Qui ne risque rien n'est rien… sur le chemin de Damas, alors que les opinions ont cédé face aux faits…
on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.…
on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.…
jeudi 25 décembre 2014
mercredi 24 décembre 2014
Noël, magie de la famille… catholique, musulmane, athée ou laïque…
Comme les Rois mages…
Il était difficile, bien évidemment, de passer à côté de « l'affaire » du retrait de la crèche traditionnelle du conseil général de Vendée par le tribunal administratif de Nantes. Dès que la nouvelle a été dévoilée, les réactions ne se sont pas fait attendre. Des plus drôles et ironiques aux plus alarmées. Qu'on soit chrétien ou pas, croyant ou pas, c'est tout le principe qui est absurde. Si on interdit une crèche par souci de laïcité, prônée par ses défenseurs plus intégristes que le roi, alors, il faudrait rayer la fête de Noël du calendrier. Par souci de cohérence bien sûr. On ne va pas chômer le jour de la naissance de Jésus, si on ne peut pas le voir en miniature (c'est le cas de le dire) sur un étal de grande surface ou dans le hall d'une institution publique. Noël, c'est une fête que croyants, athées, laïcs célèbrent depuis la nuit des temps.
Et pour une fois, nous, Libanais, pourrions donner une jolie leçon de cohésion à tous les détracteurs stupides des traditions, qui feront grasse matinée, jeudi matin. Il suffit de voir le sapin de la place des Martyrs, devant la mosquée al-Amine et la cathédrale Saint-Georges, pour rappeler aux « autres » qu'il y a encore des traditions qui savent se mélanger. On pensait peut-être que la magie de Noël avait disparu ? Eh bien, c'était à tort. Malgré la surconsommation, les gémissements et jérémiades de Mariah Carey, la ruée aux stands d'emballages et le sapin qui perd ses épines faute de froid, Noël est là. Certes différemment, mais là. Transformé, mais là.
Oui, c'est vrai que Noël, aujourd'hui, ce sont des photos de famille postées en veux-tu en voilà sur les réseaux sociaux. Des mini-vidéos sur Instagram où toute la tribu danse, faussement déguisée en lutins, et où les voix qui chantent Jingle Bells sont synthétisées façon hélium. Le sourire mièvre des gamins, immortalisé devant la crèche (tiens, une crèche), sise au milieu de tous les grands magasins de la ville, et leurs cris quand un prétendu Père Noël en Converse, pantin rouge de Coca Cola, s'approche d'eux hérisseraient les poils de l'âne et du bœuf en plastique de ladite crèche. Ah, ceux qui n'aiment pas le rouge et le vert, les barbes et les pompons blancs, les indomptables anti-Noël, les réfractaires des réveillons, les écœurés de la bûche en auront, cette année encore, pour leur argent. Ou pas, justement. Et bien, c'est pas grave…
