Qui ne risque rien n'est rien… sur le chemin de Damas, alors que les opinions ont cédé face aux faits…
on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.

vendredi 23 septembre 2011

Le Conseil représentatif des Associations asiatiques de France (CRAAF)





Bienvenue au "Conseil représentatif des Associations asiatiques de France" (CRAAF)… Une occasion de plus pour saluer l'imbécillité des rédacteurs de "FrançoisdeSouche"… leur incapacité à faire la moindre distinction entre tout ce qui n'exhale pas des relents prononcés de gros rouge… On en jugera déjà par les tâches aussi débiles qu'indélébiles dont ils ont maculé cette vidéo…

Objet de l’association :

Faciliter et améliorer l’intégration des Asiatiques dans la société française ; rassembler tous les Asiatiques en France en termes de solidarité et d’amitié ; promouvoir et défendre l’identité ainsi que l’image de la communauté asiatique et favoriser son épanouissement économique, politique, social et culturel en France ; renforcer la relation des Asiatiques installés en France avec leur pays d’origine ; lutter contre toute formes d’intolérance et de discrimination envers les Asiatiques en France ; elle est le porte-parole de la communauté asiatique de France auprès des pouvoirs publics ainsi que des médias et bénéficie d’une représentativité politique ; pour autant, elle n’est inféodée à aucune organisation quelle qu’elle soit, religieuse, politique ou philosophique, etc.


L’initiative de ce conseil revient à Chenva Tieu (vidéo), secrétaire national de l’UMP en charge de l’Asie, qui entend voir sa communauté “réussir politiquement après avoir réussi économiquement“. Mais le CRAAF se veut “transpartisan”. La présidence sera d’ailleurs assurée par le socialiste Buon-Huong Tan, adjoint au maire du XIIIe arrondissement de Paris.

Nous ne pouvons que souhaiter aux Asiatiques vivant en France une pleine insertion dans la communauté nationale… Puissent les aussi stupides qu'incultes Souchiens d'une France qui n'est plus qu'un minuscule chiffon d'hexagone s'inspirer du comportement de ces Asiatiques, le plus souvent exemplaires… Que parmi ces Asiatiques, certains se lient à des partis du "système" ce ne peut être qu'un apport profitable pour amender ces partis, un contre-poids salutaire à l'action de lobbies aussi puissants que néfastes, une judicieuse décision pour leur permettre de féconder la vie politique, économique, sociale, culturelle et morale française… Qu'ils mènent prioritairement leur combat d'intégration… entrer globalement en résistance ou s'abonner à Rivarol viendra peut-être ensuite…


Lire l'article : Enquête sur les Chinois de Paris, une communauté en plein désarroi




Fidèles entre les fidèles ils ont servi la France, leur site de référence : Union des Associations Hmong de France

À présent, en France…


Aujourd'hui encore et toujours… au Laos…





Depuis plus de 30 ans, l'armée laotienne (aidée par l'armée vietnamienne) chasse et extermine hommes, femmes et enfants de la communauté Hmong réfugiés dans les montagnes au nord du Laos. Quel crime ont-ils commis ? Pour faire simple, leurs parents et grands-parents ont aidés les Français et les Américains durant la guerre et les communistes ne leur ont jamais pardonnés cela.

Les Hmong, qui étaient près de 30 000 et ne sont aujourd'hui plus que 8 000, se retrouvent éparpillés par petits groupes dans la jungle et les montagnes, sans médecin et avec comme seule nourriture, des racines et des pommes de terre sauvages (parfois un rongeur ou quelques cafards en guise de viande). Un enfant sur deux n'atteindra pas l'âge de cinq ans. Il sera soit tué par l'armée ou succombera d'une carence alimentaire ou d'une maladie. 


Hier… les Hmong, le général Vang Pao et la guerre secrète au Laos






jeudi 22 septembre 2011

Longue marche des Harkis 2011… Dimanche à Paris… Journée nationale des Harkis



Le cortège des Harkis s'est mis en route depuis la préfecture Montpellier le lundi matin 22 août…

Un noyau dur…  Au départ, onze marcheurs Harkis, déterminés… Ils auront rallié Paris et la place des Invalides le 25 septembre prochain…  Ce sera alors une grande journée nationale des Harkis.

