Qui ne risque rien n'est rien… sur le chemin de Damas, alors que les opinions ont cédé face aux faits…
on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.

jeudi 6 septembre 2012

Les Pamphlets de Louis-Ferdinand Céline disponibles aux Éditions de La Reconquête




Plantage des journalistes, de ceux qui parmi eux sont des spécialistes de la culture, et des critiques de l’actualité littéraire.

On annonce depuis quelques jours à grand renfort de points d’exclamation la réédition des terribles pamphlets de Louis-Ferdinand Céline (pensez, l’antisémitisme) par une petite maison d’édition située au Québec. Une édition critique qui plus est, s’il vous plaît. Et cette réédition serait la première depuis la guerre, depuis les éditions originales !

Parfait, très bien, sauf que les terribles pamphlets en question sont déjà réédités par une maison d’édition paraguayenne francophone – Les Éditions de La Reconquête, dans une édition critique non clandestine avec les excellentes présentations du spécialiste célinien François Gardet, et ce depuis plusieurs années – 2007 Mea Culpa & À l’Agité du Bocal ; 2008 Les Beaux Draps et L’École des Cadavres ; 2009 Bagatelles pour un Massacre. Ces titres sont toujours disponibles sur son catalogue et sont couramment vendus de par le monde.

Les mêmes Éditions de La Reconquête offrent en outre depuis 2010 la première publication mondiale de BAGATELLES POUR UN MASSACRE en anglais sous le titre TRIFLES FOR A MASSACRE.

Tout cela n’est pas bien grave nous direz-vous, sauf que nombre d’articles parurent à l’occasion des rééditions des Éditions de La Reconquête (dont certains dans des organes de presse annonçant aujourd’hui cette « première réédition depuis la guerre ! »), en voici une courte liste bien entendu non exhaustive : Pierre Assouline du 13 octobre 2008 ; le Nouvel Observateur du 14 octobre 2008 ; le Magazine littéraire ; les Inrocks ;… sans parler des articles publiés à l’étranger, telle la double page parue dans le grand quotidien argentin Perfil ou l’article de Cristina Taglietti dans le Corriere della Sera.

Mémoire courte, défaut de mémoire, ou oubli volontaire, on s’interroge, et surtout on s’inquiète car si c’est là le travail de professionnels payés pour faire des recherches et donner des informations fiables à leurs lecteurs, qu’en est-il des sujets plus brûlants tels que les guerres en cours et celles qui menacent, les mécanismes des crises économiques, la politique des institutions supranationales, ou plus simplement ce qui se passe au coin de la rue… car on ne nous fera pas croire qu’en changeant de rubrique la déontologie revêt soudainement de nouveaux vêtements.

On peut s’inquiéter également du travail des « académiques », de ces universitaires dans leurs tours d’ivoires, qui ont un œil sur le profil de leur carrière et l’autre sur leur compte bancaire, et pour qui il s’agit de naviguer au plus près tout en ignorant ce qui ne leur servira pas dans la poursuite de ces buts, fut-ce l’âpre vérité des faits bibliographiques.

Ainsi va le monde, plus d’information, moins d’exactitude, moins de sérieux et de conscience professionnelle. Spécialistes et lecteurs en sont complices car qui va se soucier de vérité du moment que dans son ensemble le tableau proposé cadre avec l’air du temps.

Bien entendu Les Editions de La Reconquête ont envoyé des demandes de rectification aux journalistes et rédacteurs concernés, que ce soit en France ou à l’étranger, au Canada notamment. Sans aucun résultat jusqu’à ce jour.

Écarter, ignorer les rééditions des pamphlets de L.F. Céline publiées aux Éditions de La Reconquête, c’est faire une curieuse impasse sur les faits et la réalité de la vie de l’œuvre du grand Céline au moment même où l’on ne cesse de rappeler en tous lieux au respect dû à l’obligatoire devoir de mémoire.

