Qui ne risque rien n'est rien… sur le chemin de Damas, alors que les opinions ont cédé face aux faits…
on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.

lundi 25 novembre 2013

Un verre dans le nez : Flanby, pété, avoue aimer Israël plus que la France… "La Vie en rose"…


Propos déplacés voisins de la trahison, vulgarité, un comportement indigne de celui serait sensé représenter la France…


Flanby : « Si on m’avait dit que je viendrais en Israël et que, en plus de faire de la diplomatie, de la politique, j’aurais été obligé de chanter, je l’aurais fait pour l’amitié entre Benjamin et moi-même, pour Israël et pour la France. Même en chantant aussi mal que je chante, car je chante mal, j’aurais toujours trouvé un chant d’amour pour Israël et pour ses dirigeants. On a passé une très belle soirée, inoubliable, et maintenant on ne pourra voir que la vie en rose ».

dimanche 24 novembre 2013

Lopburi honore Hanuman par un énorme buffet de fruits offert aux Singes, ses citoyens…


À Lopburi, lundi 25 novembre sera célébrée la fête annuelle des Singes… Plus de 600 Singes seront invités à un énorme buffet de fruits et légumes… Cette fête est célébrée chaque année en l'honneur de  Hanuman, roi et héros des Singes combattant aux cotés de Rāma, prince d'Ayodhyâ dont la vie et les exploits héroïques sont relatés dans le Ramakien





À Lopburi tous les enfants Singes seront toujours choyés par un papa et une maman


Tous ceux qui assisteront à cette fête et communieront avec l'immense ferveur qui l'accompagne saisiront toute l'incongruité des propos, caricatures ou agressions d'Occidentaux, certain en Italie osant déporter l'Orang-Outang en Afrique… Comparer à des Singes certains personnages politiques illégitimes détestés à juste titre pour leur action néfaste et destructrice des valeurs ancestrales d'une Nation, c'est méconnaître combien le Singe depuis des temps immémorables est respectueux des traditions et de la justice… Le mépris étant la meilleure des ripostes, les Singes ne répondront pas à ces insultes, violences et provocations… émanant d'ignorants - agresseurs ou prétendus agressés - dont l'inculture et la bassesse ne sont plus à démontrer.

Monkey Buffet Festival 2013

samedi 23 novembre 2013

Hery Rajaonarimampianina, candidat de la Révolution, chez le président Andry Rajoelina


Le flambeau de la Révolution a été transmis à Hery Rajaonarimampianina…


Andry Rajoelina, leader de la Révolution Orange, en février 2009 à Antananarivo,
en route vers la place du 13-Mai, avenue de l'Indépendance.





Hery Rajaonarimampianina chez le Président de la Transition, Andry Rajoelina

Après la publication officielle des résultats définitifs du premier tour de l’élection présidentielle du 25 octobre dernier par la Cour Électorale Spéciale (CES), le candidat Hery Rajaonarimampianina a rencontré le Président de la Transition, SEM Andry Rajoelina ce vendredi 22 novembre 2013 au palais d’État d’Ambohitsorohitra. La rencontre entre les deux personnalités s’est déroulée à huis clos.

À l’issue de cet entretien, Hery Rajaonarimampianina a répondu aux questions des membres de la presse venus couvrir l’évènement. D’emblée, le "candidat numéro 3" a tenu à remercier le peuple malgache pour sa participation engagée et massive à cette élection présidentielle, tout en remerciant particulièrement ceux qui lui ont accordé leur confiance. Il a émis le vif souhait que « cet engouement puisse encore se poursuivre au second tour ». Quant à sa rencontre avec le Chef de l’État, il a souligné que « cela s’inscrit dans un cadre convivial ». Selon Hery Rajaonarimampianina, cette entrevue témoigne de son respect à l’endroit de l’actuel Président de la Transition et non moins leader de la révolution orange en 2009. « Je suis là (au palais d’Ambohitsorohitra) parce qu’il est le Président de la Transition, c’est le Raiamandreny à Madagascar. Il est aussi le leader de la lutte populaire de 2009. On a discuté du fait que je m’inscris dans le cadre de cette lutte et de toutes les luttes du peuple malgache pour éradiquer toutes formes d’injustice d’ailleurs. Je suis déterminé à porter haut le flambeau du changement et du développement du pays », a-t-il expliqué. Dans cette optique, le candidat du « Hery vaovao ho an’i Madagasikara » a clamé haut et fort que sa relation avec le président Andry Rajoelina repose sur la confiance mutuelle. « Nos relations sont sans ambages et très cordiales », a-t-il martelé. Et Hery Rajaonarimampianina de poursuivre que ce fut également une occasion pour le président Andry Rajoelina de renouveler sa bénédiction à ce "candidat numéro 3" dans le cadre du prochain scrutin.

Par ailleurs, le candidat du « Hery vaovao ho an’i Madagasikara » a réitéré qu’il est « le candidat du changement, du fihavanana et de l’unité nationale ». En tant que candidat d’ouverture et de rassemblement, le "candidat numéro 3" a rappelé sa position : « je suis déterminé à collaborer avec toutes les forces sans exception. Nous accueillons à bras ouverts tous ceux qui veulent se donner la main pour le développement et la refondation de la Nation. L’heure est actuellement au rassemblement des forces pour le bien du pays étant donné que le peuple malgache est un peuple uni », a-t-il indiqué. Pour ce qui est de la question d’alliance, Hery Rajaonarimampianina a confié qu’il est actuellement à pied d’œuvre, tout en rassurant qu’on verra peu à peu la suite.

Interrogé par les journalistes sur des éventuelles directives particulières émanant du Président de la Transition pour la campagne électorale du second tour, le candidat Rajaonarimampianina a répondu par la négative. « Il n’existe pas de directives. Notre conversation était basée sur le principe général de la confiance mutuelle ». Et le candidat numéro 3 d’assurer que : « en tant que Président de la Transition, il va assumer son rôle en tant que tel, en toute légalité ». Toutefois, il a fait remarquer que : « la mouvance Andry Rajoelina peut soutenir n’importe quel candidat et je pense que c’est légitime. Et personnellement, je ne vois pas pourquoi ce ne serait pas positif », a-t-il conclu.

Lire l'article de Jeannot Ramambazafy : Le Président Andry Rajoelina a reçu Hery Rajaonarimampianina, ce 22 novembre 2013


Jeannot Ramambazafy qui écrit dans Madagate est certainement l'un des plus sûrs soutiens du président Andry Rajoelina et, espérons-le, du futur président : Hery Rajaonarimampianina… Hery Rajaonarimampianina est davantage homme de dossiers, encore peu familier des roueries de la politique… donc, quand Hery Rajaonarimampianina hésite, tergiverse, Jeannot Ramambazafy a le courage et la lucidité politiques de l'écrire franchement dans l'intérêt supérieur de Madagascar et de la Révolution d'Andry Rajoelina contre l'affairisme mafieux d'un Ravalomanana, qui affiche des prétentions de revanche… Ainsi dans l'intérêt bien compris de la Révolution, Jeannot Ramambazafy écrivait récemment :

Hery Rajaonarimampianina, l’exemple-type de l’ivresse d’un pouvoir aléatoire

Oui, Monsieur Hery Rajaonarimampianina, il est temps de revenir sur terre...

Certains vont sauter au plafond, d’autres grimper aux rideaux, le reste va jubiler ou encore me traiter de « traître ». Tant pis pour eux, car avec 34 ans de journalisme derrière moi, je suis devenu encore plus lucide qu’incorruptible. J’ai bien voté pour lui et, justement, c’est pour çà que je ne vais pas prendre des gants pour l’interpeller. Car, au vu de la tournure de la chose publique (res publica) à Madagascar, il est temps de mettre un frein à des ambitions démesurées, causées par l’ivresse d’un pouvoir aléatoire.

Quelle est la base de ce présent dossier qui interpelle donc, sans ambages, Hery Rajaonarimampianina qui se veut être Hery Vaovao, candidat « indépendant » ? Sa réponse imbécile (dénuée d’intelligence) à la suite des déclarations du Président de la Transition qui va le soutenir officiellement. Au journaliste de Rfi, il a répondu : « Vous m'apprenez la nouvelle, je ne le savais pas ». C’est un peu comme si, moi, je disais : « Ah bon, je ne savais pas que c’est le président Andry Rajoelina qui l’a nommé ministre des Finances et du Budget, après Benja Razafimahaleo ».

