Qui ne risque rien n'est rien… sur le chemin de Damas, alors que les opinions ont cédé face aux faits…
on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.

samedi 6 août 2016

Si tu vas à Rio n'oublie pas qu'à la fête des sambas, d'une fille à la taille fine, giflé tu seras…



Une poignée de main qui vaut une gifle !


Une poignée de main qui vaut une gifle ! Tête-à-claque s'est bien fait remettre à sa place par cette jeune femme courageuse et fière de représenter la Syrie laïque, avec à sa tête le président Bachar al-Assad… Quel Français pourrait en dire autant d'être identifié à un pareil Trou-du-cul ?




vendredi 17 juin 2016

L’unique profession de foi de tous les protestants, selon l'Abbé Rohrbacher



Que croient les protestants ?


Abbé Rohrbacher : Histoire universelle de l’Église catholique (en 16 tomes) 1899-1901

Veut-on savoir quelle est leur profession générale au 19ème siècle comme au 16ème ? Elle peut être exposée sur une carte de visite. La voici : « Je crois en moi ; et je proteste contre l’Église romaine. »

Je crois en moi : voilà la souveraineté radicale de la raison individuelle.
Je proteste contre l’Église romaine : voilà sa déclaration d’indépendance.

Ce sont les seuls dogmes qui soient et qui puissent être communs entre les protestants. Après cela, on peut croire telle ou telle chose, pourvu qu’on les croie par la foi qu’on a en soi-même ; on peut protester sur plus ou moins d’articles, pourvu qu’on proteste. Ainsi, les luthériens, qui soutiennent encore que Jésus-Christ est Dieu, et les pasteurs calvinistes de Genève, qui, en 1817, excommunient ceux qui osent le soutenir, bien qu’en contradiction les uns avec les autres, sont également protestants, parce qu’ils croient également chacun en soi et qu’ils protestent également contre l’Église catholique.

Temple de la raison individuelle

Pour rendre la chose plus sensible, prenez, comme les disciples de Luther ont fait, prenez une église catholique, ôtez-en le signe du Chrétien, l’autel du sacrifice, en un mot tout ce qui pourrait donner une idée de religion, n’y laissez que les quatre murs, et vous aurez un temple protestant, au frontispice duquel vous pourrez placer en grosses lettres : Temple de la raison individuelle.

Pour en faire la dédicace, invitez quiconque croit en soi et proteste contre l’Église romaine. « Ô sublime raison de mon individu ! je crois en toi et je t’adore, s’écriera chaque fidèle en entrant ; c’est toi seule qui règnes dans ce temple ! C’est toi, toi seule, qui m’y apprends si je dois croire à la bible, et puis ce qu’elle veut me dire. Reçois donc pour toujours mes hommages et ma foi ! » Puis après avoir ainsi proclamé le symbole commun à tous, chacun fera son acte de foi individuelle.