Tradition, histoire – littéraire dans ce cas – continuité, tout passe à la trappe, il s’agit de faire vite et d’alimenter la machine à points d’exclamation. Le monde est déjà foutu, alors faisons la fête sur ses décombres, qu’importe si quelques pierres de fondation et clefs de voûte gênent au passage.


"Les Grands Débats" : Faut-il rééditer les pamphlets de Céline ?



Les Écrits polémiques de Louis-Ferdinand Céline aux Éditions Huit


Les Écrits polémiques de Louis-Ferdinand Céline aux éditions Huit (Québec)

Édition critique des pamphlets céliniens établie présentée et annotée par Régis Tettamanzi

Fondées à Québec en 1990, les ÉDITIONS HUIT (jusqu’en 2006 ÉDITIONS DE LA HUIT) offre une collection : "Anciens", où se retrouvent des œuvres d’autrefois, introuvables ou inédites.

La collection Anciens qui caractérise la maison d’édition et fait toute sa spécificité. La collection Anciens vise au premier chef à mettre en valeur la littérature canadienne du siècle dernier et tout particulièrement les écrivains de l’École patriotique de Québec de 1860, dont les œuvres restent encore mal connues parce que rarement rééditées, voire jamais éditées (un certain nombre n’ont paru que dans des journaux). Cette collection présente donc des œuvres introuvables ou difficilement accessibles.

Les œuvres publiées dans la collection Anciens comportent un appareil critique qui explique le texte et cherche à le faire voir dans son intégralité. Le vocabulaire ancien, les éléments géographiques ou historiques, le texte même, font l’objet de notes et de commentaires qui sont parfois le résultat de longues recherches.

Dans leur présentation matérielle, les publications des ÉDITIONS HUIT cherchent à refléter et à traduire, d’une façon juste et séduisante, le contenu de l’œuvre elle-même. Aussi, tous les éléments font-ils l’objet d’un examen attentif, depuis les maquettes de couverture — constituées de gravures anciennes, contemporaines des œuvres et en relation avec les sujets traités — jusqu’à la couleur et à la texture du papier. Par le choix de ses auteurs et par la présentation de ses publications, la maison croit pouvoir rejoindre les lecteurs d’ici et d’ailleurs qui s’intéressent à notre littérature ancienne et à notre histoire. 

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Les ÉDITIONS HUIT (Québec) viennent d'annoncer la publication d'une édition critique des pamphlets céliniens avant la fin du mois de septembre 2012. En toute légalité, selon Rémi Ferland, responsable des ÉDITIONS HUIT, puisqu'au Canada, une œuvre tombe dans le domaine public cinquante ans seulement après la mort de l'écrivain.

Ce volume de 1040 pages regroupe les quatre textes de Céline parus entre 1936 et 1941 : Mea culpa, Bagatelles pour un massacre, L'Ecole des cadavres et Les Beaux draps ainsi que trois autres textes : Hommage à Zola, A l'agité du bocal et Vive l'amnistie, Monsieur !. Ce livre sera tiré à 400 exemplaires et diffusé uniquement au Canada : directement auprès de l'éditeur ou chez les libraires qui l'auront commandé.

Impossible donc aux lecteurs français se s'en procurer un exemplaire. Seule solution : le réseau de l'occasion.

Cette réédition a été établie par Régis Tettamanzi, professeur de littérature française du XXè à l'Université de Nantes, et se veut une « une édition critique et scientifique des textes. » Il avait déjà consacré sa thèse de doctorat aux textes polémiques et publié en 1999 aux éditions Du Lérot une Esthétique de l'outrance, Idéologie et stylistique dans les pamphlets de L.-F. Céline, où il proposait alors l'ensemble de l'appareil critique des pamphlets.

Les Éditions Huit
747, rue des Mélèzes
Québec (Québec) G1X 3C8
Canada
Tél. : (418) 659-7715
Télécopie : (418) 659-7715
courriel : louise.neron@editionshuit.com


"Les Grands Débats" : Faut-il rééditer les pamphlets de Céline ?

