont la Géorgie a été la première victime, l’Ukraine est la victime actuelle et la Moldavie la prochaine, est de couper les liens de ces pays avec la Russie.

Comme vous le savez, nous construisons l’Union douanière et un espace économique commun avec la Biélorussie et le Kazakhstan, que le Kirghizstan et l’Arménie vont bientôt rejoindre. L’Ukraine a toujours été notre partenaire. L’Ukraine est toujours dans le processus de ratification de cet accord avec la Russie et personne en Ukraine ne l’a encore annulé. L’Ukraine est importante pour nous car elle fait partie de notre espace économique depuis des siècles. Notre complexe scientifique et industriel a été conçu comme un tout ; par conséquent la participation de l’Ukraine à l’intégration eurasienne est aussi naturelle que vitale. Le partenariat oriental a été inventé pour empêcher l’Ukraine de participer au projet d’intégration eurasienne. Le but du partenariat oriental est de faire signer à l’Ukraine un accord d’association avec l’Union européenne.

En quoi consiste cet accord que Porochenko a signé avec les dirigeants européens ?

Cela fait de l’Ukraine une colonie ! En signant cet accord, l’Ukraine perd sa souveraineté ! Elle transfère le contrôle de son commerce, de ses douanes, de sa régulation technique et financière et de ses marchés publics à Bruxelles. L’Ukraine cesse d’être un État souverain économiquement et politiquement. Il est clairement stipulé dans l’accord d’association que l’Ukraine est un partenaire de second rang de l’Union européenne. L’Ukraine doit suivre la politique de défense et la politique étrangère de l’Union européenne. L’Ukraine est obligée de participer à la résolution de conflits régionaux sous l’égide de l’Union européenne. Porochenko fait de l’Ukraine une colonie de l’Union européenne et conduit l’Ukraine dans une guerre contre la Russie, guerre dans laquelle son peuple sert de chair à canon, dans le but ultime de mettre l’Europe à feu et à sang.

Grâce à l’accord d’association, l’Union européenne pourra imposer sa volonté à l’Ukraine dans le règlement des conflits régionaux : ce qui se passe dans le Donbass est un conflit régional armé !

Le but des États-Unis est d’y faire autant de victimes que possible. La junte des nazis ukrainiens n’est que leur instrument. Ils commettent des atrocités et des crimes épouvantables, bombardent des villes, tuent des civils, des femmes et des enfants et les forcent à s’enfuir dans le seul but de provoquer la Russie et d’attirer toute l’Europe dans la guerre. C’est la mission de Porochenko. C’est la raison pour laquelle Porochenko rejette toutes les propositions de négociation et bloque tous les traités de paix. Il interprète toutes les propositions de Washington sur la désescalade comme un ordre d’escalade. Tous les pourparlers de paix au plan international se sont soldés par un nouveau cycle de violence.

Il faut savoir que nous avons affaire à un État nazi qui a décidé d’entrer en guerre avec la Russie et a déclaré une mobilisation générale. Toute la population mâle de 18 à 55 ans est sous les drapeaux. Ceux qui refusent de se battre écoperont de 15 ans de prison. Ce régime nazi transforme toute la population ukrainienne en criminels.

Nous avons calculé que l’Union européenne allait perdre mille milliards d’euros à cause des sanctions imposées à la Russie par les Américains. C’est énorme. Les Européens commencent déjà à sentir les pertes. Il y a déjà une baisse des ventes de marchandises à la Russie. L’Allemagne perd environ 200 milliards d’euros. Nos amis des Pays baltes, les plus fanatiques adeptes des sanctions vont subir les plus grosses pertes. L’Estonie va perdre plus que son PIB total et la Lettonie environ la moitié de son PIB, mais cela ne les arrête pas. Les politiciens européens suivent les Américains sans se poser de questions. Ils font du tort à leurs propres pays en soutenant le nazisme et la guerre.

J’ai déjà dit que la Russie et l’Ukraine sont les victimes d’une guerre qui est fomentée par les Américains ; mais l’Europe est aussi une victime parce que la guerre a pour but de déstabiliser l’Europe et de détruire son niveau de vie. Les Américains espèrent continuer à ponctionner le capital et les cerveaux européens, c’est pourquoi ils veulent enflammer toute l’Europe. Il est donc très étrange que les leaders Européens suivent les États-Unis.

