Qui ne risque rien n'est rien… sur le chemin de Damas, alors que les opinions ont cédé face aux faits…
on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.

samedi 26 avril 2014

Camerone 2014 : "Des étrangers au service de la Liberté"…









Le 30 avril prochain, à Aubagne, pour la célébration du 151ème anniversaire de Camerone, c’est le lieutenant-colonel (er) Zlatko Sabljic qui portera la main du capitaine Danjou. Devant les légionnaires, les officiers, les anciens, les autorités et les invités dont, vraisemblablement, le prince Albert II de Monaco, dont la présence est espérée depuis plusieurs mois*.

Engagé en 1974, ce croate d'origine servit dans tous les grades et distinction de militaire du rang et de sous-officier - y compris celui de major - au 2è Régiment Étranger de Parachutistes (REP, Calvi). Participant en 1978 à l'opération Bonite à Kolwezi, l'une des très nombreuses missions extérieures accomplies par ce képi blanc qui termina sa carrière en 2012, comme adjoint au chef de la DSPLE (division statistique et protection de la Légion étrangère). Quelques semaines après avoir quitté le service actif, Zlatko Sabljic devint directeur de la Maison du légionnaire, fondée par le général Rollet en 1934. Il est officier de la Légion d'honneur.


C’est le lieutenant-colonel (er) Zlatko Sabljic qui portera la main du capitaine Danjou

Vous avez assisté à tellement de Camerone…mais le 30 avril, c’est vous qui porterez la main du capitaine Danjou !
Oui… quarante précisément dont trente huit en activité de service… et jamais, à aucun moment, je n’ai pensé y assister autrement qu’en spectateur.

Comment appréhendez-vous cette cérémonie ?
Comme le point d’orgue de ma carrière… Porter la main, symbole de la fidélité à la parole donnée et de l’accomplissement de la mission à tout prix, est bien évidemment l’honneur suprême que fait la Légion étrangère à l’un de ses serviteurs. Au-delà de ma fierté personnelle cette désignation fait, cette année plus particulièrement, honneur à tous ces étrangers venus servir volontairement la France et qui y ont trouvé la liberté, une patrie à aimer, une famille…Et c’est bien ce qui est absolument extraordinaire dans la Légion étrangère et qui me fascine encore, que cette aptitude à forger des serviteurs émérites, attachés à leur nouvelle patrie jusqu’au sacrifice de leur vie, à partir d’hommes aussi différents qui, pour certains, se haïraient, voire s’entretueraient s’ils n’étaient légionnaires ou anciens légionnaires.

Vous incarnez cette Légion : l’étranger au service de la France, la cohésion, l’intégration…
On peut effectivement penser que je suis un exemple d’intégration réussie. Jeune candidat à l’engagement j’étais étranger, non-francophone, dépourvu de bagages universitaire et technique. Je suis parti de presque rien, sans rien… Et cette intégration s’est faite tout naturellement avec le temps, avec l’acquisition de la langue française et grâce, en particulier, à ce style de commandement « à la française » en usage à la Légion étrangère. Je me sens un citoyen français à part entière : je pense en français, je vote, je suis heureux de payer mes impôts, j’ai une vie de famille en France, beaucoup d’amis. Ma vie et mes centres d’intérêt sont définitivement ici.

Képi blanc, vous terminez votre carrière lieutenant-colonel. À quoi rêvait le jeune croate ?
A quoi rêve un gamin de 18 ans, dont les parents ne possédaient pas même la carte du Parti dans un pays du bloc communiste ? Je me suis évadé de mon pays natal tout simplement pour vivre une vie « meilleure » que celle qui m’était promise.

Pourquoi avoir rejoint la Légion ?
J’avais tout d’abord une image très « romantique » de la France, qui m’avait été donnée par son histoire telle qu’elle était enseignée dans mon lycée. Ensuite, j’ai entendu parler de la Légion étrangère par des amis, anciens légionnaires, et ce que j’en ai entendu –sa réputation de meilleure troupe du monde entre autres- m’a convaincu. Le surlendemain de l’obtention de mon baccalauréat et moins de quarante huit heures après avoir franchi les frontières, je me présentais au Bas Fort Saint-Nicolas à Marseille. Le légionnaire Sablek venait de naître…

L’heure de la retraite a sonné il y a quelques mois. Pourquoi aujourd’hui diriger la Maison du légionnaire ?
Si j’avais pu continuer à servir, je serais encore en activité ! A cinquante sept ans, j’ai atteint la limité d’âge statutaire de mon grade. La Maison du légionnaire est un maillon important de la chaîne de solidarité. L’opportunité de continuer à servir l’Institution s’est ainsi présentée dans ce poste qui me permet de rendre à la Légion étrangère et aux légionnaires, un peu de tout ce que j’ai reçu…

* Présence du prince Albert II de Monaco annoncée par le site de la Fédération des sociétés d’anciens de la Légion étrangère (FSALE) et par celui du quotidien Var-Matin. Un détachement de la compagnie des carabiniers du Prince pourrait, également, être présent.


Source : http://www.chemin-de-memoire-parachutistes.org/t15073-camerone-2014

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Joyeuses fêtes de Camerone ! … 150 ans !

Ados, Français et djihadistes… Mais où est l'offre opposée ?… L'Appel de la Russie ?…

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Jean-Pax Méfret : Camerone

Garçon
Si par hasard sur ton livre d'histoire,
Tu tombes sur ce nom :

Camerone,

Garçon Regarde bien cette page d'histoire,
Et n'oublie pas ce nom :

Camerone

Le ciel de feu du Mexique
A jamais se souviendra
De ce combat héroïque
Dans les murs de l'Hacienda.

Dans ce décor gigantesque
La terre se désaltérait
Du sang qui courait, dantesque,
Sur la prairie qui brûlait.

A Camerone,

A Camerone

Garçon,
Sur le chemin qui conduit à la gloire,
Tu dois trouver ce nom :

Camerone.

Garçon
Si ton destin exige une victoire,
N'oublie jamais ce nom :
Camerone.

Pour l'honneur de la Légion :
Sachant qu'ils allaient mourir,
Jusqu'au bout de leur mission,
Fiers de tomber pour l'Empire

Ils étaient soixante-deux,
Face à deux mille cavaliers
Le soleil baissa les yeux
Lorsqu'ils furent exterminés.

A Camerone,
A Camerone

Ce nom qui sonne
Et qui résonne,
Ce nom qui tonne
Et qui t'étonne

Camerone, Camerone, Camerone.
Camerone, Camerone, Camerone.
Camerone, Camerone, Camerone.




Souvenous-nous d'Avril-1961 : Hommage au 1er RCP et au lieutenant Roger Degueldre…


"Le Soldat n’est pas un homme de violence. Il porte les armes et risque sa vie pour des fautes qui ne sont pas les siennes. Son mérite est d’aller sans faillir au bout de sa parole tout en sachant qu’il est voué à l’oubli…"
Antoine de Saint-Exupéry



Roger Degueldre, lieutenant au 1er Régiment Étranger de Parachutistes, créateur des commandos Delta en 1961, assassiné le 6 juillet 1962… au 6ème coup de grâce…



Manifestations organisées, soutenues ou encouragées par l'ADIMAD

Manuel Gomez : La grande muette grogne de plus en plus fort



vendredi 25 avril 2014

Entretien d'El Watan avec Raphaëlle Branche sur les "Prisonniers du FLN", ceux d'avant la piteuse capitulation de DeGaulle du 19 mars 1962



Prisonniers du FLN,  article de El Moudjahid, 1er février 1958

C’est une tranche d’histoire inédite que l’universitaire Raphaëlle Branche éclaire dans son livre Prisonniers du FLN, paru aux éditions Payot.

D’autant que le thème étudié fait le lien entre « intérêt historique » pour le chercheur et le lecteur, mais aussi la « valeur émotionnelle pour les vivants », comme l’écrit l’historienne en introduction. Ainsi, « ce livre fait le choix de nommer les prisonniers et de décrire avec le plus de précision possible ce que chacun a pu vivre entre les mains du Front de Libération Nationale. Il assume aussi un tombeau pour tous ceux qui ne sont pas revenus vivants ». Tout au long du livre, Raphaëlle Branche pose une série de questions sur cet aspect relativement obscur de la guerre de Libération nationale algérienne et notamment celle-ci : « Pourquoi faire des prisonniers quand on est une guérilla dont la survie dépend de la mobilité et de la rapidité d’exécution ? » La réponse, au fil des pages s’éclaircit : « Les prisonniers étaient des instruments utiles autour desquels des opérations médiatiques d’ampleur étaient menées. »

Il s’agit de donner une épaisseur de légitimité internationale au combat dont pendant plusieurs mois les autorités françaises disent qu’il s’agit seulement de rétablissement de l’ordre dans le pré-carré national français. C’est une guerre, répondent les soldats de l’ALN et les prisonniers sont des prisonniers de guerre. La plupart sont des militaires français. Peu sont des civils, et encore moins des Algériens. Pour ces derniers, le choix est assez limité. Il consiste au ralliement, ou à la mise à mort. La mort a aussi été le lot des personnes disparues à jamais dont aucune trace n’a pu permettre d’en savoir plus sur leur sort une fois l’indépendance acquise.


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- La question des prisonniers du FLN a été occultée dès l’indépendance venue, autant du côté algérien que français. Pourquoi ? Est-ce un sujet qui gêne ?

Les raisons de cette disparition du sujet dans les mémoires dominantes sont diverses. Tout d’abord, la question n’a pas été visible tout au long de la guerre, elle l’a été plutôt par à-coups, lorsque certains étaient libérés ou exécutés. Pour ce qui concerne les prisonniers civils, leur sort a été largement occulté par l’importance de la question des disparitions après le cessez-le-feu.

- Que disent les archives de ces faits ? Avez-vous pu travailler en Algérie ?

Les historiens avaient peu conscience de l’importance de cette question. Or, au-delà des cas médiatisés, il y a eu plus de mille prisonniers faits par l’ALN et sans doute largement plus. Les archives permettent de les identifier nominativement pour ce qui concerne les Français et de comprendre les logiques qui ont présidé à leur capture. Pourtant, beaucoup de choses ne se trouvent pas dans les archives. Tout d’abord, des éléments chiffrés précis sur les prisonniers algériens : beaucoup d’Algériens qui servaient dans l’armée française ont été faits prisonniers, mais combien se sont, en fait, ralliés ? Il est impossible de l’établir. Encore plus obscur est le sort des civils algériens capturés.