Ce n'est pas parce qu'on n'a plus 7 ans, qu'on ne croit plus au pantin rouge de Coca Cola, qu'on n'accroche plus de boules depuis belle lurette au non arbre qui ne trône plus dans la salle de séjour, qu'on ne souhaite pas voir les derniers membres de la famille et qu'on n'a plus envie de recevoir la énième écharpe, eh bien, on n'y échappera pas. On n'échappera pas à Noël. Et pourquoi pas. Pourquoi ne pas se laisser tenter par le tintement des cloches, par la dinde fourrée aux marrons, par les oranges givrées et les emballages en papier glacé argenté. On râle en permanence contre le consumérisme de Noël, contre le polyester des pantins rouges de Coca Cola en vitrine, contre ce coup de blues que nous impose le mois de décembre, l'équinoxe qui sonne le glas de l'automne, ces journées trop courtes, ce froid trop absent ou trop humide, ces dizaines de SMS de boutiques et de restos où on n'a jamais été, ces dépenses souvent inutiles et cette sempiternelle question mensuelle : « Que fais-tu au Nouvel An ? » Eh bien on devrait arrêter. On devrait arrêter et se laisser prendre par l'émotion qui se dégage du sourire mièvre de ce gamin, immortalisé devant la crèche sise au milieu du grand magasin. Parce que la crèche y est encore. Parce que malgré tout, on ne va pas se laisser bouffer par l'extrémisme (à défaut de laïcité) et l'horreur, parce que sinon ils auront gagné, et parce que, malgré tout, on a aussi envie de se casser les dents sur la fève de la galette des Rois mages : européen, asiatique et africain. Comme quoi…
L'Orient-Le Jour : Comme les Rois mages…
mardi 23 décembre 2014
Martin Peltier met à poil Éric Zemmour pour décrypter son gloubiboulga…
Un régal que ce portrait d'Éric Zemmour présenté tout en nuance par Martin Peltier… Des moments forts, telle cette première rencontre entre Jean-Marie Le Pen et Zemmour… Zemmour le petit juif pied-noir complexé au point de vouloir avoir toujours raison, hier comme aujourd'hui… Zemmour, infiniment moins cultivé que Jean-Marie Le Pen qui se moque, lui, d'avoir ou pas raison mais s'offre d'abord le luxe de discourir et faire de la politique pour le seul plaisir de se faire plaisir… Sans jamais aucune prétention au pouvoir… Jean-Marie Le Pen, loin de la médiocrité de sa gamine, la Marine, qui dans sa déficience mentale croyant au pouvoir s'abaisse à toutes les compromissions dans le racolage d'un entourage… héritière indigne d'un papa compatissant malgré une légitime désespérance… Un tout petit Éric Zemmour qui croit devoir se raccrocher à des personnages qu'il croit grands… DeGaulle qui a rétréci la France en l'éloignant, lui Zemmour, de la terre d'accueil de ses ancêtres séfarades… Et Napoléon peut-être encore plus néfaste que DeGaulle qui, lui, a vendu l'immense Louisiane aux États-Unis… DeGaulle et Napoléon, acteurs majeurs de l'insignifiance présente de la France… Chacun a des héros à sa mesure… Mais pire, cet engouement pour Zemmour, cette "zemmourmania" autant que la "marinamania" sont révélatrices de l'indigence de l'opposition française face au pouvoir en place… Presse se prétendant d'opposition comme manifestations d'une opinion publique… Plutôt que Zemmour, voire Jean-Marie Le Pen, écoutons davantage Roger Holeindre qui avec une culture au moins égale à celle d'un Jean-Marie Le Pen a en plus une réelle expérience du combat face à l'ennemi, expérience offerte, non pas pour son seul plaisir, mais au service exclusif de l'éveil de notre jeunesse de France.
Cession de la Louisiane aux États-Unis par Bonaparte (1803)
Martin Peltier : L'antichristianisme juif - « L'enseignement de la haine »
Martin Peltier : Shoah Story
Martin Peltier : À quoi sert l'Histoire ?
