Qui ne risque rien n'est rien… sur le chemin de Damas, alors que les opinions ont cédé face aux faits…
on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.

dimanche 15 septembre 2019

Sauvons les enfants d'Idlib !…



Idlib… Enfants djihadistes… Enfants de parents djihadistes…
"The cubs of a lion"

Une vidéo on ne peut plus explicite : Comment, avec le soutien de l'Occident, des enfants sont conditionnés pour le djihad, livrés aux extrémistes islamistes…
En tenue paramilitaire, entonnant le slogan des Frères musulmans : "Le djihad est notre destin, le Coran est notre constitution", ces enfants auront tous été vraisemblablement entraînés à l'égorgement de prétendus mécréants… Certains de ces gosses pourront être transformés en bombes-humaines…
En même temps, d’autres enfants captifs de ces mêmes islamistes attendent quelque part d’être les victimes d’une mise en scène d’attaque chimique… À moins que ce soient ces mêmes gosses - cyniquement mis en confiance - qui seront sacrifiés.
Bien entendu, ces enfants n'ont pas choisi d'être des assassins… Le crime est celui de ceux qui, sur le terrain, manipulent ces gamins… Encore plus abject, celui des politiciens qui loin du feu commanditent et financent ces manipulateurs…



(Éventuellement réactivez le son.)




L'un des enfants du groupe annonce clairement ici :
"Mon futur est de devenir une bombe-humaine pour l'amour de dieu !"





Ce reportage de Vice News date de septembre - octobre 2015… Une ancienneté qui ajoute à l'horreur ! Que sont devenus ces gosses ?
Trois ans c'est beaucoup pour des gosses de cet âge… Certains de ces superbes gosses auront déjà été sacrifiés par leurs bourreaux islamistes : "Mon futur est de devenir une bombe humaine pour l'amour de dieu", déclare l'un des gamins… D'autres seront passé à un échelon armé supérieur dans leur enrôlement par al-Qaïda… Il reste peu probable que quelques uns aient eu la chance de fuir…

Bien que datant de 2015 cet enregistrement garde toute son actualité et ses menaces pour l'avenir… Le contexte de la manipulation d'enfants demeure fondamentalement constant : de nouveaux bambins, dans cette "académie", seront venus aujourd'hui remplacer ceux-là et auront subi le même conditionnement… avec l'appui financier de 50 millions d'euros généreusement donnés par Macron en avril dernier sur les caisses du contribuable français…



*   *   *


Macron soutient activement les djihadistes d'Idlib…
comme il a soutenu ceux de la Ghouta orientale

Après avoir reçu le groupe terroriste des Casques blancs réalisateurs récidivistes attitrés des enregistrements de simulacres d'attaques chimiques… Macron accueille ce 16 avril 2018 le président de l'organisation islamiste Syria Charity (Frères musulmans) qui collecte des fonds en France et assure la logistique des groupes terroristes en Syrie. Cette organisation a des agents en Syrie principalement dans toutes les zones contrôlées par Al-Qaïda… Bien plus, Macron étend sa complicité avec le terrorisme à tout son Régime en faisant bénéficier de réduction d'impôts les Français abusés qui financent cette organisation terroriste, Syria Charity…





Le 16 avril 2018, à l'issue d'une réunion avec les ONG présentes sur le terrain en Syrie, Emmanuel Macron a annoncé un programme "humanitaire" d'urgence de 50 millions d'euros destiné à financer des projets dans la Ghouta orientale, "cible d'une offensive sanglante du régime"… ainsi que dans le Nord-Est  et le Nord-Ouest (Idlib) de la Syrie.









Journée de l'Évacuation : Macron, éhonté, confirme sa collusion avec le terrorisme en Syrie…


date initiale de publication : 15 septembre 2018



samedi 14 septembre 2019

Sauvons les enfants d'Idlib…






Enfants djihadistes... tenue paramilitaire... Voilà comment les amis de l'Occident manipulent les enfants captifs de la province encore occupée par les extrémistes islamistes... En même temps, d’autres enfants captifs de ces mêmes islamistes attendent quelque part d’être les victimes d’une mise en scène d’attaque chimique... À moins que ce soient ces mêmes gosses - cyniquement mis en confiance - qui seront sacrifiés...








Source : Kevork Almassian



dimanche 8 septembre 2019

Akamasoa : entretien avec le père Pedro, avant la visite du pape François à Madagascar…






À l'occasion du voyage du pape François à Madagascar du 6 au 8 septembre 2019, faisons connaissance avec le père Pedro. Né le 29 juin 1948 en Argentine, le père Pédro découvre la Grande Île à 22 ans. Ordonné prêtre en 1975 à Buenos Aires, il est nommé curé dans un village rural de Madagascar. Porté par sa foi, il s'est engagé pour combattre la pauvreté. En 1989, il a créé l'association Akamasoa en 1989, et aidé des milliers de familles malagasy à retrouver leur dignité. Il a profité d'un passage en France pour revenir sur KTO.





Madagascar : le Père Pedro attend le Pape
L'association Akamasoa




mercredi 4 septembre 2019

Olivier Hanne : Le droit islamique et son influence mondiale





Soucieux d’étendre leur influence, les pays musulmans définissent et diffusent leur vision du droit islamique à travers le monde musulman. Il s’agit de faire valoir sa vision de l’islam mais aussi d’étendre sa puissance au-delà des frontières étatiques.