Ensuite, les archives disent trop peu sur les conditions concrètes de détention. Au-delà des prisonniers, c’est bien sûr la réalité quotidienne de la vie dans les maquis dont il est question. Or, sur ce point, seule l’enquête orale permet de répondre aux multiples questions que l’on peut se poser. À défaut d’avoir pu me rendre en Algérie comme je l’aurais aimé pour ce livre — des problèmes de visa m’en ayant à plusieurs reprises empêchée —, j’ai mené une enquête orale en France auprès d’Algériens ayant connu le maquis et de prisonniers français.

- Un aspect mérite qu’on y revienne, celui du rôle autant d’acteur que d’institution utilisé par le FLN-ALN, à savoir la Croix-Rouge internationale. Quel a été son impact sur la survie ou le sauvetage des prisonniers ? En 1957, l’Algérie combattante a créé du reste sa propre instance : le Croissant-Rouge algérien. Cela va-t-il changer quelque chose au sort des prisonniers ?

La guerre d’indépendance algérienne est la première mise à l’épreuve de la bonne volonté française de respecter les nouvelles conventions de Genève de 1949 dont la France est signataire et qu’elle a ratifiées. Le Comité international de la Croix-Rouge veille à l’application de ces conventions et tente, pendant la guerre, d’obtenir des informations sur les prisonniers, que ce soit dans les camps et prisons français ou entre les mains du FLN. Son rôle est important car il maintient la pression sur le gouvernement français comme sur ses interlocuteurs algériens sur le sujet mais son efficacité est faible, et encore plus faible pour les prisonniers aux mains du FLN auxquels il n’a, sauf exception, aucun accès.

À partir de 1957, le CRA est créé pour être l’interlocuteur du CICR. Le CRA participe à des opérations diplomatiques menées par le FLN pour se voir reconnaître, par de multiples moyens, une stature internationale — quand la France continue à parler de hors-la-loi ne représentant personne. Concrètement, le CRA n’aura pas d’efficacité sur le sort des prisonniers, ou très marginalement. Sa raison d’être était ailleurs. C’est d’ailleurs dans la continuité de ces opérations diplomatiques qu’en 1960 le GPRA demande son adhésion aux conventions de Genève. Là encore, cela ne change rien au sort des prisonniers sur le terrain.

- L’une des particularités des prisonniers du FLN est que quel que soit leur statut (civil, militaire, algérien ou français), il n’y eut jamais de demande de rançon. La monnaie d’échange qu’ils constituaient valait-elle seulement comme arme politique pour faire connaître le conflit, ou les échanger contre les combattants algériens ?

Effectivement, à la différence des situations contemporaines où des guérillas font des prisonniers, le combat du FLN n’est pas entaché de pratiques crapuleuses visant à utiliser les prisonniers comme monnaie d’échange pour obtenir de l’argent. En revanche, les prisonniers peuvent être utilisés de la même manière que les otages aujourd’hui, c’est-à-dire en médiatisant leur sort afin de faire pression sur l’opinion publique. Comme les otages, il suffit de peu de personnes capturées pour que le message politique soit diffusé et que la guérilla soit prise au sérieux, au moins ponctuellement. On peut en revanche s’étonner que les prisonniers n’aient pas été utilisés pour négocier des échanges avec des prisonniers algériens.

Cette pratique n’est avérée au plus haut niveau qu’à la fin de la guerre pour le cas du colonel Bencherif. J’en ai aussi trouvé des exemples locaux où telle ou telle personne est enlevée avec l’idée de peser sur les autorités françaises qui viennent d’arrêter tel ou tel Algérien. Mais les cas sont très rares. Le sort des prisonniers aux mains du FLN est pourtant mis en balance avec celui des prisonniers aux mains des Français mais pas pour des échanges : il s’agit de peser sur les exécutions de condamnés à mort et de menacer la France que toute exécution de condamnés à mort sera suivie de l’exécution de prisonniers. Le FLN et le GPRA ont utilisé à plusieurs reprises cette menace et affirment être passés à l’acte. Aucun corps n’a été retrouvé pour le prouver, mais il est évident que le sort des condamnés à mort préoccupait beaucoup les instances indépendantistes comme les combattants des maquis.

- Dans le déroulement des faits, on remarque, à vous lire, le lent éloignement de la décision entre les moudjahidine de l’intérieur, qui se battent et notamment font des prisonniers, et les prises de décision de la direction politique, parfois à l’extérieur de l’Algérie et dont les ordres ne sont pas toujours suivis d’effet. Dans les archives, ressent-on ce cafouillage ?

Il ne s’agit pas tant d’un cafouillage que d’un problème de communication et de hiérarchie. Dans les années centrales de la guerre, à partir du départ à l’extérieur du CCE et de la construction des barrages aux frontières, il est quasiment impossible à l’extérieur d’imposer quelque chose à l’intérieur sur la question des prisonniers. Typiquement ici, les enjeux de grande politique doivent céder devant les nécessités militaires ou politiques, mais locales. Cela se marque sur la décision même de faire des prisonniers (ce que le FLN a souhaité très tôt) comme sur leur survie, leur exécution ou leur libération.

- Aujourd’hui, cinquante-deux ans après la fin du conflit, sait-on combien de prisonniers ont été retenus, combien sont morts, combien ont été échangés ? Les services de renseignements français n’ont-ils pas été dépassés par les événements ? Y-a-t-il encore des familles en recherche des leurs ?

J’ai tenté une approche chiffrée de la question et établi un chiffre qui me paraît fiable pour les militaires français (environ 400) et les civils français (environ 500). Leur taux de mortalité se situe autour de 58% dans un cas, 70% dans l’autre. Les chiffres sont beaucoup plus douteux pour les militaires algériens (plusieurs centaines ont disparu mais combien furent prisonniers ?) et quasiment impossible à établir pour les civils algériens (très rarement faits prisonniers de toute façon). De très nombreux corps n’ont pas été retrouvés et de très nombreuses familles ont dû se contenter d’un avis de décès établi après la guerre, se contentant d’attester l’ignorance totale de la situation par les administrations française comme algérienne. Cette question des disparus rejoint ici le cas des probablement dizaines de milliers de personnes disparues dans les mains françaises ou lors des opérations militaires pendant la guerre.

- Qu’est-ce que vous a appris votre travail ?

L’immense douleur de la disparition, mais aussi la souffrance des prisonniers qui ne se sont pas sentis reconnus par l’État français et par leur société alors qu’ils avaient eu à affronter des situations de capture particulièrement difficiles. Beaucoup n’ont d’ailleurs pas souhaité évoquer cette période de leur vie, mais ceux qui l’ont fait ne sont pas marqués par des sentiments agressifs vis-à-vis des maquisards algériens. S’ils ont de l’amertume, elle tient davantage à la guerre qu’ils ont été faire en Algérie et à l’insuffisante reconnaissance qu’ils estiment avoir eu en retour. J’ai aussi pu mieux approcher les réalités du maquis algérien sur lesquelles j’aimerais tant pouvoir recueillir de nombreux témoignages.

- Le livre sera-t-il publié en Algérie ?

Je le souhaite, mais pour l’instant je ne crois pas que cela soit envisagé.

Raphaëlle Branche : Prisonniers du FLN, essai, 284 pages, éditions Payot, décembre 2013, Paris

Walid Mebarek

Source : El Watan : «Il y a eu plus de mille français emprisonnées par l’ALN »

Publications du CHS – Centre d'histoire sociale : Prisonniers du FLN - Raphaëlle Branche

Témoignage d'un soldat métropolitain enlevé par le FLN en juillet 1962





Témoignage d'un soldat métropolitain enlevé par le FLN en juillet 1962


"La grande défaite en tout, c'est d'oublier."
Louis-Ferdinand Céline
Voyage au bout de la nuit

Témoignage d'un rescapé : un soldat métropolitain enlevé par le FLN en juillet 1962 : Vidéo-témoignage d'André Aussignac



André Aussignac, appelé du 23e Rima à Alger, a été déclaré disparu le 21 juillet 1962 par l'armée française… André Aussignac, un militaire appelé en Algérie et originaire de Bordeaux a attendu l'âge de 68 ans pour oser relater son enlèvement par le FLN, après l'indépendance, et l'effroyable calvaire subi dans une mine de fer près de Miliana, son calvaire mais aussi celui d'autres Français civils et militaires qui eux n'en réchappèrent pas.

Souvenez-vous après le fin de la guerre du Vietnam, les Américains auront passé plus de dix ans à aller chercher dans tous les recoins de la jungle tous leurs prisonniers. La France, elle, les a sacrifiés au FLN ! On notera avec stupeur qu’un ministre algérien a visité les prisonniers français dans les couloirs des mines de Miliana où ils étaient traités avec la dernière sauvagerie… Honte à DeGaulle pour ce lâche abandon complice… Honte à François Hollande pour son comportement ignoble à l'égard de tous ceux qui ont combattu le FLN… pour sa collusion éhontément affichée avec le FLN et ses héritiers…

Voici, résumée cette confession, de l'horreur à l'absurde…
« Le soir du 21 juillet 1962 je suis sorti, en uniforme, de ma caserne de Maison-Carrée près d'Alger pour aller acheter des cigarettes…
Je suis alors tombé sur un barrage d'Arabes algériens en uniforme. Ils m'ont pris ma carte d'identité militaire et l'ont déchirée. Je me suis retrouvé dans une camionnette avec des civils européens, dont le propriétaire du véhicule. Nous avons été conduits dans une briqueterie, déshabillés et jetés dans un four encore tiède. Dans la nuit, d'autres Européens sont arrivés. À la fin, nous étions 17. Nous sommes restés là, entassés, sans boire ni manger, à redouter qu'ils allument le four. Au bout de quarante-huit heures environ, nous sommes partis en camion bâché. Une fois dans le djebel, on nous a fait descendre et nous avons entamé une marche forcée de plusieurs semaines pour finalement aboutir dans une mine de fer près de Miliana.

