Qui ne risque rien n'est rien… sur le chemin de Damas, alors que les opinions ont cédé face aux faits…
on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.

vendredi 8 août 2014

Gilles Sibillat : "Ébauche d’un dessein national"


Florian Rouanet analyse l'ouvrage de Gilles Sibillat : "Ébauche d’un dessein national"

"Chapeau ! Excellente analyse, concise et claire, et surtout vous savez déceler les contradictions.
Je pense comme vous qu’il a de bonnes bases, qu’il peut être utile, mais qu’il mélange un peu tout."
Philippe Ploncard d’Assac

En une époque où l'information a partout et en tous les médias cédé à la propagande, ce dont chacun de nous a besoin ce sont des clés d'analyse, antidotes à ces flux manipulateurs qui partout l'assaillent… L'ouvrage de Gilles Sibillat et son excellente critique de Florian Rouanet constituent un tout utile contribuant à cette indispensable armure idéologique aujourd'hui indispensable à chacun de nous… au risque sans cela de n'être que les pantins nus des francs-maçons et du sionisme dont les agents sont autant l'impérialisme qatari-étatsunien que, en France, les politiques gaullistes socialistes marinistes associés et, ailleurs, leurs homologues occidentaux, tous soumis aux mêmes forces occultes…



L’auteur :

Gilles Sibillat à un parcours intéressant, il est né à Constantine (terre francisée, mais non chrétienne), combattant volontaire pour l’Algérie française (en vain à cause de la politique gaulliste d’abandon) ; puis enseignant en mathématiques et professeur s’intéressant au concept de subversion, aujourd’hui à la retraite.

Sibillat m’a signalé par courriel qu’il suivait depuis longue date les travaux des Ploncard d’Assac, père et fils et qu’il appréciait particulièrement la notion défendue, de nationalisme "à la française". Sa demande était que j’analyse son livre et cela "sans complaisance".

Les références :

Un soutien affiché au nationalisme, au traditionalisme catholique et à la contre-révolution, avec un attachement fort à la monarchie capétienne ; voir même à la famille Bourbon.

Le "nationalisme chrétien" y est très marqué, l’œuvre est principalement politico-religieuse, comportant des notions de "péché originel", de "Christ-Roi"… Ce qui rompt de fait avec un certain public de bonne volonté, mais resté incroyant.

On retrouve de multiples influences :

- Celle des auteurs antilibéraux du XIXe siècle ; notamment lorsqu’il est écrit "la Révolution c’est le rejet du Christ" notamment. - Celle des analyses de Philippe Ploncard d’Assac dans certains passages, tels que celui sur le messianisme des Juifs, perdus dans leur paranoïa à cause de leur rejet du Christ.

- Celle de ladite Droite nationale en général, quoiqu’une critique soit effectuée…

L’auteur accorde une grande reconnaissance à Charles Maurras, tout en émettant des réserves sur son agnosticisme et son orléanisme ; ce à quoi nous ajouterons : son patriotisme excessif par antigermanisme primaire qui l’a poussé au "compromis nationaliste" en soutenant Georges Clémenceau en 1917.

Le contenu :

- L’histoire

Il passe en revue les différentes catastrophes françaises, avec une critique construite de l’ennemi et de ses composantes : 1789, mondialisme, marxisme, Lucifer ; ainsi que ses effets néfastes : droits de l’homme, médias de masse, immigration-invasion (et la présence islamique indissociable de cette question), l’électoralisme, avortement…

Une bonne critique des fausses ou mauvaises réactions :

- Napoléon Bonaparte et le républicanisme.
- La Restauration, sa formule "Les royalistes modérés étaient les nationaux de l’époque" est très juste ! D’où sa critique de Jean-Marie Le Pen et du gaullisme par ailleurs.
- Lesdits patriotes, Jean-Marie Le Pen passe à la moulinette (discours de Valmy, manque de formation au Front national, sa peur du pouvoir…) ; DeGaulle aussi (affaire de l’Algérie française, antipétainisme…).

