Qui ne risque rien n'est rien… sur le chemin de Damas, alors que les opinions ont cédé face aux faits…
on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.

samedi 12 juillet 2014

¡Viva Cristo Rey! Cristeros… Un combat héroïque contre la franc-maçonnerie… Un exemple encore aujourd'hui pour les nationalistes français…


”Ma petite maman. Me voilà pris et ils vont me tuer. Je suis content.
La seule chose qui m’inquiète est que tu vas pleurer.
Ne pleure pas, nous nous retrouverons.
José, mort pour le Christ-Roi.”

José Luis Sanchez del Rio, 14 ans














Bande annonce en français du film "Cristeros"




En 1926, un soulèvement populaire secoue le Mexique suite aux lois du président Callès, qui interdisent toutes pratiques religieuses dans l'ensemble du pays. Des hommes et des femmes de tous horizons, les Cristeros, vont alors risquer leur vie pour défendre leur liberté et lutter contre les persécutions menées par le gouvernement. Une des pages les plus sombres de l'Histoire du Mexique…

Plongée dans les années 1920 au Mexique, qui vit à l'époque sur des fondements hérités d'une révolution menée en 1917, aux valeurs clairement anticléricales. Des lois liberticides sont décidées contre les religieux et contre la liberté de culte, et seront appliquées en 1926 par le président Callès. Ces lois entraînent une protestation vive de l'Église, qui décide de suspendre tout culte public. Le gouvernement expulse les religieux non mexicains, puis charge l'armée d'arrêter, de torturer et de fusiller prêtres et laïcs qui résistent à l'application des lois. Face à ces exactions, des chrétiens prennent les armes, et mettent à mal les forces du pouvoir, au cri de "¡Viva Cristo Rey!", ce qui signifie "Vive le Christ Roi !". C'est une guerre civile qui fera plus de 90 000 morts. Cet épisode tragique est retracé dans le film Cristeros de Dean Wright, avec Andy Garcia, Eva Longoria et Peter O'Toole. Sorti il y a deux ans au Mexique et aux États-Unis, il sort enfin en France ce mercredi 14 mai. Pour l'occasion, cette émission spéciale propose de découvrir cette histoire méconnue à l'aide d'extraits du film, et de débattre sur la notion de guerre juste, en compagnie de Jean-Yves Riou, directeur de la revue "Histoire du Christianisme", de Frère Alain Richard, franciscain et fondateur des Cercles de Silence, de l'Abbé Christian Venard, aumônier militaire, et d'Hubert de Torcy, distributeur du film en France. (Édition Spéciale KTOTV du 11/05/2014)


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Philippe Ploncard d'Assac à propos des Cristeros :

