Qui ne risque rien n'est rien… sur le chemin de Damas, alors que les opinions ont cédé face aux faits…
on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.

jeudi 22 mars 2012

Abel Chennouf, Imad Ibn Ziaten, Mohamed Legouad, Mohammed Merah…


Frères de sang… et Français… de notre Algérie… Catholique et musulmans… Seule la haine a pu les séparer… Une haine instillée depuis DeGaulle et ses séides… Une haine qui se perpétue par la bassesse criminelle de politiciens irresponsables et manipulateurs… propagateurs de racisme… charriant islamophobie et xénophobie… semant le désarroi sur ceux qui ont choisi la France quand cette France se fait vassale de ceux qui persécutent leurs frères de Palestine et d’ailleurs… Tous de valeureux soldats quels que soient leurs choix… Choix qui, on le comprendrait aisément, auraient pu être inversés… Et on le leur pardonnerait… Respect… Que la paix soit sur eux quatre… sur leurs familles… Et un jour, espérons le, sur la France.

mercredi 21 mars 2012

Laisser élire Sarkozy, c'est vouloir le fléau Alain Juppé… Premier ministre…


Les méthodes de gouvernement de Nicolas Sarkozy sont connues… Plutôt qu’être Président de la République, il préfère jouer le Premier ministre… Autrement dit toujours rester au cœur de l’action, en première ligne… C’est sa nature, son tempérament… François Fillon a bien voulu accepter, certes avec dignité, de tenir un rôle de Premier ministre fantôme pendant cinq ans, c’en est certainement assez pour lui… En cas d’élection faudrait que Nicolas Sarkozy se trouve un nouvel ectoplasme… Le personnage annoncé, celui qui convient parfaitement au rôle, c’est bien sûr Alain Juppé… Cela, malgré quelques dissensions actuelles avec certains de l'entourage de Nicolas Sarkozy… Son curriculum est édifiant… Toujours serviteur, d’autant plus zélé qu’il n’a jamais rien compris à rien… À la mairie de Paris, exécuteur des basses œuvres de Jacques Chirac, il porte le chapeau pour de sombres magouilles politiques, ce qui lui vaut une condamnation à laquelle Chirac échappera… Premier ministre de Chirac, il s’emmêle les pinceaux pour finalement céder la place à Lionel Jospin… De retour du Canada, en repassant par Bordeaux puis un temps à la Défense, le voilà promu ministre des Affaires étrangères de Sarkozy… immédiatement chapeauté par le Bazar-Henri Lévy… dans une France soumise à l’Otan, donc aux États-Unis… donc à Israël… Première imbécillité criminelle, cette intervention en Libye et le désordre que les complices larbins d'Israël y ont désormais installé… Et voilà qu’Alain Juppé, avec toujours le Bazar-Henri Lévy bien présent mais cette fois moins visible, qui s’acharne à vouloir récidiver avec la Syrie… À croire que ça l’amuse le bougre de foutre la merde dans le monde arabe… dans le sillage des USA… et évidemment au seul profit d’Israël… La France serait-elle une colonie d’Israël ? En ce début de printemps, une pluie diluvienne de signes concordants tend à vouloir nous le faire admettre…

Pourquoi avoir laissé opérer un agent d'al-Qaïda à Toulouse, alors que Mohammed Merah, 24 ans, avait déjà été repéré depuis longtemps par les services de renseignements français… Claude Guéant, ministre de l'Intérieur, a eu le cynisme d'avouer lui-même que le tueur présumé était suivi depuis des années par la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI). Ces crimes devaient donc servir quels intérêts ? Ce qui est certain c'est que cet attentat islamiste arrive à point nommé dans l’agenda du Nouvel Ordre Mondial… et que cet agent dormant a été activé pile quand il le fallait.




En 1995, c’est Khaled Kelkal de Vaulx-en-Velin qui a été supprimé dans la forêt de Malval, près de Lyon… Il est vraisemblable, aujourd’hui à nouveau, que personne ne souhaite que Mohammed Merah puisse parler… Aussi peu de chances que Mohammed Merah soit encore vivant d’ici quelques heures… et le présent ministre de l’Intérieur tout comme alors Jean-Louis Debré (l'actuel président du Conseil constitutionnel !), pourra librement nous faire gober sa thèse… l’officielle.

