Qui ne risque rien n'est rien… sur le chemin de Damas, alors que les opinions ont cédé face aux faits…
on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.

mercredi 20 novembre 2013

Esteban Morillo, 20 ans, victime d'un guet-apens… Serge Ayoub : "J'Accuse !"…



"N'est pas pénalement responsable la personne qui, devant une atteinte injustifiée envers elle-même ou autrui, accomplit, dans le même temps, un acte commandé par la nécessité de la légitime défense d'elle-même ou d'autrui, sauf s'il y a disproportion entre les moyens de défense employés et la gravité de l'atteinte."
Article 122-5 du Code Pénal alinéa 1


Esteban Morillo, 20 ans, victime d'un guet-apens tendu par une bande de forcenés bobos "antifa"




Serge Ayoub : "J'Accuse !"…



Serge Ayoub, leader des Jeunesses Nationalistes Révolutionnaires, accuse à propos du guet-apens tendu à Esteban Morillo, 1,80 mètre à peine 66 kg, né le 4 décembre 1992 à Cadix, ainsi qu'à son amie Katia Veloso… Il est établi que Katia Veloso et Esteban Morillo étaient fichés et recherchés par les "antifa" depuis décembre 2012… Donc un acte prémédité par une des hordes "antifa", des partisans d’« Action antifasciste Paris Banlieue », avec parmi ceux-là une tête-à-claque claquée ancien suiveur des Redskins de Brest, ces « Skinheads communistes »… chasseurs forcenés de militants de droite…

Serge Ayoub accuse les médias, Flanby et son gouvernement, Mélenchon, la gauche, l’extrême-gauche, les "antifa" de se rendre coupables avec cynisme de mensonges, manipulations, falsifications, propagande, inversion des faits, suite à la mort accidentelle de cet agresseur provocateur-bobo-maso militant d'une extrême gauche ultra-violente… Serge Ayoub accuse les médias, Flanby et son gouvernement, Mélenchon, la gauche, l’extrême-gauche et les "antifa" de faire effrontément pression sur la Justice à des fins de propagande et répression politiques pour salir et faire condamner l'innocent, Esteban Morillo, contre lequel un guet-apens prémédité depuis décembre 2012 - six mois ! - a été tendu.

Un entretien par lequel Serge Ayoub nous livre de nombreuses informations et témoignages concordant tous à prouver le guet-apens tendu à Esteban Morillo personnellement visé par un groupuscule de forcenés "antifa"…  Un réquisitoire magistral contre les thèses de l'accusation, celles des médias et d'une clique gouvernementale aux abois.





En compagnie de Roland Hélie, Serge Ayoub précise ses accusations… parle de ses relations avec Katia Veloso et Esteban Morillo…  annonce qu’il déposera plainte contre Caroline Fourest, qui l’a qualifié de néo-nazi… accusation infondée, de celles qui font qu’un jeune patriote tel Estéban Murillo croupit en prison pour avoir défendu sa vie, celle de ses amis et de sa compagne… Un témoignage qui permet de mesurer toute l’ampleur et le cynisme de la manipulation politico-médiatique infligée au peuple français… avec pour corollaire une immense injustice envers un jeune patriote innocent. 




Contre les prétentions du gouvernement de dissoudre les JNR : conférence de presse samedi 8 juin à Paris...
… notre compassion ne va pas vers celui qui voulait faire la « guerre aux fascistes » et qui en a payé le triste prix. Notre compassion va vers Estéban, Katia et ceux qui sont encore en prison parce qu’ils ont été agressés par cette bande de larbins du Système et qu’ils se sont, en Européens dignes de ce nom, défendus.

Pour conclure cette conférence de presse, laissons le mot de la fin à Roland Hélie : « Après tout, lorsque l’on a un Président de la République qui confond les Japonais et les Chinois, il ne faut pas s’étonner que le Premier ministre confonde les agresseurs et les agressés »…

Soutien à Esteban, victime de la répression politique française

Antonin Bruniquel : Méric, petite frappe et tête à claque devenue égérie de la gauche



L'Algérie à Rio !… À Paris et dans toute la France ce sera chaud en juin 2014 …


Ce 19 novembre : un avant-goût des émeutes urbaines que vivra la France tout un mois, en juin 2014

L’Algérie sera à Rio, avec la France, en 2014 du 12 juin au 13 juillet… Les démonstrations conquérantes de "joie" qui ont accompagné ces qualifications : interruption du trafic des bus à Paris, incendies de voitures dans de nombreuses villes, prise d’assaut du balcon de la mairie de Toulouse, etc., ne sont qu’un avant goût des émeutes urbaines que doit s’apprêter à vivre la France pendant tout un mois, du moins tant qu’Algérie et France resteront dans la compétition… C’est le 6 décembre prochain qu’à Costa do Sauípe, à Bahia, se fera le tirage au sort constitutif des groupes… Et si l’Algérie et la France se trouvaient dans le même groupe ? Alors nous devrions nous attendre au pire en France, le jour de le confrontation… … … En attendant le Qatar !