Dans "La Politique" n° 153 de juin 2014, Philippe Plincard d'Assac fait cette mise en garde à propos du film Cristeros :
« Étrange film qui fait courir les catholiques… encore une fois bien naïfs, car qu’en est-il de la véritable histoire du martyr des Cristeros ?
« Constatation essentielle, on note l’absence de toute référence aux causes de ce soulèvement suite aux lois antichrétiennes du gouvernement Calles.
« À aucun moment n’est mentionnée son appartenance maçonnique, ni celle de son gouvernement !
« Ainsi pour un public ignorant, l’épopée Cristeros se résume à l’affrontement entre un président Calles à forte personnalité et des fanatiques catholiques engagés « pour une cause qu’ils croient juste » (sic)… !
« De même, à aucun moment il n’est fait allusion à la trahison de Pie XI envers les catholiques mexicains.
« Tout au plus est-il relevé que les États-Unis eurent un grand rôle par leur aide militaire à Calles et par leurs pressions sur l’épiscopat et Rome, pour le prix d’un accord sur l’exploitation du pétrole mexicain… !
« Produit par la firme Newland - cela fait très New Âge - écrit par Michael Love (Loeve) nom juif, on note le nombre de juifs figurant dans le script !
Cette analyse trouve son écho chez le père Guy Pagès, qui dans son blogue écrit :
« Je suis allé voir le film "Cristeros".
« Bien sûr, j'ai aimé ce film qui empêche une épopée héroïque de la geste chrétienne d'être encore méconnue.
« La figure du bienheureux José est bouleversante, ainsi que celle du général Enrique Gorostieta.
« Quelques regrets cependant :
« Je regrette que l'appartenance maçonnique du président Calles et du gouvernement n'ait pas été mentionnée, que la franc-maçonnerie n'ait pas été dénoncée.
« Je regrette également que les raisons d'être chrétien n'aient pas non plus été vraiment expliquées.
« Cela aurait donné de la profondeur au film.
« Au final, un ignorant ou un spectateur superficiel pourrait penser que ce film retrace l'histoire d'un soulèvement de fanatiques par un gouvernement certainement trop brutal, mais qui n'a peut-être que cherché à bien faire…
« - Vers la fin du film, j'ai trouvé que la tension se relâchait.
« On aurait pu au contraire montrer l'enthousiasme qu'ont dû vivre les Cristeros qui en étaient venus alors non seulement à dominer plus de la moitié du pays, mais à deux doigts de prendre le pouvoir…
« La lâcheté et la trahison de l'épiscopat, comme le fait que de faux renseignements ont été donnés au pape Pie XI pour obtenir de lui qu'il ordonne la fin des combats, n'ont pas non plus été montrés, non plus que le carnage dont le gouvernement s'est ensuite rendu coupable en tuant les Cristeros qui avaient, par obéissance au Pape, déposé leurs armes.
« Bref, ce film nous rappelle que le peuple de Dieu est ici-bas un peuple de martyrs, et que nous devons notre relative liberté au sacrifice de nombre d'entre eux…
« Sommes-nous prêts à transmettre à notre tour l'héritage reçu au prix auquel il nous fut transmis ?
Étrange que ce très beau texte passionné du Père Pagès qui rejoint la froide analyse de Philippe Ploncard d'Assac n’ait pas trouvé d’autres échos.
Tout ce que la droite dite « nationale » et « catholique » et "tradis" comporte de « journaleux », de Présent, à Rivarol, aux « bienpensants » etc…, tous y sont allés de leurs larmes, mais aucun n’a fait remarquer le point central de la tromperie du film, l’occultation de l’appartenance maçonnique du Président Calles et de son gouvernement, la responsabilité de Pie XI qui, comme avec sa condamnation de l’Action française, aura rendu un fier service à la maçonnerie.
Sans comptez, l’étrange énumération de noms juifs dans le script, dont celui de l’auteur du scénario.
Ceci expliquant sans doute l’occultation du rôle de la maçonnerie dans le drame.
Ces « journaleux », « nationaux» ou « catholiques », sont-ils aveugles, ou complices ?!

Philippe Ploncard d’Assac

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Maurice Talmeyr : La Franc-maçonnerie et la Révolution française

Révolution française, combat vendéen, et désinformation

LA GRANDE HISTOIRE DES GRANDS SOLDATS OBSCURS DU CHRIST AU MEXIQUE, FAITS ROIS DANS LE CIEL PAR LE SACRIFICE COLLECTIF ET ANONYME DE LEURS PROPRES VIES

Cristeros ! Un entretien avec le distributeur

Les cristeros et la grande peur des bien-pensants

The Stunning Story of Blessed Jose Sanchez del Rio featured in For Greater Glory

Le Ciel, la Terre, l'Eau et le Feu : Cristeros
"Le réalisateur montre bien dans son œuvre le rôle primordial des femmes, qui sont tout aussi résolues et courageuses que les hommes ; elles assurent le transport des munitions et cachées sous leurs sous-vêtements, et celui des enfants, la figure emblématique étant le petit Jose. Sous la torture (passage difficile du film), il refusera de parler et surtout d'insulter le Christ.
Pour ma part, la partie du film où l'on voit la mère du petit Jose étreindre le corps sans vie de son fils unique fut la plus bouleversante, évoquant une Mater dolorosa au pied de la Croix…"  Le Ciel, la Terre, l'Eau et le Feu
L'Homme nouveau : Les Cristeros ont-ils violé la loi d’amour évangélique ?

Hugues Kéraly : La Véritable Histoire des Cristeros - 224 p. avec un cahier de photos inédites. 4e édition revue et augmentée








Révolution française, combat vendéen, et désinformation






¡Viva Cristo Rey! Cristeros… Un combat héroïque contre la franc-maçonnerie… Un exemple encore aujourd'hui pour les nationalistes français…



mercredi 9 juillet 2014

225 ans après 1789, le 14 juillet retrouve son authenticité : la journée de la racaille anti-France




