Qui ne risque rien n'est rien… sur le chemin de Damas, alors que les opinions ont cédé face aux faits…
on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.

vendredi 28 septembre 2012

Une semaine d'images au Royaume de Thaïlande…

Rival supporters of the the red shirts and the yellow shirts were involved in violent clashes on Tuesday outside the Crime Suppression Division (CSD) offices on Phahon Yothin Road. The protesters from opposite ends of Thailand's political divide gathered after police summoned for questioning a former female teacher who publicly accused red-shirt key supporter Darunee Kritbunyalai of defaming the royal institution last month.
Photos by Surapol Promsaka Na Sakolnakorn

jeudi 27 septembre 2012

Albert Paraz et Roger Nimier… sur Livr'Arbitres



Vient de paraître le numéro 9 de la nouvelle série de la revue littéraire non-conforme Livr’Arbitres. Son dossier central est cette fois-ci consacré aux plumes rebelles et iconoclastes de Roger Nimier et Albert Paraz avec de brillantes et prestigieuses contributions, notamment celles de l’académicien « hussard » Michel Déon, de Jean-Marie Le Pen, de Philippe d’Hugues, de Francis Bergeron, de Michel Mourlet, de Laurent Schang…

À l’occasion de la sortie de ce nouveau numéro Livr’Arbitres organise sa traditionnelle soirée « apéro – vente – dédicace » le vendredi 12 octobre à 20 heures au restaurant Ratatouille, 168 rue Montmartre, Paris 2ème, métro Bourse ou Grands-Boulevards.

Avec la présence de Philippe Alméras, Francis Bergeron, Patrick Gofman, Miège, Alian Paucard et bien d’autres.

Divers stands seront proposés aux visiteurs et amis, notamment celui des Éditions du Rubicon qui présenteront à cette occasion l’ouvrage d’Adriano Scianca : « Casapound, une terrible beauté est née ! 40 concepts pour une révolution en devenir ».

Liv’Arbitres : 36 bis, rue Balard 75015 Paris

mercredi 26 septembre 2012

Suicide, mode d'emploi… et pourquoi pas un millepatte…



"Peu après avoir avalé un millepatte vivant, un aide-restaurateur est décédé",  a révélé la police locale de Khonkaen…  Wansadej Kongkul, 39 ans, employé d'un restaurant thaïlandais spécialisé dans des plats exotiques, a débusqué un millepatte alors qu'il manipulait une pile de bois dans les locaux du restaurant où il travaillait… Tout en proclamant fièrement à son collègue de travail qu'ingérer cette bestiole l'immuniserait à jamais contre son venin, il s'empresse d'avaler vivant le malheureux millepatte… Une heure après, pour l'éternité il n'avait plus à se soucier du moindre problème d'immunité ni de n'importe quelle maladie contagieuse ou pas…

Bangkok : suicide, mode d'emploi… faire-part sur Facebook… mais information tronquée…

Suicide, mode d'emploi… ne pas oublier les crocodiles…

mardi 25 septembre 2012

Quand les souvenirs reviennent… Un chant berbère… Brahim… Un chant d’amour…



BRAHIM 


Jean-Pax Méfret : Quand les souvenirs reviennent…



Est venu déranger la ville,
Une prière
Chantée par trois jeunes kabyles.

Un chant berbère
Pour saluer l’ancien soldat,
Fils d’une guerre
Dont les blessures sont toujours là.

Pas de drapeau
Posé sur le corps de cet homme,
Juste une photo
De ses copains en uniforme,

Une vieille image
Qu’il a conservée toute sa vie
Comme un hommage
A ceux qui sont morts dans l’oubli

C’est une histoire qu’on ne raconte pas tous les jours
Elle fait partie des grands silences
Qui entâchent l’histoire de France.

C’est une histoire qu’on ne raconte pas tous les jours
Ce chant berbère c’est pas seulement un chant d’amour.

Souvent, la nuit,
Il retrouvait en mauvais rêve
Le sang, les cris,
Les plaintes des Harkis qu’on achève.

Face au calvaire,
Les soldats restaient l’arme au pied :
L’ordre était clair
Il ne fallait pas les sauver.

C’est une histoire qu’on ne raconte pas tous les jours 
Elle dénonce les grandes souffrances 
De ceux qui ont choisi la France

C’est une histoire qu’on ne raconte pas tous les jours
Ce chant berbère n’est pas seulement un chant d’amour.

Le cessez-le-feu du 19 mars 1962 n’a pas fait cesser le sang.
Dans les semaines qui ont suivi les accords d’Evian,
des dizaines de milliers d’Algériens
qui avaient fait confiance à la France
furent désarmés par les troupes et livrés à leurs bourreaux.
Victimes des pires tortures, trainés de douar en douar,
condamnés à la mort lente dans les djebels de la tourmente.
Sur les 200 000 hommes engagés aux côtés
des unités régulières de l’armée française,
seulement 40 000 d’entre eux purent rentrer en France
avec leur famille, souvent grâce à des initiatives personnelles
d’officiers français qui avaient enfreint les ordres.
Ces rescapés furent parqués avec femmes et enfants
dans des baraquements sordides,
des camps grillagés de barbelés.
Certains... certains y sont encore.