- La religion

Une nette et ferme posture religieuse anti-conciliaire est affirmée, sans être sédévacantiste, avec une certaine fixation sur Vatican II ; mais qui n’est que l’aboutissement de l’action moderniste qui sévissait dans l’Église depuis deux siècles rappelons-le.

- La démocratie

La stratégie adoptée est ne pas utiliser la démocratie même pour essayer de peser électoralement, mais bien de la rejeter dans son ensemble en appelant à l’abstentionnisme, espérant que cela puisse décrédibiliser le Système dans ses fondements ; ce qui diffère de la stratégie de P. P. d’Assac qui consiste à choisir le candidat le plus faible, celui qui engendrera le plus de réactions ou alors celui qui nous est le plus compatible, selon le contexte…

La politique d’un Nicolas Sarkozy est critiquée autant que celle d’un François Hollande, ce qui doit être salué, car certains dans les milieux tradis et nationaux continuent de soutenir l’UMP par peur de la "gôche" !

- La question sociale et économique

Quelques notions élémentaires sont rappelées : revenir au franc, réaffirmer le"christianisme social" et ses penseurs (critique à juste titre le "Ralliement" de Albert de Mun), rétablir les corps intermédiaires, défendre la francophonie face à l’anglosaxonisation des mots…

- L’action

L’auteur note que pour faire barrage à la propagande télévisuelle il faut appuyer notre présence sur la Toile (internet), et critique logiquement les milieux tradis qui ont toujours une guerre de retard sur la question…

La forme de l’écriture :

Le tout est écrit de même manière parlée, ce qui rend le livre pas tant intellectuel, mais sympathique. Il est rédigé en commentaires libres, sans aucune citation utilisée (ce qui est dommage, car donnant du poids à l’argumentation) ; tout en passant en revue beaucoup de thèmes. Cela peut paraître un peu décousu, mais se tient.

Quelques passages comportent trop de précisions "l’impérialisme financier, apatride, cosmopolite, sioniste et anglo-saxon" (p.26) ou encore "nous, les patriotes nationalistes (sic), catholiques sociaux et traditionalistes" (p.36)…

Les expressions employées sont parfois différentes des nôtres, mais il y a de bonnes formules "l’enjeu de la confrontation immémoriale entre la Révélation et la Révolution ; entre Satan et Dieu", ou encore "avant d’agir il faut étudier, critiquer pertinemment, méditer et prier ; puis enseigner et faire savoir".

Critique de fond sur différents points :

- On ressent un "antinazisme" primaire, tout comme chez l’Action Familiale et Scolaire or, il n’est pas question de faire l’apologie du national-socialisme allemand, mais de retenir ce qu’il a eu de positif et d’utile dans la façon de mener le combat pour le relèvement du peuple allemand, et de rectifier les mensonges des vainqueurs.

- "L’hostilité" vouée au judaïsme se retrouve au même titre envers l’Islam, alors que le second n’est que l’instrument de l’autre. Il est juste d’affirmer comme le fait l’auteur, que cette religion impérialiste et internationaliste tente de nous contrer et de nous asservir, elle est mortelle pour nous ; mais M. Sibillat affirme même que l’on ne doit pas faire d’alliance, même sous prétexte de lutte contre le judéo-sionisme. C’est le contraire de notre stratégie, nous devons nous allier avec tous ceux qui comprennent es dangers du mondialisme messianique. Ce que nous proposons aux musulmans, qui sont utilisés contre nous par le monde juif pour nous détruire, ce que beaucoup commence à comprendre. Bien évidemment tout en restant chacun chez soi dans le respect de nos racines réciproques !…

- L’auteur prône un royalisme carrément intransigeant : "Pour la France, la seule forme adéquate est la monarchie de droit divin, personnifié par le roi sacrée à la cathédrale de Reims (…) le seul prétendant légitime à la couronne capétienne : le jeune et sportif, Duc d’Anjou, chef de la maison des Bourbons, éventuel Louis XX si Dieu le veut ; ou sur son héritier". Une réserve est émise toutefois, si jamais ce futur Louis XX, apparaît comme faible et ne répondant pas aux attentes…