Parlons maintenant des pressions de l’Otan et de la vieille Europe. Les États-Unis exercent de fortes pressions sur les pays de l’Otan. La banque française a souffert. La Russie espère-t-elle que l’Europe Occidentale va résister à la pression et mener une politique indépendante ?

Il ne faut pas se contenter de l’espérer, nous devons travailler avec les dirigeants européens de la nouvelle génération qui ne sont pas soumis aux diktats états-uniens. Le fait est qu’une élite politique anti-soviétique s’est constituée pendant les années de guerre froide qui ont suivi la guerre en Europe. Elle est ensuite devenue anti-russe. En dépit de l’accroissement exponentiel des liens et des intérêts économiques mutuels entre l’Europe et la Russie, cette russo-phobie issue de l’anti-soviétisme continue à polluer l’esprit de nombreux politiciens européens. Il faudrait qu’une nouvelle génération de politiciens européens pragmatiques et plus conscients des intérêts de leurs pays arrive au pouvoir.

Ce que nous voyons aujourd’hui, ce sont des politiciens qui prennent des décisions contraires à leurs intérêts nationaux. C’est largement dû au fait que l’Allemagne qui est le moteur de la croissance européenne est encore un pays occupé. L’armée états-unienne est toujours stationnée en Allemagne et tous les chanceliers allemands font allégeance aux Américains et promettent de suivre leur politique.

Cette génération de politiciens européens n’a pas réussi à se libérer du joug de l’occupation états-unienne. Bien que l’Union soviétique n’existe plus, ils continuent d’obéir servilement à Washington qui se sert de l’Otan pour mettre toujours plus de territoires sous son contrôle.

Bien que l’Union Européenne soit déjà « allergique » aux nouveaux pays membres de l’Est de l’Europe et qu’elle soit au bord de l’implosion, cela ne l’empêche pas de continuer son expansion agressive dans le territoire post-soviétique. Il faut espérer que la nouvelle génération sera plus pragmatique. Les dernières élections du Parlement Européen ont montré que tous les citoyens européens ne sont pas dupes de la cynique propagande pro-américaine et anti-russe, ni du flot continu de mensonges qui sont déversés sur la tête des malheureux européens.

Les partis traditionnels européens ont perdu les dernières élections européennes. Il faut dire la vérité encore et encore pour faire bouger les lignes, parce que ce qui se passe en Ukraine c’est la renaissance du nazisme. La seconde guerre mondiale a appris à l’Europe à reconnaitre les signes de la renaissance du nazisme. Il faut raviver cette mémoire historique pour que les Européens se rendent compte que les nazis ukrainiens qui sont au pouvoir à Kiev, sont les successeurs de Bandera, de Shukevych et d’autres collaborateurs nazis. L’idéologie des autorités ukrainiennes actuelles s’enracine dans l’idéologie des complices de Hitler qui ont des Juifs à Babi Yar, brûlé des Ukrainiens et des Biélorusses à Khatyn, et assassiné tout le monde sans distinction de race.

Ce nazisme renaît aujourd’hui. Les Européens doivent comprendre que leur vie est en jeu dans cette terrible confrontation. J’espère qu’à force de dire la vérité avec constance et de la diffuser le plus largement possible, nous parviendrons à éloigner la menace de guerre sur l’Europe.

Le plus important est de nous libérer des dépendances qui nous emprisonnent. Malheureusement le système financier russe est aujourd’hui très dépendant du capital étranger, pas étranger sur le fond, mais dans la forme. Comme notre économie est ouverte, nous nous sommes reposés au départ sur des capitaux étrangers et nos investisseurs ont fini par partir à l’étranger.

Nous avons pratiquement 100 milliards de dollars de perte d’impôts par an à cause des paradis fiscaux. Seulement une petite partie de l’argent qui sort de Russie prétendument pour s’investir à l’étranger revient dans le pays. Nous devons créer notre propre système financier et monétaire pour pouvoir nous reposer sur nos propres forces et disposer des ressources nécessaires à la croissance de notre économie.

Nous devons interrompre la fuite des capitaux et renforcer le contrôle bancaire et monétaire pour mettre fin aux dommages causés à l’économie par les paradis fiscaux.