dimanche 21 décembre 2014
Après la fondation d'une IVe République par Andry Rajoelina, Madagascar s'aventure à la recherche d'une cohérence nationale…
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Brève synthèse de l'Histoire récente de Madagascar, cinq Filoha pour 5 "F" : Fampihavavanana : Fieken-keloka - Fibebahana - Fahamarinana - Fihavanana Que l'avenir appartienne une jeunesse sereine… |
Pour la première fois à Madagascar s’est tenu un sommet de cinq présidents, vendredi 19 décembre, sous l’égide du FFKM (Fiombonan’ny Fiangonana Kristianina eto Madagasikara), le Conseil œcuménique des Églises chrétiennes de Madagascar…
Cinq présidents pour 5 "F" (ou 4 "F") : le hic c'est qu'en langue malgache les "F", initiale de toute abstraction, sont foison… Tout et le contraire de tout… Mais après tout pourquoi pas ?… Et n'oublions pas le "F" de "filoha"… Encore "5F", réunis pour on ne sait quoi il en sortira… Tout Vazaha pas même un brin malicieux entendra "filou" ! Sans beaucoup se tromper si, Français, il pense au présent de son propre pays… Quant à Madagascar ça dépend…Lire les dossiers :
Madagate - Jeannot Ramambazafy : La déclaration commune des cinq présidents à Ivato
Madagate - Jeannot Ramambazafy : 11 décembre 2010 - 11 décembre 2014, la IVe République célèbre ses quatre ans
vendredi 19 décembre 2014
"Le Temps des aveux"… François Bizot, otage des Khmers rouges…
« Le Temps des aveux », un film bienvenu qui rappelle la monstruosité des Khmers rouges… Une monstruosité partagée autant avec les islamistes d'aujourd'hui qu'avec le FLN d'hier… Des monstres qui ont eu leurs complices tant en Occident que sur le territoire de la France métropolitaine, tels ces infâmes membres du "réseau Jeanson" au service des égorgeurs du FLN ou les bobos de Libération faisant l'apologie des Khmers rouges s'emparant de Phnom Penh… comme à présent ces pervers étrangers à l'islam qui participent servilement et se mettent en scène dans les exécutions de masse perpétrées par des terroristes érigés en un pseudo-État islamique…
[المكتب الإعلامي لـ ولاية البركة يقدم : إليكم يابني قومي رسالة]
Aujourd'hui comme hier, ceux du réseau Jeanson ou du journal Libération… Rien de nouveau dans les Ténèbres de l'Enfer !
Le « Le Temps des aveux » ne trouvera pas seulement un écho dans les horreurs de l'islamisme contemporain ou du FLN en Algérie, là où le rituel de l’égorgement ou de l'émasculation est tout aussi efficacement remplacé par les coups de bêche ou de bâton des campagnes cambodgiennes profondes… La France franc-maçonne et républicaine a certes connu en son temps ses horreurs campagnardes avec les noyades de Nantes… « Le Temps des aveux » après « La Déchirure » rappelle l’insoutenable horreur du socialo-communisme par l'extermination de tout un peuple brutalement forcé à vivre loin des villes. Excepté un exode trop significatif vers les campagnes - encensé par Libération en avril 1975 ! -, ce film ne manquera d'évoquer chez le spectateur contemporain les malheurs que subit actuellement un pays tel la France, certes de façon moins violente mais assurément plus pernicieuse… Les socialistes d'aujourd'hui ont su tirer les leçons des échecs de leurs précurseurs… Ils avancent moins brutalement et plus lentement mais plus froidement déterminés que les Khmers rouges dans la destruction des fondements de notre civilisation, et tout comme les Khmers rouges en s'appuyant d'abord sur un embrigadement des enfants et une destruction de la famille traditionnelle…
Le dernier film de Régis Wargnier relate la relation entre un ethnologue français capturé par les Khmers rouges et son geôlier. En salles à partir du 17 décembre 2014.
L’argument : Cambodge, 1971. Alors qu’il travaille à la restauration des temples d’Angkor, François Bizot, ethnologue français, est capturé par les Khmers rouges. Détenu dans un camp perdu dans la jungle, Bizot est accusé d’être un espion de la CIA. Sa seule chance de salut, convaincre Douch, le jeune chef du camp, de son innocence. Tandis que le Français découvre la réalité de l’embrigadement des Khmers rouges, se construit entre le prisonnier et son geôlier un lien indéfinissable…
Note : Avec Le Temps des Aveux, Régis Wargnier signe une adaptation du roman Le Portail de François Bizot, paru en 2000. Il retrouve l’Asie après avoir mis sur pellicule une tranche de vie de l’Indochine française avec le film Indochine en 1992. Tourné en décors naturels au Cambodge avec un budget estimé à cinq millions d’euros, Le Temps des aveux sera porté par Raphaël Personnaz (l’acteur a perdu 10 kilos pour le besoin de certaines scènes), Olivier Gourmet et Phoeung Kompheak dans le rôle du geôlier khmer. Il s’agira probablement de l’un des films forts de cette fin d’année. À découvrir sur les écrans français dès ce 17 décembre 2014.