Tout au long de leur longue route, 800 kilomètres et 34 haltes, ce petit groupe se sera renforcé, gonflé de nouveaux participants, toujours et encore plus nombreux… Marre des promesses non tenues…  Assez d'attentes vaines, d'espoirs déçus… Ils seront plusieurs centaines arrivés au port…

Sous moi donc cette troupe s'avance,
Et porte sur le front une mâle assurance.
Nous partîmes cinq cents; mais par un prompt renfort
Nous nous vîmes trois mille en arrivant au port,
Tant, à nous voir marcher avec un tel visage,
Les plus épouvantés reprenaient de courage !
                                                                                                                El Cid Campeador !

Première étape lundi soir 22 août à Lunel dans l'Hérault, malgré le refus du maire de les accueillir. Tout au long du parcours, d'autres municipalités ont fait le choix inverse et ont offert l'hébergement aux marcheurs.

La "longue marche des Harkis" a reçu le soutien de Jean-Pierre Moure, président de l’Agglomération de Montpellier. Jean-Paul Fournier, le maire de Nîmes, les a accueillis mercredi 24 août, lors de leur passage dans sa ville.

Arrivés dans le Vaucluse, c’est à Bollène qu'ils ont passé leur unique nuit dans le département.

Le groupe est passé par la Loire, du 1er au 6 septembre. Jeudi 1er septembre, la marche est arrivée à Bourg-Agental. Le lendemain, l’itinéraire prévoyait une étape de 29 km jusqu’à Saint-Étienne, après une pause déjeuner à Planfoy. Samedi 3 septembre, une étape de 28 km : départ en direction de Montrond-les-Bains avec une étape à Veauche. Dimanche, 29 km à nouveau, le groupe a pris la route de Boën en s’arrêtant à Mornand-en-Forez. Lundi 5 septembre, 26 km, en passant par Saint-Thurin, avant d’atteindre Noirétable…

Il est toujours possible de rejoindre le groupe de marcheurs à n’importe quel moment pour plusieurs jours ou quelques heures. Les étapes sont organisées la plupart du temps dans des locaux municipaux, de type gymnase ou école, afin de bénéficier d’installations sanitaires et de toilettes. Des voitures-balais permettent de transporter les sacs et valises.

Samedi 24 septembre : À 16h45, les marcheurs se rendront au cimetière de Bourg-la-Reine, pour se recueillir sur la tombe de Jean Bastien-Thiry. Dans la soirée, départ de la dernière étape de La Longue Marche des Harkis et des Pieds-Noirs pour la Reconnaissance. Arrivée prévue à l’Assemblée nationale, Place Edouard Herriot, dimanche 25 septembre, vers 1 heure du matin, flambeaux de la mémoire à la main.

Dimanche 25 septembre : Aux Invalides, Zohra et Hamid assisteront à la cérémonie annuelle d’hommage aux Harkis. Puis ils se rendront aux Champs-Élysées, pour déposer une gerbe sur la tombe du soldat inconnu, sous l’Arc de Triomphe, place de l'Étoile. En hommage à la mémoire des Harkis et, à travers eux, à celle des innombrables martyrs de la politique anti-républicaine, antidémocratique et anticonstitutionnelle, en un mot et à tout le moins vastement criminelle d'un ancien locataire du palais de l'Élysée, l'infâme DeGaulle.


Alexandre Gerbi : Longue Marche des Harkis : La Gauche en question
Bab el-Oued Story : Et comme dirait Hamid : « On les Zohra ! »
Harkis actualités : Saint-Vallier - Marche des harkis : le maire pris à partie
Article : Ces Harkis du courage….. et de l’Honneur
Communiqué de presse : La Longue Marche des Harkis et des Pieds-Noirs pour la Reconnaissance
Le Courrier de l’Atlas : Sarkozy a craché à la figure des harkis



Longue marche des Harkis 2011…

… À l'approche de la présidentielle, et après une série d'opérations coup de poing en cours, … le 22 août, Zohra Benguerrah, Hamid Gouraï et leurs compagnons entameront une « Longue Marche des Harkis, Pieds-Noirs et compatriotes », qui les conduira de Montpellier jusqu’à Paris.