Là, on nous a jetés à moitié nus dans une galerie. Dans la mienne, nous étions environ 60, mais il y avait d'autres galeries avec d'autres Européens. On nous obligeait à creuser avec des petites pioches. Nous avions droit à un verre d'eau par jour et parfois à un plat de semoule. Pour ne pas mourir de soif, nous mettions nos slips dans les parois humides de la mine et nous suçions les gouttes d'eau. Quand le plat de semoule arrivait, nous nous battions entre nous comme des chiens. Certains sont morts d'épuisement, d'autres se sont volontairement tués. Un jour, l'un d'entre nous a planté sa pioche dans la terre et s'est jeté sur la lame.
 Un autre jour, un ministre algérien est venu visiter la galerie. Je ne me suis pas levé pour le saluer. Il m'a balancé un grand coup de pied dans la tête [la cicatrice à l'arcade sourcilière est encore visible]. J'ai essayé de m'évader deux fois sans succès. La première fois, en représailles, on m'a donné de grands coups de bâton sur les chevilles. La deuxième, on m'a assis sur une pierre, ligoté à un pieu et arraché les ongles des orteils avec une pince. La troisième tentative a été la bonne. J'étais avec deux autres copains qui ont été abattus. J'ai marché jusqu'à l'épuisement. Des Pieds-noirs m'ont découvert évanoui et nu dans un fossé. Ils m'ont soigné, puis fait embarquer sur un chalutier en direction de Marseille.
 Quand je suis arrivé chez moi, à Bordeaux, ni mes parents ni ma fiancée ne m'ont reconnu. Je pesais moins de 40 kilos [contre 70 avant mon départ]. Le 22 juillet 1963, j'ai été arrêté par la gendarmerie de Villeneuve-sur-Lot. C'était pendant mon voyage de noces. On m'a interné au fort du Hâ pour « désertion en temps de paix » !
J'ai été brutalisé. On voulait que je livre les filières qui m'avaient permis de revenir d'Algérie. Je suis resté muet. On m'a ensuite conduit à l'hôpital militaire Robert Piquet. Sur la porte de ma chambre, on avait inscrit : « Individu dangereux, à ne pas mettre en contact avec les autres recrues ». Le tribunal militaire de Bordeaux m'a finalement acquitté. Je rends hommage au commissaire du gouvernement qui a plaidé pour ma non culpabilité. Il a ensuite été muté. En novembre 1963, le sénateur Etienne Dailly a évoqué mon cas au Sénat (Journal officiel du 24 novembre 1963, p. 2572).

Quelques jours auparavant, la Sécurité militaire m'avait menacé pour que je me taise. Mon histoire gênait. Je me suis tu jusqu'à aujourd'hui. J'offre ce témoignage à la mémoire de mes compagnons qui ont été sacrifiés. »

*    *   *

Le supplice de ce soldat métropolitain enlevé, torturé, traité en esclavage par le FLN, les milliers de personnes enlevées torturées égorgées disparues à jamais à Oran et ailleurs après le 19 mars 1962, ne peut que souligner l'ignominie et la trahison de ces troufions et prétendus bienpensants qui se sont délibérément faits les serviteurs de ces égorgeurs du FLN… Aussi en ce triste cinquantenaire des évènements d'Oran et de tous les crimes qui ont accompagné la capitulation gaulliste, il me paraît particulièrement opportun de dresser le tableau du déshonneur de ceux-là, collabos du FLN, qui se sont fait les complices actifs de tous ces crimes abominables subis par leurs compatriotes français.  L'éloge dithyrambique fait à ces collabos par la presse FLN est à la hauteur de leur trahison… Puisque le site "Mémoire Algérienne" a cru bon récemment de rappeler sa trahison citons, à titre d'exemple, parmi tous ces traîtres et ordures Jean-Claude Paupert, membre actif du réseau Jeanson… Et puis tous les autres salopards, de tous bords… de Raymond Barre à Robert Davezies ou Françoise Sagan… sans oublier le déserteur Henri Maillot… le saboteur communiste Fernand Yvetonou encore le "gaulliste inconditionnel" Gilbert Palvadeau.  Qu'ils soient à jamais honnis…
 
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Jean-Claude Paupert, traître et authentique ordure 

http://memoire.xooit.fr/t276-Jean-Claude-Paupert.htm
posté par : Abdelaziz

Il est né le 10/05/1932. Jean-Claude Paupert était structuré dans le réseau Jeanson. Il était agent de liaison. Il était chargé du transport des hommes, des fonds et des documents entre la France et la Suisse. Eu égard à ses activités, Paupert fera partie des dix-huit Français qui comparaîtront le 5 septembre 1960 dans le cadre de ce qui est appelé “le procès Jeanson”. Il restera en prison jusqu'en 1963.

L'année 1954 est une année charnière pour les Algériens. Elle l'était pour lui aussi. Tout son développement personnel va se poursuivre parallèlement à la guerre d'Algérie.

Comble de l'imbécillité : Jean-Claude Paupert du Réseau Jeanson reçoit une "Valise verte"

En 1956, il est rappelé comme réserviste et passe sept mois en Algérie, lui qui avait servi du côté de Theniet El-Had (actuellement dans la wilaya de Tissemsilt). En retournant en France, Paupert passe son examen de libraire professionnel en même temps que son "examen de conscience". Il commençait à organiser des témoignages.

Tout en affinant sa sensibilité en voguant dans l'océan des lettres et des arts, il engage une profonde réflexion sur la guerre coloniale, une guerre qu'il découvrait dans toute son absurdité et sa laideur.

De là, le basculement dans l'action militante proprement dite jusqu'à son arrestation.

Pour atteinte à la sécurité intérieure et extérieure de l'État, il comparait au tribunal le 5 septembre 1960 avec ses complices du réseau Jeanson. Claude Simon, prix Nobel de littérature, est venu témoigner au nom des 121. Il a dit : « je comprends ces hommes et ces femmes qui sont dans le box des accusés, je comprends leur déchirement ». Paupert lui a répondu : « Je vous remercie, M. Claude Simon, de votre témoignage si précieux. Mais sachez que c'est quand j'étais en Algérie (comme soldat) et que je voyais ces crimes commis au nom de la France que j'étais déchiré. Aujourd'hui, je suis réconcilié avec moi-même et avec ma "conscience" ».

Ce procès que la France gaullienne voulait transformer en procès de traîtres à leur patrie a été un procès retentissant qui a dépassé les frontières françaises et l'on avait vu, alors dans le prétoire, la France coloniale d'un côté et la France de Dreyfus de l'autre. Durant 25 jours et en plein tribunal militaire, c'est le procès de la sale guerre d'Algérie qui faisait la colonne de l'ensemble des médias.

Il restera en prison jusqu'en 1963.

Actuellement, il fait parti de l’Association Française de Bienfaisance en Thaïlande, en qualité d’administrateur. L’Association Française de Bienfaisance en Thaïlande est une association sans but lucratif qui a pour mission de venir en aide matériellement et moralement aux personnes de nationalité française, établies ou de passage en Thaïlande, en extrême difficulté et sans ressources, ni recours.

Le samedi 24/03/90, il a reçu au siège parisien de l'Amicale des Algériens en Europe, de Smaïl HAMDANI, Ambassadeur d'Algérie en France, une médaille récompensant leur soutien au FLN. La même distinction étaient destinées également à Denise BARRAT, Michèle BEAUVILLARD, Hélène CUENAT, Anne LE DUC, Nicole REIN, Cécile REGAGNON, Jean-Marie BEGUELIN, Robert DABEZIER, Adolfo KARMINSKI, Roger ROY, et à titre posthume à Robert BARRAT.


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 Le Procès du Réseau Jeanson





En février 1960, la police arrête une vingtaine de militants d'un réseau constitué par des Français, afin de soutenir dans la métropole l'action des militants du FLN algérien. Le « réseau Jeanson », du nom de son animateur, organisait l'hébergement en France de responsables FLN et l'acheminement de sommes d'argent au profit de l'organisation indépendantiste. Le 5 septembre 1960, démarre le procès de ces « porteurs de valises » devant le Tribunal permanent des forces armées de Paris. Comme l'écrit Marcel Péju, « le gouvernement croit sans doute vouer les accusés à l'opprobre » et « pourfendre spectaculairement la trahison ». Mais au bout de quelques jours, la situation se trouve renversée et le procès se transforme en arène politique : « C'est le gouvernement, l'armée, leur politique, c'est la guerre d'Algérie tout entière dont le procès commence. Accusés, témoins, avocats, débordant un tribunal stupéfait, transforment le prétoire en tribune de l'opposition. » Le procès des membres du réseau Jeanson reste un moment fort de la guerre d'Algérie -- qui coïncide avec la publication du « Manifeste des 121 » sur le droit à l'insoumission. Ce sont les minutes de ce procès historique qui sont reproduites dans ce livre, publié initialement en avril 1961 aux Éditions François Maspero, et immédiatement saisi par la police. De la bataille de procédure qui marque le début du procès aux témoignages des signataires du Manifeste des 121, en passant par les interrogatoires des accusés et les plaidoiries des avocats, ces minutes restituent de façon très vivante les quatre semaines d'une bataille politique, juridique et morale de première importance.

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Source : Liberté, mercredi 20 juillet 2005
http://dzairinfos.com/article/invites-par-la-radio-et-le-ministere-des-moudjahidine-cinq-porteurs-de-valises-a

Après avoir porté activement la cause de l’Indépendance de l’Algérie dans leur chair et sur leur propre territoire, les voici de “retour” dans leur pays d’adoption pour d’émouvantes retrouvailles.