Cela nous semble une douce illusion, à voir les prétendants au trône de France, légitimiste ou orléaniste, plus démocrate les uns que les autres… Nous pensons nous, nationalistes comme il est écrit dans le livre Le nationalisme français de P. P. d’Assac qu’il convient d’abord de restaurer les principes avant le prince refonder une nouvelle aristocratie. C’est ce qu’avait essayé de faire Napoléon Bonaparte, en bien comme en mal…

- M. Sibillat tend à être trop unificateur, à amalgamer toute la "droite nationale", en recommandant diverses productions, parfois totalement contradictoires :

"Lisez la revue La Politique de Ph. Ploncard d’Assac, votre niveau de conscience politique s’élèvera", encourage à rejoindre "l’Union des Cercles Légitimistes de France", à s’abonner à "La Gazette Royale" ; mais aussi : lire Rivarol, l’Action Familiale et Scolaire, Jean Madiran, Renaissance catholique, Bernard Anthony (et son "excellente revue Reconquête" (sic), avec comme retenu le fait qu’il est fait voter pour le juif Sarkozy).

L’auteur garde aussi une certaine illusion sur Carl Lang, qu’il soutien et critique "amicalement" en disant qu'il "se trompe sur l’euro"…

Rassemblez des forces contraires et elles s’annulent entre elles… Curieusement, c’est pourtant ce que dénonce M. Sibillat en écrivant en page 54 : "(il faut) renoncer au rassemblement des contraires, qui est toujours stérile à cause des neutralisations réciproques qu’il induit".

Citations supplémentaires :

"L’avenir du catholicisme est l’enjeu de la confrontation immémoriale entre la Révélation et la Révolution ; c’est-à-dire entre Dieu et Satan" (p.19).

"Avant d’agir, il faut étudier, critiquer pertinemment, méditer et prier; puis enseigner et "faire savoir" (p.19).

En conclusion :

Une production simple, relativement plaisante à la lecture, le tour est fait rapidement et elle a le mérite de donner des bases. Tout passe en revue, l’actualité du camp national, la politique chrétienne, le mondialisme et la destruction de la société, l’histoire de France et ses zones d’ombres… L’auteur balance de manière intelligente entre l’histoire et l’actualité. Il remet la Contre-Révolution à l’ordre du jour.

La pensée émise est marquée d’une volonté combattive, ni pessimiste, ni défaitiste et je pense qu’il contribue au combat malgré ses imperfections.

Le livre est titré "Ébauche d’un dessein national" et sous-titré "Contribution à l’analyse critique de la mentalité, de l’histoire et du consensus révolutionnaire"; c’est aux éditions Edilivre depuis 2014, 57 pages et 10 chapitres, pour 10 € et c’est signé Gilles Sibillat !

Florian Rouanet – Source



lundi 4 août 2014

De retour d'Irak, le cardinal Philippe Barbarin témoignagera en la cathédrale de Sées…



Le drame des chrétiens d’Orient, d’Irak en particulier, concerne tous les catholiques, uniates, orthodoxes… Au delà de l’information, l’Église catholique a voulu manifester sa présence parmi ces chrétiens d'Orient. Le cardinal Philippe Barbarin, Monseigneur Dubost et Monseigneur Gollnisch reviennent de leur voyage comme émissaires de Église catholique en France auprès des chrétiens d’Irak, accueillis par le Patriarche Chaldéen Louis-Raphaël Sako…



Monseigneur Philippe Barbarin, primat des Gaulles, donnera son témoignage le jeudi 7 août 2014 à 18 h 30 dans la cathédrale de Sées...



L'intervention du Cardinal Philippe Barbarin sera précédée à 18 h 00 d'une messe concélébrée avec Monseigneur Habert.

Vous êtes invités à cette rencontre !

Une veillée de prières pour les chrétiens d’Orient et pour la paix aura lieu le 8 septembre,
fête de la Nativité de la Vierge également dans la cathédrale de Sées à 18 h 30.