Olivier Hanne : Le droit islamique et son influence mondiale (in Revue Conflits n°23 septembre-octobre 2019)
L'islam est juridique et propose une pensée du droit (c) Pixabay

Une ancienne concurrence de droits

Le Coran étant peu normatif, dès le VIIIe siècle, les juristes musulmans puisèrent dans les hadîth pour édifier la législation dans la cité islamique, parfois librement par rapport au Livre. Si le Coran est resté une des sources du droit, la civilisation musulmane a développé un droit pratique et jurisprudentiel très fouillé, la charia. Plusieurs écoles d’interprétation juridique virent le jour, dont le but n’était pas de définir une théologie, mais de modeler des comportements religieux. Ces savants n’étaient pas d’accord sur les principes d’interprétation : fallait-il adapter le Coran en fonction d’un consensus, d’un raisonnement logique ou selon le jugement personnel de chacun ? Ces incertitudes firent naître quatre écoles différentes (ou madhâb), chacune appliquant sa propre méthodologie : les hanafites, les malikites, les chafiites et les hanbalites, qui sont les plus rigoristes. Entre eux les divergences peuvent être importantes. Tout musulman qui souhaite pratiquer scrupuleusement sa foi sera nécessairement conduit à adopter une école préférentielle, voire à en agencer plusieurs, parfois incompatible, créant ainsi son propre système. Un individu indifférent ou très éloigné de l’islam se référera sans le savoir aux coutumes courantes de l’école juridique de son pays d’origine. Les individus qui se radicalisent ont unanimement tendance à adopter le hanbalisme, qui est une école dogmatique.

L’État soutient le droit 

Les pouvoirs politiques ont toujours défendu, au moins en façade, l’application du droit, en raison de la mission éthique et légale donnée par Dieu à la collectivité des croyants : « Vous êtes la communauté la meilleure qui ait surgi parmi les hommes. Vous commandez le bien, vous interdisez le mal, vous croyez en Dieu. » (Sourate 3, verset 110) Les différentes dynasties califales ont toujours eu une préférence pour une école : les Abbasides de Bagdad s’appuyaient généralement sur le hanafisme, tout comme les Ottomans. En revanche, les juristes hanbalites leur étaient souvent hostiles en raison de leurs accommodements avec la charia.
Minoritaire dans le monde musulman, le hanbalisme va gagner en influence à partir de la fin du xviiie siècle grâce à l’essor du wahhabisme en Arabie. Reprenant les principes du hanbalisme tout en les accentuant, le prédicateur al-Wahhab noue une alliance avec les émirs tribaux du clan des Saoud qui s’engagent à diffuser son message. Cette réforme wahhabite rencontre son plein succès en 1932 avec la proclamation du royaume d’Arabie saoudite.

Le droit comme levier de puissance

C’est dans les années 1950 que les puissances régionales vont instrumentaliser à l’international leurs traditions juridiques. L’objectif était à la fois, sincèrement, d’accroître l’influence de leur école, jugée comme la plus adaptée aux problématiques contemporaines, mais aussi de s’en servir comme d’un levier d’influence. Le droit devint ainsi un soft power islamique pour des pays ayant peu de critères de puissance, comme le Maroc, ou pour des États pétroliers qui voulaient diversifier leurs réseaux internationaux. La question était de savoir qui aurait le leadership sur la normativité musulmane, et donc sur les comportements (fixation du ramadan, méthodes de pensée, règles d’héritage, etc.).
L’Arabie saoudite bénéficiait de la présence des lieux saints et du flux continu d’étudiants en sciences religieuses venus se former à la source de l’islam. Dans les années 1930-1960, des générations entières de jeunes Africains s’imprégnaient ici durant plusieurs mois de l’islam hanbalite, compris à la lumière du wahhabisme. Revenus chez eux, ils influencèrent leurs sociétés et participèrent au raidissement contre la colonisation. Après le départ des Européens, une multitude de pays musulmans d’Afrique adoptèrent la charia dans leur code législatif, comme la Mauritanie ou le Nigeria. Pourtant, l’influence wahhabite ne fut jamais assez forte pour s’imposer dans les systèmes politiques, et il fallut toujours cohabiter avec les fortes traditions soufies et mystiques, jugées mécréantes selon le prisme saoudien.
Dans les années 1980, à la faveur de l’explosion de ses revenus pétroliers, l’Arabie saoudite renforça son rayonnement juridique international, finançant des centres culturels islamiques, des mosquées, des publications et des émissions passant par tous les canaux possibles (cassettes audio, VHS, radio…).
Alors que la population était strictement encadrée à l’intérieur du royaume, à l’extérieur celui-ci se faisait le défenseur d’un islam pratique et d’un conservatisme perçu comme la réponse à l’influence occidentale.

Face à l’Arabie saoudite, les nouveaux concurrents du droit 

La guerre du Golfe (1991) marqua une rupture. En raison de l’alliance entre l’Arabie saoudite et les États-Unis, la prédication wahhabite commença à pénétrer en Occident, et surtout en Europe. À l’inverse, les compromissions politiques entre le royaume et l’Amérique déçurent considérablement les défenseurs du wahhabisme originel qui avaient fait la promotion du djihad contre l’URSS en Afghanistan. De nouveaux pays utilisèrent cette déception pour concurrencer l’influence juridique saoudienne. La Libye du colonel Kadhafi finança dans toute l’Afrique des projets islamiques, alors même que la prestigieuse confrérie de la Sénoussiya était persécutée dans le pays.
Le Qatar choisit une stratégie complexe en faisant bon accueil aux Frères musulmans, pourchassés par l’Arabie saoudite depuis 1993 en raison des menaces qu’ils faisaient peser sur la monarchie. Alors que le Qatar était de tradition wahhabite comme son puissant voisin, il s’appuya sur la confrérie, dont les conceptions juridiques étaient marquées par le chafiisme égyptien, par l’acceptation du système électoral et par un vocabulaire révolutionnaire quasi occidental. Mais cette alliance incongrue sur le plan du droit assurait au Qatar un nouveau rayonnement grâce aux réseaux fréristes installés en Europe, en Turquie, et dans les banlieues défavorisées des pays musulmans.
Le Maroc choisit une autre option : la défense d’un islam modéré, celui du juste milieu, propice à faire évoluer les conditions sociales dans le monde musulman. Une telle position rencontra la faveur des pays européens et africains qui, après le 11 septembre 2001, se sentaient directement menacés par le rigorisme et le terrorisme. Le Maroc utilisa donc ses centres malikites de Fez et Meknès comme des vecteurs d’influence juridique, proposant même de former les futurs imams maliens et français.

Droit iranien, droit chiite ou droit révolutionnaire ? 