225 ans après 1789, le 14 juillet retrouve son authenticité : une journée de la racaille anti-France…
Plutôt que de jouer aux fines-bouches, comme aujourd'hui Présent et autres, applaudissons à cette initiative imbécile de Flanby et de ses acolytes socialauds francs-maçons d'inviter au mépris de toute réalité historique les armées FLN et Vietcong aux manifestations de ce 14 juillet de l'an III du squat à notre ridicule Bibendum…
Une démarche que tous les amoureux de la France ne devraient que saluer : il y a dans ce monde et dans ce pays tellement peu de raisons fortes de se réjouir, de crier la vérité, de déboulonner les mythes… pour ne pas célébrer ces instants où l'authenticité historique est clairement rétablie.
1789 et son néfaste 14 juillet ne peuvent être occultés : le 14 juillet est bien la journée de la racaille anti-France… Une journée marquée par le seul exploit d'une populace manipulée par les francs-maçons qui, tels de vulgaires islamistes, coupa la tête du gouverneur d'une prison vide, le marquis de Launay… et brandit ce sanglant trophée au bout d'une pique.
Ah, qu'ils sont aujourd'hui ridicules nos hypocrites sionistes et francs-maçons d'officines telles que Riposte Laïque dans leur acharnement à brandir le leurre islamiste. Eux, qui ont donné l'exemple du lynchage, de la décapitation et de l'exhibition de sanglants trophées… Eux, qui ont poussé le cynisme à instaurer cette journée sanglante comme fête nationale d'une France asservie…Eux, dont le FLN et le Vietcong ont été les compagnons ou les complices politiques alors que nos Armées les combattaient…  Laissons la racaille se démasquer en ce 14 juillet spécial Flanby…


Maurice Talmeyr : La Franc-maçonnerie et la Révolution française

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Les Algériens de France ne sont que très peu impliqués par ce débat autour de la participation de l'ALN au défilé à Flanby, un autre 14 juillet fait l'actualité en Algérie et chez nombre de Français d'origine algérienne, le 14 juillet 1953. Un télescopage de deux évènements qui risque pourtant de faire des étincelles, pas prévues par notre Bibendum…

Le Courrier de l'Atlas - Les balles du 14 juillet 1953 : le massacre oublié


Hier soir (8 juillet), à la Salle Jean Dame (Paris 2e), avait lieu la projection en avant-première du documentaire « Les balles du 14 juillet 1953 », racontant la répression dans le sang de manifestants algériens à Paris.
« J'ai fini le montage cette nuit », nous dit le réalisateur Daniel Kupferstein. Ce dernier à qui l'on doit déjà 17 octobre 1961 - Dissimulation d'un massacre (2001) et Mourir à Charonne, pourquoi ? (2010), présente son nouveau documentaire Les Balles du 14 juillet 1953. Ce dernier documentaire met à jour un drame occulté qui a vu des policiers tirer sans sommation sur des manifestants algériens à Paris. Le réalisateur a enquêté pour savoir ce qu'il s'était vraiment passé ce jour-là…

Comme chaque année, le 14 juillet 1953, une grande manifestation populaire à l'initiative de la CGT, du Parti communiste… défilait de Bastille à Nation : « Ça sentait à la fois le combat social et les vacances » raconte un militant dans le documentaire. Participant à cette manifestation, un cortège d'Algériens, disciplinés, en costume, arborant un portrait de Messali Hadj au revers de leur veste.
Un an plus tôt, ce dernier, président du
Mouvement pour le Triomphe des Libertés démocratiques (MTLD), avait été kidnappé en Algérie et assigné en résidence forcée en France suite à une manifestation qui avait mal tourné…

… Après cet événement, en 1953, le MTLD se scinde en deux groupes : Messali Hadj forme le
Mouvement national algérien (MNA), tandis que d’autres participent à la création du Front de Libération Nationale (FLN) en 1954… lire l'article complet


mardi 8 juillet 2014

Manifeste pour la repentance et le reflux de France des Français enfants d'Algérie…


"Patriotes algériens, choisissez votre fidélité !" telle est l'injonction d'un article signé d'un certain Gabriel Robin sur Boulevard Voltaire et daté du vendredi 4 juillet 2014.

Décidément le football et l'enthousiasme soulevé par la prestation de l'Algérie à Rio n'a pas fini de susciter bien des réactions… Un article ambigu… Gabriel Robin navigue entre les injonctions les plus catégoriques : "quand on se revendique d’un ailleurs avec autant de véhémence, il faut mettre ses actes en conformité avec ses discours" et les insinuations aussi mielleuses qu'ironiques : "peut-être ces jeunes tiraillés entre deux patries doivent-ils faire le choix d’aider leur pays d’origine à grandir, et ainsi opter pour le retour ?" Pour qui se prétend juriste, voilà un langage bien loin de la rigueur et de la précision d'un acte notarié…