Salim Bachi : « Moi, Khaled Kelkal », Éd. Grasset, Paris, 1er mars 2012 : curieuse coïncidence que la sortie de ce livre et cette nouvelle série d'attentats en France… après si longtemps.




Révélation du Réseau Voltaire ce 20 mars 2012 :


Un haut fonctionnaire français a invité , le 19 mars 2012, des journalistes arabes basés à Paris pour leur révéler la bataille qui se livre actuellement au sein du gouvernement français en général et du Quai d’Orsay en particulier à propos de la Syrie.

Selon cette personnalité, l’ambassadeur de France à Damas, Éric Chevallier, dont l’ambassade vient d’être fermée et qui est rentré à Paris, a pris a parti son ministre devant ses collègues. Il a accusé Alain Juppé de ne pas avoir tenu compte de ses rapports et d’avoir falsifié les synthèses pour provoquer une guerre contre la Syrie.

Au début des événements, en mars 2011, le Quai avait dépêché des enquêteurs à Deraa pour savoir ce qui s’y passait. Leur rapport, transmis à Paris, indiquait qu’après quelques manifestations, la tension était retombée, en contradiction avec les reportages d’Al-Jazeera et de France24 qui indiquaient à l’inverse que la ville était à feu et à sang. L’ambassadeur demanda la prolongation de la mission pour suivre l’évolution des événements. Furieux de ce premier rapport, le ministre des Affaires étrangères lui téléphona pour exiger qu’il le modifie et fasse état d’une répression sanglante. L’ambassadeur plaça alors le chef de mission à Deraa en conférence téléphonique avec le ministre pour lui redire qu’il n’y avait pas de répression sanglante. Le ministre menaça l’ambassadeur et la conversation se termina de manière glaciale.

Immédiatement après, le cabinet d’Alain Juppé fit pression sur l’AFP pour qu’elle publie des dépêches mensongères confortant la vision du ministre.

Durant les mois qui suivirent, les incidents opposant Éric Chevallier et Alain Juppé ne cessèrent de se multiplier, jusqu’à l’affaire des otages iraniens et la mort du « journaliste » Gilles Jacquier. À cette occasion, l’ambassadeur reçu l’ordre d’exfiltrer les agents de la DGSE travaillant sous couverture de presse. Il réalisa l’importance de l’action secrète entreprise par Alain Juppé [1].

Ancien ministre de la Défense, Alain Juppé a semble t-il conservé de solides amitiés au sein des services militaires dont certains agents lui restent dévoués.

La même source assure que des rapports de l’ambassadeur auraient été négligés ou falsifiés et que celui-ci, pour étayer ses dires, aurait fait parvenir au Quai des rapports d’homologues européens attestant tous que la Syrie n’est pas confrontée à un cycle de manifestations/répression, mais à une déstabilisation par des groupes armés venus de l’étranger. À son arrivée à Paris, Éric Chevallier aurait demandé une enquête administrative interne pour confondre son propre ministre.

Ces révélations en appelant d’autres, un autre haut-fonctionnaire a révélé qu’Alain Juppé n’est pas seulement en conflit avec son administration, mais aussi avec ses collègues de l’Intérieur et de la Défense. Claude Guéant et Gérard Longuet auraient non seulement négocié avec le général Assef Chawkat l’exfiltration des agents français présents dans l’Émirat islamique de Baba Amr, comme le Réseau Voltaire l’a relaté [2], mais aussi la libération de trois commandos français détenus par la Syrie [3].

Dimanche 18 mars, le quotidien pro-syrien Ad-Diyar, édité à Beyrouth, a confirmé que trois prisonniers français ont été remis au chef d’état-major des armées (CEMA), l’amiral Édouard Guillaud, lors d’un déplacement au Liban, prétendument effectué à l’occasion de la réorganisation du contingent français de la FINUL. Selon une source syrienne de haut niveau, l’amiral aurait en échange personnellement veillé au complet démantèlement de la base arrière que les services militaires français avaient installée au Liban.