Le lundi 22 août, le départ a été donné devant la préfecture de Montpellier, à 7 heures du matin. Pour un périple de 34 jours de marche, qui doit les conduire jusqu’à l’Assemblée nationale. En passant notamment par Nîmes, Castillon-du-Gard, Bagnols-sur-Cèze, Pont-Saint-Esprit, Bollène, Montélimar, Valence, Saint-Valier-sur-Rhône, Saint-Etienne, Clermont-Ferrand, Aigueperse, Moulins, Bourges, Orléans, Etampes, Bourg-la-Reine. …

« Que tous ceux qui se sentent concernés, Harkis, Pieds-Noirs ou tout Français, nous rejoignent. Qu’ils montrent leur détermination. C’est nos pères en même temps que la France que nous défendons. On aime la France, une certaine idée de la France, qui n’était pas celle de De Gaulle. Les hommes politiques ont vendu leur patrie en échange de privilèges…  La France, moi, je ne la vends pas, je l’aime et je la défends », clame Zohra. …

Au trente-troisième jour de marche, Zohra, Hamid et tous ceux qui auront rejoint leur « Longue marche » bivouaqueront à Bourg-la-Reine . Veillée d’armes.

Le lendemain, samedi 24 septembre, à 16h45, les marcheurs se rendront au cimetière de Bourg-la-Reine, pour se recueillir sur la tombe de Jean Bastien-Thiry. Dans la soirée, départ de la dernière étape de " La Longue Marche des Harkis et des Pieds-Noirs pour la Reconnaissance". Arrivée prévue à l’Assemblée nationale, place Edouard Herriot, dimanche 25 septembre, vers 1 heure du matin, flambeaux de la mémoire fièrement brandis.
« Les flambeaux allumés de nos pères », explique Zohra, la voix chargée d’émotion.

Dimanche 25 septembre. Aux Invalides, Zohra et Hamid assisteront à la cérémonie annuelle d’hommage aux Harkis. Puis ils se rendront aux Champs-Élysées, pour déposer une gerbe sur la tombe du soldat inconnu, sous l’Arc de Triomphe, place de l'Étoile. En hommage à la mémoire des Harkis et, à travers eux, à celle des innombrables martyrs de la politique anti-républicaine, antidémocratique et anticonstitutionnelle, en un mot vastement criminelle d'un ancien locataire du palais de l'Élysée, l'infâme DeGaulle.

Lire l'intégralité de l'article d'Alexandre Gerbi : « La Longue Marche des Harkis contre le cynisme de Nicolas Sarkozy et les crimes de la Ve République blanciste ».






Suivre le déroulement des manifestations, programmes et reportages : Mouvement de résistance harkie

Contact Hamid et Zohra
-    tél. : 06.24.84.65.18
-    courriel  : resistance-harkie430@live.fr
 

Secrétariat :  Francis Hamilton - courriel : francis.hamilton@orange.fr
(pour tout renseignement et envoi par courriel de documents : demande d’inscription et de participation, soutien, programme, tracts, etc.)

Communiqué de presse : La Longue Marche des Harkis et des Pieds-Noirs pour la Reconnaissance


La manifestation des Harkis en février 2010

Marc George, au moment de cet entretien coordinateur national de "Égalité et Réconciliation",  à présent directeur du site Média Libre, rencontre des Harkis qui campent devant l'Assemblée Nationale et appelle à soutenir leurs témoignages et manifestations…










Lire l'article : "Les Harkis demandent justice"





Pour l'honneur des Harkis



Cette vidéo se veut n hommage aux Harkis, ces Anciens Combattants de la France durant la pacification de l'Algérie contre le FLN, entre 1954 et 1962. Dès le cessez-le-feu du 19 mars 1962, cessez-le-feu  violé dès le premier jour, les Harkis furent abandonnés et livrés à un génocide annoncé délibérément ignoré par la France officielle engendrant plus de 150000 morts, massacrés dans des conditions barbares.

Pour ceux qui échappèrent au massacre : accueil inhumain et dégradant en France métropolitaine. À compter de 1962, les survivants et leurs familles furent parqués dans des camps de concentration, frappés d'une mort sociale annoncée programmée maintenue, parachevant ainsi la "tragédie des harkis".  Toujours en souffrance de nos jours. Une France officielle toujours aussi ingrate.