Après la débâcle de l'Algérie française et les repentances à Flanby, voilà l'Algérie en France !


Qualification de l’équipe de France pour le Brésil : communiqué de presse d’Eric Domard, conseiller aux sports de Marine Le Pen

Équipe de France de foot : Les patriotes et les chauvins

L'Algérie aime le foot… ce soir ce sera la fête… en Belgique et partout en France…

Quand l'Algérie fait la fête, les Français de souche font la gueule… Merci DeGaulle !

Bravo l'Algérie… Et que la fête soit belle…



Fête des Patriotes : des révoltes à la Révolution Nationale


Élections : « Tout continuera comme avant : la permissivité, la niaiserie, la sensiblerie, l’antiracisme, l’antifascisme, le métissage, les grèves, le contre-pouvoir syndical, la violence, l’anarchie, les intouchables, et, au-dessus de tous ces poisons, un seul pouvoir, celui de l’argent. Ne nous berçons pas d’illusions. Quoi que nous fassions, celui que désigneront nos suffrages ne sera jamais que le gauleiter de la ploutocratie et de la judéocrature internationale ».
Maurice Bardèche



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Événements à venir

lundi 18 novembre 2013

Louis-Ferdinand Céline : L’enfance est magique… Si la France doit reprendre l’âme, cette âme jaillira de l’école…

À écouter… et récouter… Hélas le mal est fait… Des séquelles indélébiles… Certaines sans doute encore ignorées de chacun d'entre nous… Quelle amertume… Quelle jeunesse gâchée… Que de stupidités ingurgitées… Et tout cela accentué par l'enfermement dans un pensionnat… Étouffant… Mutilant… École criminelle… École d'une société imbécile… Écoutons… Réécoutons Louis-Ferdinand Céline… Comment ne pas retenir une larme au coin de l'œil à l'évocation d'un tel gâchis infligé ?…
Un extrait des Beaux Draps (1941) lu par Laurent James… Louis-Ferdinand Céline dénonce les effets néfastes de l'école [républicaine franc-maçonne] sur les capacités d'émerveillement des enfants… L’enfance est magique… Si la France doit reprendre l’âme, cette âme jaillira de l’école…




Oh ! C’est pas que je vienne dire du mal des Beaux-Arts et de leur enseignement. Je trouve rien de plus essentiel. « Donnez-moi le privilège d’écrire les chansons d’un peuple et je serai bien au-dessus de celui qui fait les Lois. » Voici le précieux adage tout à méditer.
Vous dites : « Le peuple a aucun goût ! Il aime que le faux, les ordures… »
Où qu’il aurait pris son goût ? Pas à l’école, on l’apprend pas. On se désintéresse du goût, de l’enthousiasme, de la passion, des seules choses utiles dans la vie… On apprend rien à l’école que des sottises raisonnantes, anémiantes, médiocrisantes, l’air de tourner con râbacheur. Regardez les petits enfants, les premières années… ils sont tout charme, tout poésie, tout espiègle guilleretterie… À partir de dix, douze ans, finie la magie de primesaut ! mués louches sournois butés cancers, petits drôles plus approchables, assommants, pervers grimaciers, garçons et filles, ragoteux, crispés, stupides, comme papa maman. Une faillite ! Presque déjà parfait vieillard à l’âge de douze ans ! Une culbute des étoiles en nos décombres et nos fanges !
Un désastre de féerie.
Quelle raison ? La puberté ? Elle a bon dos ! Non ! Parce que dressés tout de suite en force, sonnés d’emblée dès l’école, la grande mutilante de jeunesse, l’école leur aura coupé les ailes au lieu de leur ouvrir toutes grandes et plus grandes encore ! L’école n’élève personne aux nues, elle mutile, elle châtre. Elle ne crée pas des hommes ailés, des âmes qui dansent, elle fabrique des sous-hommes rampants qui s’intéressent plus qu’à quatre pattes, de boutiffes en égouts secrets, de boîtes à ordures en eaux grasses.
Ah ! C’est vraiment le plus grand crime d’enfermer les enfants comme ça pendant des cinq ou dix années pour leur apprendre que des choses viles, des règles pour mieux s’ahurir, se trivialiser à toutes forces, s’utiliser l’enthousiasme aux choses qui s’achètent, se vendent, se mangent, se combinent, s’installent, dilatent, jubilent Capital, qu’on roule avec, qu’on trafique, qu’on goupille, chignolle, lamine, brase, en cent enfers mécanisés, qu’on accumule dans ces dépôts pour les refiler à bénéfices… à la grouillerie des brutes d’achat.
Quelle atroce farce ! Saisir les enfants à leurs jeux, les empêtrer minutieusement pas examens impeccables de notions toujours plus utiles, tourner en plomb leur vif argent, leur river après les quatre pattes, que la bête gambade plus jamais, qu’elle reste prosaïque à toujours, fardée à hurler à mort, sous chape effroyable, à désirer toutes les guerres pour se dépêtrer comme elle peut d’une existence qui n’en est plus, qu’est une espèce de survie d’une joie trépassée depuis longtemps, enterrée toute vive à l’école.
Parce que si ça doit continuer notre existence pareille et même, telle qu’elle se déroule aujourd’hui, sur cette boue ronde, je vois pas beaucoup à quoi ça rime… Des catastrophes comme distractions… des hécatombes comme dessert… ça peut encourager personne… On pourrait peut-être aviser, varier un peu nos usages… se demander par où ça pèche… À moins qu’on aime l’atrocité… les grands Beaux-Arts de catastrophe…