Restait l’Iran. Avant 1979, l’influence du droit chiite duodécimain était limitée au sud de l’Irak et à certaines régions de l’Afghanistan. La révolution islamique de 1979 engendra un bouleversement du droit chiite traditionnel, lequel fut réécrit en fonction de la doctrine du velayat-e faqih (« gouvernement du juriste ») de l’ayatollah Khomeyni. Un système mixte émergea, produit du droit iranien moderne, de la charia chiite et des nouveaux principes révolutionnaires. Mais cet ensemble complexe ne put être exporté tant que le pays demeurait isolé et sous embargo. C’est l’occupation américaine de l’Irak en 2003, puis la mise en place de la constitution de 2005, laquelle donna le pouvoir à la majorité chiite, qui lancèrent une dynamique juridique iranienne en Irak et au Liban, et parfois même en Europe.
Grâce aux Libanais installés dans le golfe de Guinée, on vit émerger dans les années 2000 un puissant mouvement de conversion au chiisme en Afrique, que le régime iranien se mit à soutenir officiellement dans les années 2010 (financement de centres islamiques, projets humanitaires…). On estime désormais que 15 % de la population du Nigeria est chiite, et peut-être 8 % pour la Côte d’Ivoire. Si c’est bien la foi et le droit chiites qui se répandent ainsi, le principe révolutionnaire du velayat-e faqih n’est jamais loin…

Un réformisme juridique omniprésent et incontrôlable 

Mais la question légale n’est pas seulement l’affaire des États, puisque les courants de pensée juridiques sont portés par des individus et des groupes : le salafisme, par exemple, se passe de lien avec un État, et l’Arabie saoudite se méfie de certains prédicateurs salafistes dont les objectifs sont piétistes plus que politiques ; le Tabligh, principal mouvement de reconversion à l’islam dans les quartiers défavorisés, est peut-être d’origine indo-pakistanaise, mais l’État pakistanais n’en profite nullement en termes d’influence internationale. Si la chaîne Al-Jazeera a considérablement accompagné l’influence qatarie dans les populations musulmanes par ses émissions sur le droit familial et conjugal, ce média est désormais dépassé par « l’imam internet » qui est le principal vecteur de droit auquel se réfèrent les croyants. Les innombrables sites internet sur le droit et la pratique religieuse portent souvent la marque de l’Arabie saoudite et du hanbalisme, mais les courants salafistes et fréristes sont eux aussi très présents.
Il faut enfin mentionner un dernier courant juridique croissant à l’international, qu’il est malaisé de nommer : modernisme, islam des Lumières, mutazilisme, etc. En Europe, les pouvoirs publics cherchent désormais à redéfinir un islam adapté à la modernité, à intérioriser la pratique, le reste étant une construction historique dont on peut se distancier. Contre le droit coranique trop envahissant, l’islam doit se redéfinir comme une éthique et une foi. Une telle réorientation serait en outre propice à intégrer les problématiques occidentales de l’égalité sexuelle et des LGBT dans un islam débarrassé de ses « scories légalistes ». Or, le gouvernement français soutient officiellement depuis 2018 une telle évolution. Est-ce à dire que la France, à terme, pourrait diffuser elle aussi « son » propre islam, non juridique, et s’en servir comme levier d’influence ?
Source : Olivier Hanne : Le droit islamique et son influence mondiale (in Revue Conflits n°23 septembre-octobre 2019)
Autres sources :
Les Dönmeh : le secret le plus chuchoté du Moyen Orient

Wayne Madsen - Les Dönmeh : le secret le plus chuchoté du Moyen Orient

Wayne Madsen - The Dönmeh: The Middle East’s Most Whispered Secret (Part I)

Wayne Madsen - The Dönmeh: The Middle East’s Most Whispered Secret (Part II)

Léon Camus : Cryptarchie Dönmeh et Turquie moderne

Léon Camus : Turquie - Grands procès et épuration de l’Armée kémaliste…

« Ergenekon », un nom mythique très prisé en politique (1997)

Hannibal Genséric : Origines de la connivence wahhabisme-sionisme

Kabbale révolutionnaire

Les 22 lettres de la kabbale

Bektachi

L'occulte sceau de Salomon : un symbole comme une énigme...

Léon Camus : Syrie, une guerre confessionnelle et idéologique

Ordo Templi Orientis

Élisabeth Raynal - La franc-maçonnerie ottomane : un mythe qui suscite toujours les fantasmes

Aline de Diéguez : Aux sources du chaos mondial actuel

Alain Fini : Juifs ou khazars ? Qui sont les Khazars ?

Catherine Shakdam : A History of Wahhabism and the Hijacking of the Muslim faith



Saudi salafi terrorists (hypocrytes) may destroy grave of Muhammad (SA) any time. Come forward. Sauds planning to destroy Green Dome

La Kabbale

Turquie

Sionisme

jeudi 15 août 2019

15-Août : Assomption de notre reine, la Vierge Marie et unique fête de la France…


Combien de fois la sainte Vierge a su défaire les nœuds les plus étroits de notre histoire ? Rappelons-nous en ce 15 août, que la dévotion à Marie a déjà sauvé la France. Le plus pertinent à citer ces temps-ci, aux vues du terrorisme instauré par l’islam de Daesh, sera la bataille de Lépante. Un affrontement meurtrier entre monde chrétien et monde musulman : la victoire est donnée, contre toute attente à la flotte occidentale contre la flotte musulmane dite insubmersible. Et comment ? Grâce à l’appel universel du pape, exhortant la chrétienté à prier le Rosaire. C’est le Rosaire qui donne la victoire, il est une véritable croisade non sanglante.

Le salut de la France meurtrie serait donc entre nos mains ? N’en doutons pas, la prière triomphe de tout. En 1637, Louis XIII prévoit cette consécration à la sainte Vierge comme offrande pour obtenir la venue d’un héritier, qu’il obtint promptement. 2017 approche, et l’avenir de la France est incertain : prions donc le rosaire afin d’obtenir un bon chef d’État.