Conférence des évêques de France sur le retour de la délégation en Irak, communiqué à télécharger en pdf

Source : Diocèse de Séez



lundi 28 juillet 2014

Là, était donc la vérité scientifique…

« - Ce n’est pas une vétille ! Affirmer devant les étudiants, en plein cours, que le camarade Staline s’est trompé, c’est effectivement un crime d’État…
-    …
- … Ce qui importe, c’est qu’il a répondu… non, alors que notre Guide  avait dit oui. … Là, était donc la vérité scientifique. Vous n’allez pas le nier ? »
Iouri Dombrovski : La Faculté de l’Inutile, p. 17

Serge Ivanovitch Kalmykov : Le Cirque, Alma-Ata 1938



"Circus, Alma-Ata" 1938, oil on board, 58 x 60 cm



mercredi 23 juillet 2014

En ce 23 juillet, formulons l'Espérance d'une France ressuscitée… Maréchal, nous voilà !







Le Maréchal, n° 249, 2e trimestre 2014
Le Maréchal, organe trimestriel de l’ADMP, est toujours passionnant et révélateur pour ceux qui veulent aller voir les choses derrière les choses et s’affranchir de la doxa du prêt-à-penser.
Au sommaire du dernier numéro paru, la publication d’un article de Henri Béraud (dans Gringoire du 14 novembre 1940) racontant son entrevue avec le maréchal Pétain à l’Hôtel du Parc. À lire, aussi, l’article de Dominique Thirion sur la remise de la Légion d’honneur par Philippe Pétain, le 1er décembre 1924, au professeur Bergonié, l’un des pères de la cancérologie. Belle recension, encore, de l’essai de Paul Rignac, La Désinformation autour de la fin de la guerre d’Indochine (Éditions de l’Atelier Fol’Fer), une référence désormais incontournable. Cinq années du gouvernorat de l’amiral Decoux, qui fut persécuté au final par l’habituel mafia gaullo-communiste.
Le Maréchal, ADMP, 5, rue Larribe, 75008 Paris.

Le Maréchal, n° 249, 2e trimestre 2014
Cet ouvrage résume les années que vécurent tous les habitants de l’Indochine française de 1939 à 1946. Les événements se succèdent toujours au détriment des populations : après un premier accord du général Catroux avec les japonais en juin 1940 – destitué pour cela par le premier gouvernement de Vichy – l’amiral Decoux, à la tête de l’Indochine isolée, tente de la faire survivre, durant quatre longues années. Le coup de force japonais du 9 mars 1945, puis la « Libération », achèvent de détruire l’Indochine française.
L’attitude de DeGaulle qui refuse de connaître la réalité et envoie des agents divers, les Japonais vaincus qui encadrent le Viet-Minh, les dirigeants rooseveltiens aveugles, les Chinois pillards… tous sont hostiles aux Français peu nombreux.
Pendant que la population essaie de survivre, se met ainsi en place ce qui deviendra la Guerre d’Indochine puis du Vietnam.
En 200 pages, l’auteur analyse les témoignages de nombreux acteurs et démolit des propagandes mensongères. Tout ce qu’il écrit est déjà bien connu des intéressés et des historiens spécialistes, mais, ici nous avons un résumé des faits accompagné d’une bibliographie sérieuse qui cite les différents acteurs hostiles les uns aux autres. Ce livre est facile lire et surprendra plus d’un lecteur.
La lecture de ce petit ouvrage est indispensable pour étudier ensuite la guerre d’Indochine.