Nous les avons rencontrés, avant-hier soir, à l’hôtel El-Djazaïr. Ils s’appellent Nils, Nicole, Anne, Adolfo et Paupert. Ils sont depuis le 13 juillet dernier à Alger et ils nous quittent déjà puisqu’ils retournent aujourd’hui même en France. Nils Andersson est éditeur. Installé en Suisse (Lausanne) pendant la guerre d’Algérie, il a mené une âpre bataille éditoriale pour la dénonciation de l’entreprise coloniale en Algérie. Nicole Rein est avocate et faisait partie du collectif des avocats du FLN. D’ailleurs, elle a pris part à ce titre au fameux procès du réseau Jeanson (septembre 1960), procès fort retentissant où avaient comparu dix-huit Français et six Algériens pour “atteinte à la sûreté de l’État”.
Anne Preiss, quant à elle, était militante au sein de la Fédération de France du FLN. Elle a activé entre Marseille, Lyon et Saint-Étienne où elle collectait des fonds pour le FLN. Adolfo Kaminsky, lui, était trafiquant de papiers, “métier” qu’il avait pratiqué pendant la Seconde Guerre mondiale pour sauver les enfants juifs des griffes de la Gestapo, dira-t-il. Enfin, Jean-Claude Paupert était agent de liaison dans le réseau Jeanson. C’était, pour ainsi dire, un passeur. Il assurait le déplacement des hommes du FLN et leur soutien entre la France et la Suisse. Paupert était dans le box des accusés lors du procès Jeanson.
Il s’agit donc d’un voyage monté par la Radio algérienne en collaboration avec le ministère des Moudjahidine. C’est ce que nous a indiqué M. Kader Boukenna, animateur à la Chaîne III et concepteur du projet. “J’anime depuis janvier 2005 une émission qui a pour titre : Mémoires d’une Révolution”. Le concept de l’émission est de faire parler tous ces militants qui ont porté la Révolution sur le terrain français, tous ces Français qui ont pris fait et cause pour l’Algérie. C’est ainsi que j’ai fait témoigner ceux qu’on appelait les “Porteurs de valises”, et qui sont considérés comme “harkis” sur l’autre rive, explique Kader Boukenna, avant d’ajouter : “Pour la dernière émission de la saison, nous avons souhaité lui donner un cachet particulier en organisant ce voyage. Le DG de la radio, M. Zouaoui Benamadi, qui est un homme extraordinaire, a tout de suite dit oui et le projet a pu se réaliser, avec le concours du ministère des Moudjahidine”.
Farid Toualbi, directeur des relations publiques et de la coopération à la Radio algérienne qui s’est joint à nous, s’est chargé de concocter le programme de cette délégation, en tenant compte dans une large mesure des désirs de ses hôtes. Ces derniers, est-il utile de le souligner, ont eu des entretiens, au cours de leur séjour, avec MM. Ali Haroun, Bachir Boumaza et Réda Malek. Ils ont rencontré également Mme Bitat. “Demain (mardi 19 juillet 2005, ndlr), une cérémonie officielle sera organisée en leur honneur par le ministère des Moudjahidine”, dit M. Boukenna. Un hommage que “leur” pays, l’Algérie, leur doit bien. Des médailles devaient leur être décernées au cours de cette cérémonie. Émus ? Ils le sont tous, peu ou prou. “Il fait chaud, mais Alger me paraît calme”, dira Me Nicole Rein.
L’ancienne avocate du FLN a une pensée particulière, à cette occasion, pour Me Mourad Oussedik, éminent avocat décédé le 14 juin dernier à Paris, à l’âge de 79 ans.
Me Oussedik faisait partie, rappelle-t-on, du collectif des avocats du FLN à Paris, aux côtés de Jacques Vergès, Roland Dumas, Amokrane Ould Aoudia (assassiné en 1959 dans son cabinet), Abdessamad Ben Abdallah et autre Gisèle Halimi.
Pour sa part, Paupert avait passé toute la journée de ce lundi à Theniet El-Had, dans la wilaya de Tissemsilt, une ville dont il garde de doux souvenirs de jeunesse. Il en est revenu tout enchanté, les yeux pétillants, en exhibant joyeusement une médaille dont l’a décoré le maire de la ville.
Anne Preiss, tout en étant ravie par ce voyage, regrette que Mohamed Benchicou soit en prison, elle, la militante infatigable, grande amie de Kateb Yacine.
Inévitablement, nos discussions nous menèrent vers cette loi “scélérate” du 23 février 2005, loi que nos amis condamneront à l’unisson avec la plus grande vigueur. “C’est une loi révisionniste. Il faut l’abroger. C’est trop grave, c’est extrêmement grave ! Entre Le Pen, Sarkozy, Mégret, où est-ce qu’on va comme ça ? Ce n’est pas possible !” s’indigne Anne Preiss.
De son côté, Nils Andersson considère que cette loi n’est pas un recul de la France mais “l’expression d’un état d’esprit qui subsiste toujours. Cette loi trahit des relents de colonialisme qui ne sont pas extirpés d’une partie de l’opinion et de la société françaises”, estime l’éditeur. Des femmes et des hommes d’une grandeur d’âme et d’un courage exceptionnels [sic].
Un courage qui n’a d’égal que leur humilité. Avec une très grande disponibilité, ils nous ont honorés de leur compagnie trois heures durant. Véritables documents vivants, le lecteur pourra apprécier leurs précieux témoignages dans nos toutes prochaines éditions.   Mustapha Benfodil


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Sauf erreur ou omission de notre part nous publions une liste non exhaustive allant des simples sympathisants aux porteurs de valise notoires. Que ceux qui se sont glissés par inadvertance ou mauvaise information dans cette énumération nous pardonnent et nous contactent. Nous aurons à coeur de corriger avec un maximum de célérité et à leur demande d'afficher le correctif. Ceux que nous avons malencontreusement oublié du fait de leur discrétion excessive ou de leur manque de zèle, qu'ils nous le fassent savoir également car il serait dommage de ne pas figurer sur ce tableau à coté de tant de patriotes convaincus. Une mise à jour sera réalisée de toute façons en fonction des informations qui nous parviendront.
Les religieux : les prêtres de la Mission de France: Abbés Pierre MAMET, Robert DAVEZIES, Alfred BERRENGUER (abbé), BOUDOURESQUE, CARTERON (abbé, alias M Albert trésorier de l'organisation sociale du FLN région de Lyon), CHAIZE (RP), CORTES, CORRE, DESROUSSEAU (El Biar), MATHIOT (pasteur), Georges MEIER, Jacques BERTHELET (séminariste), Cardinal DUVAL, Cardinal LIENART, MAGNIN (curé), père de la MORANDAIS, pasteurROSER, Jean URVOAS, VOGUE, mère Claire du SACRE COEUR, SCOTTO (Bab El Oued),


Le monde du spectacle : Georges BERGER, Jean-Marie BEOGLIN, Roger BLIN, Michel BUTOR, Jean-Claude CARRIERE, François CHALAIS, Jacques CHARBY, Paul CRAUCHET,Alain CUNY, Hélène DUC et son mari René CATROUX, Cecile DECUGIS, Danielle DELORME, Roger HANIN, Cécile MARION, Diégo MASSON, Jacques MIGNOT, Roger PIGAUT, Serge REGGIANI, Jacques RISPAIL,Alain RESNAIS, Jean Marie RIVIERE, François ROBERT, Frédéric ROSSIF, Simone SIGNORET, Catherine SAUVAGE, Laurent TERZIEF, André THORENT, Jacques et Lise TREBOUTA, François TRUFFAUT, Tristan TZARA, Marina VLADY,

Les écrivains et intellectuels : Henri ALLEG, Georges ARNAUD, Emmanuel d'ASTIER, Yvan AUDOUAR, Roland BARTHES, Simone de BEAUVOIR, Robert BONNAUD, Michel BUTOR, Jean CASSOU, Maurice CAUSSE, Henri CURIEL et sa femme Rosette, Jacques DUQUESNE, Jean Luc EINAUDI, Robert ESCARPIT, René ETIEMBLE, Henri INNEMAROU, Françis JEANSON, Joseph KESSEL, Paul Marie de la GORCE, Jacques Le GOFF, Paul-Marie de la GORCE, Claude et Jacques LANZMANN, Clara MALRAUX, Forence MALRAUX, .André MANDOUZE, Dyonis MASCOLO, François MASPERO, François MAURIAC, Daniel MAYER, Maurice MERLEAU- PONTY, Edgar MORIN,Jacques PREVERT, Madeleine REBERIOUX, Jean ROUCH, ROVAN, Jules ROY, Françoise SAGAN qui prêtait sa "Jaguar", Jean-Paul SARTRE, Benjamin STORA, Serge THION, Germaine TILLON, Tristan TZARA, Roger VAILLANT, Pierre VIDAL-NAQUET,

Les politiques : Denis BERGER, CORTY, Bertrand DELANOE, Jacques DUCLOS, Georgina DUFOIX, André GALLICE (conseiller municipal d'Alger), Alain GEISMAR, Gaston GOSSELIN, Bernard KOUCHNER, Alain KRIVINE, Arlette LAGUILLER, Elisabeth GUICOU, Jacques MELLICK, Christian NUCCI, ORHAN, Michel PEZET, Jean Jacques PORCHEZ, Guy RAMETTE, Michel RAPTIS dit Pablo, Michel ROCARD, Roger ROTH, Bernard STASI, TANGUY-PRIGENT, Simone VEIL, VERDIER (SFIO),

Les journalistes : Claude BOURDET, Hervé BOURGES, Gérard CARREYROU, Jean DANIEL, Jean Bernard DEROSNE, Claude ESTIER, André FONTAINE, Françoise GIROUD, Marcel HAEDRICH, Georges HOURDIN, Pierre LAZAREFF, Robert LAZURICK, Jean Le MEUR, Louis MARTIN CHAUFFIER, Gilles MARTINET, Henri OUANINE (Alger Républicain), Frédéric POTTECHER, Roger PRIOURET, Madeleine RIFFAUD (l'Humanité), Jean Jacques SERVAN-SCHREIBER, Roger STEPHANE, Georges SUFFERT, Jacques VIGNES,

Les médecins : Jacques CHARBY, Annette ROGER, Pierre CHAULET et sa femme Anne-Marie, professeur D'ALSACE, Frantz FANON, HADJERES, Lorento PACO, professeur Pierre VEULLAY,

Divers : Jacques ALEXANDRE, ALVAREZ, Marcelle AUCLAIR, Jacques AUDOIR, Josette AUGAY, François AUTAIN, Yvette BACRI, Denise BARRAT, Robert BARRAT, Laurence BATAILLE, Michèle BEAUVILLARD, Marcel BAUVINEAU, Jean-Marie BEGUELIN, Henri BENOIST, Jacques BERTHELET (ancien séminariste), Christian BLANC, Gilbert BLEIVEISS, Marc BLONDEL, Simon BLUMENTAL, Etienne BOLO, François BORELLA, Pierre BOUSSEL, Guy BRAIBANT, René CAPITANT, CASALIS, Roland CASTRO, Robert CHAPUIS, André CHATEL, François CHATELET, Anne-Marie CHAUTELET, Jean CLAVEL, Roger COLAS ( l'Action catholique), Maurice CRAIPEAU, Hélène CUENAT, Cécile DECUGIS, Dominique DARBOIS, Dominique DARRAS, Maurice DENOUE, Robert DABEZIER, Jacques DEBRE-BRIDEL, Claude DESPRETZ, Jean Marie DOMENACH, René DOMERGUE (instit), Nelly FORGET, Michel de la FOURNIERE, Pierre FRANK dit "Pedro", Armand GATTI VAUGARNI, Pierre GAUDEZ, Eliane GAUTRON, Georgette GERARD, Jean GIOVANELLI, Bernadette GUICHARD, Nicole ISNARD, Georges HELIE et madame, Jean Louis HURST, Pierre JOUVE, Jacques JULLIARD, Adolfo KARMINSKI, Marc KRAVETZ, Emile LAURENSOT, Evelyne LAVALETTE, Jean LEBRUN, Anne LE DUC, Léandre LETOQUART, Norbert LIBRATI, Jérome LINDON (éditeur), MALAN, Georges-Antoine MARCELLI, Fernand MARIN, Henri MARROU, Georges MATTEI, Danielle MINNE (poseuse de bombe, 1mort 25 blèssés), MOATI et MORALI (cousines de TIMSIT), NEPLAZ, Claude OLIVENSTEIN, Jacqueline ORENGO, Baptiste PASTOR, Jean Claude PAUPERT, Jean-Marie PAUPERT, Marcel PEJU, Jean-Louis PENINOU, Raymonde PESCHARD, Jacques PEYREGA, André PHILIP, Christiane PHILIP, Jean PIAGET, René-Victor PILHES, Alexandre PANICUCCI, Hubert PREVOT, Edmée PITOUS, Mme QUATRE-BAREL, Cécile REGAGNON, Nicole REIN, Francis RENDA, Olivier REVRAULT d'ALLONES, Roger REY, Roger RIGAULT, Jean RIOU, Annette ROGER, Jean Jacques ROUSSET, Roger ROY, André RUIZ(chef du PCA), Maité SANGLA, André SANTONI, Miriam SASSI, Maurice SAUVAGE (mission d'infiltration du contingent), Bernard SCHREINER, Laurent SCHWARTZ, Maurice SERGENT, Pierre Henri SIMON, Georges SMADJA, Mme STEINER, Gérrard SPITZER, Henri TORRES, René VAUTIER, Jean VENDART, VERCORS, Cécile VERDUISANT, Pierre VIDAL, de la VIGNETTE, Jean Pierre VITTORI, Claude VOISIN, Denise WALBERT