- Le luthérien dira : En vertu de mon libre examen, je conclus que la bible est un livre divin, et j’y vois clairement que, dans le moment de la sainte cène, on reçoit réellement le corps du Christ dans la main, ou sous le pain, ou avec le pain ; mais je proteste contre la transsubstantiation des romains.
- Le zwinglien ou le calviniste répondra : Moi aussi, après avoir librement examiné, j’ai reconnu la divinité des Écritures saintes, et j’y vois plus clair que le jour que dans la cène, au lieu du Christ, on ne reçoit que sa figure et son souvenir ; en conséquence, je proteste contre la présence réelle des papistes.
- Le nouvel arien ou socinien continuera : Oui, la bible est un ouvrage infiniment respectable ; aussi après l’avoir librement scruté, mon esprit y a découvert que les mystères de la foi ne sont que des figures de rhétorique, et que le Christ est seulement un grand prophète ; en foi de quoi je proteste contre le Dieu-Homme des catholiques.
- Le déiste, à son tour : Sans doute, messieurs, la raison de chaque homme est sa souveraine règle ; or, la mienne me dit qu’elle se suffit à elle-même ; par conséquent, je proteste contre tout ce que l’Église romaine nous débite sur les Écritures, les prophéties et les miracles.
- Ensuite le matérialiste : Qu’il est beau de voir ainsi proclamer les droits souverains de la raison de chaque individu ! Oui, messieurs, c’est à ma raison seule d’examiner, de juger, de réformer les opinions, même les plus universelles et les plus anciennes : je proteste donc hautement, en vertu de ma suprématie intellectuelle, contre l’immortalité, le paradis et l’enfer de la superstition pontificale.
- Que je suis ravi de vous entendre ! s’écriera l’athée. Vous reconnaissez donc avec moi que la première de toutes les vérités, c’est que mon intelligence est à elle-même son centre, sa lumière, sa loi et son juge : en récompense, apprenez la découverte consolante qu’elle a faite ; de même que nos esprits ne reconnaissent rien au-dessus d’eux, de même l’univers n’a point de maître : je proteste donc de tout mon être et contre le fanatisme de Rome et contre le Dieu qu’elle nous prêche.
- Fort bien ! reprendra l’anarchiste, le communiste, tous vous convenez que le premier article de la charte humanitaire, c’est la souveraineté irresponsable de ma raison, aussi l’humanité va-t-elle me devoir son bonheur : je vois avec une évidence irrésistible que la source principale et funeste de tous les maux et de tous les crimes, c’est le prétendu droit de propriété, et plus encore de souveraineté. Je proteste donc, non plus seulement de tout mon cœur, mais de tout mon bras et de toute mon épée, contre cette momie romaine, qui, aujourd’hui comme toujours, veut qu’on respecte le droit des souverains et des propriétaires.
- À merveille ! conclura le sceptique. Vous m’assurez tous de concert que je ne dois écouter que moi-même, et que c’est mon esprit qui doit tout juger en dernier ressort, même ce que vous venez de dire : je vous déclare donc, après avoir tout librement examiné, qu’il n’y a rien de certain au monde : conséquemment, je proteste, non-seulement contre l’Église romaine, mais encore contre ceux qui protestent contre elle, et enfin contre moi-même.

Où mène le principe protestant ?

Le principe du protestantisme, le principe du libre examen et de la suprématie de l’esprit privé une fois admis, il est impossible de ne pas avouer toutes ces conséquences, impossible de ne pas les envisager comme de simples nuances, comme des évolutions progressives de la réformation protestante ; et à toutes ces professions du luthéranisme, de calvinisme, de socinianisme, de déisme, de matérialisme, d’athéisme, de communisme, d’anarchisme, de scepticisme, un protestant qui veut être conséquent avec soi-même n’a d’autre réponse à faire que de dire : Amen.

d’après l’Abbé Rohrbacher :
Histoire universelle de l’Église catholique, livre 84






dimanche 12 juin 2016

Hommage à Siham al-Shebl, la "Mère des Soldats" tombée en martyre…



لنحيا معاً

لنحيا معاً - Vivre Ensemble





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Photo : شـبـكـة أخـبـار اللاذقـيـة | L.N.N


Siham al-Shebl [سهام_الشبل‬], la "Mère des Soldats" est tombée en martyre alors qu'elle se rendait au front dans la province de Lattaquié pour distribuer des repas aux soldats de l'Armée arabe syrienne peu avant la rupture du jeûne…

Sœur de martyr et mère de martyr, Siham al-Shebl était la présidente de l'association "Vivre ensemble". 

Que grâce soit rendue à cette femme au courage exemplaire et compatissante aux malheurs de sa Patrie, la Syrie. Siham al-Shebl était l'une des partenaires des actions en Syrie de la Communauté syrienne de France. Lors de chacun de nos voyages avec la Communauté syrienne de France, Siham al-Shebl, fidèle à son sens de l'hospitalité et à son dévouement à la cause de sa Patrie agressée et envahie par des mercenaires étrangers, nous a accueillis et partout accompagnés lors de nos actions à Lattaquié.