Il appartient à chaque enfant de France de prier…







Louis-Alexander Désiré chante l'Ave Maria


C'est Louis XIII qui fait du 15-Août la fête de la France…

Louis XIII et Anne d'Autriche sont mariés depuis 1615… mais leur premier enfant ne naît qu'en 1638, après 23 ans de leur mariage. Lorsque en février 1638, il  apprend que la reine est enfin enceinte, Louis XIII signe à Saint-Germain-en-Laye des lettres patentes plaçant le Royaume "sous la protection spéciale de Marie, mère de Jésus".

Le 5 septembre 1638, la naissance de ce premier enfant au château de Saint-Germain-en-Laye apparut comme miraculeuse… L’enfant, le futur Louis XIV, fut prénommé Louis Dieudonné, car on voyait en sa venue une grâce du ciel après le vœu de Louis XIII et la consécration de la France à la Vierge Marie. Deux ans plus tard naissait Philippe, futur duc d'Orléans.

Le 15 août 1638, partout dans le Royaume on avait célébré la consécration faite par Louis XIII à la Vierge, en lui remettant "sa Personne, son État, sa Couronne et ses Sujets".

Des processions en l'honneur de la Vierge et de la France ont désormais lieu dans tout le pays, tous les ans, le 15-Août. Des pèlerinages sont organisés, des enfants consacrés à Marie. Une fête qui reste très importante, dans un pays encore massivement catholique…

Le jour que l'on pourrait donc qualifier de « fête nationale de la France » reste bien le 15-Août, ce jour consacré à la Vierge Marie, toujours férié aujourd'hui, à la fois fête religieuse importante et fête dynastique. Temporel et spirituel se confondant, le Roi l’est "de droit divin", associer le religieux et le politique semble non seulement naturel mais souhaitable.


Consécration de la France à la Sainte Vierge : Texte du vœu prononcé par Louis XIII le 10 février 1638











Le 14 août au soir, procession sur les quais de la Seine
en direction de l’embarcadère des bateaux


Notre-Dame de Paris et le vœu de Louis XIII, une dévotion contemporaine

Le 10 février 1638, le roi Louis XIII consacre la France à la Vierge. De par ce vœu sont instaurées dans toute la France les processions mariales aux fêtes de l’Assomption, la première à Notre-Dame le 15 août 1638. La cathédrale de Paris devient ainsi le mémorial perpétuel de cet acte de consécration, chaque année y sera commémoré le vœu royal. Certaines années seront plus particulièrement marquées, au rang desquelles : le centenaire, en présence de Louis XV, le tricentenaire et, en 1988, le 350e anniversaire présidé par le cardinal Lustiger alors archevêque de Paris.

Louis XIII prendra aussi parallèlement à ce vœu l’engagement de faire reconstruire le chœur et le maître-autel de Notre-Dame de Paris. Ce chantier, débuté en 1699, ne sera exécuté que dans la dernière partie du règne de Louis XIV. Sera ainsi mis en place un décor baroque grandiose conçu par Hardouin-Mansart et de Cotte, dont subsiste encore aujourd’hui les stalles et, dominant la perspective de la cathédrale, la Piéta de Coustou entourée des statues de Louis XIII, remettant sa couronne et son sceptre à la Vierge, et de Louis XIV.


Louis XIII offrant à la Vierge sa couronne et son sceptre
Chœur de Notre-Dame, Guillaume Coustou, sculpteur, 1715 - © P. Lemaître

Si la tradition du renouvellement du vœu s’est perpétuée (hormis pendant les périodes révolutionnaires), celle de la procession dans Paris s’était éteinte au XIXe siècle au profit d’une procession à l’intérieur de la cathédrale. C’est en 1988, à l’occasion du 350e anniversaire du vœu, que le Père Jacques  Perrier, alors curé-archiprêtre de la cathédrale, réinstaura cette tradition en « sortant » de la cathédrale la statue en argent de la Vierge offerte par Charles X en 1826. Cette procession mariale se perpétue depuis, s’étendant même au fil des années, et parcourt aujourd’hui les Îles de la Cité et Saint-Louis via les quais de la Rive Gauche. Au milieu des 150 000 pèlerins, fidèles et visiteurs qui passeront à Notre-Dame pour ces fêtes de l’Assomption, 5 000 assisteront le 14 au soir à la procession fluviale embarqués dans treize bateaux sur la Seine et plus de 10 000, le 15 après-midi, à la procession dans les rues de Paris. Cette dernière se clôt dans la cathédrale, comme depuis 1638, par le renouvellement du vœu de Louis XIII :

Nous avons déclaré et déclarons que, prenant la très sainte et très glorieuse Vierge pour protectrice spéciale de notre royaume, nous lui consacrons particulièrement notre personne, notre État, notre couronne et nos sujets, la suppliant de nous vouloir inspirer une sainte conduite et défendre avec tant de soin ce royaume contre l’effort de tous ses ennemis, et que, soit qu’il souffre le fléau de la guerre, ou jouisse de la douceur de la paix, que nous demandons à Dieu de tout notre cœur, il ne sorte point des voies de la grâce qui conduisent à celles de la gloire.

Si ces célébrations ont toujours été présidées par le cardinal-archevêque de Paris ou l’un de ses auxiliaires, elles le sont depuis plusieurs années par des cardinaux-préfets (en 2010 le cardinal Claudio Hummes, préfet de la Congrégation pour le clergé, en 2011 le cardinal Marc Ouellet, préfet pour la Congrégation pour les évêques et président de la Commission pontificale pour l’Amérique Latine, en 2012 Monseigneur Rino Fisichella, président du Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation). Outre l’intérêt particulier porté et renouvelé chaque année par le Saint Père à ces célébrations à Notre-Dame de Paris, il y a dans ces manifestations le signe fort que la nouvelle évangélisation, au travers des prières pour la France, engage l’avenir et s’appuie sur la Vierge au travers de l’acte de consécration de Louis XIII.




Pour la fête de l’Assomption 2019, la cathédrale Notre-Dame de Paris vous propose une procession pédestre entre le chevet de la Cathédrale et l’église Saint-Sulpice ce jeudi 15 août à 9 heures 30. Cette procession présidée par Monseigneur Michel Aupetit, archevêque de Paris, sera suivie, comme habituellement, par le renouvellement du Vœu de Louis XIII. La messe de la solennité de l’Assomption sera célébrée en l’église Saint Sulpice à 11 heures par l’Archevêque.