Christianophobie en Israël : actes de vandalisme contre le monastère trappiste de Latroun


Le monastère trappiste de Latroun

CHRISTIANOPHOBIE EN ISRAËL

Des inconnus ont incendié mardi avant l’aube une porte du monastère trappiste de Latroun en Israël et inscrit des graffitis anti-chrétiens sur les murs. « Une porte en bois du couvent a été entièrement brûlée par des inconnus et des slogans anti-chrétiens tel que “Jésus est un singe” ont été inscrits sur les murs de l’édifice », à l’ouest de Jérusalem sur la route de Tel-Aviv, a précisé le porte-parole de la police, Micky Rosenfeld. Parmi d’autres graffitis figurait le nom de Migron, une colonie sauvage israélienne, la plus vaste et la plus ancienne de Cisjordanie occupée, évacuée dimanche matin sur ordre de la Cour suprême d’Israël. Des ultras de la colonisation israélienne mènent depuis des mois ce qu’ils appellent une politique du « prix à payer », qui consiste à se venger sur des villageois palestiniens, sur des lieux de culte musulmans et chrétiens des décisions gouvernementales qu’ils jugent hostiles à leurs intérêts. Le patriarcat latin de Jérusalem a manifesté son « indignation », qualifiant ces actes de vandalisme de « honteux et laids » : « ils salissent les lieux chrétiens en Israël et s’en prennent à la personne du Christ, fils de cette terre sainte ». 
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En Israël, le vandalisme anti-chrétien choque

« Jésus est un singe. »  C’est, parmi quelques autres slogans du même acabit, le « message » laissé mardi 4 septembre au matin sur le mur de l’abbaye trappiste de Latroun, en Israël, dont la porte a, en outre, été incendiée, selon ce qu’a rapporté le porte-parole de la police, Micky Rosenfeld.

Parmi les autres inscriptions, figurait le nom de Ramat Migron, petite implantation démantelée la semaine dernière par l’armée israélienne, proche de la colonie sauvage de Migron, la plus vaste de Cisjordanie occupée, et évacuée dimanche sur ordre de la Cour suprême. Une indication qui, comme certains témoignages, pousse les autorités à suivre la piste d’extrémistes israéliens religieux ; d’autant que, effectivement, certains ultras de la colonisation israélienne mènent, depuis des années, une politique dite du « prix à payer », et qui consiste à se venger, sur des villageois palestiniens, des lieux de culte musulmans et chrétiens, des décisions gouvernementales qu’ils jugent hostiles à leurs intérêts. Ce n’est donc malheureusement pas là une première…

Quoi qu’il en soit, et contrairement à ce qui se passerait chez nous en pareille occurrence, nombre de voix se sont élevées pour condamner cet acte tout à la fois blessant et ridicule. Ainsi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a-t-il dénoncé « un acte répugnant dont les auteurs doivent être sévèrement punis », soulignant que « les libertés de religion et de culte sont des valeurs fondamentales en Israël ».

De son côté, Ehud Barak, son ministre de la Défense, a appelé le Shin Bet, l’agence de sécurité intérieure, à se mobiliser dans la « bataille contre le terrorisme juif ». Une condamnation reprise à son compte par le grand rabbin ashkénaze d’Israël, Yona Metzger.

Côté palestinien, un communiqué du gouvernement de l’Autorité palestinienne appelle « le gouvernement israélien à agir pour traduire en justice les responsables de l’incendie du monastère de Latroun ». « Plusieurs mosquées ont été attaquées ces derniers mois, mais rien ou presque n’a été fait, poursuit-il. La politique extrémiste du gouvernement israélien – marquée par l’intolérance – encourage les crimes de haine des colons contre les Palestiniens et leurs lieux de culte. »

A Gaza, le mouvement islamiste Hamas a, par ailleurs, fustigé « les attaques délibérées et répétées des profanateurs sionistes des églises, mosquées et cimetières palestiniens ».