Ingénieur, Siham al-Shebl n'hésitait pas à pénétrer jusqu'au feu des fronts syriens, ne se souciant ni des balles et ni des missiles, déjouant les pièges de mort partout présents. Siham al-Shebl apportait aux soldats ses marmites fumantes de bonne nourriture et ses desserts tels que seules les mères peuvent en cuisiner. Grâce à Siham al-Shebl, sur le front, les soldats respiraient la chaleur du parfum des maisons syriennes et étaient confortés du sourire de toute mère veillant sur ses enfants… Chaque fois qu'elle apparaissait, d'une seule voix, les soldats s'écriait : "la Mère des soldats est venue !"… Même si elle n'avait pas encore dépassé son quarante-quatrième anniversaire…

Siham était enfant de la ville côtière de "Jableh". Impossible d'imaginer dans ses rêves les plus fous, qu'entre le quotidien de ses fonctions d'ingénieur des services gouvernementaux de l'Agriculture et ses tâches au foyer de mère de deux enfants, soudainement elle aurait à consacrer la plus grande partie de son temps aux au feu des fronts syriens.

Cette sainte a trouvé la mort dans la campagne de Latakia, alors qu'une fois de plus elle amenait des vivres aux soldats… Un obus tiré par un terroriste. Mais elle restera toujours vivante dans la mémoire des soldats et son esprit immortel flottera sur leur campagne.

"Mère des soldats ",  que ton âme pure repose en paix dans les bras aimants de Dieu. Siham al-Shebl, désormais "Mère de tous les Syriens".

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Émouvant et impérissable souvenir personnel…




Siham al-Shebl, avec la Communauté syrienne de France le 2 novembre 2015 à Lattaquié


 Source : La Communauté syrienne de France


mercredi 1 juin 2016

À tous les déracinés… À tous ceux dont les racines s'asphyxient dans le néant…





À tous les déracinés… À tous ceux dont les racines se meurent, s'asphyxient dans le néant… À tous ceux qui souffrent, essaient de survivre, de s'accrocher à une terre étrangère… ou à leur propre terre qui apparemment ne voudrait plus d'eux. À tous ceux-là dont les bras se tendent vers le Ciel et l'implorent.


mardi 31 mai 2016

Le Kamtchatka… Une beauté insolente… la partie visible du jardin de Dieu…



"La péninsule du Kamtchatka, à onze heures d'avion de Moscou, nous a probablement valu le choc émotionnel le plus puissant que j'ai reçu au cours de mes pérégrinations sur la planète. La nature à l'état brut ! Une beauté presque insolente ! La partie visible du jardin de Dieu… Au pied d'une multitude de volcans géants et frémissants, l'homme est remis à sa juste dimension et confronté à son insignifiance."
Nicolas Hulot



Lecture étroitement associée à cet enregistrement :





Le récit d’une expédition sur la presqu’île la plus insolite de la planète : le Kamtchatka… …
Un ouvrage, disons-le franchement, totalement inutile à quiconque projette de voyager au Kamtchaka ! Yves Paccalet raconte, avant tout, les conditions de tournage d'une émission d'Ushuaïa Nature… Voudrait-il nous faire découvrir la beauté et les richesses d'une terre oubliée ? On le pressent, mais la tentative est totalement loupée ! Cette terre oubliée pourrait-elle être celle de nos origines ? Dans un bouillonnement primitif de bactéries, aujourd'hui véritable paradis pour les ours bruns… et leurs proies préférées, les saumons ?
Tout lecteur éprouvera une réelle gêne face aux moyens énormes déployés par cette expédition de l’équipe de Nicolas Hulot, pour le tournage d'un seul épisode d'Ushuaïa Nature. Bien plus, si auparavant il aura vu l'émission il aura le sentiment d'avoir été berné. Le lecteur réalisera que toute émission de télévision, tout reportage - pas seulement celui-là - c'est de la mise en boîte. Yves Paccalet voudrait-il nous  faire partager ses "émerveillements" ; les joies et les galères qui jalonnent l’existence d’un groupe de scientifiques complices soudés pendant près d’un mois sur une terre au climat et à l’apparence hostiles ? Vols en hélicoptère au dessus des volcans du Kamtchatka, de la caldeira d’Uzon… ascensions en montgolfière, passage en tyrolienne au dessus de la rivière Kronotsky, traditions culinaires d'un campement à la russe voudraient pigmenter l’expédition de notes humoristiques et conviviales ? Tout cela est révélé dans tout son artificiel. Quelle sera la rage du lecteur ayant auparavant vu le film en apprenant combien il a été abusé ? Cette fameuse tyrolienne, elle n'a été installée que pour les artifices de l'émission. Des montgolfières, vous n'en rencontrerez jamais au Kamtchatka.
Des descriptions convenues et artificielles à la prétention d'être poétiques et ponctuées de métaphores subtiles, qui prétendent mettre les sens en éveil du lecteur en l'invitant à  évoluer page après page dans une féerie de paysages grandioses, tumultueux ou harmonieux. Le lecteur soupçonnera qu'il existe bien une terre exceptionnelle à découvrir. Un appel aux grands espaces où une nature éblouissante impose ses règles.
Mais l'intérêt majeur de cet ouvrage, écrit à des fins alimentaires, est de permettre à tout lecteur de réaliser combien il est manipulé par la télévision. Pas seulement dans les émissions à caractère politique, mais jusque dans la mise en boîte des reportages a priori les plus séduisants… Un ouvrage qui contribue aussi à démystifier la personnalité de Nicolas Hulot, totalement complice et acteur d'un système décérébrant…