Les déserteurs ou insoumis :
MAILLOT (PCA), Joseph GRUAU, Jean, FARRUGIA , Jean CLEMENT, ses complices ;
BOUTOUT, Jean CLAVEL, Loïc COLLET, Alain DEJARDIN, Henri DEMANGEAU, Noël, Louis FAVRELIERE, né le 11/05/34 à LA ROCHELLE, Sergent déserteur à l'ennemi avec armes ; Lucien FONTENEL, Marc GARRANGER, André GAZUT, Claude GLAYMAN, Jean-Louis HURST Maurienne, Stanislas HUTIN, Louis HORANT, Jacques INREP, LABAN, Yvonnick LECLERC, Paul LEFEBVRE, Léandre LETOQUART, Alban LIECHTI, Serge LOUBES (livraison d'armes), LUCAS (5e RIC à PALESTRO), Maurice MASCHINO, Jean le MEUR, Henri PENINOU (lieutenant & aumonier), Francis Renda, Benoit REY, David ROUSSET, le Lieutenant ''JOSE'', YVETON, poseur de bombes, guillotiné, Daniel TIMSIT (artificier du FLN) et frères Meyer et Gabriel, Giorgio ARBID, HADJERES, médecin, ALERINI, S/Lt au 13° RTS, Honar HONANIMO, ses hébergeurs et protecteurs
La presse :
France-Observateur (Nouvel Obs) ; Le Monde ; L'Express ; L'Humanité ; Libération ; Témoignage Chrétien ; Esprit ; Les temps modernes
La Filière allemande :
Les trafiquants d'armes Georges PUCHERT (+), Dr. KRUGER, Ernest SPRINGER , Otto SCHLUTER (anciens des waffen SS), Marcel LEOPOLD (+ Suisse).
Les organisations politiques et syndicales
PC, PSU, UNEF, SGEN

Les avocats :
Voir notre page : Les instrumentistes

Les personnalités étrangères :
Henrich BALL, Youssef CHAHINE, Federico FELLINI, Max FRISCH, Gertrud von LEFORT, Norman MAILER, Wright MILLS, Alberto MORAVIA, Sean O'CASEY, John OSBORNE,

Certains sont décédés. D'autres sont encore "en service". Parcourez attentivement ces quelques lignes, vous en reconnaîtrez quelques uns. Parmi eux des individus suspectés de collaboration (ou de complaisance) avec les Allemands (eh ! oui, déjà). Des staliniens convaincus ou repentis. D'autres beaucoup plus récemment ont fait les gros titres de la presse et encombré les prétoires. Et puis les professionnels de la déstabilisation, les adeptes de la révolution permanente, les négationistes de l'état français

Que du beau monde on vous dit !

Remerciements

Liste des 12 personnes ayant reçu de Smaïl HAMDANI, Ambassadeur d'Algérie en France, le Samedi 24/03/90, au siège parisien de l'Amicale des Algériens en Europe une médaille récompensant leur soutien au FLN.
Denise BARRAT, Michèle BEAUVILLARD, Hélène CUENAT, Anne LE DUC, Nicole REIN, Cécile REGAGNON, Jean-Marie BEGUELIN, Robert DABEZIER, Adolfo KARMINSKI, Jean-Claude PAUPERT, Roger ROY, Robert BARRAT (posthume)
L'Algérie indépendante a frappé un timbre-poste commémorant la ''Victoire du 19 Mars 1962"


Le quotidien communiste L'Humanité a publié, le 31 octobre 2000, un "appel à la condamnation de la torture durant la guerre d'Algérie", signé par douze intellectuels, parmi lesquels Henri Alleg, auteur de La Question, et les historiens Madeleine Rebérioux, Pierre Vidal-Naquet et Jean-Pierre Vernant. Les signataires demandent au président de la République, Jacques Chirac, et au premier ministre, Lionel Jospin, "de condamner ces pratiques par une déclaration publique".
Et après cela on viendra nous accuser de poursuivre un combat d'arrière garde !! 

Quarante ans plus tard, le président Abdelaziz Bouteflika en a rencontré quelques-uns lors de sa visite d'état en France, en juin 2000. Il leur a raconté ses retrouvailles, en 1966, avec Francis Jeanson. Au discours de remerciements de son interlocuteur, le chef du réseau avait répondu : " Mais qu'est-ce que tu connais, toi, de la France, sinon Bugeaud et Bigeard ? Tu t'adresses à moi comme si j'étais un traître à mon pays. A partir d'aujourd'hui, je voudrais que tu retiennes que mes camarades et moi n'avons fait que notre devoir, car nous sommes l'autre face de la France. Nous sommes l'honneur de la France. "
" Il faut travailler à la défaite de l'Armée Française " Jacques DUCLOS, secrétaire du PC


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Ils ont aidé activement la révolution Algérienne
Mustapha Benfodil Liberté : 26 - 07 - 2005

Nous les avons rencontrés il y a quelques jours à l'occasion d'un séjour qu'ils ont effectué à Alger ; séjour qui s'est étalé du 13 au 20 juillet derniers à l'invitation de la Radio algérienne et du ministère des Moudjahidine. Ils ont fait partie du réseau Jeanson ou d'autres réseaux portant la guerre d'Algérie au cœur de la France. Ils ont eu l'amabilité de convoquer pour nous le passé.

Témoignages


Nicole Rein est avocate depuis 1958 et faisait partie du collectif des avocats du FLN pendant la guerre d'Algérie. Juive, elle a vécu dans sa chair les terribles exactions nazies contre le peuple juif durant la Seconde Guerre mondiale. Il ne lui en faudra pas plus pour se ranger aux côtés des Algériens lorsque la France “républicaine” se met à “plagier” les bourreaux nazis en s'érigeant en tortionnaire. “Je suis entrée en plein dans la guerre d'Algérie”, témoigne Me Rein. “À l'origine, ma famille avait dû fuir l'horreur nazie. Quand je me suis retrouvée face à la question de la torture, cela m'a rappelé la Gestapo et ce qu'avaient subi les Juifs. J'ai découvert la torture dans les livres, mais quand je suis allée plaider en Algérie la première fois, j'ai vu de près ce que c'était.”
Nicole Rein débarque pour la première fois en Algérie en juin 1960. Elle était venue plaider au tribunal de Sétif où devaient comparaître des militants FLN. Nicole Rein découvre l'atrocité du fait colonial dans toute sa nudité : “Au tribunal, j'étais surprise de constater que des personnes qui devaient être présentées devant le juge n'étaient pas là. Elles avaient disparu, et pour cause ! Elles avaient subi la corvée de bois. D'autres étaient victimes de brûlures après seulement un mois et demi de détention. Il y avait des certificats dans leur dossier qui attestaient qu'elles avaient été brûlées. C'était une législation d'exception. N'importe qui pouvait être arrêté. Il y avait des centres de tri, un détachement opérationnel de police qui torturait. La torture était systématique en vertu des pouvoirs spéciaux. J'ai dénoncé tout cela au tribunal en demandant où étaient passées les personnes disparues.”
Au sortir du tribunal ce jour-là, Nicole se voit approchée par un individu qui se présentait comme un instituteur. Il prétendra qu'il savait où étaient cachés et torturés ses clients. C'était bien sûr un attrape-nigaud. “J'ai été attirée dans un guet-apens. J'ai été enlevée par des hommes armés de pistolets et emmenée hors de Sétif. J'ai été matraquée à coups de crosse. Je suis tombée dès le premier coup et j'étais déjà en sang. Je n'ai pas crié pour leur faire croire que j'étais morte. J'avais caché mon visage avec ma main et, à travers mes doigts, j'ai vu le matricule de la voiture qui m'avait ramenée. C'était une voiture de police, une voiture des RG. C'était signé. Les assaillants voulaient ainsi mettre mon assassinat sur le dos des Algériens. Un an auparavant, on avait assassiné l'avocat Me Ould Aoudia dans son cabinet, à Paris. J'ai prévenu le barreau de Paris, et le rapt a été condamné par le journal Le Monde.”
Cet attentat contre sa personne n'empêchera pas Nicole de revenir en Algérie. “Je suis revenue en 1961 plaider cette fois à Constantine. On ne pouvait laisser nos confrères algériens seuls. Ils subissaient de fortes pressions. Ils étaient constamment intimidés par la police. Les magistrats étaient des militaires chargés de la pacification. La vie de ces avocats étaient continuellement en danger”, explique Me Rein.
À Paris, Nicole Rein activera avec ferveur au sein du collectif des avocats du FLN, aux côtés de Me Oussedik, Mes Benabdallah, Jacques Vergès et autres Gisèle Halimi pour défendre les réseaux de soutien au FLN et dénoncer la torture. “Moi, ce que j'avais réclamé, c'était un combat de procédure. Je voulais montrer que c'étaient des combattants et qu'ils devaient être traités comme tels en application de la convention de Genève sur les prisonniers de guerre”, plaide Me Rein. “La torture se pratiquait à grande échelle dans les commissariats de police et jusque dans les caves du palais de justice”, poursuit-elle, avant de lancer : “La France perdait son âme dans cette guerre.” L'année 1961 sera particulièrement féroce avec les évènements du 17 Octobre 1961 et les massacres commis par Maurice Papon, ce préfet de police de sinistre mémoire. “Papon voulait reproduire la répression de la bataille d'Alger à Paris, lui qui avait commis des horreurs comme préfet de police à Constantine”, dit l'ancienne avocate du FLN.