Les évêques catholiques de Terre sainte ont eux aussi exhorté les autorités israéliennes à « agir pour mettre fin à cette violence absurde et assurer un “enseignement du respect” dans les écoles ».

« Malheureusement, ce qui est arrivé à Latroun n’est que la dernière d’une longue série d’attaques contre les chrétiens et leurs lieux de culte, déplorent-ils. Que se passe-t-il aujourd’hui dans la société israélienne pour que les chrétiens deviennent des boucs émissaires et soient visés par ces actes de violence ? Quel genre d’“enseignement du mépris” à l’encontre des chrétiens enseigne-t-on dans les écoles ? Et pourquoi les coupables ne sont-ils jamais arrêtés ni traduits en justice ? »

A Washington, le département d’État a lui aussi condamné ces actes « haineux, dangereux et provocateurs », en exhortant « toutes les parties à éviter toute escalade »

Quant à la France – qui a en charge la protection des lieux saints et des communautés religieuses –, elle a « condamné fermement cet acte de vandalisme », et réclamé aux autorités israéliennes une enquête, pour « faire toute la lumière sur ces actes graves et à en traduire les responsables en justice », a affirmé Philippe Lalliot, porte-parole du Quai d’Orsay.

Le consul général de France à Jérusalem, Frédéric Desagneaux, s’est rendu sur place « pour manifester notre indignation et notre solidarité, et exprimer le souhait que les coupables de ces actes de haine inqualifiables soient traduits devant la justice ».

Fondée par les cisterciens, l’abbaye de Latroun, qui héberge une communauté trappiste, est l’un des sites monastiques les plus célèbres de Terre sainte, connu en particulier pour son vignoble. Elle est située à 15 kilomètres à l’ouest de Jérusalem, à la frontière entre Israël et la Cisjordanie, sur la ligne de l’armistice de 1949 qui mit fin à la première guerre israélo-arabe.



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Une preuve de plus, s’il en fallait, de cette haine intimement partagée entre islamistes et extrémistes juifs contre la chrétienté… 

Plus généralement, déplorons les conséquences insidieuses de ce déchaînement islamophobe imbécile sur la Toile, et sur des sites de plus en plus nombreux chaque jour… Une islamophobie qui ne peut en retour qu’exciter un sentiment anti-chrétien chez les plus sages des musulmans insultés… Islamophobie manifestement attisée par le sionisme… L’islamophobie, ce piège sioniste…

Encore une occasion de rappeler les travaux d'Hanna Zakarias et de Joseph Bertel… Lecture indispensable pour quiconque souhaite comprendre les enjeux face à la montée de l'islamisme… Un éclairage sur la politique des dirigeants du monde occidental et le matraquage médiatique qu'ils nous infligent…  Ces dirigeants occidentaux et sionistes alliés aux salafistes pour commanditer le terrorisme en Syrie… Qatar, Arabie saoudite, Israël, États-Unis, France, etc. etc. etc. unis contre le président Bachar al-Assad et la Syrie légitime riche de son pluralisme…

Pour une réflexion vraie et libre quant  aux attitudes à adopter :

L'ISLAM T1 - SES VÉRITABLES ORIGINES, UN PRÉDICATEUR À LA MECQUE

L'ISLAM T2 - SES VÉRITABLES ORIGINES, DE LA MECQUE À MÉDINE

L'ISLAM T3 - SES VÉRITABLES ORIGINES, VERS L'ISLAM ARABE AUTONOME

Les travaux de Joseph Bertuel s'appuient eux-mêmes sur ceux de Gabriel Théry alias Hanna Zakarias récemment réédités :

HANNA ZAKARIAS : DE MOISE A MOHAMMED : L’ISLAM, ENTREPRISE JUIVE, Éditions Saint-Rémi


Éclairer la genèse de l'islam

mercredi 5 septembre 2012

05 septembre 1797: serment de haine à la Royauté


Sa Majesté le Roi Louis XVI

Lu sur le blog posthume de sa Majesté le Roi Louis XVI :