lundi 30 mai 2016

La Mère… Un authentique film syrien projeté à Paris… l'évènement cinématographique !



Facebook : La Mère - الأم‎ de ‎Basil Alkhatib - باسل الخطيب‎


Facebook : La Mère - الأم‎ de ‎Basil Alkhatib - باسل الخطيب‎




À l'occasion de la fête des Mères,

la Communauté Syrienne de France présente le film

"La Mère" du réalisateur syrien Basil Al-Khatib…

Un film sur la Syrie tel que vous n'en verrez sûrement pas aujourd'hui sur les écrans du réseau commercial, ni à la télé…

Histoire de la Syrie, récit d'une Mère, réalité d'une Terre…

"La Mère", un thème universel, en voici la version syrienne :





Dimanche 5 juin 2016 à 15 heures
entrée libre
Bourse du Travail
9/11 rue Génin
93200 Saint Denis
Métro ligne 13 : Porte de Paris

Ce film "La Mère" est inspiré de faits réels au cœur des évènements tragiques qui ravagent la vie quotidienne des Syriens et voudraient détruire leur Patrie. C'est l'histoire d'une mère et de ses enfants face à un destin imprévisible, à des défis douloureux… Le film "La Mère" est un voyage empli d'embuches et de choix dramatiques.

(Affiche conçue par l'artiste syrien Imad Tayeb)





Tout Paris en parle et attend cette projection !
Au métro Saint-Denis Porte de Paris…


… À la pause café…


… et aussi dans les taxis !



Extraits de l'article original de Fayçal Métaoui, publié par El Watan Culture le 12 juin 2015

Solitude, colère… propagande ?… Pour les réalisateurs syriens présents au 8e Festival international du film arabe d’Oran, parler de cinéma, aujourd’hui, c’est parler de leur pays en guerre. Le cinéma syrien tente de résister à la guerre. Le pays produit quatre à cinq longs métrages par an. Boycotté par les télés arabes, le drama syrien a, parallèlement, retrouvé sa place. De nombreux feuilletons syriens seront sur le petit écran durant le Ramadhan 2015. « De nombreuses télés arabes ont compris qu’on ne peut pas se passer du drama syrien. Actuellement, la Syrie produit 25 feuilletons par an. Le marché pour ces produits est assuré », explique Bassel Al Khatib, présent au 8e Festival international du film arabe d’Oran (FIFAO), qui s’achève ce soir, pour présenter son dernier film Al Oum (La Mère). Il s’est déplacé avec les comédiennes Sabah El Djazaïri, qui interprète le rôle de la mère dans ce film, et Soulaf Fawkhardji, une star montante du 7e art et de la télévision en Syrie.