Le conflit entre l’ambassadeur Chevallier et le ministre Juppé est connu depuis longtemps. Le 4 avril 2011, le journal électronique Rue89 avait publié un article attribué à un auteur franco-syrien anonyme [4]. On pouvait y lire que l’ambassadeur « se serait fait le porte-parole du régime, prétendant que les révoltes de Daraa et Lattaquié sont manipulées depuis l’étranger et que les médias mentent sur la réalité ». Dix jours plus tard, c’était au tour de Georges Malbrunot d’affirmer sur son blog du Figaro que l’ambassadeur « est complètement basharisé » [5]. Enfin, le 5 mai, France24, la chaîne placée sous la tutelle d’Alain Juppé, avait accusé l’ambassadeur de « minimiser la révolte » [6]

Le conflit entre le chef d’état-major des armées et Alain Juppé est également connu depuis longtemps. L’amiral Edouard Guillaud n’avait pas apprécié qu’Alain Juppé, alors ministre de la Défense, planifie à l’avance le renversement de Mouammar el-Kadhafi. Avec le discret soutien de son nouveau ministre de tutelle Gérard Longuet, il avait fait savoir publiquement son désaccord lorsqu’il avait reçu instruction de mobiliser les forces françaises contre la Libye.

Quant aux relations Guéant-Juppé, elles sont notoirement exécrables. On se souvient qu’avec l’arrogance qu’on lui connaît Alain Juppé avait posé comme condition pour son entrée au gouvernement Fillon que Claude Guéant quitte le secrétariat général de l’Élysée parce qu’il ne voulait pas avoir à lui parler.

Après l’accord survenu entre Washington, Londres et Moscou pour calmer le jeu en Syrie, Alain Juppé peut toujours compter sur l’appui d’Ankara, de Riyad et de Doha, ainsi que sur les principaux médias, mais se trouve isolé en France et privé des moyens nécessaires à sa politique … à moins, bien sûr, que le président Sarkozy ne pousse à la guerre pour faire remonter dans les sondages le candidat Sarkozy.


[1] « Le fiasco des barbouzes français à Homs », par Boris V., Komsomolskaïa Pravda, 18 janvier 2012, version française de New Orient News disponible sur le site du Réseau Voltaire.
[2] « Les journalistes-combattants de Baba Amr », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 3 mars 2012.
[3] « La France rétablit la censure militaire », Réseau Voltaire, 4 mars 2012.
[5] « Syrie : quand l’ambassadeur de France déjeunait avec la bête noire des frondeurs », par Georges Malbrunot, L’Orient indiscret/Le Figaro, le 14 avril 2011.
[6] « L’ambassadeur de France en Syrie a clairement minimisé la révolte », par Julien Pain et Peggy Bruguière, France24, 5 mai 2011.





Honneur aux soldats français… aux soldats de la France…



Imad Ibn Ziaten, assassiné à Toulouse le 11 mars, Abel Chennouf et Mohamed Legouad, assassinés à Montauban le 16 mars (Photo AFP)


"Pas un coup de fil de L'Élysée"

À son arrivée hier à Montauban, la famille de Caroline Monet, la compagne d'Abel Chennouf s'est recueillie quelques instants devant le guichet automatique où le tireur en scooter a ouvert le feu. Là, Francette Mendosa la grand-mère et Fabrice l'oncle de la jeune femme enceinte de sept mois ont craqué : « Nous aurions aimé un peu de compassion, au moins un petit coup de fil de l'Élysée. Rien du tout. Le chef de l'État n'a même pas téléphoné aux familles d'Abel, Mohamed ou Imad. C'était sans doute plus facile pour lui d'appeler Florence Cassez comme il l'a fait. Les militaires méritent plus de respect. En revanche, l'armée a été formidable pour nous. »


Voir l'article de la Dépêche du Midi : Le père du para Abel Chennouf : "Nous voulons obtenir justice"



 Hymne à Saint-Michel…

 La Prière du Para…

L'Aspirant André ZIRNHELD, né en 1913, était un parachutiste du 1st French SAS (ancêtre de l'actuel 1er RPIMa) durant la 2° Guerre Mondiale. Il fut tué le 27 Juillet 1942, en Afrique du Nord, par un Stuka qui repéra son véhicule en panne. Son camarade, l'Aspirant MARTIN, le fit enterrer, puis retrouva un poème dans les papiers personnels de ZIRNHELD, que celui-ci avait écrit. Ce texte, mis en musique sur l'air de la Marche Consulaire, devint le chant "La Prière du para", adopté depuis par les Troupes Aéroportées françaises.

Mon Dieu, Mon Dieu,
Donne-moi la tourmente,
Donne-moi la souffrance,
Donne-moi l'ardeur au combat.
Mon Dieu, mon Dieu,
Donne-moi la tourmente,
Donne-moi la souffrance,
Et puis la gloire au combat, et puis la gloire au combat.