Et c’est bien là le drame du comportement de ce candidat n°3 qui s’est hissé au second rang pour la course au deuxième tour de l’élection présidentielle. Il n’a pas fréquenté la place du 13-mai. Je ne pourrais jamais dire qu’il crache dans la soupe, vu que la révolution orange, il semble s’en contre-fiche, ce n’était pas sa tasse de thé. Encore un peu, il osera dire : je ne vous ai pas demandé de me nommer à l’époque. Et il était ministre de la transition dirigé par Rajoelina, durant plus de quatre années… De nos jours, sur le starting block du second tour, Mister Hery Vaovao se sent pousser des ailes, comme s’il avait fait la campagne du premier tour, tout seul : nerf de la guerre, accessoires divers, déplacements…

Il est donc vrai qu’à force de s’entourer d’hypocrites, de farfelus et de parvenus on le devient soi-même ? Peut-être… En tout cas, ce candidat n°3 n’est pas la même personne que j’ai côtoyée à Antananarivo, à Paris, à Bruxelles. Dans ces moments-là, c’était plutôt un technocrate expérimenté au look de grand dadais lunatique toujours penché sur ses dossiers. Que diable lui est-il arrivé ? Il faut croire que la vue de toute cette foule amassée à chacun de ses meetings lui a fait voir le septième ciel. Une sorte d’orgasme au niveau du cerveau, qui l’a métamorphosé en un dieu inaccessible, surtout à bord d’un hélicoptère loué à prix fort... Et il est tellement devenu inaccessible qu’il s’est déconnecté des réalités qui prévalent à Madagascar, en répondant de manière illogique aux questions des journalistes. Il a bien franchi la première étape, non ? La caricature de notre ami Zef, ci-dessous, reflète la vérité vraie, hélas.


Nul besoin de traduction, la caricature parle vraiment d'elle-même

Déjà sur son petit nuage rose, son entourage cité plus haut, n’est pas en reste pour le pousser à lui faire croire qu’il est un grand champion. Un seul exemple de leur incapacité qui a, pourtant, valu des millions d’ariary. Sur le site http://www.heryvaovao.com/, la vie s’est arrêtée au... 20 octobre 2013. Aucune photo du « faradoboka » au stade Malacam ; aucune photo du couple lorsqu’il a voté. Or, des millions ont été débloqués pour fabriquer ce site. N’est-ce pas, Mister Rachid ? Son entourage, c’est, en gros, des gens de son staff, lorsqu’il était ministre, particulièrement Rivo et Herisoa, qui se prennent pour des experts en discours. Et un certain Ando Parson, sans compter les ennemis de l’intérieur qui se reconnaîtront... À eux seuls, ils sont parvenus (tiens ?!) à un bouclage en règle, désorganisant tout par leur incompétence en matière de communication. Ce qui n'a pas empêché des millions d'ariary d'être distribués. On m'a même parlé d'un "trou" d'une dizaine de milliards, mais je ne crois pas aux potins de couloir.

Dans ces coulisses, d’Hery Vaovao, justement, c’est encore pire. C'est comme si les sales pratiques pour lesquelles j'ai toujours combattu -et que je combattrai toujours- sont devenues un héritage à perpétuer. Tous ont oublié que même un petit oiseau peut parvenir jusqu’à moi pour me raconter des comportements de parvenus finis. Vous ne savez pas ? L’élection n’a même pas encore désigné officiellement qui sera le président élu de la IVème république de Madagascar que, déjà, Madame Voahangy Rajaonarimampianiana, entend qu’on l’appelle, désormais, « Première Dame ». Incroyable mais vrai ! « Première Dame » de qui, de quoi ? Si la moutarde me monte au nez, pour elle, c’est la folie du pouvoir aléatoire qui l’a contaminé, ma parole ! Ce n’est pas tout. Le fils Rajaonarimampianina, on ne sait comment ni pourquoi, se ballade avec un revolver à sa ceinture. Plus encore : l’autre jour, il était dans le magasin (…) et a commandé des trucs en disant : « je suis le fils du futur président, donnez la marchandise, on vous paiera après ». Si ce fils de « futur président » réagit méchamment à cette triste vérité, je citerai le nom du magasin en question avec les témoins qui vont avec. Voilà le résultat de ne pas savoir tenir sa langue en public. La marche de l’Histoire est simple, Monsieur Hery Vaovao : il y a eu un soulèvement populaire en 2009. Comme en 1972, 1991 et 2002, il y a eu des morts. Et au milieu de cela, vous allez prétendre encore être un candidat « indépendant » ? Tout simplement parce que la folie du pouvoir a accaparé votre cerveau ? C’est une insulte à mes amis étudiants morts sur la place du 13-mai en 1972 ; c’est une insulte à mes compatriotes morts pour que la HAE de Zafy Albert existe, en 1991 ; c’est une insulte aux Malagasy morts parce qu’ils avaient cru au « Premier tour dia vita » de Ravalomanana en 2002. Et c’est une injure aux morts du 7 février 2009 parce que le même Ravalomanana a tenté de retenir une vague qui l’a submergé et qui, au final, l’a fait fuir en Afrique du Sud. D’où il ne peut partir car la justice sud-africaine l’a mis en examen.

Il est grand temps de revenir sur terre, Monsieur Hery Rajaonarimampianina. Il est temps de revenir à la logique de l’Histoire de Madagascar et d’être l’homme humble que vous étiez avant que vos bouffons ne vous remplissent la tête d’obséquiosités trop intéressées pour être honnêtes. En fait, il est temps, pour vous-même, de ne plus être l’homme trop poli pour être honnête. Vous ne pourrez jamais vous débrouiller « tout seul », quelles que soient les belles paroles de votre entourage. Par ailleurs, cessez de croire au père Noël, en ce qui concerne les belles promesses des politocards du premier tour. Car tomber de haut, çà fait très mal… Battu dans la ville d’Antananarivo, battu dans votre propre fief, ce qui vous a sauvé, c’est bien le travail d’une autre équipe plus efficace, plus solidaire dans les régions qui, heureusement, a pris le train en marche. Vous pouvez vous passer d’aide(s) ? La réponse est simple : seuls les imbéciles ne changent pas d’avis. Devenir hautain n’a jamais mené nulle part. Sauf au bord du gouffre. Hery Vaovao ? Le grand changement commence par cesser de devenir durablement l’exemple-type de l’ivresse d’un pouvoir aléatoire.

Il est temps de se ressaisir et à bon entendeur, salut !

Jeannot Ramambazafy – 12 novembre 2013

Lire aussi, cité par Jeannot Ramambazafy, dans le courrier des lecteurs de l'Express de Madagascar :

Hery Rajaonarimampianina, ou la fièvre et le goût du pouvoir qui montent à la tête