C’est important les Beaux-Arts, c’est pas moi qu’en dirais du mal… C’est la manière de s’en servir, c’est là qu’est le hic… Ça serait peut-être même une façon de rénover de fond en comble l’Europe et ses tristes vilains penchants, de lui retrouver un petit peu une âme, une raison d’être, un enchantement, une gaîté surtout, c’est ça qui lui manque le plus, une gaîté pour commencer, puis une mélodie bien à elle, une ivresse, un enthousiasme, un racisme d’âme et de corps, qui serait l’ornement de la Terre, la fontaine des plus hautes féeries ! Ah, nom de Dieu y en a besoin !
Pas un racisme de chicane, d’orgueil à vide, de ragots, mais un racisme d’exaltation, de perfection, de grandeur.
Nous crevons d’être sans légende, sans mystère, sans grandeur. Les cieux nous vomissent. Nous périssons d’arrière-boutique.
Vous voulez retrouver l’entrain ? la force créatrice ? alors première condition : Rénovez l’école ! recréez l’école ! pas qu’un petit peu… sens dessus-dessous !...
Tout doit reprendre par l’école, rien ne peut se faire sans l’école, hors l’école. Ordonner, choyer, faire éclore une école heureuse, agréable, joyeuse, fructueuse à l’âme enfin, non point morne et ratatinière, constipante, gercée, maléfique.
L’école est un monde nouveau qui ne demande qu’à paraître, parfaitement féerique, tous nos soins envers ce miracle ne consistent encore à ce jour qu’en brutalités méthodiques, en avortements acharnés.
Le goût du public est tout faux, résolument faux, il va vers le faux, le truqué, aussi droit, aussi certainement que le cochon va vers la truffe, d’instinct inverti, infaillible, vers la fausse grandeur, la fausse force, la fausse grâce, la fausse vertu, la fausse pudeur, le faux bonhomme, le faux chef-d’œuvre, le tout faux, sans se fatiguer.
D’où lui vient ce goût-catastrophe ? avant tout, surtout de l’école, de l’éducation première, du sabotage de l’enthousiasme, des joies primitives créatrices, par l’empesé déclamatoire, la cartonnerie moralistique.
L’école des bourrages ressassages, des entonnages de fatras secs nous conduit au pire, nous discrédite à jamais devant la nature et les ondes…
Plus d’entreprises de cuistreries ! d’usines à rogner les cœurs ! à raplatir l’enthousiasme ! à déconcerter la jeunesse ! qu’il n’en réchappe plus que noyaux, petits grumeleux rebuts d’empaillage, parcheminés façon licence, qui ne peuvent plus s’éprendre de rien sauf des broyeuses-scieuses-concassières à 80 000 tours minute.
Ô pions fabricants de Déserts !