Ce dont les autres ne veulent pas,
Ce que l'on te refuse,
Donne-moi tout cela, oui, tout cela.
Je ne veux ni repos, ni même la santé
Tout ça, mon Dieu, t'est assez demandé.

Mais donne-moi, mais donne-moi,
Mais donne-moi la foi
Donne moi force et courage,
Mais donne-moi la foi, donne-moi force et courage,
Mais donne-moi la foi
Pour que je sois sûr de moi !

lundi 19 mars 2012

Roger Holeindre : 50 ans de mensonge et d'injustice, ça suffit !

Ce lundi 19 mars 2012 à 19 heures 30, place Valhubert à Paris (face à la gare d'Austerlitz, métro Austerlitz), Roger Holeindre prendra la parole au cours d'une manifestation aux flambeaux de témoignage et de dénonciation de la criminelle capitulation d'Évian concédée par l'infâme criminel compulsif DeGaulle… Cette manifestation est organisée par le Renouveau Français.

Non au 19 mars 1962
50 ans de mensonge et d'injustice, ça suffit !D





dimanche 18 mars 2012

Voter François Bayrou, j’en tombe sur le cul ! Pourtant, réflexion faite pourquoi pas ?


Je reçois d’un vieux militant de droite, un courrier d’abord outré de la décision de ce blog de soutenir François Bayrou… pour ensuite se livrer à quelques réflexions, souvent assez pertinentes… Passons sur quelques paroles pas très aimables, pour ne retenir que les passages les plus constructifs d’une lettre qui malgré tout mérite d’être méditée…

La poule, la plus stupide des bestioles… et pourtant elle sait apprendre, par essais et erreurs… après avoir foncé bec en avant dans le grillage elle saura le contourner pour attraper le vermisseau… Ça un Français face à un bulletin de vote, il sait même pas le faire… Foncer, foncer, toujours tout droit, se meurtrir, prendre des coups, accuser des échecs, des défaites… et encore, encore, et toujours, sans jamais avoir rien appris… Il n’a pas compris qu’un vote n’est pas un choix individuel mais une démarche collective de conserve avec la majorité, celle des « cons » comme dirait Louis-Ferdinand Céline… L’individu, même lucide n’y peut rien… dans ce flot il n’a d’autre recours, avec d’autres qui auront la même vision que lui, que celui de tenter d’infléchir le mouvement de la masse… Aussi, tout vote affectif, tout vote passionnel est un vote perdu… pire un vote qui favorise le camp adverse… Le seul vote utile, le seul vote efficace ne peut être qu’un vote stratégique… pour des fruits à récolter, pas toujours dans l’immédiat… mais dans un avenir plus ou moins lointain…

Lors d’une révolution… d’un coup de force… d’un putsch… il en va autrement… Là, le résultat doit être rapide, quasi immédiat, dans l’urgence d’une situation désespérée ou d’une opportunité… En 1958, au lendemain du 13-Mai, DeGaulle et ses agents ont su parfaitement profiter d’une situation, longtemps attendue et préparée, pour réaliser le coup de force qui mettra habilement fin à la IVe République et instaurer un Système dont nous subissons toujours les méfaits… Depuis toutes les tentatives de contrer par la force ce Système n’ont connu que l’échec… les Barricades avec Pierre Lagaillarde en janvier 1960, le Petit-Clamart avec Jean Bastien-Thiry, et celle qui aurait dû être la plus déterminée mais la plus grave de conséquences par son échec : le Putsch d’avril 1961… Là encore la détermination et la volonté de réussir absolument ont manqué…  C’est Ramón Serrano Súñer, beau frère de Francisco Franco et alors ministre qui, s’adressant au général Raoul Salan résume le mieux l’erreur et le manque de volonté des protagonistes du putsch : « Votre affaire est perdue. Les généraux à Alger, manquent d'énergie. Ils n'ont fait fusiller ni Morin, ni Gambiez. Franco, lui, n'aurait pas hésité. »… Observation confortée par un autre vieux compagnon du Caudillo, qui s’adressant encore au général Raoul Salan : « Je crains que vous, Français, ne soyez trop civilisés pour faire une révolution. Nous sommes étonnés. À notre arrivée à Tétouan, l'état- major de la place refusait de suivre. Les officiers furent fusillés en quelques minutes. Oui, vraiment, nous sommes très inquiets pour vous »