Un premier et seul responsable : De Gaulle ! Mais De Gaulle n'a jamais été désavoué par la France et ceux qui lui ont succédé…

La Coalition Nationale des Harkis et des Associations de Harkis s'évertue à faire réparer ces "turpitudes étatiques" et à rétablir la vérité et la justice envers les Harkis et leurs Familles (notamment, via son site officiel, http://www.coalition-harkis.com ).



mercredi 21 septembre 2011

Pourquoi il n'y aura pas d'État palestinien… La carte qui dit tout…



David Ben Gourion : « Nous devons expulser les Arabes et prendre leur place »


Le président Mahmoud Abbas fera sa demande d'adhésion de l'État palestinien à l'ONU, ce vendredi 23 septembre… Cette demande se heurtera immanquablement, quelques soient les discours, à l’opposition farouche d’Israël et bien sûr de son vassal et exécuteur de basses œuvres, les  États-Unis…



JUDÉO-SIONISME : LORSQUE LA MYSTIFICATION DEVIENT VÉRITÉ
Plutôt que d'accepter la souveraineté de l'État palestinien, la volonté d'Israël et de ses agents est d'instaurer le chaos dans les pays arabes : Irak, Égypte, Tunisie, Libye sont tombés, le Yémen vacille, son puissant et héroïque voisin la Syrie résiste encore, mais pour combien de temps ? Volonté non seulement d'affaiblir ces États arabes mais d'y compromettre encore davantage la situation des minorités, celle des chrétiens en particulier. À cette fin les agents du sionisme ont bel et bien investi toutes les institutions des États-Unis, du Royaume-Uni, de France… Pathétique pantomime que celle d'un Nicolas Sarkozy marionnette du Bazar-Henri Lévy…

Plutôt qu’une longue argumentation la carte ci-dessus publiée sur son site par Pierre Piccinin  suffit amplement à illustrer l’attitude d’Israël, état voyou, à l’égard de la Palestine… L’intention n’est pas de reconnaître un jour un État palestinien mais de conquérir toujours davantage de territoires et d’éliminer tous les Arabes de Palestine…



L'Orient - Le Jour  publiait le 5 mai 2011 un article intitulé « Pourquoi il n'y aura pas d'État palestinien », un article qui rappelle les « fondamentaux » d’Israël…  Pierre Piccinin a publié le texte intégral de cet article sur son blog :


 Prison mentale…  Dès lors, comment souffrir la liberté des autres ?