La procession partira à 9h30 du pont Saint-Louis, au chevet de la cathédrale. Le cheminement vers Saint-Sulpice se fera via :
le pont Saint-Louis
le quai de l’Archevêché
le pont de l’Archevêché
le quai de Montebello
le quai Saint-Michel
la place Saint-Michel
la rue Danton
le boulevard Saint-Germain (portion sud)
le carrefour de l’Odéon
la rue Saint-Sulpice
l’allée du Révérend Père Michel Riquet


Notre-Dame de Paris : Fête de l’Assomption 2019



dimanche 14 juillet 2019

14-Juillet en France… Une sinistre fête républicaine… Un instrument, la guillotine !



"La Révolution française a fait plus de morts en un mois au nom de l’athéisme que l’Inquisition au nom de Dieu pendant tout le Moyen-Âge et dans toute l’Europe."
Pierre Chaunu





vendredi 5 juillet 2019

5 juillet 1962, Oran… chronique d'un massacre annoncé



Un témoignage sur les massacres du 5 juillet 1962 qui ont ensanglanté ma ville natale d'Oran… Un témoignage dont la publication date déjà de cinq ans mais qui ne me parvient qu'aujourd'hui… grâce à de bonnes fréquentations : le site qui reprend ce texte nous a été recommandé par notre hôte de la Communauté syrienne de France lors de son accueil en avril dernier dans son village perché haut sur la montagne des monts Alaouites, SF - Loyauté à la Syrie…   Un témoignage qui par ailleurs a été initialement publié sur un site qui se veut de réconciliation entre ces peuples qui jadis vivaient en harmonie sur cette terre chérie d'Algérie : d'Algérie - Djezaïr - Mouvement de réconciliation…  Un témoignage écrit certes par un "Martinez", un de ces "Martinez", ancien du lycée Lamoricère d'Oran - mon lycée -, fréquentant pourtant en 1950 une classe d'hypokhâgne parisienne, aux condisciples et amis pour la plupart communistes, chez lesquels du fiel d'un André Mandouze s'étaient répandues les salissures… Un "Martinez" dont tout francophone cultivé a déjà lu un texte, loin d'une idéologie communiste infestant encore la France des années 50,  puisqu'il est le traducteur du "Docteur Jivago"… Un khâgneux qui a su garder toute son intégrité ; qui face à l'endoctrinement d'une propagande, communiste ou autre, nauséabonde n'a toujours eu qu'un respect : celui des faits… Voilà donc un texte sans a priori doctrinal, qui ne se réfère qu'à ce que l'auteur a vécu et auquel je ne peux qu'adhérer ayant moi-même vécu cette même tragédie, mue par la conjonction de deux haines instillées par le régime sévissant alors en France, celui de DeGaulle abusant de la candeur et de la lâcheté des Patos… comme le suggère si bien la signification du nom en espagnol !… On ne comprendra vraiment le massacre d'Oran en juillet 62, insiste Louis Martinez, qu'en acceptant qu'il s'est produit à la convergence de deux haines jumelles : celle des tueurs du FLN et celle des témoins français, ces "Patos", passifs, amusés ou indifférents. Une haine méchamment nourrie par le maître d'œuvre de cette tragédie, DeGaulle… Un texte qui mérite comme complément de lecture le récent article publié sur ce blog : Hocine Aït Ahmed et Jean-Jacques Susini, deux Algériens d'exception… Un texte qui me confirme dans mon incompréhension de mes compatriotes Européens d'Algérie - rebaptisés après l'exode "Pieds-noirs" - qui sont allés se réfugier dans le pays qui précisément leur a fait la guerre et les a haïs avec le plus d'intensité, la France… Que mon incompréhension à l'égard des uns et ma haine à l'égard des autres, les Patos et leurs complices gaullo-communistes, demeurent intactes à jamais !… Sachant bien-sûr que toute généralisation reste une faute de raisonnement et que seule prévaut la chaleur de relations interpersonnelles…


*   *   *



Arrivant dans mon hypokhâgne parisienne à l'automne 1950, j'ai vainement essayé d'intéresser mes camarades à l'Algérie et aux problèmes que l'insurrection de Sétif et sa répression avaient créés ou ravivés. La guerre d'Indochine n'était pas achevée, mais personne ne s'intéressait aux destinées d'un empire colonial ébranlé. Il faudrait attendre l'appel du contingent pour que la crainte de risquer sa peau pour une cause obscure réveille les consciences sans pour autant les éclairer sur les enjeux des « évènements » en cours. J'étais alors assez proche de camarades communistes dont certains avaient été « conscientisés » à Alger par André Mandouze. Je professais donc un anticolonialisme de principe, sentimental et superficiel. 






Le procès du cardinal Mindszenty avait ouvert dans ma sympathie pour le communisme une petite brèche que la révolte de Berlin en 1953 et un séjour en URSS de septembre 1955 à juillet 1956 devaient élargir jusqu'au rejet définitif de l'idéologie à laquelle nombre de mes amis devaient sacrifier tout esprit critique, sinon toute honnêteté intellectuelle. Ma vie à Moscou m'avait révélé à la fois la réalité du totalitarisme, la résolution cynique et hypocrite des problèmes ethniques et religieux et l'aspect géopolitique des guerres coloniales. Dans le même temps le terrorisme algérien qui s'en prenait à des civils, l'élimination systématique des notables comme des nationalistes modérés et la stratégie du FLN m'interdisaient la moindre sympathie pour une cause à laquelle devait se rattacher passionnément la majorité du monde intellectuel français.