Et cette histoire qu’on ne raconte pas tous les jours,
Elle demande la reconnaissance
De ceux qui ont cru en la France,

Une façon de saluer cette bravoure...
Ce chant berbère, faut qu’il ne soit qu’un chant d’amour.

Un chant d’amour.

dimanche 23 septembre 2012

Netanyahou chouchoute les rabbins fanatiques… Campagnes christianophobes en Israël…



Bethléem : dans l'intimité de l'église de la Nativité un jour de Noël


Dans les territoires occupés par Israël, notamment à Jérusalem, des extrémistes juifs s’en prennent aux Palestiniens chrétiens et aux congrégations religieuses étrangères. Les décisions de l’Unesco en octobre 2011 d’accepter en son sein l’État palestinien, puis d’inscrire en juin dernier - en urgence - la Basilique de la Nativité à Bethléem au Patrimoine mondial de l’Humanité ont rendu furieux Benyamin Netanyahou et les tenants des lobbies pro-israéliens dans le monde. Dans les deux cas, les États-Unis ont voté contre. En France, Richard Prasquier, président du CRIF, est monté au créneau en parlant d’opération « visant à lutter contre la légitimité ou la légalité de l’État d’Israël » ! Rappelons que la ville est située dans les territoires occupés en juin 1967, appelés « Judée-Samarie » par les Israéliens… Pour son maire, Victor Batarseh, Israël n’acceptera d’évacuer les colonies installées dans la région et les résolutions de l’ONU que contraint par un « boycott à la fois commercial, culturel et sportif ».

« Jésus est un singe »

A Jérusalem, en février 2012, après avoir vandalisé un cimetière chrétien sur le Mont Sion, des fanatiques ont tagué les murs du monastère de la Croix (grec-orthodoxe) de graffitis du genre : « Mort aux chrétiens », « Jésus est un singe », « Nous allons vous crucifier », « Marie était une prostituée ». Ils s’en sont pris ensuite à l’église baptiste de la rue Narkis, puis ont incendié, le 4 septembre, la porte du monastère catholique de Latroun, connu pour son vignoble. Les évêques de Terre sainte ont demandé, sans résultat, aux autorités israéliennes de mettre fin aux « actes odieux et hostiles » et d’enseigner le respect dans les écoles. L’Autorité palestinienne voudrait que les incendiaires soient traduits en justice… La police dit enquêter, mais les vandales ne sont jamais trouvés. Ils signent pourtant leurs forfaits : « Le prix à payer », une organisation clandestine composée, notamment, de membres de la colonie sauvage de Migron qui se vengent sur les Palestiniens, musulmans et chrétiens, d’une décision de la Cour suprême d’Israël – prise il y a dix ans et finalement appliquée - d’évacuer les terres agricoles qu’ils occupaient.

Les pages de l’Évangile déchirées

Pour les prêtres chrétiens, sortir dans Jérusalem est un enfer. Ils se font cracher dessus par les juifs orthodoxes. Selon le professeur Israël Shahak, ancien président de la Ligue israélienne des droits de l’homme - décédé en 2001 – pour les juifs extrémistes, « déshonorer des symboles religieux chrétiens est un devoir religieux » depuis le 2ème siècle de l’ère chrétienne. En 2008, les ultra-sionistes avaient organisé un autodafé public du Nouveau Testament à Or Yehuda, dans la banlieue de Tel Aviv. Ils ont remis ça en juillet dernier avec Michael Ben-Ari, député du groupuscule Ihoud Leoumi (Union nationale), proche des milieux colons, qui s’est fait photographier déchirant les pages de l’Évangile. On comprend pourquoi Benjamin Netanyahou, qui chouchoute les rabbins fanatiques et leur électorat raciste, ferme les yeux sur les attaques d’églises et sur les humiliations dont les prêtres sont victimes.


Victor Batarseh : « Le dossier Bethléem peut aller vite » : le maire de Bethléem, espère que l’adhésion de son pays à l’Unesco va accélérer le classement de l’église de la Nativité au patrimoine mondial

Gilad Atzmon : « Unis contre les crachats »

Un député d'extrême droite déchire le Nouveau Testament : Michael Ben Ari, du parti d'opposition, explique son geste car ce livre a «entraîné le meurtre de millions de juif durant l’Inquisition »

Grand entretien avec Richard Prasquier : « ne pas mettre dans le même sac islamophobie et antisémitisme »

Christianophobie en Israël : actes de vandalisme contre le monastère trappiste de Latroun