Pourquoi il n'y aura pas d'État palestinien

Alors que Fatah et Hamas, les frères ennemis, se réconcilient enfin dans l’intérêt du peuple palestinien, Israël s’indigne et refuse de dialoguer avec les islamistes, saisissant l’occasion de freiner, une fois de plus, les négociations sur la création d’un État arabe en Palestine… 
Après plus de soixante ans d’annexion progressive de la Palestine par l’État d’Israël, d’occupation et d’extension de la colonisation juive, il est indéniable que l’objectif du « Mouvement sioniste », fondé à la fin du XIXème siècle par Théodore Herzl, est pour ainsi dire atteint : le « Grand Israël », l’État juif, n’est plus très loin de réaliser son expansion maximale. 
En effet, dès les origines du Mouvement sioniste, bien avant l’indépendance même d’Israël, le projet de chasser les Arabes de Palestine et d’étendre un État juif sur toute la région a conditionné la politique des premiers colons : si, au début de leur installation, ils avaient acheté des terres disponibles, par la suite, devenus suffisamment nombreux et organisés, les colons implantèrent de force leurs kibboutz, exploitations fortifiées de palissades et miradors et défendues par une armée clandestine, la Haganah, mise sur pied et dirigée par le Mouvement sioniste. 
Poursuivant cet objectif, la Haganah mena diverses opérations destinées à chasser les Palestiniens de leurs terres et à libérer le territoire pour l’immigration juive, alors que, officiellement, les leaders sionistes avaient affirmé leur désir de vivre en paix avec les populations arabes de Palestine et de créer un État mixte où ces derniers auraient eu leur place. 
Appuyée par des mouvements terroristes radicaux, tels l’Irgoun (qui compta dans ses rangs le premier ministre Menahem Begin) et le Groupe Stern (Yitzhak Shamir, autre premier ministre), l’armée secrète juive se rendit notamment responsable du massacre de la population de Deir Yassin, village palestinien dont la destruction fut suivie de la distribution de tracts aux Arabes de Palestine, les enjoignant à fuir sous peine de subir le même sort : « souvenez-vous de Deir Yassin ! ». Pour les Palestiniens, ce fut le début de l’exode et des camps de réfugiés, la « Nakba », la « catastrophe ». Pour les Israéliens, celui de la colonisation massive. 
La Guerre des six jours, en 1967, a ensuite permis l’annexion de la Cisjordanie et du Golan syrien (du Sinaï également, rendu à l’Égypte suite aux accords de Camp David, en 1978, qui avaient réuni Anouar al-Sadate et Menahem Begin, sous l’égide du président états-unien James Carter). 
Ben Gourion n'avait-il pas déclaré que « les frontières des aspirations sionistes incluent le Liban-sud, le sud de la Syrie, la Jordanie, toute la Cisjordanie et le Sinaï » ? Et d'ajouter : « nous devons expulser les Arabes et prendre leur place »
Depuis lors, les bouclages systématiques et les incursions militaires dans les zones palestiniennes, voire leurs bombardements réguliers sous prétexte de combattre le terrorisme, ont maintenu les populations arabes dans un climat d’étouffement économique et d’insécurité permanent. Les frappes massives sur Gaza, en décembre 2008, en sont un exemple majeur : plus de 1300 morts et 5000 blessés. 
Cette situation est entretenue depuis plusieurs décennies par l’État israélien, ce qui est aujourd’hui plus qu’une hypothèse, mais un fait clairement établi, suite à la publication par le site « Wikileaks » de courriers électroniques de la diplomatie états-unienne : Israël a volontairement asphyxié économiquement les territoires palestiniens, en particulier Gaza, en prenant soin toutefois de ne pas aller jusqu’à provoquer une crise humanitaire, de sorte à prévenir toute réaction de la communauté internationale. 
Cette politique israélienne a pour conséquence l’émigration progressive de la population palestinienne et leur départ vers l’Égypte, la Jordanie, les Émirats arabes… 
Que peut bien espérer, en effet, un père de famille, lorsqu’il ne peut ni travailler pour nourrir les siens, ni en assurer la protection ? 
Même si le taux de natalité est élevé, côté arabe, les enclaves palestiniennes se vident donc peu à peu, tandis que les colonies juives qui les entourent resserrent irrémédiablement leur périmètre. 
Cette politique, manifestement planifiée de longue date, ne laisse ainsi aucune chance à la création, un jour, d’un État arabe en Palestine, perspective qui, de toute évidence, n’a jamais fait partie de l’agenda réel du gouvernement israélien. 
Forcé par la communauté internationale de faire bonne figure et de s’asseoir à la table des négociations, ce gouvernement se ménage cependant systématiquement une porte de sortie, évitant soigneusement d’aboutir à un accord, ce dont il vient encore de faire la preuve, en septembre dernier, en refusant de prolonger le moratoire sur la colonisation, alors que les négociations israélo-palestiniennes ont repris, à l’initiative de l’administration Obama. 
Ainsi, seules les Nations Unies pourraient, d’autorité, imposer la création d’un État palestinien, et ce, pour commencer, sur base de la célèbre résolution 242 de 1967, qui ordonne à Israël de se retirer des territoires occupés lors de la guerre des six jours, décision réaffirmée en 1973 dans l’article 2 de la résolution 338 consécutive à la Guerre du Kippour. 
Certes, Israël a toujours joué sur l’ambiguïté de la version anglaise de cette résolution (article 1.i) : tandis que la version française ordonne le retrait « des » territoires, la version anglaise parle du retrait « de » territoires ("withdrawal of Israel armed forces from territories occupied in the recent conflict"). Cependant, dans la mesure où le préambule de la résolution 242 justifie la décision en l’appuyant sur le principe de « l’inadmissibilité de l’acquisition de territoires par la guerre », l’esprit de la résolution est sans équivoque : Israël doit se retirer des territoires annexés en 1967. 
Rappelons que cette résolution n’a jamais été appliquée par Israël, qui viole ainsi le droit international, impunément, depuis plus de quarante ans
Cependant, comment l’ONU, systématiquement bloquée par le veto des États-Unis, grand allié d’Israël, pourrait-elle aboutir à une telle résolution imposant l’État palestinien ? 
Sans aucun doute, dès lors, il n’y aura pas d’État palestinien. 
Et pourtant, n’oublions pas que, légalement, cet État existe déjà bel et bien, mais sur le papier seulement : il fut créé en même temps que l’Etat d’Israël, par la résolution 181 des Nations Unies (que n’annulent pas les résolutions 242 et 338), votée par l’Assemblée générale, le 29 novembre 1947, et qui établissait avec grande précision les frontières de cet État arabe de Palestine…