05 septembre 1797 : serment de haine à la Royauté

8ème serment de haine à la Royauté, 5 septembre 1797
La loi du 19 fructidor an V, art. 25, prescrit la formule suivante :

« Je jure haine à la Royauté et à l'anarchie, attachement à la République et à la Constitution de l'an III. »

Quoique l'immense majorité du clergé catholique reconnût qu'un chrétien ne doit avoir de haine que pour le péché et ne peut jurer qu'il haïra une chose bonne en elle-même, comme la Royauté, il se trouva cependant quelques ecclésiastiques à qui ce serment ne parut pas coupable, et qui consentirent à le prêter. M. Duplessis d'Argentré, évêque de Séez, l'anathématisa dans une instruction à laquelle adhérèrent une partie des évêques de France, retirés, comme lui, en pays étranger.

Pie VI soumit l'examen du serment de haine à la Royauté à la congrégation établie pour tout ce qui était relatif à la Révolution française ; les cardinaux furent unanimement d'avis que ce serment était contraire à la loi divine ; le pape le déclara donc illicite. 

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Fallait oser : associer Royauté et anarchie ! Un serment aussi inique qu'imbécile qui nous rappelle, ô combien, nous avons le devoir de nous affranchir de tous les enseignements et propagande que nous inflige une maudite République laïque et  franc-maçonne fondée sur la haine…

Nostalgie… Camillo : Sag Warum (1959)…




Camillo était Luxembourgeois à part entière... même si c'est un "petit pays" c'est un Grand Duché !
(vidéo suivie d'un entretien télé en français réalisé peu avant la mort de Camillo)



Sag Warum (Pourquoi)

Nachts geh ich dahin, ich bin allein, und frag : Warum ?
La nuit je m'en vais, seul, et me demande : Pourquoi ?
Die Tage gehen mir nicht aus dem Sinn
Les jours défilent à contresens
Und ich frag mich : Warum ?
Et je me demande : Pourquoi ?

Du gingst fort, wohin ? Ich rief dich oft, doch du bliebst stumm.
Tu es partie. Où ? Je t'ai souvent appelée, mais tu es restée silencieuse
Du fühlst es nicht, wie einsam ich bin
Tu ne sens pas à quel point je suis seul
Und ich frag mich : Warum ?
Et je me demande : Pourquoi ?
Sag : Warum ?
POURQUOI ?

Ich wollt' glücklich sein
Je veux être heureux
Doch du ließt mich allein.
Mais tu m'as laissé seul
Wann kommst du zurück, sag,
Quand reviendras tu ?
Wann scheint uns das Glück ?
Quand est-ce que la chance nous sourira ?

Oh ja, das wäre schön, bei dir zu sein, mit dir zu gehen.
Oh oui qu'il serait bien d'être avec toi, de marcher avec toi.
Doch, ich bin einsam, bin immer einsam
Mais, je suis seul, toujours seul
Und ich frag mich : Warum ?
Et je me demande : Pourquoi ?
Sag : Warum ?
POURQUOI ?


Camillo Felgen (de son vrai nom Camille Felgen) est un chanteur et acteur Luxembourgeois né le 17 novembre 1920 à Tétange (Luxembourg), décédé le 16 juillet 2005 à Esch-sur-Alzette (Luxembourg). Auteur du célèbre tube Sag Warum en 1959 sur une mélodie de Phil Spector. Médaille de Bronze au Concours Eurovision de la chanson en 1962 pour le Luxembourg...


mardi 4 septembre 2012

CasaPound ?… Riprendersi tutto… Tout se réapproprier… Une terrible beauté est née…





CasaPound ? CasaPound !

Depuis quelques années déjà, les actions et les prises de positions de l'organisation politique italienne nourrissent les discussions de la mouvance nationaliste, patriote et identitaire française. Beaucoup tentent de comprendre le succès et l'attraction de CasaPound. Résolument novatrice, insolente et avant-gardiste, CasaPound étonne, questionne, intrigue, irrite, séduit.