Le goût du pouvoir change l’homme, c’est le cas de ce candidat pas comme les autres. Il est vraiment regrettable que tout le monde se soit trompé sur ce personnage, un homme qui ne semble pas courtois, doublé d’un complexe de supériorité et qui n’hésite pas à tromper ceux qui croisent son chemin et qui lui ont tendu la main, bref qui n’inspire pas confiance… Une chose est sûre, Hery Rajaonarimampianina n’est pas « le candidat de la révolution » d’Andry Rajoelina, c’est un outsider qui ne partage même pas le sens profond de cette révolution, il n’en mérite donc pas le respect ni la paternité…
À plusieurs reprises, ce candidat a martelé que s’il était élu tant mieux, si c’est le contraire, peu lui importe! C’est un candidat qui a même honte de prononcer un seul instant le nom de celui qui l’a nommé au poste de Ministre du Budget. Sur les ondes de RFI, dimanche dernier, Hery Rajaonarimampianina a eu l’audace, très déplacée, d’aller jusqu’à renier publiquement sa famille politique, et surtout celui qui a renouvelé d’une manière plus officielle son soutien.
Quand AndryRajoelina a pris une position claire sur son candidat qui « sera le nouveau Président de Madagascar », propos relatés par Le Monde, l’expert comptable de formation s’est dit surpris par la nouvelle, en osant créer la polémique dans ses déclarations que le Président de la Transition est en train de dépasser les bornes, compte tenu de la neutralité exigée par la loi. Le camp d’en face a vite réagi en demandant la démission de Rajoelina, est-ce le souhait de Monsieur HERY VAO ? Maladresse ou mauvais conseil de novices en politique dans son entourage. Mais de quelle loi parle cet homme au comportement suspect.
L’ancien président Marc Ravalo­manana a fait campagne pour Robinson Jean Louis, la com­munauté internationale ne l’a pas interdit de parler en direct pendant les meetings, le code électoral autorise les autorités politiques à assister à des meetings, seulement ils n’ont pas droit à la parole, alors pourquoi Rajaonari­mampianina ne veut pas que Rajoelina en fasse autant.
Alors faut-il encore apprendre à ce candidat,qui veut mener seul ses campagnes avec ses novices, le minimum de discernement et d’analyse.
Pour Hery Rajaonarimampianina qui se comporte déjà comme « l’actuel et le futur Président », utiliser des billets par milliards en jets privés et hélicoptères lui a fait perdre le sens des réa­lités.Oui, la fièvre et le goût du pouvoir montent déjà à la tête de cet homme qui est bien loin d’avoir une stature d’un homme d’État…On peut se tromper d’une parole déplacée, mais peut-on se tromper d’une lutte, d’un combat Hery Rajaonari­mampianina a accepté le soutien du fondateur du TGV, son idéologie ainsi que son flambeau pour atteindre le point de non retour.
Donc pourquoi ce revirement Qui n’a pas su qu’Andry Rajoelina était derrière Hery Rajaonarimampianina Même si ce dernier n’eut pas le droit de donner ouverte­ment des consignes de vote.
Actuellement, ce candidat veut à tout prix éloigner son créateur, symbole de la lutte populaire, la question qui se pose est comment Hery Rajaonarimampianina et ses comparses vont-ils affronter le deuxième tour, avec ce retour en force de Ravalomanana au travers du résultat du premier tour.
Ne rêvez pas, monsieur le can­didat, arrêtez de somnoler ! Sans AndryRajoelina, vous n’auriez pas eu cette chance ! Maintenant les acquis vont être réduits en cendres, même avec les apports de voix des éventuelles alliances…
Raveloson
Mercredi 13 novembre 2013





Le roi du yaourt… tel que le journal Le Monde présentait Ravalomanana début 2002…


Chacun se souvient du premier tour de l’élection présidentielle du 16 décembre 2002 contestée par Marc Ravalomanana distancé par Didier Ratsiraka, le président en exercice… Marc Ravalomanana et les siens avaient alors instauré pendant de longs mois un état insurrectionnel à Madagascar, appuyé par Norbert Lala Ratsirahonana, ancien président de la Haute Cour constitutionnelle nommé par Albert Zafy… puis en 1996 président intérimaire de la République après la destitution du même Albert Zafy… puis ambassadeur itinérant sous Marc Ravalomanana, pour ensuite s’immiscer comme conseiller spécial de la Haute Autorité de la Transition avec Andry Rajoelina… Norbert Lala Ratsirahonana n’a plus à retourner sa veste, désormais il ne porte plus qu’un accoutrement d’Arlequin. Qu’est-ce qui pousse Norbert Lala Ratsirahonana, homme de tous les mauvais coups et de toutes les trahisons… Une haine irrépressible envers Didier Ratsiraka ? Les intérêts d’un clan, le sien, sa famille ? L’amertume de n’avoir jamais été qu’un pâle pantin de second rôle ? Ce qui n’a jamais amoindri ses capacités de nuisance… À présent, Norbert Lala Ratsirahonana semblerait vouloir se cacher derrière Hery Rajaonarimampianina !

Mais puisque le combat électoral qui s’annonce opposera le messager de Marc Ravalomanana, un certain Robinson de la Grande Île, à Hery Rajaonarimampianina… revenons à Marc Ravalomanana, à son image au moment où, avec son comparse de circonstances Norbert Lala Ratsirahonana, il devait plonger Madagascar dans l’insurrection pour se saisir du pouvoir. Marc Ravalomanana persuadé alors que rien ne pouvait lui résister… et qui, maintenant, est prêt à tout pour une revanche ! "Quand je veux quelque chose, je l'ai !" Voilà, donc comment Le Monde titrait et présentait Marc Ravalomanana fin 2001, début 2002…


À Madagascar, le "roi du yaourt" ne doute pas d'emporter la bataille de la présidence

"Quand je veux quelque chose, je l'ai" : à la tête d'un empire financier, M. Ravalomanana promet tout et beaucoup aux habitants de la Grande Île… Un article de Fabienne Pompey pour Le Monde datant du début 2002…

Tiko partout présent, à Vohemar comme dans tout Madagascar…

Le regard perçant et un sourire carnassier, Marc Ravalomanana a la démarche rapide et le geste énergique. Ce petit homme âgé de 51 ans porte avec élégance des costumes de bonne facture et tout dans son allure reflète une détermination inébranlable. "Il a plus tendance à employer l'impératif que le conditionnel", dit de lui un diplomate. On le décrit autoritaire, il ne dément pas. Les décisions, il les prend seul, et vite.

Ses mots d'ordre sont "rapidité, efficacité, professionnalisme". À l'en croire, c'est en suivant ces trois principes qu'il est devenu le capitaine d'industrie le plus puissant de Madagascar, puis le maire de la capitale, Antananarivo, avant de se décider à partir à la conquête de la présidence malgache contre le président sortant, Didier Ratsiraka.

Tout chez Marc Ravalomanana semble aller de soi. Le jour où il a compris comment produire des yaourts à bas prix, il a réussi à en faire manger à tout le pays et à bâtir sa fortune. "Quand je veux quelque chose, je l'ai", affirme-t-il. Ainsi, il a décidé d'être maire d'Antananarivo le 21 octobre 1999. Ce jour-là, raconte-t-il, il était dans le bureau du maire pour prendre des nouvelles d'un permis de construire déposé depuis longtemps. L'affaire traînait. "Je me suis dit que j'allais prendre sa place", se souvient Marc Ravalomanana. Un mois plus tard, il était élu.

Jamais auparavant, l'homme d'affaires n'avait fait de politique ni même fréquenté les cercles du pouvoir. Issu d'une famille de paysans mérinas, il grandit non loin de la capitale, entre "l'école du dimanche" du pasteur du village et le gardiennage du troupeau familial. Très discret sur son cursus scolaire, il n'affiche comme formation que les stages suivis en Suède et au Danemark dans la filière agro-alimentaire. Par deux fois, il lance des entreprises. Elles font faillite. "J'ai aussi fait faillite trois fois avec les fermes et maintenant j'en ai une avec 800 vaches", nuance-t-il.

L'histoire de son succès ne démarre qu'en 1981, quand il obtient un prêt de la Banque mondiale de plus de 1,5 million de dollars pour monter Tiko, la marque de yaourt qui le rendra célèbre dans le pays. Vingt ans après, Tiko est devenu un groupe, emploie 5 000 personnes et s'est diversifié, de l'embouteillage de l'huile de soja et d'eau minérale en passant par la grande distribution. Depuis peu, Marc Ravalomanana s'est aussi offert une chaîne de télévision, un réseau de radios et une imprimerie.

"Ayez la foi"

Tout Tiko, des studios de télévision aux camions qui livrent les yaourts, porte les couleurs bleu et vert du groupe, et la même devise, extraite de l'évangile selon saint Marc, "N'ayez pas peur, ayez la foi". Une phrase reprise comme slogan de campagne. "C'est la foi qui me guide", assure Marc Ravalomanana. Les employés de Tiko sont tous chrétiens, comme la grande majorité des Malgaches. Un jeudi par mois, l'aumônier du groupe anime un office. Est-ce obligatoire ? Marc Ravalomanana répond simplement : "C'est une heure prise sur le travail".

Des prières ont également parfois lieu à la mairie où, précise le maire, une douzaine de conseillers municipaux sont des pasteurs. "Tous les camions de Tiko portent sur leur immatriculation le chiffre 7, chiffre biblique", fait remarquer un prêtre. Vice-président du puissant conseil malgache de l’Église réformée, le FJKM, Marc Ravalomanana est un protestant généreux. "J'aide toutes les Églises, protestante comme catholique", dit-il. Dans son village, de 150 habitants, il a fait construire un temple de 2 000 places, avec un toit de tôle venue d'Angleterre, "qui peut tenir huit cents ans".

Le soutien que lui apportent des centaines de pasteurs dans tout le pays, mais aussi la notoriété de la marque Tiko ont été de puissants relais pour sa campagne électorale. À travers la Grande Île, il n'y a pas un village où n'apparaisse le logo de la firme. Marc Ravalomanana ne s'y est pas trompé. Lorsqu'il a formé son groupe de soutien pour la campagne électorale, il l'a appelé Tiako et les affiches, les tee-shirts, les casquettes sont aux couleurs du yaourt le plus connu du pays.