Ce que j'apprenais du parti dirigeant la rébellion algérienne me laissait augurer des lendemains sinistres pour mon pays natal. L'amalgame de jacobinisme ou de léninisme féroces avec une religion réduite à la haine exterminatrice m'a semblé monstrueux et lourd de catastrophes imparables. Le système colonial, pour imparfait et injuste qu'il ait pu être, aurait pu être corrigé si l'accélération de l'histoire, le discrédit des puissances impériales, la mauvaise conscience des métropoles et l'appétit des idéologies rivales – marxiste dans un camp, mercantiliste dans l'autre – n'avaient empêché la réalisation ou la maturation de réformes nécessaires. C'est donc sans aucun remord que j'ai accompli mon service militaire dans une unité combattante du Sahara Occidental de janvier 1960 à juillet 1961. Démobilisé à cette date, j'ai demandé à être affecté à Oran, dans le lycée que j'avais fréquenté de l'enfantine à la philo. L'idée d'assister à distance, dans Paris, à l'agonie du monde que j'avais connu, parmi des concitoyens qui associaient candidement les terroristes totalitaires aux héros idéalisés de toutes les résistances romantiques, m'était insupportable.

J'ai donc assisté sur place à l'agonie sanglante de ce qui avait été pour moi une terre de voisinages dépourvus de haine sinon de tensions, ouvertes ou cachées. Ville longtemps épargnée par le terrorisme, Oran devait connaître une brutale ségrégation de deux communautés, l'échange d'actions sauvages entre leurs représentants et l'écrasement par la force et la collaboration cynique avec le FLN des désespérés de l'OAS et d'une population qui voyait dans ces rebelles un dernier recours contre l'abandon programmé. Mitraillages, par les forces de l'ordre, assassinats par les mêmes ou par le FLN, enlèvements, tortures, humiliations de tout ordre infligées à la population non musulmane furent cachés à l'opinion française par les médias. Mon ami André Bénichou communiquait à Beuve-Méry le détail des exactions commises par les « forces de l'ordre » ou du FLN, ou encore par les barbouzes. Rien n'en paraissait dans le journal de référence encore salué comme un modèle d'objectivité.

Il importait manifestement que tout opposant puis toute victime de la politique gouvernementale apparussent comme des ultras, des ratonneurs nés, bref de ces « fascistes » qui hantent l'imaginaire d'une majorité de Français. Que bon nombre de ces « fachos » aient voté communiste ou socialiste jusqu'à ce que le désespoir, la peur ou le deuil les aient acculés à voir dans l'OAS un dernier recours n'importait pas plus que l'origine et les ressources modestes de la plupart de ces damnés ou le fait que les juifs pouvaient se dire indigènes de ce pays à plus de titres que les envahisseurs arabes. Il ne fallait pas se perdre dans les nuances, il fallait trancher. Ce qui fut fait.

À peu d'exceptions près le comportement des CRS, des gendarmes mobiles [gendarmerie rouge] et même de la troupe était celui d'une armée en pays ennemi dont la population était méprisée et crainte à la fois. C'est après le cessez-le feu du 19 mars que les enlèvements se multiplièrent et que les « forces de l'ordre » se déchaînèrent contre une population considérée comme cause première et unique de cette maudite guerre d'Algérie.

Tout homme de 15 à 40 ans passait pour un militant de l'OAS. Quelques exemples : lors des contrôles de rue, mes élèves lycéens se voyaient ordonner de cracher sur leur carte d'identité s'ils voulaient la récupérer. Les soldats français assistaient placidement, l'arme au pied, à l'égorgement d'Européens ; comme j'en fus le témoin. Il importait de respecter le cessez-le feu décidé par les accords d'Évian. Sur dénonciation d'un gamin algérien le contenu entier d'un immeuble de la place Sébastopol, suspect d'abriter un repaire de l'OAS, fut transporté au centre de détention et d'interrogatoires du lycée Ardaillon. Une mère de famille, Mme Colombert, fut invitée à monter dans un camion : « Grimpe, poufiasse ! » M. Touboul, aviateur mutilé en 1914, protestant contre cette arrestation illégale et faisant valoir son passé héroïque, fut insulté et menotté avec sa prothèse, tandis qu'une amie, Dominique Queyrat, une fois au lycée Ardaillon, était menottée avec une septuagénaire incontinente. La même Dominique m'a rapporté qu'elle entendait, de la salle où elle était parquée, les hurlements des jeunes-gens que l'on battait dans un local voisin. Elle a retenu le dialogue suivant :
- Je ne suis pas un légionnaire en cavale, si je m'appelle Muller, c'est parce que je descends d'Alsaciens arrivés ici en 70 ! - Ça fait rien ! Attrape pour Cohen, attrape pour Gonzales !

Il est évident que les polices, parallèles ou non, [les barbouzes]chargées de faire appliquer la politique gaullienne et qu'une majorité du contingent considéraient la population européenne d'Algérie comme un ramassis de citoyens de deuxième zone et l'abondance à Oran de patronymes espagnols ou juifs les confortait dans l'idée qu'ils étaient en terre étrangère. On ne comprendra vraiment le massacre d'Oran en juillet 62 qu'en acceptant qu'il s'est produit à la convergence de deux haines jumelles : celle des tueurs et celle des témoins français, passifs, amusés ou indifférents.

En mai 1962 un journaliste suédois, Gunnar Nilson, qui avait enquêté en Ville Nouvelle pour le journal Expressen, m'a interrogé sur mes projets. J'entendais rester à Oran, « pour voir ».
- Même après la fin juin ?
- Bien sûr.
- Après la fin juin, ce sera LA (sic) massacre…

À tout hasard j'ai informé le maximum de personnes et jugé prudent de louer une villa pour l'été sur la corniche – à proximité des canons de Mers-el -Kébir ! - où j'ai abrité des amis de mon âge, a priori suspects d'appartenance à l'OAS et c'est là que nous avons appris par Europe I qu'il se déroulait de graves incidents à Oran. Après la mention de 58 victimes plus une information ne nous est parvenue. Le journal du CNRS mentionne 25 morts à la date du 5 juillet…

La ville vidée par la terreur m'incita à rentrer définitivement en France, plus tard que je ne l'aurais souhaité du fait d'une grève de la CGT…