Centre social, structure politique, révolte de la jeunesse, réseau de solidarité active, syndicat, mouvement artistique, sportif et culturel... CasaPound Italia est à la fois tout cela et bien plus. Mais surtout CasaPound vit et vit intensément. Au confluent du mouvement, du lobby, de la contre-société et de l'Ordre, tel un organisme en constante évolution, CasaPound Italia fait germer une nouvelle forme de militance, une forme profondément positive, une forme conquérante. Enracinée sur des principes intangibles, CasaPound a su se libérer des carcans réactionnaires réducteurs et sclérosants du « milieu », opérant par là une rupture salvatrice et créatrice, un dépassement vitaliste, affirmatif. Cette forme, nous l'appréhendons mais souvent sans comprendre ce qui structure CasaPound.

Il manquait à nos débats un outil de compréhension de l'essence du phénomène. C'est justement à cette tâche qu'Adriano Scianca s'est attelé en écrivant Riprendersi tutto (« Tout se réapproprier », nom de l'ouvrage en italien).

Journaliste, diplômé en philosophie, à 32 ans Adriano est surtout un militant qui participe depuis ses débuts à l'aventure de CasaPound. Il en est d'ailleurs aujourd'hui le responsable culturel. Son travail d'écriture nous propose, sous la forme d'un abécédaire clair et didactique, une plongée philosophique et esthétique dans l'identité profonde de CasaPound : Action, Fascisme, Identité, Style, Nature, Femme... constituent quelques-unes des entrées de ce manifeste passionnant croisant vision du monde et données applicatives.

Cet ouvrage fondamental -- tant par l'éclairage qu'il procure sur la méthode que par l'esprit de conquête qu'il véhicule -- se devait d'être traduit pour tous ceux qui, en France, souhaitent nourrir leur réflexion et leur action aux sources de la révolution organique que porte CasaPound.

Les Éditions du Rubicon vous proposent une exploration militante au cœur de la pensée non conforme des fils de la Tortue. Mais cette lecture ne peut constituer qu'un commencement car il faut tout se rapproprier ! Bon voyage.


lundi 3 septembre 2012

La Nouvelle Grande Russie…


Philippe Conrad présente le dernier ouvrage de Xavier Moreau : "La nouvelle grande Russie : de l'effondrement de l'URSS au retour de Vladimir Poutine" :



Description de l'ouvrage :

Ce manuel est une authentique analyse géopolitique du redressement politique et économique de la Russie pourtant héritière de l’Union soviétique, déroulant ses dates clés sur les vingt dernières années. Il entreprend avec originalité de faire comprendre au lecteur comment de superpuissance déclinante elle est devenue un acteur clé du monde multipolaire tel qu’il se dessine aujourd’hui et pour les années à venir. En reprenant à chaque date les mêmes rubriques de la collection « Les dates clés » (intérêt ; contexte ; document ; commentaire), l’auteur garantit au lecteur de ce manuel un outil lui laissant toute liberté dans la façon de l’utiliser pour augmenter ses connaissances et se forger une opinion sur l’épopée la plus dense et la plus surprenante de l’après-guerre froide ainsi qu’un commentaire particulier et original des étapes de la reconstruction de l’État russe. Points forts : pédagogique, incite à la réflexion, donne des clés de compréhension inédites, argumenté, construit. (publié le 19 juin 2012)

Xavier Moreau, diplômé en histoire des relations internationales de l’université Paris Sorbonne (Paris IV), est chef d’entreprise, fondateur du cabinet de conseil international Sokol (Ukraine, Russie, Kazakhstan).