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Les carnets de Phnom Penh
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Carte du Cambodge khmer rouge au centre de détention de Tuol Sleng à Phnom Penh |
Le Cambodge à l'heure des procès contre les Khmers rouges…
« Un juge français accusé de partialité par les avocats d'anciens Khmers rouges | Le tribunal des Khmers rouges dans la tourmente »
15/10/2009
Libé, les maos et les Khmers rouges
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La Une de Libération du 17 avril 1975 |
"Que Libé s'excuse !" "Libération a la mémoire sélective." "Les anciens maos font tout pour oublier leur soutien passé aux Khmers rouges." "Libé n'a jamais fait son aggiornamento."
Depuis des années, systématiquement, des lecteurs, des internautes ou des personnes
rencontrés lors de reportages ou d'interviews ne cessent de rappeler la Une de Libération, le 17 avril 1975 (photo ci-dessus). "Le drapeau de la résistance flotte sur Phnom Penh", titrait le quotidien créé deux ans plus tôt par des militants maoïstes et la Gauche prolétarienne.
En fait, c'est surtout la Une du lendemain (photo ci-après) qui témoigne
de la satisfaction de Libération et, rétrospectivement, fait mal. 24 heures après la prise de la capitale par les Khmers rouges, le journal titre sur les "sept jours de fête pour une libération".
Sans être présent au Cambodge, le journal rapporte que "par dizaines de milliers, les habitants de Phnom Penh sont descendus jeudi dans les avenues de la capitale pour accueillir les premières unités des forces de libération".
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La Une de Libération du 18 avril 1975 |
L'agence japonaise Kyodo, l'AFP et le correspondant du Monde, P. de Beer, sont cités pour sourcer cet article non signé en une de Libération. En ce mois d'avril 1975, le journal met surtout en exergue la colère des États-Unis et de Henry Kissinger, l'échec de la "doctrine Nixon" et des "mercenaires américains". Et salue, surtout, les Khmers rouges campés en "trouble-fête".
Quelques jours plus tard, il parlera de "calomnies" pour qualifier les premières informations rapportant des cas d'exécutions et d'évacuations massives commises par les troupes de Pol Pot.
Depuis, Libération n'aurait donc rien dit sur les atrocités commises par les Khmers rouges, aurait jeté dans les poubelles de l'oubli sa sympathie passée pour les communistes radicaux du Kampuchea démocratique. Et n'aurait pas renié ses errements gauchistes et ses aveuglements sur ce chapitre très douloureux du Cambodge.
C'est peut-être séduisant aux yeux de certains, mais c'est inexact. Tardivement (sûrement), le journal a fait part de ses erreurs et de ses égarements. C'était le 13 février 1985 [bien tard !].
Dans un long commentaire, Patrick Sabatier revenait sur sa "déchirure". Cette année-là, le journal consacrait plusieurs pages au très beau film de Roland Joffé, La Déchirure, qui sortait en salles. "A trop avoir voulu "avoir raison" de cette guerre, on s'est laissé aveugler, on n'a rien vu, rien compris- ou presque", écrivait Patrick Sabatier.
Il poursuivait. "Nombreux sont aujourd'hui les imbéciles qui peuvent ricaner de tous ceux, journalistes en premier lieu, qui ont applaudi en 1975, à la victoire des Khmers rouges. Rares sont ceux qui, à l'époque, avaient imaginé, ne fut-ce qu'une partie de ce que serait la révolution khmère rouge. Rares aussi ceux qui, dès les premiers récits de réfugiés échappés du Cambodge, ont accepté ce qui devait rapidement s'imposer : l'existence d'un auto-génocide par la combinaison de la famine, du dogmatisme imbécile et des massacres."