Tiko est un motif de fierté nationale : une société malgache qui marche, dirigée par un enfant du pays, un self made man qui ne doit rien à personne. Les méthodes qu'il a utilisées pour son groupe industriel, Marc Ravalomanana les a appliquées à la mairie. Là aussi, il décide seul et vite. Par exemple, pour cette construction d'une route à quatre voies, prévue depuis plus de vingt-cinq ans, pour désengorger l'entrée dans la capitale. "Le dossier traînait parce que des gens s'étaient installés illégalement sur le tracé. J'ai ordonné la destruction de 275 maisons et on a fait la route", résume-t-il. Ce que ne dit pas le maire, c'est que les habitants expulsés, mais jamais relogés, ont intenté un procès.

Si le maire de la capitale a réussi à améliorer le cadre de vie de ses habitants, c'est aussi parce qu'il dispose de beaucoup d'argent. Certes, il est parvenu à améliorer la collecte des taxes et à mobiliser des aides des bailleurs de fonds, mais les comptes de la mairie et ceux de Tiko se sont parfois confondus. Le groupe industriel a été récemment la cible d'un redressement fiscal. L'affaire, toujours en cours, porte sur près de 300 milliards de francs malgaches (51 millions d'euros).

Ses adversaires sont persuadés que le candidat à la présidence bénéficie de financements extérieurs pour sa campagne. Les rumeurs lui prêtent des liens avec des hommes d'affaires blancs sud-africains, avec des Églises protestantes allemandes.

Au total, rares sont ceux qui connaissent bien Marc Ravalomanana. L'homme est discret et fuit les mondanités. Complexé par son français hésitant et son anglais approximatif, il ne serait pas non plus un orateur hors pair en malgache. Mais son accent populaire et son enthousiasme ont séduit les foules. Il promet aux Malgaches que la Grande Île ne sera bientôt plus classée pays sous-développé, quand il ne fait pas miroiter une entrée au… G8.


jeudi 21 novembre 2013

Philippe de Villiers : Le roman de Saint Louis… une œuvre politique




Lettre d'information du Centre royaliste d'Action française 

Mercredi 11 décembre 2013 à 19h00 : Philippe de Villiers au Cercle de Flore

Philippe de Villiers,
écrivain, ancien président du conseil général de Vendée, 
viendra présenter son dernier ouvrage : 
"Le Roman de Saint Louis"

mercredi 11 décembre 2013, à 19h00, au Cercle de Flore
10 rue Croix des Petits Champs 75001 Paris, Escalier A, 2ème étage
M° Palais-Royal

Participation aux frais : 3€ , gratuité pour les adhérents

Pour ceux qui le désirent, Philippe de Villiers signera son ouvrage à la fin de sa conférence.

Le livre est déjà disponible à la Librairie de Flore :

http://www.librairie-de-flore.fr/de-villiers-philippe/1035-le-roman-de-saint-louis.html

Centre royaliste d'Action française
10 rue Croix-des-Petits-Champs 75001 Paris
communication@actionfrancaise.net
www.actionfrancaise.net

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Nouvelles de la France qui vient : une œuvre politique

La joie de la vie, c’est la rencontre d’êtres surprenants. Étonnants, aurait dit Aristote, pour qui l’étonnement est le commencement de la réflexion philosophique. On éprouve un sentiment de cette nature en rencontrant Philippe de Villiers, comme homme, comme créateur de spectacles, comme écrivain, avec cette première conséquence, si difficile à admettre en notre temps où tout doit être classé, rangé, étiqueté… qu’il est vraiment inclassable.

Politiquement, j’entends pour la politique électorale, on l’a vu, et lui-même en a souffert car si, à l’échelle de sa province, il a été, aisément, un chef élu et reconnu, à l’échelle de la monstruosité présidentielle, la richesse de sa personne n’était plus un atout, mais un handicap. Le suffrage universel, qui est une lourde masse conservatrice, sommaire et binaire, et qui devient plus sommaire et plus binaire encore quand le nombre des votants et le mode de scrutin accroissent ces simplifications, sentait confusément que ce candidat n’entrait pas dans l’une des deux cases obligatoires. Et ce n’est pas une petite observation que de constater l’impuissance d’un homme d’une telle qualité à s’imposer dans ce système. À elle seule, cette constatation est la condamnation du système, qui manifeste ainsi qu’il n’est pas fait pour la sélection des meilleurs, mais pour leur systématique éviction.

L’originalité de Philippe de Villiers, qui fut un obstacle à la réalisation de ce qu’il croyait être son devoir politique : conquérir la présidence de la République est, au contraire, un atout majeur dans ce qui constitue la vie en vrai. Le Puy du Fou, son œuvre – il en est défini comme « le créateur » – n’existe que là, et pas ailleurs. Tous ceux qui ont tenté de faire, de leur côté, à leur manière, un « puy du fou » ont été contraints de reconnaître que, comme tous les grands chefs-d’œuvre, la réussite est admirable et non imitable. Le « grand parcours » peut, administrativement, être qualifié « parc d’attraction », mais cette rubrique pour dépliant touristique ne dit rien de l’alchimie unique qui crée, en vous, quand vous entamez sa découverte, une plénitude émouvante et heureuse que nul autre « parc » ne pourra vous donner, parce que nulle part ailleurs l’âme de la France ne retrouve son peuple d’aujourd’hui, comme dans ces spectacles qui sont, chacun, comme un instant d’une symphonie toujours renouvelée. La foule qui s’y presse joue sa part dans le concert et, de cette participation, vient le sentiment d’unité qui est le plus rare et le plus doux au cœur de l’homme.

Avec le Roman de Charette, le créateur du Puy du Fou ouvrait un nouveau genre littéraire. Se coulant dans la peau de son héros, parlant à la première personne, l’auteur entraîne son lecteur dans la confidence et, comme la foule dans le chemin creux de la Vendée, s’arrête, écoute et prie, celui qui tient le livre sent son cœur battre aux émotions du général de l’armée catholique et royale et monter avec lui vers le sacrifice suprême « sommes la jeunesse du monde, Monsieur ».

Charette, c’est le héros. Saint-Louis, c’est le roi.

Et c’est du roi – du prince chrétien tel qu’il fut et tel qu’il doit être – que Philippe de Villiers, parlant à la première personne, a écrit le roman.

À part Jeanne d’Arc, il n’y a rien de plus haut dans l’histoire de France que saint Louis. Parce que saint Louis fut canonisé comme roi et que, comme dit la chanson, ce sont les rois qui ont fait la France. Quand Louis XVI, sous le nom révolutionnaire et prophétique de Louis Capet, gravit les marches de l’échafaud, l’homme de Dieu lui dit « Fils de saint Louis, montez au Ciel ! » Dans ce sacrifice sanglant, que tant d’historiens ont pris pour une fin de régime, c’est un renouvellement de la déréliction de Louis IX sur son lit de cendres, de Jeanne sur le bûcher de Rouen, qui s’écrit dans la geste de Dieu par le royaume des Francs, en prémices des reviviscences.

Le livre de Philippe de Villiers est le témoignage vivant de cette renaissance. Par là, ce livre est beaucoup plus qu’un roman, une biographie, une histoire, un chant. C’est un œuvre et une œuvre politique. Car celui qui écrit est aussi présent, avec son tourment, sa souffrance, ses angoisses, ses échecs, mais aussi sa force, son enthousiasme, son espérance, que le beau chevalier fils de Charlemagne et de Philippe-Auguste qu’il fait parler pour nous. Et, en les suivant tous les deux, nous sentons palpiter dans notre cœur les mêmes angoisses – l’angoisse de la patrie – les mêmes joies, les mêmes rêves – Jérusalem, si je t’oublie ! – les mêmes peines, les mêmes deuils, les mêmes amours. La mère, le père, le grand-père, les frères, les sœurs, l’épouse, les enfants, la guerre, la victoire, les glorieuses incertitudes des batailles, la maladie, le revers, la défaite, mais aussi la ville et les villages, les contrées, les lois, les églises, les abbayes, l’université, le savoir, le rire, l’heure, à table, du quolibet… la vie, quoi ! la vraie, celle du royaume de France.

C’était il y a huit cents ans. C’est aujourd’hui. C’était Louis IX, roi de France. C’est Philippe de Villiers qui aime la France et les rois de France et qui, surtout, aux foules sans cesse renouvelées de la France d’aujourd’hui, enseigne, montre, fait sentir le charme invincible du royaume de France.