Après les cinq années foisonnantes du gouvernorat Decoux :
- La fin de l’Indochine française ;
- Les dogmes de la désinformation fermement battus en brèche ;
d’après une étude de Paul Rignac

La fin de l’Indochine française est un sujet en soi qui n’avait pas été vraiment abordé pour lui-même. C’est l’époque où, par un coup de force, les Japonais occupent nos garnisons indochinoises (mars 1945). Nos militaires sont internés, nos compatriotes civils sont assignés à résidence dans des périmètres urbains délimités. En quelques jours, la présence administrative et militaire française est anéantie.
Plus rien ne sera comme avant. Pour les Indochinois indigènes, la France a perdu le « Mandat du Ciel » qui justifiait sa tutelle sur le Tonkin, l’Annam et la Cochinchine.
Dans son plus récent ouvrage, Paul Rignac analyse cette situation. Il dénonce aussi à pleines pages, la désinformation opérée depuis par le « compagnonnage » gaullo-communiste et par les manipulations médiatiques des États-Unis « instigateurs de notre éviction ».
Ni Dien Bien Phu ni Genève
Juriste engagé dans l’action humanitaire, l’auteur a vécu auprès des Indochinois ; il a été au contact de nombreux anciens combattants et coloniaux français. Ses recherches historiques l’ont conduit à une certitude dûment étayée : l’Indochine française n’est morte ni à Dien Bien Phu (mars/mai 1954) ni à Genève (juillet 1954). Elle avait cessé d’être aussitôt qu’il fut mis fin au gouvernement général de l’amiral Decoux.
La cruelle réalité c’est que, malgré la défaite du Japon et la reconquête de nos territoires, il n’y aura plus jamais :
• ni gouvernement général de l’Indochine ;
• ni Union française ;
• ni souveraineté incontestée de la France (la Pax Gallica) sur l’ensemble de la péninsule.
« La page des protectorats et de la colonie est définitivement tournée », écrit Paul Rignac. De fait, après les éphémères « États associés » dans une non moins éphémère Union française, et neuf années de guerre (1945/1954), la médiocre ambition républicaine d’une Indochine constituée de pays partiellement indépendants, plus ou moins associés à l’ancienne puissance coloniale débouchera sur la tyrannie d’Ho Chi Minh.
En trois de ses chapitres, Rignac, spécialiste des Sciences d’Outre-mer, raconte les conditions dans lesquelles l’amiral Decoux reçoit du Maréchal la barre de l’Indochine, le 20 juillet 1940 ; comment l’Asie entre dans la guerre… mais pas l’Indochine ; et pourquoi ce territoire isolé se développe malgré tout.
C’était trop beau pour les gaullistes pratiquement absents dans cette partie de notre empire. Ils inventeront a posteriori ce que Rignac intitule la « légende noire » (au sens étymologique : « ce qui doit être lu ») c’est-à-dire une vision dogmatique de l’histoire telle qu’elle doit être enseignée quoique totalement déconnectée des réalités locales.
La version gaullienne
Rappelons la version de la dissidence fort bien résumée par l’historien :
– Vichy a mis en place en Indochine une équipe à la dévotion de l’amiral Decoux ;
– celui-ci capitule devant les Japonais ;
– l’Indochine maréchaliste collabore avec les puissances de l’Axe sur les plans économique, culturel et militaire ;
– les Alliés combattent dans le Pacifique… sans le concours des Français d’Asie ;
– en plus d’être des exploiteurs, ces Français sont des collabos endoctrinés par la Révolution nationale ;
– la « dictature » de Decoux plonge l’Indochine dans les « années les plus sombres de son histoire » ;
– une nouvelle fois, Decoux capitule devant le coup de force nippon du 9 mars 1945.
Une mauvaise mais précieuse photographie témoigne de la présence de l’amiral Decoux à l’île d’Yeu, le 23 juillet 1959, jour anniversaire de la mort du Maréchal en 1951.
Fermez le ban !
Retournons-nous maintenant vers Paul Rignac qui remet les choses à l’endroit :
• Decoux a été appelé en remplacement du général Catroux jugé par Vichy, trop accommodant avec les Japonais ;
• par aucun traité, la France et son empire ne furent les « alliés » de Berlin et de Tokyo ;
• les Français furent les premiers à combattre et à mourir face aux « Japs » alors que les Américains restaient l’arme au pied en septembre 1940 ;
• le proconsulat de l’amiral fut l’une des périodes les plus foisonnantes de la colonisation dans tous les domaines ;
La Révolution nationale à l’heure indochinoise. Au pied de l’affiche, des paroles du Maréchal traduites en vietnamien.
• la fidélité de l’Indochine à l’autorité métropolitaine n’était pas forcément une adhésion à la Révolution nationale, de même que la volonté de résister aux Japonais n’était pas pour autant un ralliement au gaullisme ;
• par sa diplomatie et son sang-froid, Decoux a su (à part les toutes dernières semaines) épargner à l’Indochine les atrocités de la Guerre mondiale.
Ce qu’il fallait démontrer
Il est important de connaître ce que fut « le développement extraordinaire de l’Indochine pendant les cinq années Decoux ». Il faut savoir les motifs de « l’attitude calme des Indochinois pendant les années de guerre ». Il est utile de pouvoir démontrer que les Français d’Indochine tout comme les Chinois « ne sont pas restés les bras croisés en attendant d’être libérés (des Japonais) par les Alliés ». Autant de sujets maquillés par la désinformation à laquelle Paul Rignac s’attaque magistralement en deux cents pages, avec l’appui d’une bibliographie ouverte aux meilleurs de nos auteurs.
En queue de l’introduction à son travail, Paul Rignac précise : « En Indochine, l’épuration gaullienne inapproprié, injuste, dévastatrice et particulièrement stupide, fut une forme de suicide de la présence française dans la péninsule ». Ce qu’il fallait démontrer, l’est remarquablement.
Y. C.
Ouvrages du même historien
- Indochine, les mensonges de l’anticolonialisme, collection Contre-Enquête, Indo Éditions, 2007
- La Guerre d’Indochine en questions, collection Contre-Enquête, Indo Édifions, 2009, préface du général Guy Simon
- Une vie pour l’Indochine de Claude Guioneau, collection Portrait, Indo Éditions, 2012
- Présences Françaises outre-mer. Contribution sur la présence française en Indochine, sous la direction de Philippe Bonnichon, Pierre Geny et Jean Nemo. Académie des Sciences d’Outremer, Éditions Karthala, 2012