Ils sont peu nombreux effectivement à avoir pu témoigner de la folie exterminatrice des Khmers rouges. Comme nous l'avons indiqué à plusieurs reprises, François Ponchaud fut l'un de ceux-là.
"Les révolutionnaires ont sans doute des choses autrement importantes à faire en ce moment que de permettre aux journalistes de faire leur travail", rapporte Sabatier en citant une de ses phrases extraites d'un article de 1975.
Dix ans plus tard, il analyse: "Les spectateurs du film (la Déchirure) apprécieront la stupidité de l'auteur de ces lignes. Il a fallu la mort d'un ami aux mains des Khmers rouges, la rencontre avec un Pin Yathai (auteur de l'Utopie meurtrière), puis la visite des champs de la mort Khmers rouges et des camps de réfugiés en Thaïlande, au lendemain de l'invasion vietnamienne (en janvier 1979 pour que je regarde en face la vérité de l'aveuglement qui avait été le mien comme celui d'autres. Un aveuglement qui a ses raisons, mais n'a pas d'excuse", écrivait le journaliste de Libération. Qui concluait : "Cette déchirure-là ne s'est pas cicatrisée, et elle ne le sera jamais."
Jean Lacouture, qui a également couvert les événements cambodgiens, a confié lui aussi (et il n'est bien sûr pas le seul) "avoir trop longtemps ignoré la réalité des camps des Khmers rouges", comme il l'a confié à Gilbert et Nicole Balavoine dans un livre d'entretiens publié en février par les éditions Confluences (Jean Lacouture ou le goût des autres).
Il conclut le chapitre sur le Cambodge, intitulé "Un trop long silence", par ces phrases: "Être journaliste, c'est d'abord écrire l'histoire immédiate. L'exercice est périlleux et comporte beaucoup de risques d'erreur. La pratique responsable de ce métier implique la correction de ces erreurs et la révision des points de vue. Cela peut se faire le lendemain, la semaine ou le mois suivant. Pour moi, cela a pris parfois beaucoup plus de temps, mais je l'ai fait. Il y a eu faute professionnelle. La confession n'absout pas le journaliste."
Arnaud Vaulerin
Rédigé le 15/10/2009 à 19:37 dans "Libération", Actualité, Cambodge, CETC, Cinéma, François Ponchaud, Justice, Khmers Rouges, Livres, POL POT, Vietnam
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François Bizot est né à Nancy en 1940… De 1962 à 1965, François Bizot suit les cours de l’École des géomètres de Nancy et les séminaires de G. Condominas, J. Filliozat et A. Bareau à l’EPHE. Il est employé en 1965 par la Conservation d’Angkor, pour s’occuper de l’atelier de restauration et entreprendre le relevé topographique des monuments extérieurs. Parallèlement à ce travail, il est chargé par J. Filliozat d’étudier sur place le bouddhisme des Khmers.
Il est recruté comme membre de l’EFEO en 1976. Après son expulsion du Cambodge par les Khmers rouges, qui mettent à sac les implantations de l’École, il est affecté en Thaïlande. Il établit à Chiang Maï le premier centre de l’EFEO dans ce pays. En 1987, il est nommé chargé de conférences, puis directeur d’études en 1994, à l’EPHE, où il crée la chaire de « Bouddhisme d’Asie du Sud-Est ». Il retourne à Phnom Penh en 1989, pour y préparer la réouverture d’un poste de l’École. En 1994, il est affecté à Vientiane, où il prend bientôt en charge le centre de l’EFEO ouvert l’année précédente par François Lagirarde.
Spécialiste du bouddhisme de la péninsule Indochinoise, il cherche à apporter une réponse à une des premières questions posées par la recherche historique et philologique : l’origine et l’identification des traditions locales. C’est par une longue immersion dans la culture locale et par l’introduction d’une démarche proprement ethnographique dans le champ des études bouddhiques qu’une problématique a pu être posée : pourquoi des communautés bouddhiques affiliées à Ceylan transmettent-elles une doctrine et des règles monastiques contraires à l’orthodoxie cinghalaise ?