Savons-nous pourquoi nous sommes faits ? Au soir de sa courte vie – 40 ans – Frédéric Ozanam écrivait à son ami Ampère que le sacrifice le plus difficile que lui imposait cette jeune mort qu’il voyait venir était le renoncement à faire cette belle synthèse où il aurait chanté la gloire du christianisme par les beautés de la civilisation qui lui devaient leur essor, sans s’apercevoir que son œuvre entière n’était rien d’autre, au travers des nombreux savoirs qu’il avait enseignés à la jeunesse, que ce chant à « la gloire temporelle du christianisme ».

Le jeune énarque, sous-préfet de Vendôme, qui démissionne avec fracas de la fonction publique, en 1981, pour ne pas être le valet distingué d’un pouvoir socialiste et devient, avec femme et enfants, le saltimbanque d’un improbable spectacle régional d’un genre indéfini, puis un député, puis un ministre, puis un président du Conseil général, puis un candidat à la présidence de la République, et se retrouve, aujourd’hui, libéré de ses entraves, le trouvère « du plus beau royaume qu’on ait vu sous le ciel », a-t-il trouvé la voie que le maître de son destin avait tracée pour lui ?

La question est vaine, car il n’y a aucune contradiction dans ce parcours qui, au travers de fonctions exercées et de candidatures vaines, de réussites ou d’échecs, n’est tendu que dans une seule direction : le service et l’amour de la France.

Aux heures les plus sombres de notre histoire, Sacha Guitry avait choisi de consoler la France malheureuse en lui donnant un beau passé. Eric Zemmour, dans Le Figaro du 14 septembre, voit dans ce livre « l’histoire comme arme politique ». En réalité, ce nouveau genre littéraire de ciné-scénie sans image, est plus qu’une arme. C’est une œuvre qui remue, qui entraîne, qui enseigne et qui, ainsi, construit.

Le royaume de France que ce républicain de nécessité essayait de rebâtir, il est là, sous nos yeux. Il vit toujours, sans savoir seulement qui il est. Lui manque seule une prise de conscience, dans les quelques-uns qui donnent le ton et font l’histoire. Ce livre, et l’homme qui l’a écrit, sont de ces quelques-uns.

L’histoire suivra, inéluctablement.

Jacques Trémolet  de Villers

Article extrait de "Présent"  n° 7983, du mercredi 20 novembre 2013


Librairie française - Philippe de Villiers : Le roman de Saint Louis, éd. Albin Michel, 504 p., 22 euros



Librairie française - Philippe de Villiers : Le roman de Charette, éd. Albin Michel, 475 p., 22 euros






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mercredi 20 novembre 2013

Esteban Morillo, 20 ans, victime d'un guet-apens… Serge Ayoub : "J'Accuse !"…



"N'est pas pénalement responsable la personne qui, devant une atteinte injustifiée envers elle-même ou autrui, accomplit, dans le même temps, un acte commandé par la nécessité de la légitime défense d'elle-même ou d'autrui, sauf s'il y a disproportion entre les moyens de défense employés et la gravité de l'atteinte."
Article 122-5 du Code Pénal alinéa 1


Esteban Morillo, 20 ans, victime d'un guet-apens tendu par une bande de forcenés bobos "antifa"




Serge Ayoub : "J'Accuse !"…



Serge Ayoub, leader des Jeunesses Nationalistes Révolutionnaires, accuse à propos du guet-apens tendu à Esteban Morillo, 1,80 mètre à peine 66 kg, né le 4 décembre 1992 à Cadix, ainsi qu'à son amie Katia Veloso… Il est établi que Katia Veloso et Esteban Morillo étaient fichés et recherchés par les "antifa" depuis décembre 2012… Donc un acte prémédité par une des hordes "antifa", des partisans d’« Action antifasciste Paris Banlieue », avec parmi ceux-là une tête-à-claque claquée ancien suiveur des Redskins de Brest, ces « Skinheads communistes »… chasseurs forcenés de militants de droite…

Serge Ayoub accuse les médias, Flanby et son gouvernement, Mélenchon, la gauche, l’extrême-gauche, les "antifa" de se rendre coupables avec cynisme de mensonges, manipulations, falsifications, propagande, inversion des faits, suite à la mort accidentelle de cet agresseur provocateur-bobo-maso militant d'une extrême gauche ultra-violente… Serge Ayoub accuse les médias, Flanby et son gouvernement, Mélenchon, la gauche, l’extrême-gauche et les "antifa" de faire effrontément pression sur la Justice à des fins de propagande et répression politiques pour salir et faire condamner l'innocent, Esteban Morillo, contre lequel un guet-apens prémédité depuis décembre 2012 - six mois ! - a été tendu.

Un entretien par lequel Serge Ayoub nous livre de nombreuses informations et témoignages concordant tous à prouver le guet-apens tendu à Esteban Morillo personnellement visé par un groupuscule de forcenés "antifa"…  Un réquisitoire magistral contre les thèses de l'accusation, celles des médias et d'une clique gouvernementale aux abois.





En compagnie de Roland Hélie, Serge Ayoub précise ses accusations… parle de ses relations avec Katia Veloso et Esteban Morillo…  annonce qu’il déposera plainte contre Caroline Fourest, qui l’a qualifié de néo-nazi… accusation infondée, de celles qui font qu’un jeune patriote tel Estéban Murillo croupit en prison pour avoir défendu sa vie, celle de ses amis et de sa compagne… Un témoignage qui permet de mesurer toute l’ampleur et le cynisme de la manipulation politico-médiatique infligée au peuple français… avec pour corollaire une immense injustice envers un jeune patriote innocent. 




Contre les prétentions du gouvernement de dissoudre les JNR : conférence de presse samedi 8 juin à Paris...
… notre compassion ne va pas vers celui qui voulait faire la « guerre aux fascistes » et qui en a payé le triste prix. Notre compassion va vers Estéban, Katia et ceux qui sont encore en prison parce qu’ils ont été agressés par cette bande de larbins du Système et qu’ils se sont, en Européens dignes de ce nom, défendus.

Pour conclure cette conférence de presse, laissons le mot de la fin à Roland Hélie : « Après tout, lorsque l’on a un Président de la République qui confond les Japonais et les Chinois, il ne faut pas s’étonner que le Premier ministre confonde les agresseurs et les agressés »…

Soutien à Esteban, victime de la répression politique française

Antonin Bruniquel : Méric, petite frappe et tête à claque devenue égérie de la gauche



L'Algérie à Rio !… À Paris et dans toute la France ce sera chaud en juin 2014 …


Ce 19 novembre : un avant-goût des émeutes urbaines que vivra la France tout un mois, en juin 2014

L’Algérie sera à Rio, avec la France, en 2014 du 12 juin au 13 juillet… Les démonstrations conquérantes de "joie" qui ont accompagné ces qualifications : interruption du trafic des bus à Paris, incendies de voitures dans de nombreuses villes, prise d’assaut du balcon de la mairie de Toulouse, etc., ne sont qu’un avant goût des émeutes urbaines que doit s’apprêter à vivre la France pendant tout un mois, du moins tant qu’Algérie et France resteront dans la compétition… C’est le 6 décembre prochain qu’à Costa do Sauípe, à Bahia, se fera le tirage au sort constitutif des groupes… Et si l’Algérie et la France se trouvaient dans le même groupe ? Alors nous devrions nous attendre au pire en France, le jour de le confrontation… … … En attendant le Qatar !



Après la débâcle de l'Algérie française et les repentances à Flanby, voilà l'Algérie en France !


Qualification de l’équipe de France pour le Brésil : communiqué de presse d’Eric Domard, conseiller aux sports de Marine Le Pen

Équipe de France de foot : Les patriotes et les chauvins

L'Algérie aime le foot… ce soir ce sera la fête… en Belgique et partout en France…

Quand l'Algérie fait la fête, les Français de souche font la gueule… Merci DeGaulle !