Bien sûr il faut des certitudes, du pondérable, des poids, des mesures, des sciences exactes, des découpetages d’Algébrie, des mathématiques Barateuses-lieuses, des concomitants Mastodontes, poustouflants à cent mille pistons, par tourbillonages réversibles, des fouasseuses gicleuses synthétantes hautes dix fois comme la tour Eiffel, à jus de cornue miroboleux, idoles de vingt Trusts verticaux, avec fournaises en ébonite, cheminées qui traversent les Alpes, tous les torrents emboutis, façonnés égouts de Haute-force, mers Blanches en sirops, qui remplacent mille hommes à fond de mine par trois pets et un tondu, tout ceci formellement précis et loustiquerie polytechnique.
Fort bien ! Très bien ! Nous sommes contents !
Parfaitement louable et Grand merci ! Le progrès étant à ce prix !
Tout de même faudrait que ça passe en second… en tout honneur et révérence… que ça décervelle pas l’enfance… autrement c’est plus qu’un désastre, un misérable naufrage en plein Prodige de mécanique, qu’on laisse tout de même l’enfant tranquille que ça lui mange pas tout son rêve, les forces du progrès électrique, tourpillonnant standardisé, parce que c’est ça le divin précieux, précieux comme trois cent mille progrès, notre tout petit mirliton à nous… encore au fond des âges… trois cent mille fois mille progrès et encore mille fois dix mille ans, ça ne vaut pas… le petit rigodon du rêve la musique timide du bonheur, notre menu refrain d’enfance…


Que doive crever Polytechnique on se fera parfaitement raison, qu’on marche déjà très bien à pied, qu’on fera dodo dans l’autobus quand y aura plus d’essence du tout, à jamais… et quand ça sera la mort du cheval… on reviendra aux temps comme avant où y avait pas encore les clous… où se promener était pas un drame, où ça finissait pas toujours à l’hôpital ou en prison.
Je veux bien qu’il y ait de la force majeure, des mals nécessaires, des mécaniques dans certains cas, des trolleybus, des Cyclo-pompes, des calculatrices à moteur, je comprends les sciences exactes, les notions arides pour le bien de l’Humanité, le Progrès en marche… Mais je vois l’homme d’autant plus inquiet qu’il a perdu le goût des fables, du fabuleux, des Légendes, inquiet à hurler, qu’il adule, vénère le précis, le prosaïque, le chronomètre, le pondérable. Ça va pas avec sa nature. Il devient, il reste aussi con. Il se fabrique même une âme chimique avec de l’alcool à toutes doses, pour réagir contre l’angoisse, se réchauffer les aciers, se duper au monotone, il se délabre, cafouille, s’étiole, rote, on l’emporte, on l’incarcère, on le radoube, on rambine vitesse, il revient, tout est à recommencer… il tient plus huit jours à la vie super-intense des cent mille grelots à la fois tressaillis dans du vitriol. Et de plus en plus convaincu “d’alésages au polycompteur”, de précipices à la corde, virés au 3/5ème de poil, d’engouffrants phénomènes de trombes, halluciné à mort de Vide, osmotique des riens, métaphysique de sottise, hypnotisé de précisions, myope de science, taupe de jour.
On l’éberlue de mécanique autant que les moines de mômeries nos pères les crasseux, il fonce le moderne, il charge, du moment qu’on lui cause atomes, réfractions cosmiques ou “quanta”, il croit que c’est arrivé dur comme fer. Il est en or pour tous panneaux. Il donne dans le prestige des savants comme autrefois aux astrologues, il s’est pas encore rendu compte que d’additionner des pommes ou de mettre en colonnes des atomes, c’est exactement semblable, c’est pas plus sorcier, c’est pas plus transcendant l’un que l’autre, ça demande pas plus d’intelligence.
Tout ça c’est de la vaste escroquerie pour bluffer le bonhomme, l’appauvrir, le dégoûter de son âme, de sa petite chanson, qu’il aye honte, lui couper son plaisir de rêve, l’ensorceler de manigances, dans le genre Mesmer, le tripoter, le conditionner trépied de machine, qu’il renonce à son cœur, à ses goûts, muet d’usine, moment de fabrication, la seule bête au monde qu’ose plus du tout sauter de joie, à son caprice, d’une patte sur l’autre, d’une espièglerie qui lui passe, d’un petit rythme de son espèce, d’une fredaine des ondes.
Comment que le nègre va gagner ! Qu’il va venir abolir tout ça ! toute cette forcènerie sinistre ! lui l’Anti-machine en personne ! qui déglingue tout ! raccommode rien ! l’Anti-Raison force de la nature ! Il l’aura beau pour trépigner toute cette valetaille abrutie, ces chiens rampants sous châssis !...