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Association pour défendre la mémoire du maréchal Pétain (ADMP)

Philippe Pétain, maréchal de France, chef de l'État français


lundi 14 juillet 2014

Louis XX, notre roi…


Un roi, c'est la garantie donnée au peuple d’avoir un homme entièrement voué à la Nation, qu’il incarne.


"Maintenant, c'est à mon tour d'être. Comme disait mon père, je ne prétends à rien, je suis le chef de la Maison de Bourbon en tant qu'aîné des Capétiens et des descendants de nos rois. Même si la France a changé, le contexte économique et politique modifié, j'assume la mission que m'a transmise mon père à sa mort."
Louis, duc d'Anjou, 30 janvier 2009
Monseigneur le prince Louis de Bourbon, duc d’Anjou est l’aîné des Capétiens et le successeur légitime des rois de France. Chef de la Maison de Bourbon, il descend en ligne directe d’Henri IV premier roi de la branche des Bourbon. Dix générations le relient également directement à Louis XIV. De nationalité française, il possède également la nationalité espagnole.
Né le 25 avril 1974, il est le fils du prince Alphonse de Bourbon, duc d’Anjou et de Cadix (décédé en 1989). Le 6 novembre 2004, le Prince a épousé la Princesse Marie-Marguerite. De leur union est née en 2007, SAR la princesse Eugénie. En 2010, le 28 mai sont nés SAR le Prince Louis, duc de Bourgogne, et son frère cadet, SAR le prince Alphonse, duc de Berry.
Le Prince Louis est arrière-petit-fils du roi Alphonse XIII d’Espagne, et cousin de S.M. le roi Juan-Carlos Ier d’Espagne. Chef de nom et d’armes des Bourbons, le prince Louis porte les armes dites « de France » en héraldique, c’est-à-dire d’azur à trois fleurs de lis d’or. En qualité de chef de la Maison de Bourbon, il est le Grand-maître des ordres de Saint-Michel (fondé par Louis XI) et du Saint-Esprit (fondé par Henri III).
Il est membre titulaire de la Société des Cincinnati de France (créée en 1783), où il représente le roi Louis XVI. Le Prince est Bailli Grand croix de l’Ordre de Malte, depuis juin 2000, dignité réservée aux chefs d’État ou de Maisons souveraines.
Expatrié français à Madrid où il vit avec sa famille, le Prince est Vice Président International de la Banco Occidental de Descuento (BOD) basée à Caracas, au Vénézuela. Sa profession le conduit à beaucoup circuler dans le monde et en particulier sur les continents nord et sud américains. Après des études au Lycée Français de Madrid et un baccalauréat B en Sciences Économiques, Monseigneur a intégré l’université : Centro Universitario de Estudios Financieros (CUNEF), Sciences Économiques, avec spécialisation en Finances.
Le Prince est titulaire d’un Master en Finances à CUNEF (Madrid) et d’un Executive MBA au IESE (Madrid).