Si un journaliste suédois a pu obtenir pareils renseignements on peut présumer que les RG n'en savaient pas moins. Je suis convaincu que l'existence d'une grande ville européenne à proximité d'une base navale alimentait dans le FLN et /ou l'ALN la crainte d'une partition ou d'un réduit français. Israël ? Fort Alamo ? Gibraltar ? Dans tous les cas, il fallait terroriser la population européenne et la forcer à l'exil. D'autre part Oran, longtemps épargné par le terrorisme, avait offert longtemps l'exemple d'une bonne entente entre trois communautés religieuses différentes, ce qui contredisait la devise de Ben Badis : une religion, l'islam ; une langue, l'arabe ; une nation, l'Algérie. Voilà pour le côté algérien. Côté français je pense qu'à l'esprit de démission se mêlait le mépris, d'ailleurs formulé par DeGaulle ("ces Lopez, ces Segura"), envers une cité où Espagnols et Juifs étaient majoritaires et qu'on ne pouvait considérer comme pleinement "française" malgré le nombre de ses enfants morts pour la France sur les champs de bataille de Crimée, de Tunisie, d'Italie, de France et d'Allemagne… On était alors loin du culte de la différence qu'on voudrait aujourd'hui nous imposer comme dogme !

Il est d'autre part assez remarquable que M. Chevènement, familier de la Préfecture, ait été opportunément chargé d'embarquer à Mers-el-Kébir une tapisserie de Lurçat tandis que se déroulait dans la ville la tuerie que l'on sait.

Louis Martinez, écrivain, traducteur (russe)

15 octobre 2013

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Louis Martinez est né en 1933 à Oran (Algérie) où il a grandi… Après ses études secondaires au lycée Lamoricière d'Oran, il entre en hypokhâgne au lycée Louis-le-Grand à Paris puis à l'E.N.S. (Ulm). Étudiant boursier à Moscou de 1955 à 1956, il revient en France, obtient l'agrégation de russe, puis - son service militaire achevé - retourne à Oran comme enseignant de français et de russe (1961-62). Par la suite il enseignera la langue et la littérature russes à l'Université de Provence (1964-96). Outre sa participation à la traduction du Docteur Jivago après sa rencontre avec Boris Pasternak alors qu'il était encore étudiant à Moscou - dans l'anonymat afin de ne pas compromettre son séjour en URSS -, Louis Marinez est auteur de nombreuses autres traductions du russe (prose et poésie), de plusieurs romans et de diverses publications en français et en russe dans des revues scientifiques ou littéraires.


D'Algérie - Djezaïr - Mouvement de réconciliation - Massacre du 05 juillet 1962 à Oran : Témoignage de Louis Martinez


Source : D'Algérie - Djezaïr - Mouvement de réconciliation - Massacre du 05 juillet 1962 à Oran : Témoignage de Louis Martinez

http://dalgerie-djezair.viabloga.com/p_cette_histoire_qui_nous_rapproche.shtml

Jean-Pierre Pister : Le massacre d’Oran 5 juillet 1962, une mémoire déchirée
L'orientation politique des Français d'Algérie avant le rapatriement l'exil

Quand DeGaulle active des réseaux terroristes contre les Français d'Algérie, Lucien Bodart à propos des barbouzes : "La nouvelle force de choc anti-OAS sera importante. Cette force sera surtout composée de nouveaux : tous les as de l'espionnage, du contre-espionnage, de la guerre subversive, disponibles en France vont être envoyés en Algérie. Ce sont des gens sûrs, aux origines les plus diverses. L'expérience a en effet prouvé que l'on ne pouvait pas compter sur les Pieds-Noirs ni sur les Métropolitains installés depuis longtemps en Algérie… Cette force de choc sera indépendante… Les nouvelles formations anti-OAS ne feront partie d'aucune hiérarchie classique. Ce seront des organismes autonomes, sans sujétion à l'égard des autorités normales, agissant par leurs propres moyens et ne dépendant que des instances les plus hautes. Ils agissent largement en dehors de l'armée et de la police. Avant tout cette nouvelle force sera secrète. Un secret absolu couvrira les activités et surtout l'identité des membres des formations anti-OAS. Ils travailleront un peu à la façon des réseaux. On va assister à la lutte des réseaux secrets anti-OAS, contre les réseaux OAS."
Le massacre d’Oran 5 juillet 1962, une mémoire déchirée - Un demi-siècle d’amnésie, une historicisation émergente

Éditions Gallimard : L’histoire de la publication du Docteur Jivago de Boris Pasternak

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Commémoration des massacres
du 5 juillet 1962 à Oran
           
Cérémonies organisées le 5 juillet 2019 à Paris :
G.R.F.D.A : Groupe de recherche des Français disparus en Algérie
65 boulevard de la Plage - 33120 Arcachon
Présidente : Colette Ducos Ader - tél : +33 6 89 33 64 23.

M.A.F.A : Maison des Agriculteurs et des Français d'Afrique du Nord
95 rue d'Amsterdam - 75020 Paris
Président : Jean Félix Vallat - tél : +33 1 45 26 29 33, +33 1 45 26 29 33
Courriel : mafa.pn@free.fr
Site M.A.F.A www.mafa-pn.fr/

11 heures : Messe en l’Église Sainte Odile
(2 avenue Stéphane Mallarmé - 75017 Paris )
métro : ligne 2 station Porte de Champerret
bus : PC1 / PC3 / 92 / 93 / 84
À l’issue cette cérémonie religieuse, possibilité d’un déjeuner en commun à 12 heures 30 aux environs du quai Branly -
Contacter Monique Chavrondier pour inscription avant le 1er juillet par téléphone au +33 1 45 26 29 33.