N’importe quel poisson crevé peut descendre le flot furieux, mais il en faut un de courage et joliment vif pour remonter au courant.
Regardons encore ces déjetés, ces accidentés permanents qui savent plus où donner de la tête, comment on peut leur rendre une âme ? une petite musique, un rythme ? qu’ils soyent plus si fades comme ils sont, en honte au dernier têtard, tout fiévreux, râpeux de raison, ignobles à écouter, à voir. Et infatués avec ça ! d’être à bout de tout leur rouleau, si serfs intrépides, plus pauvres que l’âne, attelés plus bas, au marché vide.
Faudrait un Hercule convaincu et drôlement soufflé, pour les arracher ces lascars à leur roboterie, citoyens motorisés, puis citoyens-bicyclettes, puis citoyens tout nus, pieds nus, la gueule de travers, mauvais coolies, que faire pour eux ? Pas grand’chose. Le traitement à l’école ? Peut-être… Avant l’usine, le bureau, avant la fameuse orientation professionnelle… avant le pli irrémédiable ?… Peut-être… Tout doucement… par les Beaux-Arts ?… Pas à la manière de Maintenon, de Racine, les grandes indécences. Hélas les temps ne son plus. États de luxe, de gaspillages… où l’âme courait encore les rues… divertissements blasés… le peuple encore tout chantant, dansant, festoyant à guise… Hélas ! Les temps ne sont plus… Nous sommes avares devenus, malmenés, pauvrets de ressources et de cœur. Soyons au fait de notre honte. Il faut tout reprendre à l’école, aux balbutiements, à l’A.B.C. de la brimade, de l’estiolerie d’émotions. Las ! que faire de cet insensible, sans rythme, sans saveur, sans essor, que nous livre aujourd’hui l’école, sortie des pensums ? Absolument rien. Confiné, constipé, chafouin, rageur, peureux, revendiquant, tricheur, sournois, effleurant tout, n’aimant rien, bavard de tout, comprenant rien, ah ! l’aride petit phénomène ! âcre résidu de hideux drame, celui de l’étiolerie des âmes, sous la férule des cuistres rances.
Ce misérable est sans recours, c’est un osselet pour toujours à brinquebaler dans les machines, il a plus qu’à attendre son tour, la guerre où on broye les osselets sous les charges de tanks fourrageurs ou sous torpilles en abris-caves où ça se concasse à la toluite les petits osselets de son genre.


Pour l’adulte pas grand’chose à faire… Peu de Révolution pour lui !… des phrases… des phrases… toujours des phrases… L’enfance notre seul salut. L’École. Non à partir des sciences exactes, du Code civil, ou des morales impassibles, mais reprenant tout des Beaux-Arts, de l’enthousiasme, de l’émotion, du don vivant de la création, du charme de race, toutes les bonnes choses dont on ne veut plus, qu’on traque, qu’on vexe, qu’on écrabouille. Une société que demande-t-elle ? en plus du lait chez l’épicier, du pain de quatre livres, du frigidaire ?
Des sociétaires qui s’entendent, qui sont émotifs, émus les uns par les autres, pas des bûches rébarbatives… qu’ont des raisons de se rencontrer, agréablement, non pour admirer leur confort, leurs peaux de zébis du Kamtchatka, leurs 35 chevaux “Quaquaquat”, leurs boîtes à viande 14 litres qu’est la puanteur des campagnes, leurs “tankinettes” d’élégance, mais des choses qui ne s’achètent pas, qu’on fait soi-même avec des ondes, de la bonne humeur, du vent, de l’enthousiasme, du divin, de la “pôvoisie”…
Sans création continuelle, artistique, et de tous, aucune société possible, durable, surtout aux jours d’aujourd’hui, où tout n’est que mécanique, autour de nous, agressif, abominable.


Faut-il croire que c’est compliqué, singulier, surnaturel, d’être artiste ? Tout le contraire ! Le compliqué, le forcé, le singulier c’est de ne l’être point.
Il faut un long et terrible effort de la part des maîtres armés du Programme pour tuer l’artiste chez l’enfant. Cela ne va pas tout seul. Les écoles fonctionnent dans ce but, ce sont les lieux de torture pour la parfaite innocence, la joie spontanée, l’étranglement des oiseaux, la fabrication d’un deuil qui suinte déjà de tous les murs, la poisse sociale primitive, l’enduit qui pénètre tout, suffoque, estourbit pour toujours toute gaîté de vivre.
Tout homme ayant un cœur qui bat possède aussi sa chanson, sa petite musique personnelle, son rythme enchanteur au fond de ses 36°8, autrement il vivrait pas. La nature est assez bourrelle, elle nous force assez à manger, à rechercher la boustiffe, par tombereaux, par tonnes, pour entretenir sa chaleur, elle peut bien mettre un peu de drôlerie au fond de cette damnée carcasse. Ce luxe est payé.
Tous les animaux sont artistes, ils ont leurs heures d’agrément, leurs phases de lubies, leurs périodes de rigodon, faridon, les pires bestioles biscornues, les moins engageantes du règne, les plus mal embouchés vautours, les tarentules si répugnantes, tout ça danse ! s’agite ! rigole ! le moment venu !
Les lézards aveugles, les morpions, les crotales furieux de venin, ils ont leurs moments spontanés, d’improvisation, d’enchantement, pourquoi on serait nous les pires sacs, les plus emmerdés de l’Univers ?
On parle toujours des têtards, ils se marrent bien eux, ils frétillent, ils sont heureux toute la journée. C’est nous qu’on est les pires brimés, les calamiteux de l’aventure.