Le libraire et le chimiste

Jean-Claude Paupert était structuré dans le réseau Jeanson. Il était agent de liaison. “J'étais chargé du transport des hommes, des fonds et des documents entre la France et la Suisse”, dit-il. Eu égard à ses activités, Paupert fera partie des dix-huit Français qui comparaîtront le 5 septembre 1960 dans le cadre de ce qui est appelé “le procès Jeanson”. Il restera en prison jusqu'en 1963. “L'année 1954 est une année charnière pour les Algériens. Elle l'était pour moi aussi. C'était l'année où j'avais décidé de changer de vie”, confie Paupert. “Je désirais devenir libraire et j'occupais mon temps à lire. Tout mon "développement personnel" va se poursuivre parallèlement à la guerre d'Algérie. J'allais découvrir de nouveaux auteurs en même temps que la réalité de la guerre. J'ai développé ma sensibilité, développé mes connaissances en littérature, musique, peinture, pendant ces années de guerre”. En 1956, il est rappelé comme réserviste et passe sept mois en Algérie, lui qui avait servi du côté de Theniet El-Had (actuellement dans la wilaya de Tissemsilt). En retournant en France, Paupert passe son examen de libraire professionnel en même temps que son "examen de conscience" [sic].
Tout en affinant sa sensibilité en voguant dans l'océan des lettres et des arts, il engage une "profonde réflexion" sur la guerre coloniale, une guerre qu'il découvrait dans toute son absurdité et sa laideur. “Je ne pouvais pas ne pas m'ouvrir à l'Algérie souffrante”, lâche-t-il. “De retour en France, je commençais à organiser des témoignages. Il y avait ceux qui se contentaient de s'informer sur ce qui se passait et voulaient en rester là. Moi, je me disais : j'ai peur qu'il n'en faille plus pour la paix.” De là, le basculement dans l'action militante proprement dite jusqu'à son arrestation. “Lorsque j'ai été jugé avec mes camarades du réseau Jeanson, Claude Simon, prix Nobel de littérature, est venu témoigner au nom des 121. Il a dit : je comprends ces hommes et ces femmes qui sont dans le box des accusés, je comprends leur déchirement. Je lui ai répondu : je vous remercie, M. Claude Simon, de votre témoignage si précieux. Mais sachez que c'est quand j'étais en Algérie (comme soldat, ndlr) et que je voyais ces crimes commis au nom de la France que j'étais déchiré. Aujourd'hui, je suis réconcilié avec moi-même et avec ma conscience.”

Adolfo Kaminisky était, lui aussi, dans les réseaux de soutien au FLN. Chimiste de formation, il était spécialisé dans les matières colorantes utilisées dans le développement des clichés photographiques. Une formation qui lui donnera la pleine maîtrise du maniement des encres. Juif, la persécution, ça le connaît.
Pour se tirer d'affaire, il aura à maintes reprises à utiliser ses talents chimiques avec une dextérité d'alchimiste en se muant en trafiquant de papiers d'identité. “Pendant la Seconde Guerre mondiale, je faisais de faux papiers pour les enfants juifs et pour les résistants à Paris. Après, j'ai mis cette expérience au service de la cause algérienne. L'injustice que subissaient les Algériens, la chasse au faciès, les humiliations, tout cela me choquait. La guerre coloniale était une guerre inutile. Notre action était contre la stupidité d'une guerre et la mort de deux peuples”. résume-t-il avec une concision "touchante".

La violence qui opprime et la violence qui libère

Anne Preiss était, quant à elle, dans la Fédération de France du FLN. “J'étais dans la wilaya III. J'activais entre Lyon, Marseille et Saint-Etienne”, dit-elle. “Je suis née en Polynésie, dans une colonie française, et dès ma petite enfance, je ne supportais pas la façon dont les colonisateurs parlaient aux Tahitiens. J'avais une empathie pour eux”, explique Anne Preiss.
Après la Seconde Guerre mondiale, la famille de Anne Preiss rentre en métropole et s'installe en Alsace. “L'Alsace était elle-même une petite colonie”, fait observer notre interlocutrice. Animée de profonds sentiments anticolonialistes, elle répète comme une devise cette phrase cueillie dans la bouche d'un théologien de sa paroisse, à Strasbourg : “Il y a la violence qui opprime, et il y a la violence qui libère.
Partie s'installer à Lyon, c'est là qu'elle adhère à un réseau de soutien au FLN. “On collectait des fonds, on prélevait des cotisations que j'étais chargée d'acheminer à Saint-Étienne. C'était une ville où il y avait énormément de travailleurs immigrés, si bien qu'elle était hautement surveillée. Il y avait même des miradors. Il y avait un service social au sein du FLN, une sorte de sécurité sociale clandestine. On distribuait ainsi de l'argent aux immigrés en difficulté. On leur assurait également une couverture sanitaire. Il y avait des médecins qui prodiguaient une assistance médicale dans la clandestinité.” Et de lancer : “Il y avait une vraie guerre à l'intérieur de la France, vous savez !” Après l'arrestation des membres du réseau Jeanson et autres réseau Curiel, Anne Preiss s'enfuit en Suisse, précisément à Zurich, avant de s'envoler pour le Maroc où elle rejoint la délégation du FLN à Rabat. Elle rentre à Alger le 5 juillet 1962 et y restera douze bonnes années. Grande amie de Kateb Yacine, “un immense bonhomme” comme elle le dit affectueusement, elle prénommera sa fille Julia-Nedjma. Nedjma a soutenu récemment un mémoire de maîtrise en histoire sous le titre : “La Guerre d'Algérie dans les manuels scolaires”. À croire qu'elle avait flairé la loi du 23 février et sa "navrante" apologie de la chronique coloniale.
Nils Andersson enfin est un gentilhomme qui a voué sa vie au “militantisme éditorial”. Fondateur des éditions La Cité-Éditeur, il s'était réfugié en Suisse durant la guerre d'Algérie. De son exil helvétique, il fera circuler une richissime documentation sur tout ce qui a trait à la guerre coloniale et à sa scabreuse littérature sanguinolente. Dans un texte magnifique sur le rôle de l'édition durant la guerre d'Algérie qu'il nous a remis, texte paru dans un numéro des Temps Modernes (Francis Jeanson, est-il utile de souligner, faisait partie du comité de direction de cette prestigieuse revue, lui le compagnon de route de Jean-Paul Sartre), il chute par ces mots effrayants de Sartre : “Les Français découvrent cette évidence terrible : si rien ne protège une nation contre elle-même, ni son passé, ni ses fidélités, ni ses propres lois, s'il suffit de quinze ans pour changer en bourreaux les victimes, c'est que l'occasion décide seule : selon l'occasion, n'importe qui, n'importe quand, deviendra victime ou bourreau.”  M. B.

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« CARNET ROSE »… « L’ADIMAD se réjouit… dans cette page l'ADIMAD honore nos amis qui nous ont quitté récemment. » Bon débarras (30 janvier 2009)
Des opposants à notre combat, qui ont enfin fini de nous tourmenter…

- Raymond BARRE est parti pour un monde que nous n’espérons pas meilleur. Il fut le seul député de l’UDF à voter contre l’amnistie du 24 juillet 1968 ! En 1987, à Nice, pour les 25 après, comme nous lui reprochions son acte, il nous fit un magnifique « bras d’honneur ». Courageusement il s’enfuit alors sous la protection de la police… Bon vent.
- Mort de Mohamed BELKHIRI (FLN)
- BEN KHEDDA, premier président de la république algérienne le temps de siroter un verre de menthe, que tout le monde avait oublié depuis longtemps, est mort en décembre, dans le silence absolu des autorités algériennes, seules quelques larmes de crocodile ont glissé sur son linceul vert… Y aurait-il des cadavres dans les placards de la jeune république barbaresque ? (D’après Michel Lagrot Cercle algérianiste).
- Alain de BOISSIEU, décédé le 05 avril 2006 à Clamart (Hauts de Seine). Né le 5 juillet 1914. Général. Saint-cyrien. Directeur du cabinet militaire de Paul Delouvrier. Gendre de DeGaulle.
- Jacques Charby a bénéficié de notices nécrologiques louangeuses (cf Le Monde du 7 janvier). Ce «porteur de valises» du FLN, d’origine juive, fut l’une des figures du cabaret parisien dans les années 50. Membre du «réseau Jeanson», il s’évada de l’asile psychiatrique où il était détenu, ayant simulé la folie. Condamné à dix ans de prison pour soutien à une organisation terroriste, il se réfugia en 1961 en Tunisie puis en Algérie après l’indépendance, pays dont était originaire son père, un typographe anarcho-syndicaliste. Ce «pied rouge» réalisa le premier film de l’Algérie indépendante, Une si jeune paix, qui fut primé au Festival de Moscou. Amnistié en 1966, il revint en France, reprenant sans encombre sa carrière d’acteur -et collaborant à .France Culture. Il osa signer, en 2004, une apologie des collaborateurs des terroristes sous le titre Les Porteurs d’espoir. Source : Faits &documents : 15 au 31 janvier 2006
CHARBY Jacques Comédien. Il s’intègre au réseau Jeanson en mai 1958 en même temps que sa femme Aline (née en 1930 en Algérie). Arrêté le 20 février I960 à Font-Romeu, il obtient la liberté médicale, s’évade, se réfugie à Tunis où il travaille pour le G.P.R.A. Condamné par contumace à dix ans de prison. Il se fixe à Alger après l’Indépendan-ce. Amnistié en 1966. Œuvre : L’Algérie en prison. Minuit, 1961. Filmographie : Une si jeune paix (1964).