Lobby : 110 députés français s'opposent à la reconnaissance de l'État palestinien… leur liste

Une analyse pertinente : JUDÉO-SIONISME : LORSQUE LA MYSTIFICATION DEVIENT VÉRITÉ


Show de salon autour de la Shoah et de la loi Gayssot…




[Pour mémoire, rappelons que l'avocat Arno Klarsfeld, bon copain de Nicolas Sarkozy et ex de Carla Bruni, a été nommé président de l'Office français de l'immigration et de l'intégration (Ofii) par un décret de son bon copain paru mardi 13 septembre 2011 au Journal officiel de la République française.]


mardi 20 septembre 2011

Une menace de génocide plane sur la Kabylie...



Une menace de génocide plane sur la Kabylie...

"Une autre marche des Harkis ?"

- Menaces graves contre le secrétaire général du Mouvement pour l'Autonomie de la Kabylie (MAK)
- Salah Chemlal empêché de rejoindre la marche du MAK par la gendarmerie

Tamurt.info rapporte que le secrétaire général du MAK, Salah Chemlal aurait été interpellé, le 19 septembre au matin, par deux hommes alors qu’il était en route à Tizi-Ouzou afin de rejoindre la marche du MAK…

Voici les faits, tels que racontés par le secrétaire général du MAK,  Salah Chemlal :
« À 7 heures ce matin je suis sorti de chez moi, j’ai pris la route vers Tizi-Ouzou. En arrivant à Raffour je me suis arrêté 10 minutes prendre un café. En sortant, deux hommes m'ont surpris juste à la sortie du café. Ils m’ont tenu les deux bras discrètement et ils m’ont demandé de les suivre et d’être calme. Juste derrière ma voiture il y avait une Peugeot 406 immatriculé « 10 » (de Bouira). Ils m’ont introduit dans la voiture. Il y avait deux autres hommes devant, on m'a mis au milieu et l’interrogatoire a commencé. Ils me parlaient en arabe. Je vais te faire un résumé des questions et réponses :

- Eux : C’est toi Salah Chemlal, secrétaire général du mouvement séparatiste ?
- Moi : Salah Chemlal, oui, secrétaire général du Mouvement pour l’Autonomie de la Kabylie et non "séparatiste".
- Moi : Je peux savoir à qui j’ai affaire ?
- Eux : Ferme-la. C’est nous qui posons des questions.
- Eux : Tu vas où ce matin ? À la marche des harkis de Tizi-Ouzou ?
- Moi : À Tizi-Ouzou, oui, mais c’est pour rejoindre les hommes libres qui vont marcher contre vos pratiques comme celle que vous êtes en train de me faire subir en ce moment.
- Eux : Tu as une tête dure, dis-nous pourquoi vous allez tenir votre congrès a Bouira ? Pourquoi ces traîtres de Tizi ne le tiendront pas chez eux dans leurs collines de misère ?
- Moi : Bouira est une terre kabyle, donc tout les Kabyles sont chez eux à Bouira et ils peuvent organiser ce qu’ils veulent.
- Eux : On sait que tu es derrière l’organisation du congrès à Bouira, donc demain tu demandes de le délocaliser .
- Moi : C’est la Kabylie qui veut l’organiser à Bouira, je n’y peux rien.
- Eux : On verra, Bouira est une terre arabe.
- Eux : Que ce que les Américains ont promis à votre Grand traître Ferhat ? Et les Allemands, le Maroc, Israël, hein parle !
- Moi : Je n’ai rien à dire à ce sujet, à part que la Kabylie a beaucoup d’amis qui suivent avec intérêt ce qui se passe chez nous.
- Eux : Wlad frança ya rkhas, si quelque chose arrive à notre chère patrie vous êtes avertis, vous allez le payer en premier.
- Moi : Vous êtes en train de nous menacer, dites-moi à qui on a affaire.
- Eux : DJihaz dawla (Instrument de l’État)...