À quoi tout ça tient ? à l’école, aux programmes.
Le Salut par les Beaux-Arts !
Au lieu d’apprendre les participes et tant que ça de géométrie et de physique pas amusante, y a qu’à bouleverser les notions, donner la prime à la musique, aux chants en chœur, à la peinture, à la composition surtout, aux trouvailles des danses personnelles, aux rigodons particuliers, tout ce qui donne parfum à la vie, guilleretterie jolie, porte l’esprit à fleurir, enjolive nos heures, nos tristesses, nous assure un peu de bonheur, d’enthousiasme, de chaleur qui nous élève, nous fait traverser l’existence, en somme sur un nuage.
C’est ça le Bon Dieu à l’école, s’enticher d’un joli Bel-Art, l’emporter tout chaud dans la vie. Le vrai crucifix c’est d’apprendre la magie du gentil secret, le sortilège qui nous donne la clef de la beauté des choses, des petites, des laides, des minables, des grandes, des splendides, des ratées, et l’oubli de toutes les vacheries.
C’est de ça dont nous avons besoin, autant, bien autant que de pain bis, que de beurres en branches ou de pneumatiques. Qu’on me dilacère si je déconne ! Et comment on apprend tout ça ? En allant longtemps à l’école, au moins jusqu’à 15-16 ans… qu’on en sorte tout imprégné de musiques et de jolis rythmes, d’exemples exaltants, tout ensorcelé de grandeur, tout en ferveur pour le gratuit.
La ferveur pour le gratuit, ce qui manque le plus aujourd’hui, effroyablement. Le gratuit seul est divin.
Plus de petits noyaux crevassés, issus des concours, qui peuvent plus s’éprendre de rien, sauf des broyeuses-concassières à 80 000 tours minute.



« Malédiction sur la France ! »
LAMARTINE (Dernières paroles)


Une fois le cœur consacré au don de soi-même, la vie ne peut plus grand’chose sur votre belle heureuse humeur. C’est un genre de lampe d’Aladin qui trouve toujours de nouvelles joies en lieux les plus sombres.
Ça s’arrange toujours plus ou moins, on ne foudroye pas un artiste.
C’est lui qui juge l’Univers, qui se fait marrer à sa guise, tantôt en bien, tantôt en mal, comme ci, comme ça, à petites astuces, au petit bonheur.


On ne peut plus grand’chose contre lui, ni les éléments, ni les hommes, il est passé fétiche pour tous, petit grigri des familles. Si on réfléchit c’est pas mal, rien qu’avec du souffle… Ça serait peut-être la fin des bisbilles, des jacasseries de sales cons, venimeux atroces, des ragotages diffamants, destructeurs de tout, de réapprendre à chanter ensemble, en chœur, et voguer de même, la main dans la main ?...
L’enseignement de rénovation quelle ampleur vous lui donnez ? Toute ! Par la danse, les sports, les Beaux-Arts, les choses utiles seulement secondes, la moitié du temps dirons-nous, il suffit bien ! 10 années ! les meilleures heures, les plus ardentes, dévolues à l’admiration, au culte des grands caractères, au culte de la perfection qui doit embraser l’âme humaine.
Il faut réapprendre à créer, à deviner humblement, passionnément, aux sources du corps, aux accords plastiques, aux arts éléments, les secrets de danse et musique, la catalyse de toute grâce, de toute joie et la tendresse aux animaux, aux tout petits, aux insectes, à tout ce qui trébuche, vacille, s’affaire, échoue, dégringole, trimbale, rebondit, recommence de touffes en brin d’herbe et de brin d’herbe en azur, tout autour de notre aventure, si précaire, si mal disposée…
Que pense de nous la coccinelle ?... Voilà qui est intéressant ! Point du tout ce que pense Roosevelt, ou l’archevêque de Durham…
Que le corps reprenne goût de vivre, retrouve son plaisir, son rythme, sa verve déchue, les enchantements de son essor… L’esprit suivra bien !… L’esprit c’est un corps parfait, une ligne mystique avant tout, le détour souple d’un geste, un message de l’âme, mieux à surprendre, à recueillir au bond, à l’envol de danse que sous accablants grimoires, marmonnerie de textes, contextes, bâfrerie d’analyse de poux, découpages de cheveux en mille, sports assis, migraines, remigraines et la suite, à dégueuler ce noir bastringue, noir sur blanc, tripes et boyaux morfondus de gravité, d’horreurs apprises immangeables, titubants malheureux navrés de bibliothèques, enlisés, suffoquants, affreux, sous glu de savoir, sous calcifiants amonts de fouasse, culturelle.
Ah ! la pourceaude pataugerie ! Ah ! qu’ils sont mornes à regarder ! à secouer ! à comprendre !…
Glués de la sorte, que voulez-vous qu’il en advienne, sans ailes, sans émoi, sans ferveur ? Brutes ou goujats, mufles partout, sournois d’usine, de cancres en boutique, ivrognes aux labours, bêtes à cinéma, passifs partout, de plus en plus ennuyeux, ennuyés, croulants, accablés ?
En chacun délivrer l’artiste ! lui rendre la clef du ciel !