Pierre DABEZIES s’en est allé. Pied-noir, officier parachutiste de la Coloniale (Indo et Algérie), il n’a pas suivi le parcours de nombre de ses camarades de combat toujours fidèles à leur idéal et à la parole donnée. Il a quitté l’armée en 1966, avec le grade de colonel. Il s’était solidarisé, en 1957 dans l’Express, avec le général La Bollardière qui dénonçait les tortures en Algérie…

ATTENTION !! Texte du MONDE : idéologiquement proche du salaud, article nécrologique donc encore épuré des aspects les plus choquants de sa vie…
Robert Davezies, prêtre ouvrier, militant contre la guerre d’Algérie LE MONDE | 08.01.08 | 16h21 • Mis à jour le 08.01.08 | 16h21

Prêtre et militant contre la guerre d’Algérie, Robert Davezies est mort le 23 décembre 2007, à l’âge de 84 ans. Le Père Davezies a fait ses études à Tarbes ; titulaire d’une licence de mathématiques et de lettres, il entre au grand séminaire en 1945. Nommé vicaire de Lannemezan (Hautes-Pyrénées), il demande à rejoindre les prêtres ouvriers, ce qui lui est refusé, car Rome a décidé de mettre fin à cette expérience. Il poursuit alors ses études de physique et intègre, en 1955, les laboratoires de recherche de l’Ecole normale supérieure.
Il fait partie de ces chrétiens qui se sont engagés corps et âme dans le combat anticolonial jusqu’à fonder, avec le philosophe Francis Jeanson, des réseaux de soutien aux activistes du FLN algérien à la fin des années 1950.
L’abbé Davezies fut, au sein du réseau Jeanson, selon le mot de Sartre, un « porteur de valises » au profit de militants du FLN dont il assura le convoyage illégal entre l’Espagne, l’Allemagne, la Suisse et la France. Accusé, en 1958, d’avoir infiltré en France les membres d’un commando de nationalistes algériens chargé d’assassiner – sans succès – le ministre de l’information et ancien gouverneur général d’Algérie, Jacques Soustelle, il est recherché par la direction de la surveillance du territoire (DST), mais parvient à fuir en Allemagne.
Il poursuit son aide au FLN dans le réseau d’un militant communiste juif égyptien, Henri Curiel, et participe à la naissance d’une structure d’accueil de déserteurs et d’insoumis français en Suisse, Jeune Résistance . Condamné une première fois par contumace en avril 1960 par le Tribunal permanent des forces armées (TPFA) de Paris, notamment pour atteinte à la sécurité extérieure de l’Etat, à dix ans de réclusion et vingt ans d’interdiction de séjour, il est finalement arrêté à Lyon en janvier 1961.
Un an plus tard, le TPFA atténue sa responsabilité dans l’attentat raté contre Soustelle – les accords d’Evian mettant un terme à la guerre d’Algérie seront signés en mars 1962 – et le condamne à trois ans de prison. Il bénéficie d’une suspension de peine pour raisons de santé en juillet 1962. Dans les années suivantes, il soutient les nationalistes en Angola qui luttent contre une autre puissance coloniale, le Portugal.
Apôtre de la « déclergification » du statut sacerdotal, engagé dans les luttes syndicales et politiques à gauche de la gauche traditionnelle, Robert Davezies crée, à la fin des années 1960, le groupe Echanges et dialogue , qui se refuse à abandonner l’Eglise aux « forces conservatrices ». Ce groupe de réflexion sera dissous en mars 1975. Le Père Davezies est l’auteur de trois ouvrages consacrés aux militants du FLN : Le Front, Le Temps de la justice et Les Abeilles.
Olivier Biffaud – Article paru dans l’édition du 09.01.08.
Dates clés :
30 avril 1923, Naissance à Saint-Gaudens (Haute-Garonne).
1951 Ordonné prêtre à Lourdes.
1962 Condamné pour soutien au FLN.
1968 Cofondateur d’ »Echanges et dialogues ».
23 décembre 2007 Mort à Paris.
- DECHEZELLES. Président du Tribunal Militaire. Qu’il fasse autant d’années en enfer qu’il infligea de peines aux Patriotes de l’Algérie française !

Zohra Drif, la terroriste distinguée
Nous connaissons tous Zohra Drif, la poseuse de bombes graciée par DeGaulle. Il est vrai qu’elle n’avait tué et mutilé que des Pieds-Noirs, femmes et enfants: pas de quoi fouetter un chai! Or cette honorable terroriste vient d’obtenir une éclatante distinction, recevant à Damas, le prix de la femme arabe la plus distinguée, décerné par le centre d’étude de Dubaï. C’est le sympathique Bachar elAssad, le président syrien dont on sait avec quelle discrétion il fait liquider ses adversaires en territoire libanais, qui lui remettra son prix.
Rappelons ici qui est Mme Drif, veuve Bitat: cette arabo-berbère est née en 1938 du côté de Tiaret « dans une famille modeste », disent ses biographes. La modestie de cette famille ne l’empêche pas, les affreux colonialistes aidant, de devenir étudiante à la faculté de droit d’Alger dans les années chaudes. Une étudiante qui ne vit que dans la haine de la France, une haine presque pathologique qu’elle exprime sans complexe à ses condisciples européens et que, dans les abhorrés régimes colonialistes, nul ne songe à réprimer.
Evidemment, elle a d’intéressantes fréquentations, et Yacef Saadi, associé au sinistre Ali la Pointe n’a aucun mal à la recruter pour militer, c’est-à-dire en clair pour assassiner des quidams, de préférence ses copains de faculté, et à défaut des femmes ou des enfants pris au hasard. Et comme ces « salauds » de colonialistes ne pratiquent pas l’apartheid, rien de plus facile que de s’attabler à une table d’un café d’Alger et de déposer une bombe, laquelle ne manquera pas de mutiler et tuer ces cibles, choisies parce qu’innocentes. Ceci se passe à l’occasion de ce qu’on appelle aujourd’hui bien inexactement la « bataille d’Alger », et la belle Zohra tombe entre les mains des paras. Elle n’a jamais expliqué comment les troupes de Massu censées, on nous le répète sur tous les tons, pratiquer la torture et liquider les terroristes, l’ont simplement remise à la justice, quoique parfaitement informées du parcours de la demoiselle; nous raconterait-on des histoires? Quoiqu’il en soit, voilà notre héroïne condamnée à vingt ans de travaux forcés – les affreux colonialistes ne sont pas si durs envers les terroristes patentés! – et, bien sûr, libérée après quelques mois dans la prison de Barberousse où le régime ne devait pas être trop dur si l’on en juge par sa forme olympique depuis sa sortie. On devait aussi avoir du temps libre dans ce régime de travaux forcés, puisqu’elle publie en 1960 un livre – en français – titré La mort de mes frères.
Depuis cette mise en jambes, Zohra Drif a fait du chemin: avocate, elle épouse Rabah Bitat, autre éminéht ami de la France, et se fait élire (à la mode du pays) sénatrice, mieux, vice-présidente du « conseil de la Nation ». Le régime FLN, un des plus corrompus de la planète, sait récompenser les vrais talents; et puis, mieux vaut rester entre soi… Veuve, avec quelques rides en plus, n’ayant jamais cessé d’afficher sa haine de la France lorsque les micros français lui étaient complaisamment tendus, la voici donc consacrée par le monde arabe. A l’heure où le sinistre Khadafi fait revivre avec ostentation la tradition du piratage, où le président syrien pratique ouvertement le terrorisme d’État, la couleur est annoncée: la femme arabe « la plus distinguée » ne pouvait être qu’une poseuse de bombes… Michel Lagrot

- Françoise GIROUD nous a quittés. Turque d’origine, devant tout à la France, elle l’a remerciée en mettant son grand talent au service de toutes les causes anti-françaises de l’après-guerre ; à commencer bien sûr par une campagne haineuse contre l’Armée et les Français d’Algérie à partir de 1956… (D’après Michel Lagrot Cercle algérianiste).

- Mort de Charles André Julien, mort centenaire en 1991 fut un anticolonialiste virulent.
Socialiste, président de la Ligue des droits de l’homme Franc maçon, ami de Lénine, Trotski puis Ho-Chi-Minh il fut chargé par Blum de créer le Haut comité méditerranéen ce qui lui permit de poser les fondements du lobby décolonisateur et des réseaux d’où sortirent plus tard les porteurs de valise du FLN.
KATZ, le « Boucher d’Oran » est parti en enfer, nous l’espérons, en laissant sa veuve éplorée : Zohra. Sa mort ne lui évitera pas de répondre du génocide intenté contre lui pour complicités diverses, arrestations et séquestrations arbitraires, enlèvements de personnes suivis de leur disparition, constituant des crimes contre l’humanité commis pendant la guerre d’Algérie en 62.

- Mort de l’adjudant Lavanceau qui avait vendu Salan.

- La disparition de Claude Liauzu. Adversaire acharné de toute expression de la mémoire et des souffrances des Pieds-Noirs, adversaire déclaré du Mur des Disparus de Perpignan dont il souhaitait qu’il englobe aussi les partisans du FLN et les porteurs de valises, Claude Liauzu fut un digne représentant de ces historiens de la gauche extrême, proches de la cause du FLN qui contribuèrent à délivrer au sein de l’Université un enseignement militant de celle-ci. Avec ses amis Stora, Manceron, Noiriel et quelques autres, tous militants idéologues très engagés, il fut l’illustration parfaite de cette vision hémiplégique de l’histoire qui consiste à ne retenir que les souffrances d’un seul camp.
Le 23 mai 2007r disparaissait Claude Liauzu, professeur émérite à l’Université DenisDiderot Paris VII et spécialiste de la « colonisation ». Ancien membre du parti communiste, militant de l’indépendance algérienne, Claude Liauzu qui aimait se définir comme un « fellagha » fut le chef de file des historiens exigeant l’abrogation de l’article 4 de la loi du 23 février 2005 sur les rapatriés, précisant que les manuels scolaires devaient prendre en considération l’aspect positif de la présence française outre-mer.

- Décès de Jérôme LINDON, le 09/04/01 : directeur des Editions de Minuit. On se souvient de ses engagements pro FLN : éditeur de Pour Djemila Bouhired, La question d’Alleg, L’affaire Audin de Vidal-Naquet et autres saloperies. Chirac lui rend hommage : « Avec lui, je perds un ami très cher !». Sans commentaire.

- André MANDOUZE est parti rejoindre en enfer les porteurs de valises, ses frères, traîtres à leur patrie. Accusé de haute trahison il fit (un peu ) de prison. Après l’indépendance il enseigna à Alger mais fut viré par ses nouveaux maîtres… A l’occasion de sa mort Bouteflika a déclaré :« André Mandouze fut et restera dans nos mémoires un compagnon de lutte et un grand ami du peuple algérien en même temps qu’un fils valeureux de la nation française et un ardent patriote ». Sic ! Sans commentaires… !

- Mort de Gilles MARTINET décédé le 29 mars 2006 : Un porteur de valise en moins…
Cocréateur du PSU, en 1960, il militera activement contre tous les combats de la France : Indochine, Tu-nisie, Maroc, Algérie. Entré au PS en 1972, il sera nommé ambassadeur de France en Italie par Mitterrand, décoré de la Légion d’honneur et tutti quanti.
Toute la classe politique socialiste nous dit son chagrin d’avoir perdu un tel militant. A commencer par Delanoë : « Avec sa disparition, c’est un peu de la mémoire du journalisme et du socialisme français qui s’efface. » C’est dommage pour le journalisme. Pour le socialisme, on s’en consolera. « Présent » 31 mars 2006

- Frédéric POTTECHER nous a quitté le 13/11/01, à 96 ans. Ami de Rebatet il refusa de signer la pétition demandant sa grâce après sa condamnation à mort… Enfin il faut se rappeler la hargne qu’il montra lors des procès de l’Algérie française, et notamment pendant celui de Bastien-Thiry. Adversaire de la peine de mort il n’éleva pas la voix lorsque ce dernier fut assassiné par De Gaulle. Nous ne pleurons pas.