La partie était d’évidence perdue d’avance… Le général Challe en acceptant la responsabilité du coup de force,  imposa ses conditions aux colonels. Le sang ne devrait pas couler et le soulèvement serait circonscrit à la seule Algérie. Jugeant que c’était là une grave erreur, le colonel Hervé de Blignières insista pour que le coup de force soit conjointement organisé en métropole. Le général Challe ne voulut rien entendre. Il envisageait uniquement « de reprendre le commandement de l’armée d’Algérie, d’appliquer son plan interrompu un an plus tôt, de démontrer ainsi à DeGaulle que la pacification de l’Algérie était possible, et de la lui apporter pacifiée au bout de quelques mois, sur un plateau d’argent ». De plus, il ne mobiliserait pas la population civile qui aurait pu, comme au 13 mai 1958, exercer une influence décisive. Angélisme criminel ! … …
… … …

Chacun devrait lire le récit du prince Mangkra Souvannaphouma :  « Laos : autopsie d’une monarchie assassinée »… Un ouvrage qui mériterait une grande audience, notamment chez les militants en quête de formation… Quel contraste entre la personnalité du prince, officier-pilote de la Royal Lao Air Force, diplômé de l’École supérieure de Guerre de Paris, homme éminemment respectable, homme de bien, homme courageux, fidèle aux siens et à ses engagements… et ses échecs, les siens et ceux de son camp… Son père est le prince Souvanna-Phouma, longtemps et à plusieurs reprises Premier ministre du Laos entre 1951 et 1975, et plus particulièrement, pour la dernière fois entre 1962 et 1975, période la plus dramatique qui verra la chute de la Monarchie… Le prince Mangkra Souvannaphouma pendant toute cette période a servi son père Premier ministre, chef de file de la droite neutraliste au Laos… Ailleurs et en d’autres temps, on pourrait dire, « un centriste »… Le récit du prince Mangkra Souvannaphouma est édifiant… Au-delà de l’intention de l’auteur, cet ouvrage peut être lu, en miroir, comme un véritable traité de guerre révolutionnaire… Comment le Pathet Lao et les Viets ont patiemment exploité le comportement d’un gouvernement dirigé par un homme intrinsèquement honnête, dévoué au Roi et à son peuple, soucieux de rétablir la paix civile donc pacifiste et conciliant envers tout le monde, bien que parfaitement lucide quant aux travers de la nature humaine…  Même le fameux et très populaire général Vang Pao n’est pas épargné… 

Sûr que si le FN était un véritable parti de militants, préalablement effectivement éduqués plutôt que manipulés comme des poulets sans cervelle, des groupies qui souvent s’épanchent sur des sites gais, ouvriers floués par les syndicats, résidents pauvres de quartiers sans sécurité, diaspora des Français d’Algérie fidèles à un parti qui se voudrait encore l’héritier de Jean-LouisTixier-Vignancour, il aurait renoncé à une candidature sans autre espoir que de renflouer des caisses vides pour soutenir discrètement mais fermement François Bayrou, le maillon faible du Système… François Bayrou, notre Mikhaïl Gorbatchev à nous. … Après Mikhaïl Gorbatchev il y a Vladimir Poutine et le renouveau de la puissance russe…

Ils seront drôles tous ceux-là après le 22 avril, quand ils n’auront plus de choix… Pas de Marine… Pleurs de militants floués dans leur bonne foi et leur naïveté… Cadres du parti vérifiant les comptes…  Hollande et Sarko… Juifs et francs-maçons… Le Système… Le Système toujours plus fort…

Voter FN au premier tour, ce serait en définitive vouloir encore et toujours ou Sarkozy ou Hollande… Lors du vote, il s’agira avant tout d’être efficace… Virer et les gaullistes et les socialos… Un vote au Kärcher ! Qu’on aime ou qu’on n’aime pas peu importe, seul François Bayrou peut offrir cette possibilité… avec en perspective une modification des règles fondamentales, qui ne pourra que profiter à l’expression future de toutes les sensibilités…






19 mars 1962 : capitulation criminelle de DeGaulle et abandon des Harkis à la haine du FLN