Pensons à l’école française.
Que trouvons-nous ici, chez nous, de plus facile à faire revivre ? d’immanent… au ras du sol… Parmi les dons, les cadences… les sourires un peu… les moins oubliés… le petit espoir… la flammèche… vacillante certes… fumeuse déjà… mais enfin…
L’art ne connaît point de patrie ! Quelle sottise ! Quel mensonge ! Quelle hérésie ! Quel dicton juif !
L’art n’est que Race et Patrie ! Voici le roc où construire ! Roc et nuages en vérité, paysage d’âme.
Que trouvons-nous en ce pays, des Flandres au Béarn ?… Chansonniers et peintres, contrées de légère musique, sans insister… peut-être une fraîcheur de danse, un chatoyement de gaîté au bord des palettes, et d’esprit en tout ceci, preste de verve et badinant… et puis doux et mélancolique… Je veux bien !… Tout est merveille et m’enchante et chante qui m’élève du sol !… de véritable nature des hommes qui sont nés de là… C’est le choix d’une fleur au jardin, nulle n’est méprisable… entre toutes nulle n’est vilaine, toutes ont leur parfum… Point de mines mijaurées !
Tout est sacré de ces miracles… les plus infimes accents… trois vers, deux notes, un soupir…
De cy l’on peut tout recréer ! les hommes, leurs races, et leur ferveur… Panser leurs blessures, repartir vers des temps nouveaux. Il faut retourner à l’école, ne plus la quitter de vingt ans. Je voudrais que tous les maîtres fussent avant tout des artistes, non artistes-cuistres à formules, abrutisseurs d’un genre nouveau, mais gens au cours du merveilleux, de l’art d’échauffer la vie, non la refroidir, de choyer les enthousiasmes, non les raplatir, l’enthousiasme le “Dieu en nous”, aux désirs de la Beauté devancer couleurs et harpes, hommes à recueillir les féeries qui prennent source à l’enfance.
Si la France doit reprendre l’âme, cette âme jaillira de l’école. L’âme revenue, naîtra Légende, tout naturellement. Bien sûr il faudra tout l’effort ! Ne point labeur ménager !
Tant de scrupules et mille soucis ! d’application merveilleuse, une fièvre, une ferveur, peu ordinaire de nos jours. Mais l’enfance n’est point chiche du divin entrain dès qu’elle approche des féeries.
L’école doit devenir magique ou disparaître, bagne figé.
L’enfance est magique.
L’enfance tourne amère et méchante. C’est elle qui nous condamne à mort. Nous y passerons.
Il n’est que temps ! Battons campagne ! Croisons contre l’Ogre ! Tuons l’Ogre ! Et tout de suite ! “Horribilus Academus” ! L’ogre brandisseur de Programmes ! Étreigneur ! Dépeceur à vif ! Dévoreur de petits enfants !




La Voix de la Russie : Pour faire diversion en Flanbiland… Les ficelles usées de l’antiracisme…



Au sommaire de cette édition du 18 novembre 2013 :