Donc voilà, sans parler d’autres questions, comme « Pourquoi j’étais à Bgayet et maintenant à Tubirett… Est ce que c’est Ferhat qui m’a envoyé à Bouira… Combien il me paye… D’où vient l’argent du MAK… Pourquoi c’est moi qui ai installé le premier bureau du MAK à Sétif… Tu veux faire quoi à Bouira… Qui sera le prochain président du Mak… » 

À 9 heures 15, ils m’ont relâché en me demandant de bien réfléchir à délocaliser le congrès. Je suis revenu au café, j’ai pris un verre d’eau car j’étais paniqué. Dix minutes après j’ai repris la route. En arrivant au barrage fixe de la gendarmerie de Ladjiva, on m’a arrêté et demandé de rentrer chez moi sans explications. »
Accédez à Tamurt.info : votre lien avec la Kabylie



Paysage médiatique kabyle…

Tamurt.info a le plaisir de vous confirmer qu’un journal d’information généraliste www.tamurt.info dédié entièrement à la Kabylie est venu enrichir le paysage médiatique en ligne depuis le 12 janvier 2010, correspondant à Yennayer : 1er jour de l’an berbère 2960.

Tamurt.info avec ses 4 éditions, en kabyle, français, anglais et allemand, vous offre la possibilité de choisir parmi ces langues celle qui vous convient pour être informé sur tous les sujets relatifs à la Kabylie et aux Kabyles résidant aux quatre coins du monde.

Pour mener à bien cette mission d’information, Tamurt.info se doit de renforcer ses équipes rédactionnelles, de journalistes, de chroniqueurs, de correspondants, de caricaturistes, vidéastes, webmasters, graphistes, etc.

Tamurt.info œuvre bénévolement, mais avec professionnalisme et conviction, pour rendre visible la culture et les aspirations de la Kabylie, renforcer le sentiment d’appartenance au pays kabyle, à tamurt-nneɣ, et pour sensibiliser les Kabyles partout où ils se trouvent à défendre avant toute autre considération les intérêts suprêmes de la Kabylie.



lundi 19 septembre 2011

Assassinat des sept moines de Tibhirine : les services secrets algériens mis en cause

Veuillez installer Flash Player pour lire la vidéo



Veuillez installer Flash Player pour lire la vidéo


Quinze ans après l’assassinat des sept moines de Tibhirine, Jean-Baptiste Rivoire ouvre de nouvelles pistes mettant en cause les services secrets algériens…


Depuis le film de Xavier Beauvois, Des hommes et des dieux, l'enlèvement et l'assassinat des sept moins trappistes du monastère de Tibhirine en Algérie, dans la nuit du 26 mars 1996, ont pris une dimension affective particulière dans l'opinion, touchée à l'évidence par l'évocation de leur destin tragique. Sans que les conditions de leur mort ne soient pourtant élucidées. Qui a décapité les moines ? Quand ? Pourquoi les corps n'ont-ils toujours pas été retrouvés ? Si le film de Beauvois esquive la question, c'est que la vérité judiciaire n'a pas été établie. Les zones d'ombre flottent aujourd'hui encore dans ce dossier complexe, à l'image de la "sale guerre" (200 000 morts et 20 000 disparus) qui opposa dès 1991 les islamistes algériens et les autorités officielles.

Depuis le milieu des années 90, le journaliste Jean-Baptiste Rivoire a suivi cette guerre à travers de nombreux reportages pour Zone interdite, Envoyé spécial ou Le Vrai Journal. De l'assassinat de Matoub Lounès en Kabylie aux attentats de 1995 à Paris, du massacre de Bentalha (des centaines de morts au sud d'Alger en septembre 1997) aux affaires de corruption, il s'est frotté au plus près de cette guerre civile.

Dès 1998 il réalise pour Canal+ un sujet sur la mort des moines de Tibhirine, dont il pressent déjà qu'elle cache des éléments non avouables : l'implication de la sécurité algérienne dans le drame et la possibilité d'une bavure de l'armée. À l'époque, la version officielle, généralement admise, insistait à l'inverse sur la responsabilité des islamistes sanguinaires du Groupe islamique armé (GIA), conduits par leur chef Djamel Zitouni.