Bravo l'Algérie… Et que la fête soit belle…



Fête des Patriotes : des révoltes à la Révolution Nationale


Élections : « Tout continuera comme avant : la permissivité, la niaiserie, la sensiblerie, l’antiracisme, l’antifascisme, le métissage, les grèves, le contre-pouvoir syndical, la violence, l’anarchie, les intouchables, et, au-dessus de tous ces poisons, un seul pouvoir, celui de l’argent. Ne nous berçons pas d’illusions. Quoi que nous fassions, celui que désigneront nos suffrages ne sera jamais que le gauleiter de la ploutocratie et de la judéocrature internationale ».
Maurice Bardèche



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Événements à venir

lundi 18 novembre 2013

Louis-Ferdinand Céline : L’enfance est magique… Si la France doit reprendre l’âme, cette âme jaillira de l’école…

À écouter… et récouter… Hélas le mal est fait… Des séquelles indélébiles… Certaines sans doute encore ignorées de chacun d'entre nous… Quelle amertume… Quelle jeunesse gâchée… Que de stupidités ingurgitées… Et tout cela accentué par l'enfermement dans un pensionnat… Étouffant… Mutilant… École criminelle… École d'une société imbécile… Écoutons… Réécoutons Louis-Ferdinand Céline… Comment ne pas retenir une larme au coin de l'œil à l'évocation d'un tel gâchis infligé ?…
Un extrait des Beaux Draps (1941) lu par Laurent James… Louis-Ferdinand Céline dénonce les effets néfastes de l'école [républicaine franc-maçonne] sur les capacités d'émerveillement des enfants… L’enfance est magique… Si la France doit reprendre l’âme, cette âme jaillira de l’école…




Oh ! C’est pas que je vienne dire du mal des Beaux-Arts et de leur enseignement. Je trouve rien de plus essentiel. « Donnez-moi le privilège d’écrire les chansons d’un peuple et je serai bien au-dessus de celui qui fait les Lois. » Voici le précieux adage tout à méditer.
Vous dites : « Le peuple a aucun goût ! Il aime que le faux, les ordures… »
Où qu’il aurait pris son goût ? Pas à l’école, on l’apprend pas. On se désintéresse du goût, de l’enthousiasme, de la passion, des seules choses utiles dans la vie… On apprend rien à l’école que des sottises raisonnantes, anémiantes, médiocrisantes, l’air de tourner con râbacheur. Regardez les petits enfants, les premières années… ils sont tout charme, tout poésie, tout espiègle guilleretterie… À partir de dix, douze ans, finie la magie de primesaut ! mués louches sournois butés cancers, petits drôles plus approchables, assommants, pervers grimaciers, garçons et filles, ragoteux, crispés, stupides, comme papa maman. Une faillite ! Presque déjà parfait vieillard à l’âge de douze ans ! Une culbute des étoiles en nos décombres et nos fanges !
Un désastre de féerie.
Quelle raison ? La puberté ? Elle a bon dos ! Non ! Parce que dressés tout de suite en force, sonnés d’emblée dès l’école, la grande mutilante de jeunesse, l’école leur aura coupé les ailes au lieu de leur ouvrir toutes grandes et plus grandes encore ! L’école n’élève personne aux nues, elle mutile, elle châtre. Elle ne crée pas des hommes ailés, des âmes qui dansent, elle fabrique des sous-hommes rampants qui s’intéressent plus qu’à quatre pattes, de boutiffes en égouts secrets, de boîtes à ordures en eaux grasses.
Ah ! C’est vraiment le plus grand crime d’enfermer les enfants comme ça pendant des cinq ou dix années pour leur apprendre que des choses viles, des règles pour mieux s’ahurir, se trivialiser à toutes forces, s’utiliser l’enthousiasme aux choses qui s’achètent, se vendent, se mangent, se combinent, s’installent, dilatent, jubilent Capital, qu’on roule avec, qu’on trafique, qu’on goupille, chignolle, lamine, brase, en cent enfers mécanisés, qu’on accumule dans ces dépôts pour les refiler à bénéfices… à la grouillerie des brutes d’achat.
Quelle atroce farce ! Saisir les enfants à leurs jeux, les empêtrer minutieusement pas examens impeccables de notions toujours plus utiles, tourner en plomb leur vif argent, leur river après les quatre pattes, que la bête gambade plus jamais, qu’elle reste prosaïque à toujours, fardée à hurler à mort, sous chape effroyable, à désirer toutes les guerres pour se dépêtrer comme elle peut d’une existence qui n’en est plus, qu’est une espèce de survie d’une joie trépassée depuis longtemps, enterrée toute vive à l’école.
Parce que si ça doit continuer notre existence pareille et même, telle qu’elle se déroule aujourd’hui, sur cette boue ronde, je vois pas beaucoup à quoi ça rime… Des catastrophes comme distractions… des hécatombes comme dessert… ça peut encourager personne… On pourrait peut-être aviser, varier un peu nos usages… se demander par où ça pèche… À moins qu’on aime l’atrocité… les grands Beaux-Arts de catastrophe…


C’est important les Beaux-Arts, c’est pas moi qu’en dirais du mal… C’est la manière de s’en servir, c’est là qu’est le hic… Ça serait peut-être même une façon de rénover de fond en comble l’Europe et ses tristes vilains penchants, de lui retrouver un petit peu une âme, une raison d’être, un enchantement, une gaîté surtout, c’est ça qui lui manque le plus, une gaîté pour commencer, puis une mélodie bien à elle, une ivresse, un enthousiasme, un racisme d’âme et de corps, qui serait l’ornement de la Terre, la fontaine des plus hautes féeries ! Ah, nom de Dieu y en a besoin !
Pas un racisme de chicane, d’orgueil à vide, de ragots, mais un racisme d’exaltation, de perfection, de grandeur.
Nous crevons d’être sans légende, sans mystère, sans grandeur. Les cieux nous vomissent. Nous périssons d’arrière-boutique.
Vous voulez retrouver l’entrain ? la force créatrice ? alors première condition : Rénovez l’école ! recréez l’école ! pas qu’un petit peu… sens dessus-dessous !...
Tout doit reprendre par l’école, rien ne peut se faire sans l’école, hors l’école. Ordonner, choyer, faire éclore une école heureuse, agréable, joyeuse, fructueuse à l’âme enfin, non point morne et ratatinière, constipante, gercée, maléfique.
L’école est un monde nouveau qui ne demande qu’à paraître, parfaitement féerique, tous nos soins envers ce miracle ne consistent encore à ce jour qu’en brutalités méthodiques, en avortements acharnés.
Le goût du public est tout faux, résolument faux, il va vers le faux, le truqué, aussi droit, aussi certainement que le cochon va vers la truffe, d’instinct inverti, infaillible, vers la fausse grandeur, la fausse force, la fausse grâce, la fausse vertu, la fausse pudeur, le faux bonhomme, le faux chef-d’œuvre, le tout faux, sans se fatiguer.
D’où lui vient ce goût-catastrophe ? avant tout, surtout de l’école, de l’éducation première, du sabotage de l’enthousiasme, des joies primitives créatrices, par l’empesé déclamatoire, la cartonnerie moralistique.
L’école des bourrages ressassages, des entonnages de fatras secs nous conduit au pire, nous discrédite à jamais devant la nature et les ondes…
Plus d’entreprises de cuistreries ! d’usines à rogner les cœurs ! à raplatir l’enthousiasme ! à déconcerter la jeunesse ! qu’il n’en réchappe plus que noyaux, petits grumeleux rebuts d’empaillage, parcheminés façon licence, qui ne peuvent plus s’éprendre de rien sauf des broyeuses-scieuses-concassières à 80 000 tours minute.
Ô pions fabricants de Déserts !