Ses enquêtes de terrain lui permettent de découvrir un important corpus de manuscrits en langues vernaculaires, totalement inédits, directement liés aux pratiques rituelles, auxquelles ils servent de support. Ses liens avec les savants locaux lui donnent des clés de lecture insoupçonnables, grâce auxquelles il va pouvoir traduire les premiers grands textes de cette littérature ésotérique. Élargissant ses enquêtes à la Thaïlande, à la Birmanie et au Laos, il montre la profonde unité religieuse et doctrinale de la tradition d’abord étudiée au Cambodge, qui s’étend aux confins de la péninsule.
Ses découvertes l’obligent à élaborer une méthode rigoureuse de reconstitution historique et, tout d’abord, à redéfinir la notion d’« école bouddhique » (nikâya). Ce travail met en évidence l’importance de l’ordination et de l’ajustement monastiques comme facteurs d’appartenance et de légitimité. C’est cette relecture des données indochinoises qui lui fournit les « signes » pertinents nécessaires pour remonter le fil de l’histoire.
L’ensemble de ces travaux a permis de distinguer les écoles d’Asie du Sud-Est de celles de Ceylan, de les rattacher au courant tantrique qui s’est établi dans les derniers siècles du premier millénaire jusqu’en Chine, au Tibet et au Japon, et enfin de montrer que l’indianisation de l’Indochine était intimement liée à l’expansion vers l’Est des doctrines du Vajrayâna.
Il collabore avec des chercheurs français et étrangers (université de Göttingen et de Fribourg) et avec le CNRS (Centre d’étude de l’écriture et Centre de recherche linguistique sur l’Asie orientale). Il crée les polices des alphabets vernaculaires et les nombreux caractères spéciaux nécessaires pour l’édition des manuscrits sur latanier. Ses tâches administratives sont importantes : conventions de coopération avec les gouvernements, programmes de coopération, organisation de colloques (Thaïlande, Laos, Cambodge). En 1989, il dirige le programme : « Fonds pour l’édition des manuscrits » (FEM) au Cambodge, en Thaïlande et au Laos. Il est entre autres responsable éditorial de la collection Textes bouddhiques du Cambodge / du Laos / de Thaïlande, publiée par l’EFEO. En 1998, il est nommé membre du Conseil national des sciences sociales et humaines.
Publications scientifiques
1973 : Histoire du Reamker, Phnom Penh, EFEO, [rééd. Bangkok, 1980, 1983 ; éditions sauvages, Phnom Penh, 1991, 1993].
1976 : Le Figuier à cinq branches, recherches sur le bouddhisme khmer I, Paris, EFEO (PEFEO, 107).
1981 : Le Don de soi-même, recherches sur le bouddhisme khmer III, Paris, EFEO (PEFEO, 130).
1988 : Les Traditions de la pabbajja en Asie du Sud-Est, recherches sur le bouddhisme khmer IV, Göttingen, Abhandlungen der Akademie der Wissenschaften in Göttingen (Philologisch-Historische Klasse, Folge 3, Nr. 169).
1989 : Ramaker ou l’amour symbolique de Ram et Seta, recherches sur le bouddhisme khmer V, Paris, EFEO (PEFEO, 155).
1992 : Le Chemin de Lanka, Paris, EFEO (Textes bouddhiques du Cambodge, 1, Publication du FEM).
1993 : (avec O. v. Hinüber), La Guirlande de joyaux, Paris, EFEO (Textes bouddhiques du Cambodge, 2, Publication du FEM).
1994 : Le Bouddhisme des Thaïs, brève histoire de ses mouvements et de ses idées des origines à nos jours, Bangkok, Cahiers de France.
1994 : (dir.), Recherches nouvelles sur le Cambodge, Paris, EFEO (Études thématiques, 1).
1996 : (avec F. Lagirarde), La pureté par les mots, Paris, EFEO (Textes bouddhiques du Laos, Publication du FEM).