Robin de La Roche : Le Roi, vite !



14-Juillet : Thaïlande un magistral exemple… pour rendre le Bonheur au Peuple…


À quand pour la France, le sursaut tant espéré qui nous fera oublier 225 années de malheur…










(เนื้อเพลง - Paroles)
วันที่ชาติและองค์ราชา มวลประชาอยู่มาพ้นภัย
ขอดูแลคุ้มครองด้วยใจ นี่คือคำสัญญา
วันนี้ชาติเผชิญพาลภัย ไฟลุกโชนขึ้นมาทุกครา
ขอเป็นคนที่เดินเข้ามา ไม่อาจให้สายไป
เพื่อนำรักกลับมา ต้องใช้เวลาเท่าไร
โปรด จงรอได้ไหม จะข้ามผ่านความบาดหมาง
เราจะทำตามสัญญา ขอเวลาอีกไม่นาน
แล้วแผ่นดินที่งดงามจะคืนกลับมา
เราจะทำอย่างซื่อตรง ขอแค่เธอจงไว้ใจและศรัทธา
แผ่นดินจะดีในไม่ช้า ขอคืนความสุขให้เธอ ประชาชน
วันนี้ต้องเหน็ดเหนื่อยก็รู้ จะขอสู้กับอันตราย
ชาติทหารไม่ยอมแพ้พ่าย นี่คือคำสัญญา
วันนี้ชาติเผชิญพาลภัย ไฟลุกโชนขึ้นมาทุกครา
ขอเป็นคนที่เดินเข้ามา ไม่อาจให้สายไป
แผ่นดินจะดีในไม่ช้า ความสุขจะคืนกลับมา ประเทศไทย

Viendra le jour béni où la Nation, le Roi, le Peuple vivront sans péril

Nous vous offrons veille et protection de nos cœurs
C’est notre promesse

Aujourd’hui contre la Nation monte la menace de redoutables périls
Les flammes s'avivent
Soyons ceux qui osent et agissent… demain il sera trop tard.

Pour restaurer entre nous l’amour, de combien de temps nous faudra-t-il ?

Debout !  Attendrez-vous encore ?
Nos vaines querelles, nous dépasserons  
Nos promesses nous tiendrons.
Le temps donnez-nous.
Et de retour sera la splendeur de notre magnifique pays.
Avec sincérité nous œuvrerons…
Foi et confiance donnez-nous.

Le Bonheur rendons-le à vous, le Peuple.
Jusqu'à épuisement notre mission nous accomplirons, déterminés…
Contre les périls nous engageons notre combat
Des soldats, le sacrifice ne sera pas inutile. 
Voilà notre promesse.

Aujourd’hui contre la Nation monte la menace de redoutables périls
Les flammes s'avivent
Soyons ceux qui osent et agissent… demain il sera trop tard.
Le Bonheur bientôt rendu sera en Thaïlande
Translation libre d'une composition du Général Prayuth Chan-ocha
Musique de Wichian Tantipimolpan

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Et la France du 14-Juillet ?…
Anéantie par la catastrophe révolutionnaire franc-maçonne…