La nouvelle enquête de Jean-Baptiste Rivoire - près de deux ans de travail - apporte d'autres éléments de compréhension, sans que la justice n'ait encore validé son hypothèse d'un faux "enlèvement islamiste" ordonné par le général Smaïn Lamari, chef des services secrets algériens, et d'une manipulation ayant mal tourné. Décliné sous une forme télévisuelle - une enquête pour Canal+ - et écrite - un récit paru aux éditions La Découverte -, son travail s'appuie sur les révélations de nouveaux témoins, décisifs : ceux d'anciens agents du Département de renseignement et de sécurité (DRS), ex-Sécurité militaire, considérée comme la principale source du pouvoir dans le pays. Karim Moulaï affirme ainsi que ce sont les responsables du DRS qui ont missionné un commando de tueurs pour exécuter les otages.

Veuillez installer Flash Player pour lire la vidéo
À partir de ces confessions sur le tard, Rivoire a interrogé plus de soixante témoins, en France, en Allemagne, en Grande-Bretagne, en Suisse, au Maroc...

"Quinze ans après le drame, j'ai le sentiment d'avoir rassemblé assez de pièces de ce sinistre puzzle pour donner enfin à voir comment et pourquoi, entre mars et avril 1996, le destin des sept moines trappistes a basculé", avance Jean-Baptiste Rivoire.

Rivoire rappelle combien les moines étaient appréciés des islamistes eux-mêmes, notamment pour leur aide médicale. La bienveillance de frère Luc et de frère Christian excédait les généraux algériens. D'où la volonté des autorités de ratisser la région avant de les faire enlever. Via un échange téléphonique tendu, ici filmé, le commandant Redha, membre du commando, confirme l'enlèvement. "Oui, on a tué les moines, et on va terminer le boulot en te tuant, toi aussi ! Et puis, je vais te dire une chose : nous, on est des hommes en Algérie, pas des pédés comme vous", lâche le militaire au complice de Rivoire qui l'appelle.

Étape par étape, de révélations en révélations, le journaliste reconstitue l'histoire, tente de démêler le vrai du faux, recoupe ses informations, met à nu les faux semblants qui, depuis le début, ont recouvert d'un voile d'ignorance la vérité de cette histoire. Confronté à une affaire d'Etat, concernant aussi bien le gouvernement algérien que les services secrets français, Rivoire s'interroge au passage sur l'omerta qui règne sur le plus grave massacre de Français survenu en Algérie depuis la guerre d'indépendance. Que penser du silence des nos autorités alors qu'enfin un homme compétent, le juge Marc Trévidic, a pris en main le dossier ?

"En refusant de faire la lumière sur l'assassinat des moines, la France contribue à garantir une scandaleuse impunité aux dirigeants du DRS, qui restent les vrais maîtres de l'Algérie en 2011, soumettant toujours leur population aux effets dramatiques de leur politique de rapine et de violences", écrit Jean-Baptiste Rivoire.

Aucun des acteurs clés du drame de Tibhirine n'a en effet été inquiété par la justice : le général Mohammed Médiène, dit Toufik, chef du DRS, ne s'est par exemple jamais expliqué.

Si le crime de Tibhirine attend encore son verdict, cette enquête en fournit des indices décisifs, fruits de la ténacité de Jean-Baptiste Rivoire. Depuis une quinzaine d'années, il a traversé beaucoup d'épreuves, dont une "campagne de calomnie" suite au suicide d'un confrère, Didier Contant, travaillant aussi sur l'Algérie. La cour d'appel de Paris l'a finalement innocenté en juin dernier : Rivoire est carré.

Aujourd'hui encore, il prend toutes les précautions pour parler, n'utilise pas son portable, menace des services secrets oblige. Le jour de notre conversation sur son travail, il venait d'apprendre, choqué, la mort par torture d'un ancien officier franco-algérien, arrêté en août près de Blida. La mort toujours. Le mystère des frères le poursuit : il attend l'intervention de la justice pour se libérer totalement de leurs spectres.

Le Crime de Tibhirine  : Enquête de Jean-Baptiste Rivoire, lundi 19 septembre, 22h35, Canal+
Des hommes et des dieux :  Film de Xavier Beauvoix, sur Canal+, le mercredi 21 septembre
En livre, le 22 septembre : Le Crime de Tibhirine : révélations sur les responsables (La Découverte), 256 pages.