Nous devons restaurer nos capacités de planning stratégique et de projection sur le long terme et surtout promouvoir un nouveau système technologique. Il faut prendre des mesures spécifiques pour stimuler l’innovation et les investissements dans la nouvelle structure économique. Le plus important est de créer le mécanisme financier de croissance économique dont j’ai parlé plus haut.

Nos hommes d’affaires pourraient lever des emprunts à long terme à des taux abordables en utilisant nos ressources nationales au lieu d’aller chercher de l’argent à l’étranger en hypothéquant leurs biens. Les banques étrangères révisent les conditions des prêts et à chaque étape de la crise la menace de confiscation des avoirs russes par des créditeurs étrangers augmente.

Afin d’éviter cela, nous devons bâtir une politique monétaire macro-économique souveraine.

Sergeï Glaziev

Traduction de Dominique Muselet, rédaction de Caroline Porteu pour vineyardsaker.fr

Afghanistan - Héritage néfaste des USA : les talibans encore plus forts au lieu d'être battus



Les profits tirés du trafic de drogue afghan sont utilisés pour financer les organisations terroristes dans la région


À l'automne l'opération de l'OTAN en Afghanistan aura 13 ans. Les experts qui dressent le bilan de la campagne reconnaissent son fiasco. Au fond, les talibans se sont renforcés au lieu d'être battus.

Au lieu de la paix et du développement promis à l'Afghanistan, la présence des troupes de l'OTAN a créé des problèmes supplémentaires. La Force internationale d'assistance et de sécurité (FIAS) quitte le pays laissant derrière elle une économie ruinée par la guerre. Selon les experts, le taux de chômage s'élève à 80 %. Les simples Afghans se voient obligés de travailler dans les plantations d'opium ou de se joindre aux talibans pour trouver les moyens de subsistance arme à la main a déclaré l'ex-candidat à la présidence en Afghanistan Baz Mohammad Kufi :

« Cette année 280 000 hectares en Afghanistan ont été plantés en pavot à opium. Si le peuple a la possibilité de gagner son pain par un travail honnête, je vous assure qu'aucun Afghan n'optera pour le narco-terrorisme et ne ralliera les talibans ».

Les problèmes de l'Afghanistan sont ressentis dans les États voisins. Le problème majeur est la drogue. Sa production a triplé pendant la présence de l'OTAN sur le territoire afghan. L'Afghanistan est devenu, de fait, le numéro un mondial dans la production des opiacés livrés en Russie et en Europe via les pays d'Asie centrale. Le Tadjikistan est le pays qui a endossé le fardeau de premier obstacle dans la voie du trafic de drogue, estime le directeur de l'Agence de contrôle du trafic de drogue près le président du Tadjikistan Roustam Nazarov :

« Au Tadjikistan la situation relative au trafic de drogue dépend en direct de la situation en Afghanistan. Ces dernières années on y constate la croissance des plantations de pavot à opium et de la production d'opium. En outre, il y a actuellement davantage de plantations de cannabis ».

De l'avis des experts, le Tadjikistan n'est pas évidemment l'unique cible des groupes terroristes concentrés dans le nord de l'Afghanistan. Les analystes militaires reconnaissent que les profits tirés du trafic de drogue afghan sont utilisés pour financer les organisations terroristes dans la région. Celles-ci regroupent de nombreux originaires des pays d'Asie centrale. La multiplication des incidents sur la frontière afghano-turkmène en est un exemple.

La frontière entre le Tadjikistan et l'Afghanistan est longue de 1 344 km. À l'époque soviétique elle a été protégée par 25 000 militaires. Après la dislocation de l'URSS 19 000 gardes-frontières russes y ont été déployés pendant 14 ans. Vu les menaces éventuelles, Douchanbé compte sur l'aide des partenaires de l'Organisation du traité de sécurité collective.

Les observateurs estiment que la situation en Afghanistan pourrait se retrouver au centre des discussions du Conseil des chefs d'État de l'Organisation de coopération de Shanghai dont le sommet sera accueilli à l'automne par le Tadjikistan.

Tadjikistan : les rives de l'Amoudaria à proximité du temple de Takht-i-Sangin.
Si le temple de Takht-i-Sangin est situé au Tadjikistan, l'Afghanistan occupe les deux rives du fleuve Amoudaria.



La Voix de la Russie - Afghanistan : l'héritage laissé par l’Amérique

The BRICS Post - SCO, SAARC must jointly fight terror: Afghan President