- Mort de Madeleine REBERIOUX, décédée à Paris le 07 février 2005
Une amie très active du FLN en moins

Au service du communisme et de la révolution internationale, la soldate Reberioux s’était spécialisée dans le combat anticolonialiste. A ce titre elle donna sa pleine mesure lors des événements d’Algérie où, au-delà même des positions officielles du PCF, elle devint une collaboratrice active du FLN. Lès égorgeurs algériens défendaient « la dignité de l’homme » selon une éthique, il est vrai, assez proche de celle des bolcheviques dont elle se réclamait. Même si ses derniers préféraient la bal-le dans la nuque… Notre pasionaria de l’indépendance algérienne sera l’une des initiatrices du Manifeste des 121…. jean Cochet « Présent »

- Mort de Maxime Robinson, mort en 2004, était un militant communiste. Bien que juif il prit systématiquement le parti des Arabes contre l’occident et devint, au début des années soixante, un des piliers du réseau Jeanson des porteurs de valises qui finançaient le terrorisme Algérien. Communiste porteur de valise du FLN.

- L’écrivain Jules ROY nous a enfin quittés le 14 juin 2000 après une vie consacrée à nous salir. Ce Pied-Noir de naissance adultérine a vidé tous ses complexes dans la haine qu’il a vouée à ses compatriotes et qu’il a exprimée dans ses écrits, jusque dans une minable série de romans de gare reprise à grand fracas par la télévision. Il appartenait à la race d’intellectuels la plus méprisable, celle qui a bâti sa carrière littéraire sur la trahison et la calomnie, toujours dans le conformisme le plus politiquement correct.

- Mort de Françoise SAGAN le 24 octobre 2004 à 69 ans Une porteuse de valise en moins
Elle aurait assidûment facilité les liaisons et l’hébergement. Ainsi Ali Haroun, l’un des dirigeants FLN de France, écrit-il dans son livre « N’est-ce pas la puissante Jaguar de Françoise Sagan qui permit plusieurs liaisons rapides et sures ? » il ne précise pas si la future commensale des Pompidou conduisait elle-même, mais la « complicité objective » avec les tueurs est évidente.

- Jean-Jacques SERVAN-SCHREIBER est parti comme il a vécu, en ayant tout raté sauf une chose : le tir dans le dos de l’armée de son pays ! Ciao !

- Mort de STIL André le 3 septembre 2004 à Camélas (Pyrénées Orientales): Un porteur de valise en moins
Cet écrivain communistet pousuivi pour un article dans l’Humanité dont il était le rédacteur en chef

- On a appris le 10 juin 2000 la mort, hélas bien tardive, de Bernard TRICOT, un des plus actifs fossoyeurs de l’Algérie française sous les ordres de son maître. Chef de barbouzes, propagandiste véreux muni de tous les pouvoirs, sous-marin de tous les coups tordus du régime, ce sinistre personnage avait, après la liquidation, sévi dans les allées du pouvoir, toujours dans le même sens anti-français.

- Vidal-Naquet, héraut de la France anti-française est décédé le 29 juillet 2006 à Nice

Aux côtés des égorgeurs du F.L.N. Pierre Vidal-Naquet, « archétype de l’intellectuel dreyfusard. », s’était surtout illustré, pendant les événements d’Algérie, se posant en dénonciateur de la torture ». Sous se prétexte, et sans tenir compte une seule seconde des crimes atroces commis par les égorgeurs du F.L.N., il milita activement contre l’armée française, créant notamment avec d’autres porteurs de valises », le Comité Maurice-Audin, du nom d’un universitaire communiste d’Alger, militant F.L.N., éliminé par les parachutistes. Activiste aux côtés des terroristes algériens, en faveur desquels il multiplia les pétitions et les comités de soutien, Pierre Vidal-Naquet fut aussi, plus largement, et en toutes occasions, un contempteur haineux du passé colonial de la. France. En 2001, il prétendait encore fustiger dans un livre relevant de la dénonciation calomnieuse : Les Crimes de l’armée française Algérie 19541962. L’Algérie française et les pieds-noirs n’eurent pas d’ennemi plus acharné que lui.
Que le parti communiste et le parti socialiste « saluent la mémoire de Pierre Vidal-Naquet », ou que le MRAP rende hommage à un « compagnon de combat », rien de plus normal 1′-historien disparu était l’un de leurs plus éminents compères. Encore que le PS pourrait se souvenir que c’est un président du Conseil socialiste, Guy Mollet, qui signa les pleins pouvoirs à l’armée française en Algérie…
Mais surtout l’actuel ministre de la Culture et de la Communication. Renaud Donnedieu de Vabres, aurait pu se dispenser, dans son hommage gouvernemental, de qualifier le défunt. «d’homme de vérité ». A moins d’avaliser les impostures du marxisme-léninisme comme étant désormais les dogmes de l’histoire officielle.
II y a plus d’un siècle déjà que l’historien français Fustel de Coulanges(1830-1889) dénonçait « l’histoire de France qui semble écrite par les ennemis de la France ». Des ennemis la France française, de la France issue du baptême de Clovis et des quarante rois qui l’ont construite et façonnée. La France de Péguy, de Barrès et de Maurras. Mais à cette époque, d’autres historiens pouvaient encore s’élever librement contre les faussaires de l’histoire et faire entendre leurs voix. Ce n’est même plus le cas aujourd’hui, où l’histoire apocryphe des Vidal-Niquet et autres contrefacteurs est devenue .vérité d’Etat. JEAN COCHET dans « Présent » du 01 Août 2006

- Pierre MESSMER

Où MESSMER ne me laisse pas de regret
Je n’avais pas de considération pour Messmer de son vivant, je n’en aurai pas davantage pour sa mémoire. Ancien légionnaire, vétéran de Bir-Hakeim (tout de même), il se fit le complice actif du bradage de l’Algérie dans les conditions que l’on sait et appliqua les ordres de son maître, non seulement pour abandonner les harkis, mais encore pour livrer aux bourreaux du FLN ceux qui avaient pu échapper à leurs griffes.
Ces faits avérés avaient récemment conduit Georges-Marc Benamou, ancien patron de« Globe » et actuel conseiller de Sarkozy, à demander que l’ancien baron gaulliste soit jugé pour crimes contre l’humanité. Je me souviens d’un superbe documentaire consacré à Elie Denoix de Saint-Marc, sous le titre « Un homme d’honneur », où Messmer bavouillait sa rancoeur contre l’officier resté fidèle à la parole donnée. Crachat d’un valet sur les bottes d’un héros. « Minute »5 septembre 2007

Pierre Messmer s’est éteint à l’âge de 91 ans, sur son lit d’hôpital du Val de Grâce, le 29 août en fin d’après midi.
Le Président de la République, M. Nicolas Sarközy, a déclaré :
« La Nation tout entière s’incline pour saluer sa mémoire ».

LE COMITE VERITAS NE S’ASSOCIE PAS
A L’HOMMAGE DE LA NATION.
L’ADIMAD NON PLUS

Pierre Messmer, pour nous, incarne le déshonneur de la France, car il est responsable de l’abandon, unique dans l’Histoire de notre pays, de centaines de milliers de soldats et de supplétifs qui s’étaient dévoués au service de la France, à la vindicte du FLN.
Messmer a désarmé l’Armée française face à un ennemi vaincu, et par une fidélité aveugle à la politique démentielle de Charles de Gaulle, il a poussé le zèle jusqu’à renvoyer en Algérie un certain nombre de ces fidèles qui avaient pu embarquer pour la France, sachant pertinemment qu’ils seraient massacrés dès leur retour.
Messmer a commis un crime unique dans les annales de notre Histoire en abandonnant aux exactions les Français d’Algérie de toutes ethnies.
Il a été le complice servile d’un Régime plongé dans l’illégalité totale et il a fait litière autant des textes constitutionnels que des droits les plus sacrés de la personne humaine.
Puis, comme il était en butte aux affres de la mauvaise conscience, et frappé, malgré lui, d’un complexe de culpabilité, il a tenté de rejeter sur le FLN seul, le crime que l’avilissement et la veulerie l’avaient poussé à commettre…
Messmer était avili par le Maître qu’il servait, il n’en est pas moins resté indifférent à ceux qu’il a brisés et écrasés par tous les moyens.
Il aura à rendre compte de ses actes à la Justice Divine puisqu’il a partagé avec son Chef la responsabilité des violences qui ont ensanglanté l’Algérie et qu’il s’est associé, de son plein gré, à une politique qui n’avait plus rien d’humain. In VERITAS NB : Avec ses acolytes Frey et Michelet, après le Putsch d’avril 61, il fit pression sur le procureur Besson, du Haut Tribunal Militaire, afin qu’il requiert la peine de mort contre les Généraux Challe et Zeller. Ce que Besson refusa et dévoila à l’historien Raymond Tournoux qui le rapporta dans son livre « Jamais dit ». JP Angelelli in Rivarol du 7/9/2007

Messmer donne m’ordre de punir les officiers ayant soustrait des Harkis au couteau du FLN !

Le Service Historique de l’Armée de Terre (SHAT) informe qu’il existe un document officiel reconnaissant qu’il y a eu 150.000 (environ !) Harkis disparus ou exécutés par le FLN.

L’armée gaulliste veut décorer les valeureux soldats du 4ème RT, assassins de la rue d’Isly le 26 mars 1962 à Alger !!!
Messmer donne m’ordre de punir les officiers ayant soustrait des Harkis au couteau du FLN !
Le Service Historique de l’Armée de Terre (SHAT) informe qu’il existe un document officiel reconnaissant qu’il y a eu 150.000 (environ !) Harkis disparus ou exécutés par le FLN. L’armée gaulliste veut décorer les valeureux soldats du 4ème RT, assassins de la rue d’Isly le 26 mars 1962 à Alger !!!


Les collabos des égorgeurs du FLN

El Moudjahid du 27 août 2012 - Hommage à Francis Jeanson et aux porteurs de valises : La résistance au cœur de la France gaullienne

Flanby frappé grave d'amnésie… ou infantilisé par un Alzheimer précoce ?…

Konigsberg : Les grosses lopettes socialopes porteuses de valises du FLN

Médiapart : Pathétique provocation, une valise verte pour Jean-Claude Paupert, traître du Réseau Jeanson

Manuel Gomez : Mort de Jean-Louis Hurst, journaliste à Libération et traître à son pays

Jean-Louis Hurst, le déserteur éternel

Oasisfle.com : Les traîtres à jamais inscrits sur les tablettes de l'infamie

Mémoire d'Algérie : Portail