Quelque 300 000 supplétifs musulmans ont été recrutés par l'armée française pendant les évènements d'Algérie. Dès le cessez-le-feu unilatéral imposé par la capitulation de DeGaulle aux armées françaises, nombreux parmi ces hommes désormais abandonnés par la France, livrés à la vengeance du FLN, sont ceux qui seront massacrés, émasculés, égorgés. Au total, entre 120000 et 150000 harkis auront été sacrifiés pendant les troubles, et principalement après le 19 mars 1962 du fait de leur abandon aux recrues de la 25e heure du FLN. Leurs familles, indistinctement femmes et enfants, subiront le même sort…

À croire que de DeGaulle, infâme criminel compulsif, jouissait de tout ce sang versé… La "Libération", en France métropolitaine, avait déjà connu des débordements analogues, notamment de ralliés du dernier moment… Après tout, il ne s'agit que d'une récidive de la part du plus grand criminel que la France ait jamais engendré…

Sur cette enregistrement vidéo, Fatima Besnaci-Lancou, fille de harki, raconte comment sa famille fut décimée.


samedi 17 mars 2012

El Hadj Nicolas Sarkozy… à la pêche aux voix algériennes ?

Hommage au Laos, pour un avenir meilleur : révérences aux bouddhas lao


L'Alliance française de Bangkok a présenté ce jeudi une conférence : "Le Laos, une transition incertaine", en écho à un ouvrage récent : "Laos, un pays en mutation". Une présentation des enjeux des changements économiques et sociaux du Laos d'aujourd’hui a constitué le fil rouge d'un exposé certes documenté, mais froid d'une austérité quasi soviétique. Ces photographies délibérément sans âme ! Pourtant, la conférencière n'ignore rien du Laos et de sa culture riche d'un passé très ancien, forgée au brassage ou à la confrontation complexes et multiséculaires de civilisations d'ethnies de plaines et de montagnes et de mouvements migratoires puissants… Un Laos qui a émergé exsangue des violences d'une guerre révolutionnaire… D'investissements et d'échanges commerciaux, il en a été certes question… Du parti et de son contrôle de tous les rouages administratifs et politiques aussi. Mais pourquoi donc avoir délibérément ignoré le fait religieux… le bouddhisme partout toujours si vivace au Laos. Par idéologie ? Une idéologie soviétique dont l'échec passe entre autre par une négation obstinée des faits… La religion seule possibilité d'évasion vers un avenir meilleur… Un rêve ? Mais en prison, le rêve n'est-il pas le seul moment de liberté… L'office religieux et la communion des fidèles aussi…

Seul temps fort de cette soirée, le bref hommage rendu à Pierre Schoendoerffer…






Recherches sur le Laos : Livres et documents sur le Laos

vendredi 16 mars 2012

François Bayrou, au Grand Journal de Canal+ : le seul candidat crédible selon les Français


François Bayrou était jeudi 15 mars l'invité d'une édition spéciale du Grand Journal et du Petit Journal de Canal+…


« À tous les baromètres de confiance, de bonnes solutions pour le pays, de qui représente le mieux le peuple, les Français me mettent en premier », a constaté François Bayrou en début d'émission. Des indicateurs qui démontrent un intérêt et une crédibilité, qui se traduiront selon lui en vote le jour du scrutin : « Cela veut donc dire qu'il y a un soutien des Français et ce soutien dans les semaines qui viennent, à partir du socle en hausse qui est le mien, va se manifester », a assuré François Bayrou.

Interrogé sur la popularité en hausse de Jean-Luc Mélenchon, François Bayrou a estimé que les solutions et idées présentées par le leader du Front de Gauche « sont à dix mille kilomètres de ce qu'il faut faire pour la France ». « C’est faire croire au gens qu'il existe une solution pour renverser le capitalisme international, sortir de l'Europe et tout foutre par terre, ce n'est pas vrai », a balayé François Bayrou.

Concernant l'éventuel soutien de Dominique de Villepin à sa candidature, François Bayrou s'est montré fidèle à sa démarche de porte ouverte et de rassemblement. Il a estimé que l'ancien Premier ministre « est un homme qui prend ses décisions en conscience et seul ». « Je n'ai aucun appel à lancer. C'est quelqu'un qui a une vision qui sur certains points est proche de la mienne et le point principal, c'est que nous pensons l'un et l'autre que la guerre des deux camps est stupide et qu'il faut de l'unité nationale pour sortir des difficultés dans lesquels il se trouve », a expliqué François Bayrou.