Bien sûr il faut des certitudes, du pondérable, des poids, des mesures, des sciences exactes, des découpetages d’Algébrie, des mathématiques Barateuses-lieuses, des concomitants Mastodontes, poustouflants à cent mille pistons, par tourbillonages réversibles, des fouasseuses gicleuses synthétantes hautes dix fois comme la tour Eiffel, à jus de cornue miroboleux, idoles de vingt Trusts verticaux, avec fournaises en ébonite, cheminées qui traversent les Alpes, tous les torrents emboutis, façonnés égouts de Haute-force, mers Blanches en sirops, qui remplacent mille hommes à fond de mine par trois pets et un tondu, tout ceci formellement précis et loustiquerie polytechnique.
Fort bien ! Très bien ! Nous sommes contents !
Parfaitement louable et Grand merci ! Le progrès étant à ce prix !
Tout de même faudrait que ça passe en second… en tout honneur et révérence… que ça décervelle pas l’enfance… autrement c’est plus qu’un désastre, un misérable naufrage en plein Prodige de mécanique, qu’on laisse tout de même l’enfant tranquille que ça lui mange pas tout son rêve, les forces du progrès électrique, tourpillonnant standardisé, parce que c’est ça le divin précieux, précieux comme trois cent mille progrès, notre tout petit mirliton à nous… encore au fond des âges… trois cent mille fois mille progrès et encore mille fois dix mille ans, ça ne vaut pas… le petit rigodon du rêve la musique timide du bonheur, notre menu refrain d’enfance…


Que doive crever Polytechnique on se fera parfaitement raison, qu’on marche déjà très bien à pied, qu’on fera dodo dans l’autobus quand y aura plus d’essence du tout, à jamais… et quand ça sera la mort du cheval… on reviendra aux temps comme avant où y avait pas encore les clous… où se promener était pas un drame, où ça finissait pas toujours à l’hôpital ou en prison.
Je veux bien qu’il y ait de la force majeure, des mals nécessaires, des mécaniques dans certains cas, des trolleybus, des Cyclo-pompes, des calculatrices à moteur, je comprends les sciences exactes, les notions arides pour le bien de l’Humanité, le Progrès en marche… Mais je vois l’homme d’autant plus inquiet qu’il a perdu le goût des fables, du fabuleux, des Légendes, inquiet à hurler, qu’il adule, vénère le précis, le prosaïque, le chronomètre, le pondérable. Ça va pas avec sa nature. Il devient, il reste aussi con. Il se fabrique même une âme chimique avec de l’alcool à toutes doses, pour réagir contre l’angoisse, se réchauffer les aciers, se duper au monotone, il se délabre, cafouille, s’étiole, rote, on l’emporte, on l’incarcère, on le radoube, on rambine vitesse, il revient, tout est à recommencer… il tient plus huit jours à la vie super-intense des cent mille grelots à la fois tressaillis dans du vitriol. Et de plus en plus convaincu “d’alésages au polycompteur”, de précipices à la corde, virés au 3/5ème de poil, d’engouffrants phénomènes de trombes, halluciné à mort de Vide, osmotique des riens, métaphysique de sottise, hypnotisé de précisions, myope de science, taupe de jour.
On l’éberlue de mécanique autant que les moines de mômeries nos pères les crasseux, il fonce le moderne, il charge, du moment qu’on lui cause atomes, réfractions cosmiques ou “quanta”, il croit que c’est arrivé dur comme fer. Il est en or pour tous panneaux. Il donne dans le prestige des savants comme autrefois aux astrologues, il s’est pas encore rendu compte que d’additionner des pommes ou de mettre en colonnes des atomes, c’est exactement semblable, c’est pas plus sorcier, c’est pas plus transcendant l’un que l’autre, ça demande pas plus d’intelligence.
Tout ça c’est de la vaste escroquerie pour bluffer le bonhomme, l’appauvrir, le dégoûter de son âme, de sa petite chanson, qu’il aye honte, lui couper son plaisir de rêve, l’ensorceler de manigances, dans le genre Mesmer, le tripoter, le conditionner trépied de machine, qu’il renonce à son cœur, à ses goûts, muet d’usine, moment de fabrication, la seule bête au monde qu’ose plus du tout sauter de joie, à son caprice, d’une patte sur l’autre, d’une espièglerie qui lui passe, d’un petit rythme de son espèce, d’une fredaine des ondes.
Comment que le nègre va gagner ! Qu’il va venir abolir tout ça ! toute cette forcènerie sinistre ! lui l’Anti-machine en personne ! qui déglingue tout ! raccommode rien ! l’Anti-Raison force de la nature ! Il l’aura beau pour trépigner toute cette valetaille abrutie, ces chiens rampants sous châssis !...


N’importe quel poisson crevé peut descendre le flot furieux, mais il en faut un de courage et joliment vif pour remonter au courant.
Regardons encore ces déjetés, ces accidentés permanents qui savent plus où donner de la tête, comment on peut leur rendre une âme ? une petite musique, un rythme ? qu’ils soyent plus si fades comme ils sont, en honte au dernier têtard, tout fiévreux, râpeux de raison, ignobles à écouter, à voir. Et infatués avec ça ! d’être à bout de tout leur rouleau, si serfs intrépides, plus pauvres que l’âne, attelés plus bas, au marché vide.
Faudrait un Hercule convaincu et drôlement soufflé, pour les arracher ces lascars à leur roboterie, citoyens motorisés, puis citoyens-bicyclettes, puis citoyens tout nus, pieds nus, la gueule de travers, mauvais coolies, que faire pour eux ? Pas grand’chose. Le traitement à l’école ? Peut-être… Avant l’usine, le bureau, avant la fameuse orientation professionnelle… avant le pli irrémédiable ?… Peut-être… Tout doucement… par les Beaux-Arts ?… Pas à la manière de Maintenon, de Racine, les grandes indécences. Hélas les temps ne son plus. États de luxe, de gaspillages… où l’âme courait encore les rues… divertissements blasés… le peuple encore tout chantant, dansant, festoyant à guise… Hélas ! Les temps ne sont plus… Nous sommes avares devenus, malmenés, pauvrets de ressources et de cœur. Soyons au fait de notre honte. Il faut tout reprendre à l’école, aux balbutiements, à l’A.B.C. de la brimade, de l’estiolerie d’émotions. Las ! que faire de cet insensible, sans rythme, sans saveur, sans essor, que nous livre aujourd’hui l’école, sortie des pensums ? Absolument rien. Confiné, constipé, chafouin, rageur, peureux, revendiquant, tricheur, sournois, effleurant tout, n’aimant rien, bavard de tout, comprenant rien, ah ! l’aride petit phénomène ! âcre résidu de hideux drame, celui de l’étiolerie des âmes, sous la férule des cuistres rances.
Ce misérable est sans recours, c’est un osselet pour toujours à brinquebaler dans les machines, il a plus qu’à attendre son tour, la guerre où on broye les osselets sous les charges de tanks fourrageurs ou sous torpilles en abris-caves où ça se concasse à la toluite les petits osselets de son genre.


Pour l’adulte pas grand’chose à faire… Peu de Révolution pour lui !… des phrases… des phrases… toujours des phrases… L’enfance notre seul salut. L’École. Non à partir des sciences exactes, du Code civil, ou des morales impassibles, mais reprenant tout des Beaux-Arts, de l’enthousiasme, de l’émotion, du don vivant de la création, du charme de race, toutes les bonnes choses dont on ne veut plus, qu’on traque, qu’on vexe, qu’on écrabouille. Une société que demande-t-elle ? en plus du lait chez l’épicier, du pain de quatre livres, du frigidaire ?
Des sociétaires qui s’entendent, qui sont émotifs, émus les uns par les autres, pas des bûches rébarbatives… qu’ont des raisons de se rencontrer, agréablement, non pour admirer leur confort, leurs peaux de zébis du Kamtchatka, leurs 35 chevaux “Quaquaquat”, leurs boîtes à viande 14 litres qu’est la puanteur des campagnes, leurs “tankinettes” d’élégance, mais des choses qui ne s’achètent pas, qu’on fait soi-même avec des ondes, de la bonne humeur, du vent, de l’enthousiasme, du divin, de la “pôvoisie”…
Sans création continuelle, artistique, et de tous, aucune société possible, durable, surtout aux jours d’aujourd’hui, où tout n’est que mécanique, autour de nous, agressif, abominable.


Faut-il croire que c’est compliqué, singulier, surnaturel, d’être artiste ? Tout le contraire ! Le compliqué, le forcé, le singulier c’est de ne l’être point.
Il faut un long et terrible effort de la part des maîtres armés du Programme pour tuer l’artiste chez l’enfant. Cela ne va pas tout seul. Les écoles fonctionnent dans ce but, ce sont les lieux de torture pour la parfaite innocence, la joie spontanée, l’étranglement des oiseaux, la fabrication d’un deuil qui suinte déjà de tous les murs, la poisse sociale primitive, l’enduit qui pénètre tout, suffoque, estourbit pour toujours toute gaîté de vivre.
Tout homme ayant un cœur qui bat possède aussi sa chanson, sa petite musique personnelle, son rythme enchanteur au fond de ses 36°8, autrement il vivrait pas. La nature est assez bourrelle, elle nous force assez à manger, à rechercher la boustiffe, par tombereaux, par tonnes, pour entretenir sa chaleur, elle peut bien mettre un peu de drôlerie au fond de cette damnée carcasse. Ce luxe est payé.
Tous les animaux sont artistes, ils ont leurs heures d’agrément, leurs phases de lubies, leurs périodes de rigodon, faridon, les pires bestioles biscornues, les moins engageantes du règne, les plus mal embouchés vautours, les tarentules si répugnantes, tout ça danse ! s’agite ! rigole ! le moment venu !
Les lézards aveugles, les morpions, les crotales furieux de venin, ils ont leurs moments spontanés, d’improvisation, d’enchantement, pourquoi on serait nous les pires sacs, les plus emmerdés de l’Univers ?
On parle toujours des têtards, ils se marrent bien eux, ils frétillent, ils sont heureux toute la journée. C’est nous qu’on est les pires brimés, les calamiteux de l’aventure.