Hollandie : La lutte contre le racisme est le plus important, si vous le contestez, vous l'êtes
France 2 n'a plus aucune déontologie : sa russophobie assumée est une véritable profession de foi
Rencontre avec Laurent Ozon, intellectuel écologiste, animateur et président fondateur de "Maison commune"
Parole d'Élu a rencontré Evgeny Fedorov, du Mouvement Rossiya et député à la Douma pour une heure de franc-parler
Ukraine : une curieuse hésitation entre la ruine au sein de l'UE et la prospérité à l'Est
Marco Spada et Pierre Lacotte ouvrent la saison des grandes découvertes au Bolchoï de Moscou
Le Centre Russe pour la Science et la Culture de Paris accueille l'exposition "Les Cosaques à Paris en 1814", en prélude aux commémorations prévues l'an prochain 

dimanche 17 novembre 2013

Loy Krathong : émerveillement d'une nuit de pleine lune…




Le Loy Krathong, dont l’origine remonte à l’ancien royaume de Sukhotaï au XIIIème siècle, est célébré par les  Thaïlandais la nuit de la pleine lune du douzième mois… Il s’agit de « remercier la déesse de l’eau Phra Mae Khongkra qui offre le précieux liquide aux hommes pour leur survie, et aussi de demander pardon de toutes les souillures faites à la rivière ».

Dans le même temps à Phnom Penh au confluent du Tonle Sap et du Mékong lors de la pleine lune douzième mois est célébrée la Fête des eaux…

Dans la nuit de ce dimanche 17 novembre donc, nuit de la pleine lune du douzième mois en cette année 2556, des millions de Thaïlandais se rendront près d’une étendue d’eau, lac, fleuve, rivière, bassin… et revivront le rite du loy krathong.

"Loy" signifie "faire flotter" ou "laisser dériver".  Le "krathong" est une petite corbeille dont la composition varie d’une contrée à l’autre. Le plus souvent le krathong est fait d’un bout de tronc et de feuilles de bananiers, décoré d'orchidées et autres fleurs, planté de trois bâtons d’encens et d'une bougie…  Il peut parfois être fait à partir d’écorce de noix de coco. Dans le passé, il était coutumier de déposer des piécettes ou un morceau de noix de bétel sur la corbeille flottante. Aujourd'hui, seules des pièces de monnaies sont déposées sur les krathongs… au grand bonheur des enfants postés un peu plus loin dans l'eau pour les récupérer. À Bangkok, sur les rives du Chao Phraya des milliers de poissons sont libérés et rendus à la rivière…

Le rite de base consiste à poser un krathong sur l'eau et le laisser s'éloigner… Pour tous, c'est un rite de purification des choses négatives accumulées l’année écoulée. C'est aussi un instant d'un grand romantisme… Les jeunes couples laissent partir, unis, un même krathong faisant pieusement vœu d’amour éternel. Si le krathong reste illuminé après la mise à l’eau les amoureux sont assurés que tous leurs souhaits seront exhaussés.

C'est à Chiang Mai que la fête est la plus merveilleuse, des milliers de lanternes en papier (yi peng), gonflées à l'air chaud selon le principe de la montgolfière, s’envolent dans les cieux par une magnifique nuit de pleine lune…



Programme 2013 de Loi Krathong


samedi 16 novembre 2013

Un modèle de démocratie en Birmanie : Peuple et autorités morales affirment leur identité…


Yangon, 13 novembre 2013 - « Dehors les musulmans ! » : c’est par ce salut unanime contre une ingérence extérieure que des centaines de bouddhistes à Yangon, Mandalay, Sittwe… ont accueilli, ce 13 novembre en Birmanie, une délégation de l’Organisation de la conférence islamique (OIC) prétendant interférer dans les affaires intérieures de la Nation birmane…  La délégation de l’OCI, menée par son secrétaire général le turc Ekmeleddin Ihsanoglu, comprend des ministres et représentants d’Indonésie, de Malaisie et du Bangladesh, tous trois voisins de la Birmanie, mais aussi de Turquie, d’Arabie Saoudite, d’Égypte et de Djibouti.













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Un bateau de Rohingya vogue vers d'autres cieux : "Adieu la Birmanie"…


OIC Delegation Met By Angry Protesters in Sittwe
Bago : le bouddhisme, force spirituelle… force démocratique…

vendredi 15 novembre 2013

Bago : le bouddhisme, force spirituelle… force démocratique…


Tout jeune Birman consacre un temps de sa vie à son peuple et à la spiritualité fondatrice de sa Nation… Une réalité bien éloignée de cette image émasculée que les baba-cools occidentaux voudraient propager du bouddhisme… À quand le jour où le catholicisme fondateur de nos Nations occidentales aura retrouvé sa vigueur et  sa persuasion d'antan ?

Que de lourdes responsabilités ! La solitude du père abbé…


Monastère (Kyaung) Kha Khat Wain… Moines du peuple… moines soldats… garants de la volonté du peuple : la démocratie vraie !

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Et pendant ce temps en Europe ?

"Il est plus facile d'arracher une herbe qu'une souche"


René Marchand, essayiste, spécialiste de l'islam : « L'Europe risque de disparaître » (Lyon, 25/10/2013)