2011 : Le Silence du bourreau, Flammarion, septembre 2011, Paris.
EFEO : Biographie François Bizot
Libé : "La tortue à respiration cloacale menacée d’extinction"…
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Anus horribilis : portrait cloacal pétant l'oxygène (photo Denis Charlet pour l'AFP Lille) |
Libération : La tortue à respiration cloacale est menacée d’extinction
jeudi 18 décembre 2014
mercredi 17 décembre 2014
Pauvre France "dépétainisée"… Flanby parachève l'Épuration à DeGaulle…
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L'Épuration parachevée par Flanby et les socialauds… Plus de Travail… Plus de Famille… Plus de Patrie… |
Carte postale "La Dépétainisation - Maréchal Philippe Pétain - Flanby"
à commander sans modération aux Éditions Charlemagne
à commander sans modération aux Éditions Charlemagne
mardi 16 décembre 2014
Sylvie Collet, après la Voix de la Russie, de retour avec les Réinfos du Parti de la France
Au sommaire de ce numéro du 15 décembre de "Réinfo du Parti de la France" :
• La folle semaine du FN : avec le scoop très refroidi de Closer révèlant l’homosexualité du n°2 du FN et l’intronisation en grande pompe du fondateur de GayLib au collectif Culture du RBM, plus personne ne peut douter que le système à fait main basse sur le FN et qu’il le met au service du déclin.
• Allez donc crécher ailleurs : la polémique des talibans laicïstes contre les Crèches, le Père Noël ou même les sapins est à la fois ridicule et dangereuse.
• Martyre des chrétiens d’Orient : leur seul espoir maintenant est de combattre les armes à la main, sous la protection de la Russie… la France a renié sa mission civilisationnelle.
• L’accord qui devrait nous faire réfléchir : l’Inde et la Russie signent un partenariat unique en matière d’armement… c’est un faire-part de décès pour toute une branche de l’économie française…
et, pour finir, les prochains rendez-vous du Parti de la France, son actualité et son appel aux dons.
Au sommaire de ce numéro du 1er décembre de "Réinfo du Parti de la France" :
• Un week-end très politique : congrès du Front National, de l’UMP… une surmédiatisation qui cache mal des plats réchauffés, sans saveur ni cohérence.
• La France championne des prestations sociales : comment 1% de la population mondiale supporte 15% des dépenses mondiales en la matière…
9 records battus au mois d’octobre, rien que pour le chômage… cela a un coût qui se chiffre entre 100 et 150 milliards d’euros, et l’immigration n’y est pas étrangère…
• L’industrie de l’armement se portait bien : Hollandouille 1er a réussit à lui ruiner toutes perspectives d’avenir…
• Afrique du Sud : maintenant que l’idéologie dogmatique de l’ANC a pris le pouvoir, le sort des Afrikaners blancs n’intéresse plus les chancelleries occidentales…
Au sommaire de ce numéro du 17 novembre de "Réinfo du Parti de la France" :
• Immigration-colonisation : à Calais, comme le week-end dernier, ou en 2009, à sa création, le Parti de la France préconise toujours l’inversion des flux migratoires.
• Qu’ils prennent garde à la colère des légions : gendarmes et policiers au bord du burn-out, faute de moyens et de considération.
• La France championne du monde : oui, mais en matière fiscale… rassurez-vous, Hollande fait tout pour que nous gardions la première place…
• Tourisme social européen : la Cour européenne de justice a étudié le programme du PDF et sanctionne le tourisme social… à quand la mise en place du patriotisme social défendu par Carl Lang ?
• Coup d’État au Burkina Faso : si les Burkinabés ont déchu le président Blaise Campaoré, ce sont bien les opérations spéciales américaines qui ont mis en place l’intérim qui risque de durer… circulez, il n’y a rien à voir, c’est secret défense.
• G20 à Brisbane : l’Australie, théâtre de l’affrontement de deux mondes. La France a-t-elle bien choisi son camp ?
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