Vladimir Poutine et Valéry Giscard d'Estaing unis pour un renouveau de l'éducation nationaliste de la jeunesse…


Vladimir Poutine, en présence du président Valéry Giscard d'Estaing, a manifesté patriotisme et fierté nationale :
"Toute la population s'est élevée contre les envahisseurs. Son héroïsme sans précédent, sa force spirituelle et son attachement profond à sa terre ont donné à notre pays une immense force qui n'avait jamais été observée auparavant… La Deuxième guerre mondiale et la bataille de Borodino ont témoigné du patriotisme sans précédent de notre population qui a défendu son pays et lui a garanti un rôle de grande puissance mondiale…"
Si ce 7 septembre 1812, aucune des deux armées n'avait pris l'ascendant sur l'autre, les troupes du tsar Alexandre se sont repliées, pour mieux attirer la Grande Armée dans le piège hivernal de Moscou…
"Notre tâche est de faire de ce bicentenaire glorieux une fête nationale qui inspirerait à notre peuple de la fierté pour le pays et les exploits de nos ancêtres…"
Sergueï Ivanov, chef de l'administration présidentielle russe 



La Grande bataille de Borodino ou de la Moskova : 7 septembre 1812

Va se dérouler la plus grande reconstitution sur le champ de Borodino nommé également Moskowa, théâtre de la fameuse bataille franco-russe de 1812 que les Français appellent la bataille de la Moskova, avec la participation de clubs de l’histoire militaire de France, de Pologne, de Belgique et d’Écosse. Fêtes lancées en juin, qui se prolongeront jusqu’à la fin de l’année, soit une durée équivalente à celle des combats qui ont fait rage en Russie en 1812.

Le 26 août 1812, les deux armées immenses – russe, dirigée par Koutouzov et la Grande Armée de l’Empereur français Napoléon se sont rencontrées face à face. Les Français fonçaient vers Moscou, l’ancienne capitale russe pour frapper la Russie eau cœur. Koutouzov a décidé de donner la bataille générale dans le champ de Borodino, ayant  appliqué avant la politique de la terre brûlée sur près de 2 000 km entre la frontière russe et Moscou.

La bataille prit fin avec la retraite de l’armée russe, qui se retira en bon ordre. La bataille de la Moskova marque la dernière action offensive française sur le sol russe. En se retirant, les Russes sont encore en état de combattre, ce qui leur permettra de bouter les troupes françaises hors de la Russie. Ils ouvrent aussi la route de Moscou que la Grande Armée atteindra une semaine plus tard, le 14 septembre. Elle y restera jusqu’au 19 octobre, jour où commence le retour, bientôt désastreux, de la Grande Armée.

Cheval du Don, ce cheval russe, était la monture des cosaques, vivant sur les rives du Don

Des cosaques russes viendront de Moscou à Fontainebleau  dans le cadre des festivités
 “Nous partirons de la place Rouge le 8 septembre,  juste après un spectacle grandiose. Nous traverserons la Biélorussie, la Lituanie, la Pologne et l’Allemagne pour arriver dans la ville française de Fontainebleau   fin d’octobre“, a déclaré aux journalistes Igor Morozov, directeur adjoint de Rossotroudnitchestvo (Agence fédérale russe chargée des affaires de la Communauté des États indépendants, des Russes à l’étranger et de la coopération humanitaire internationale).

Les préparatifs de cet événement sont en cours depuis dix-huit mois. Les organisateurs envisagent de reconstituer la traversée effectuée par le corps cosaque de l’ataman Matveï Platov en 1812-1814, attirant ainsi l’attention sur l’histoire de la Russie et encourageant l’union des peuples européens.

Le chemin sera long de 2.500 km et comprendra des tronçons où les chevaux devront être transportés. 22 chevaux capables d’effectuer plus de 300 km par jour ont été sélectionnés pour participer à l’événement. Il s’agit des chevaux du Don, monture des cosaques ayant pris part à la poursuite des troupes de Napoléon. Il ne reste que 243 spécimens de cette race en Russie et les organisateurs ont l’intention de favoriser son rétablissement.



Bicentenaire de 1812 : les cosaques russes de passage en Pologne