(العربية) الأم : باسل الخطيب


Al Oum est le deuxième long métrage d’une trilogie que Bassel Al Khatib, cinéaste syro-palestinien, dédie à la femme syrienne face à la guerre. Une trilogie qui a commencé avec Mariam sorti en 2012 et primé au festival d’Oran. Elle se poursuivra avec Al Souriyoun (Les Syriens) qui sera sur les écrans en septembre 2015. Al Oum, projeté mercredi soir à la salle Maghreb, est une histoire d’apparence simple. Une mère vit isolée dans un village en montagne. Village où les amandiers fleurissent mais où les murs sont gris et les visages fermés et tristes. La solitude pour cette mère est une douleur qui ne guérit pas. Elle reproche à ses enfants de l’avoir abandonnée. Elle part retrouver Faten (Soulaf Fawkhardji), sa voisine, pour lui demander pardon pour un conflit familial ancien et se réconcilier avec elle.

Réconciliation : tout le film de Bassel Al Khatib, connu pour ses positions pro-Bachar Al Assad, est construit autour de cette idée de réconciliation intersyrienne. « Nous n’avons pas de rapport avec le régime. Nous disons qu’il faut oublier nos différences. Ouvrons nos cœurs et faisons confiance à l’être humain qui est en nous. Nous sommes condamnés à vivre ensemble », a déclaré Soulaf Fawkhardji après la projection du film. « Nous plaidons pour une réconciliation humaine. La réconciliation politique est un autre débat », a repris le cinéaste.

À la mort de la mère, les enfants éprouvent beaucoup de difficultés à rejoindre le village pour assister à l’enterrement. La route est dangereuse en raison de la présence d’hommes armés portant des cagoules et qui peuvent faire penser à des groupes rebelles. « Cette histoire est inspirée de faits réels. Ce n’est qu’une infime partie des souffrances du peuple syrien. Un artiste ne peut pas vivre éloigné de ce qui se passe autour de lui. Tout cinéaste a l’obligation de s’intéresser aux douleurs des gens et à leur drame. La guerre en Syrie n’a pas d’égale dans l’histoire », a soutenu Bassel Al Khatib. 

Le cinéaste assume le choix d’avoir usé d’un discours direct pour évoquer la situation actuelle en Syrie. Al Oum critique, parfois de manière maladroite, les Syriens partis à l’étranger. Cela est clairement montré avec la scène d’une musicienne arrêtée à la frontière libano-syrienne au seul motif d’avoir quitté son pays…

La mère abandonnée par les enfants est également une parabole sur ces Syriens qui ont choisi l’exil, laissant la Patrie à feu et à sang. Le cinéaste a choisi de montrer une chorale d’enfants interprétant Mawtini, un chant patriotique. Une musique qui suscite et intensifie l’émotion : « Parfois, au cinéma, nous avons besoin de dire les choses clairement et ouvertement. Il n’y a pas de propagande dans ce film. Nous n’avons condamné personne. Moi, comme Sabah El Djazaïri ou Soulaf Fawkhardji avons choisi de rester en Syrie. Nous ne pouvons pas tourner le dos à notre patrie. Le thème du film a imposé la forme artistique. Dans Al Oum, nous avons évité les complications dramatiques et abordé l’histoire sous un angle simple et clair », relève Bassel El Khatib. 

« Damas subit une guerre terroriste. Les conditions de tournage sont éprouvantes. Comme le sont les conditions de vie en général. Mais le Syrien s’adapte. Ceux qui ont visité Damas ont bien vu que la ville, malgré la guerre, renaît à chaque fois de ses cendres, comme le phénix »

Pour Bassel Al Khatib, chaque jour de tournage en Syrie était une véritable aventure. « Une aventure qui commence le matin et on ne sait pas comment et quand elle se termine. On sort pour travailler, mais on n’est jamais sûr de renrer le soir à la maison. Après cinq ans de crise, l’homme syrien a compris une chose : il faut continuer à vivre. Et notre film est un message au monde entier pour dire que le peuple syrien est vivant, bien vivant », a-t-il confié…

« Je serais honoré de travailler avec les Algériens. L’Algérie a toujours eu des positions honorables concernant les grands dossiers arabes et surtout le dossier syrien », a estimé Bassel Al Khatib.


Facebook : Basil Alkhatib - باسل الخطيب