À quoi tout ça tient ? à l’école, aux programmes.
Le Salut par les Beaux-Arts !
Au lieu d’apprendre les participes et tant que ça de géométrie et de physique pas amusante, y a qu’à bouleverser les notions, donner la prime à la musique, aux chants en chœur, à la peinture, à la composition surtout, aux trouvailles des danses personnelles, aux rigodons particuliers, tout ce qui donne parfum à la vie, guilleretterie jolie, porte l’esprit à fleurir, enjolive nos heures, nos tristesses, nous assure un peu de bonheur, d’enthousiasme, de chaleur qui nous élève, nous fait traverser l’existence, en somme sur un nuage.
C’est ça le Bon Dieu à l’école, s’enticher d’un joli Bel-Art, l’emporter tout chaud dans la vie. Le vrai crucifix c’est d’apprendre la magie du gentil secret, le sortilège qui nous donne la clef de la beauté des choses, des petites, des laides, des minables, des grandes, des splendides, des ratées, et l’oubli de toutes les vacheries.
C’est de ça dont nous avons besoin, autant, bien autant que de pain bis, que de beurres en branches ou de pneumatiques. Qu’on me dilacère si je déconne ! Et comment on apprend tout ça ? En allant longtemps à l’école, au moins jusqu’à 15-16 ans… qu’on en sorte tout imprégné de musiques et de jolis rythmes, d’exemples exaltants, tout ensorcelé de grandeur, tout en ferveur pour le gratuit.
La ferveur pour le gratuit, ce qui manque le plus aujourd’hui, effroyablement. Le gratuit seul est divin.
Plus de petits noyaux crevassés, issus des concours, qui peuvent plus s’éprendre de rien, sauf des broyeuses-concassières à 80 000 tours minute.



« Malédiction sur la France ! »
LAMARTINE (Dernières paroles)


Une fois le cœur consacré au don de soi-même, la vie ne peut plus grand’chose sur votre belle heureuse humeur. C’est un genre de lampe d’Aladin qui trouve toujours de nouvelles joies en lieux les plus sombres.
Ça s’arrange toujours plus ou moins, on ne foudroye pas un artiste.
C’est lui qui juge l’Univers, qui se fait marrer à sa guise, tantôt en bien, tantôt en mal, comme ci, comme ça, à petites astuces, au petit bonheur.


On ne peut plus grand’chose contre lui, ni les éléments, ni les hommes, il est passé fétiche pour tous, petit grigri des familles. Si on réfléchit c’est pas mal, rien qu’avec du souffle… Ça serait peut-être la fin des bisbilles, des jacasseries de sales cons, venimeux atroces, des ragotages diffamants, destructeurs de tout, de réapprendre à chanter ensemble, en chœur, et voguer de même, la main dans la main ?...
L’enseignement de rénovation quelle ampleur vous lui donnez ? Toute ! Par la danse, les sports, les Beaux-Arts, les choses utiles seulement secondes, la moitié du temps dirons-nous, il suffit bien ! 10 années ! les meilleures heures, les plus ardentes, dévolues à l’admiration, au culte des grands caractères, au culte de la perfection qui doit embraser l’âme humaine.
Il faut réapprendre à créer, à deviner humblement, passionnément, aux sources du corps, aux accords plastiques, aux arts éléments, les secrets de danse et musique, la catalyse de toute grâce, de toute joie et la tendresse aux animaux, aux tout petits, aux insectes, à tout ce qui trébuche, vacille, s’affaire, échoue, dégringole, trimbale, rebondit, recommence de touffes en brin d’herbe et de brin d’herbe en azur, tout autour de notre aventure, si précaire, si mal disposée…
Que pense de nous la coccinelle ?... Voilà qui est intéressant ! Point du tout ce que pense Roosevelt, ou l’archevêque de Durham…
Que le corps reprenne goût de vivre, retrouve son plaisir, son rythme, sa verve déchue, les enchantements de son essor… L’esprit suivra bien !… L’esprit c’est un corps parfait, une ligne mystique avant tout, le détour souple d’un geste, un message de l’âme, mieux à surprendre, à recueillir au bond, à l’envol de danse que sous accablants grimoires, marmonnerie de textes, contextes, bâfrerie d’analyse de poux, découpages de cheveux en mille, sports assis, migraines, remigraines et la suite, à dégueuler ce noir bastringue, noir sur blanc, tripes et boyaux morfondus de gravité, d’horreurs apprises immangeables, titubants malheureux navrés de bibliothèques, enlisés, suffoquants, affreux, sous glu de savoir, sous calcifiants amonts de fouasse, culturelle.
Ah ! la pourceaude pataugerie ! Ah ! qu’ils sont mornes à regarder ! à secouer ! à comprendre !…
Glués de la sorte, que voulez-vous qu’il en advienne, sans ailes, sans émoi, sans ferveur ? Brutes ou goujats, mufles partout, sournois d’usine, de cancres en boutique, ivrognes aux labours, bêtes à cinéma, passifs partout, de plus en plus ennuyeux, ennuyés, croulants, accablés ?
En chacun délivrer l’artiste ! lui rendre la clef du ciel !


Pensons à l’école française.
Que trouvons-nous ici, chez nous, de plus facile à faire revivre ? d’immanent… au ras du sol… Parmi les dons, les cadences… les sourires un peu… les moins oubliés… le petit espoir… la flammèche… vacillante certes… fumeuse déjà… mais enfin…
L’art ne connaît point de patrie ! Quelle sottise ! Quel mensonge ! Quelle hérésie ! Quel dicton juif !
L’art n’est que Race et Patrie ! Voici le roc où construire ! Roc et nuages en vérité, paysage d’âme.
Que trouvons-nous en ce pays, des Flandres au Béarn ?… Chansonniers et peintres, contrées de légère musique, sans insister… peut-être une fraîcheur de danse, un chatoyement de gaîté au bord des palettes, et d’esprit en tout ceci, preste de verve et badinant… et puis doux et mélancolique… Je veux bien !… Tout est merveille et m’enchante et chante qui m’élève du sol !… de véritable nature des hommes qui sont nés de là… C’est le choix d’une fleur au jardin, nulle n’est méprisable… entre toutes nulle n’est vilaine, toutes ont leur parfum… Point de mines mijaurées !
Tout est sacré de ces miracles… les plus infimes accents… trois vers, deux notes, un soupir…
De cy l’on peut tout recréer ! les hommes, leurs races, et leur ferveur… Panser leurs blessures, repartir vers des temps nouveaux. Il faut retourner à l’école, ne plus la quitter de vingt ans. Je voudrais que tous les maîtres fussent avant tout des artistes, non artistes-cuistres à formules, abrutisseurs d’un genre nouveau, mais gens au cours du merveilleux, de l’art d’échauffer la vie, non la refroidir, de choyer les enthousiasmes, non les raplatir, l’enthousiasme le “Dieu en nous”, aux désirs de la Beauté devancer couleurs et harpes, hommes à recueillir les féeries qui prennent source à l’enfance.
Si la France doit reprendre l’âme, cette âme jaillira de l’école. L’âme revenue, naîtra Légende, tout naturellement. Bien sûr il faudra tout l’effort ! Ne point labeur ménager !
Tant de scrupules et mille soucis ! d’application merveilleuse, une fièvre, une ferveur, peu ordinaire de nos jours. Mais l’enfance n’est point chiche du divin entrain dès qu’elle approche des féeries.
L’école doit devenir magique ou disparaître, bagne figé.
L’enfance est magique.
L’enfance tourne amère et méchante. C’est elle qui nous condamne à mort. Nous y passerons.
Il n’est que temps ! Battons campagne ! Croisons contre l’Ogre ! Tuons l’Ogre ! Et tout de suite ! “Horribilus Academus” ! L’ogre brandisseur de Programmes ! Étreigneur ! Dépeceur à vif ! Dévoreur de petits enfants !