15 heures : Recueillement et dépôt de gerbes
devant les colonnes du quai Branly
RER : ligne C (station Champs de Mars - Tour Eiffel)
métro : ligne 6 (station Bir hakeim)
18 heures 30 : Cérémonie à l’Arc de Triomphe
organisée par le C.L.A.N-R

Les participants sont priés de se rassembler en haut des Champs Élysées à partir de 17 heures 45

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Commémoration de l'assassinat du lieutenant Roger Degueldre


Samedi 6 juillet à 9 heures 30 : Messe à l’Abbaye Saint-Madeleine du Barroux
1201 Chemin des Rabassières -
84330 Le Barroux
Les moines bénédictins nous font l’amabilité, à l’issue de l’office, de nous convier à une collation : si vous comptez y participer, nous vous demandons de nous le signaler pour la bonne organisation du Père hôtelier.
Contacts :
Hervé Pignel-Dupont – courriel : herve.pigneldupont@gmail.com
Henri Baclet (tél. +33 6 45 21 97 57) - courriel : henri.baclet@cegetel.net

Samedi 6 juillet à 10 heures : messe en l'église Notre-Dame des Armées (4, impasse des Gendarmes - Versailles)
Samedi 6 juillet à 11 heures : cérémonie du souvenir sur la tombe du lieutenant Degueldre
cimetière des Gonards
(19, rue de la Porte de Buc - Versailles)
Contact :
Cercle National Combattants : cerclenationalcombattants@orange.fr
tél. +33 1 40 59 07 66
Cliquez sur :
Roger Holeindre, président du Cercle National des Combattants
https://www.youtube.com/watch?v=K6kgneOla7E


mercredi 3 juillet 2019

Mers-el-Kebir 1940, le crime de guerre de Churchill


Requiem pour les Marins de Mers-el-Kebir


Vincent Bourricot

Vincent Bourricot est né le 05 décembre 1910 à L'Hôpital-Camfrout (Finistère)… Vincent Bourricot a été blessé sur le "Bretagne" le 3 juillet 1940 à Mers-el-Kébir, puis il est mort sur le "Primauguet" à Casablanca en novembre 1942, lors du débarquement allié en Afrique du Nord… Il était Second-Maître canonnier. Son unité : Primauguet. Son décès est inscrit à la commune de Le Faou. Document portant la mention Mort pour la France (MPLF) : Oui…


L’attaque de la flotte française par une escadre britannique, les 3 et 6 juillet 1940, a laissé une blessure profonde dans la mémoire des rescapés et des proches des marins disparus. 1297 marins français sont massacrés par leurs alliés anglais… D’innombrables blessés affluent à l’hôpital militaire d’Oran, l’hôpital Baudens… Tous ces jeunes marins n’attendaient que la poursuite du combat contre l’Allemagne occupante. Ils sont trahis, abandonnés, sacrifiés… Dès le 21 juin 1940, la Royal Navy a positionné en Méditerranée la force H de Gibraltar, commandée par l'amiral James Somerville. Cette flotte compte un porte-avions, deux cuirassés, un croiseur de bataille, deux croiseurs, onze destroyers. La Marine française, sous le commandement du vice-amiral d'escadre Marcel Gensoul, aligne dans le port de Mers el-Kébir deux croiseurs de bataille, deux cuirassés anciens, six contre-torpilleurs, quinze torpilleurs, un transport d'hydravions et six sous-marins. Le cuirassier « Le Bretagne » subit les plus lourdes pertes : 36 officiers, 151 officiers-mariniers, 825 quartiers-maîtres et marins… 1012 soldats de la Marine… Victor Le Borgne, matricule 0597, est fusilier-marin sur « Le Bretagne »… Un hommage rendu à un grand-père tué ce jour-là… Les vidéos qui suivent sont mises en ligne par son petit-fils, Nicolas. Mers el-Kébir 1940, un blog émouvant, sincère, vrai, très documenté, un forum avec de nombreux commentaires qui s’affrontent parfois mais d’une rare qualité…














Qui sont les responsables de cette tragédie…  les Anglais… les Français… Les principaux protagonistes :  Winston Churchill et l’amiral James Somerville, l’amiral François Darlan et le vice-amiral d'escadre Marcel Gensoul… DeGaulle ? DeGaulle, à Londres, n’a aucune influence directe. Pourtant dès le 8 juillet, il justifie « sans ambages » l'opération Catapult :
« [...] en vertu d’un engagement déshonorant, le gouvernement de Bordeaux avait consenti à livrer les navires à la discrétion de l’ennemi. Il n’y a pas le moindre doute qu’en principe et par nécessité l’ennemi les aurait employés soit contre l'Angleterre, soit contre notre propre Empire. Eh bien, je le dis sans ambages, il vaut mieux qu’ils aient été détruits. » 
L’image de DeGaulle auprès des Français d’Algérie est dès lors détestable, il s’en souviendra 20 ans après… La lecture des discours virulents de DeGaulle à la BBC, les jours précédant l’opération Catapult, discours insistants affirmant que la flotte française sera livrée à l’Allemagne  par le Maréchal Philippe Pétain au mépris de la parole donnée, laisse à penser que la responsabilité de DeGaulle est fortement engagée dans la décision de l’Angleterre d’intervenir afin d’éviter que ces redoutables navires français rejoignent les forces allemandes. De Gaulle se trompe ou comme toujours feint de se tromper sur les intentions du Maréchal Philippe Pétain…  Le sabordage de la flotte française à Toulon deux ans plus tard, en témoigne encore… De tous les généraux français, DeGaulle est bien le premier à avoir trahi… Il déserte, suscite une rébellion sans réserves contre un gouvernement légitime…  Ne revient sur le territoire national, la victoire acquise par ceux qui ont effectivement combattu, que pour cueillir les honneurs et le pouvoir… Livrer la France aux massacres et aux horreurs de l’Épuration…. Et, entreprendre, lui et ses séides, une monstrueuse opération de manipulation et falsification de l’Histoire.  Falsifications qui par l’école, relayée par les médias, ont maintenant contaminé imprégné désinformé plusieurs générations de jeunes Français. Nous en subissons aujourd’hui et pour encore longtemps toutes les conséquences… Le Maréchal Philippe Pétain est devenu un salaud… De Gaulle le Sauveur… Quand DeGaulle décrit le Maréchal Philippe Pétain en homme en manque de pouvoir, il ne fait que dessiner un autoportrait…

Ces vidéos ont été mises en ligne par  Nicolas, petit-fils de Victor Le Borgne, matricule 0597, fusilier-marin sur « Le Bretagne » : Mers el-Kébir 1940, un blog émouvant, sincère, vrai, très documenté, un forum avec de nombreux commentaires qui s’affrontent parfois mais d’une rare qualité…