Pourtant un article écrit avec bien plus de subtilité que les habituelles péroraisons haineuses d'une Marine Le Pen… bien que les conclusions se démarquent peu des criailleries d'une Bécassine mal débarbouillée du lisier des porcheries de sa Bretagne natale… Gabriel Robin ne donne ni dans la haine raciale, ni dans la défense des intérêts économiques d'une province, même si l'on sait que des musulmans qui ne mangent pas du porc, c'est pas bon pour la prospérité de certaines campagnes… Pas d'envoi grandiloquent à la volée de démagogie primaire pour une récolte de voix primaires… Non, Gabriel Robin reste dans la sobriété. Pas de fantasmes. Pour n'en être que plus redoutable ? Gabriel Robin ne s'écarte pas d'une actualité vraie, des talents d'une équipe d'Algérie battue certes par l'Allemagne malgré un vrai panache, une prestation très honorable bien supérieure à celle de l'équipe officielle de France, sa grande sœur, écartée sans gloire de la compétition par cette même Allemagne. Du talent au football pouvait-il en déduire, des aptitudes plus créatrices ?… Apparemment, oui si l'on considère cet élan national d'une jeunesse fière, solidaire, volontaire…

Mais le plus intéressant reste l'une des réactions à cet article… Gabriel Robin se fait prendre au mot par un de ces enfants d'Algérie contraints à l'exil en France, ou ailleurs… Le défi est lancé… Le retour en Algérie pourquoi pas ? Mais de même que la France est coupable de nous avoir jetés sur les routes de l'exil, pourquoi cette France n'irait pas à contrition en nous offrant les conditions d'un retour autant dans la dignité que dans la sécurité ? Ça, ce serait de la repentance. De la repentance effective. De la repentance productive. Une réaction qui prend la forme d'un véritable manifeste pour le retour. Un manifeste qui n'exclut aucun des enfants d'Algérie. Merci, Salem, pour ce texte qui, comme l'affirme l'une des réactions, est "plus clairvoyant que ne l'est aucun parti politique"…


"Le retour, bien sûr que nous le souhaiterions… 
D'accord pour le retour de nous Français, musulmans et d'origine algérienne… De même que le seraient certainement, malgré leur âge, nombre de Français européens enfants d'Algérie… Leurs descendants peut-être aussi pour la plupart d'entre eux, plutôt que de s'en aller pour une vie meilleure vers un nouvel exil en Asie ou Australie…
Alors, chiche ! Que la France s'acharne à permette les conditions de ce retour… Trois conditions nous paraissent incontournables à nous Français fils de l'Algérie :
- Que la France reconnaisse officiellement ses fautes, principalement celle d'avoir honteusement capitulé devant le FLN, et nous avoir abandonnés sans défense à la tyrannie de ces terroristes ;
- Que la France d'aujourd'hui mette tous les moyens possibles pour libérer l'Algérie du FLN, par la diplomatie ou plus énergiquement s'il le faut ;
- Que la France fasse enfin le procès du principal responsable de nos malheurs à nous exilés expatriés d'Algérie, - que la France fasse le procès du principal responsable des malheurs de l'Algérie d'hier et d'aujourd'hui, - que la France fasse le procès du principal responsable du malheur de ceux que nous dérangeons, puisque vous nous considérez comme indésirables sur le sol français. Que la France fasse enfin le procès de DeGaulle.
Tout cela n'est certainement pas trop demander… Cela nous est tout simplement dû.
Paix à la France. Paix à l'Algérie."



dimanche 6 juillet 2014

Lieutenant Roger Degueldre, mort pour l’Algérie française


MÉMOIRE DE LA RÉSISTANCE ALGÉRIE FRANÇAISE


Le 52ème anniversaire du sacrifice du
Lieutenant Roger DEGUELDRE
exécuté au Fort d’Ivry le 6 juillet 1962 pour crime de fidélité à la parole donnée

et des Commandos Delta Albert DOVECAR et Claude PIEGTS
exécutés le 7 juin 1962 au « Trou d’Enfer »

sera marqué le samedi 5 juillet 2014 à Versailles, par les cérémonies suivantes :
- à 10h : Messe en l’Église Notre-Dame des Armées - 1, impasse des Gendarmes
- à 11h : Au cimetière des Gonards, prières et dépôt de gerbes sur la tombe du Lieutenant DEGUELDRE
Les anciens officiers, sous-officiers et soldats des 1er R.E.C, 1er R.E.P et 2ème R.E.P
sont instamment invités à participer ou à s’associer à ces cérémonies.
De la part de leurs familles, leurs amis et du Cercle National des Combattants


Messe  à l'intention de Roger Degueldre
dimanche 7 juillet à 10 heures 30
en l’église Marie Immaculée,
33 avenue du Général Leclerc à Nancy
(angle Quai de la Bataille de Nancy)



Roger Degueldre

Roger Degueldre, lieutenant au 1er Régiment Étranger de Parachutistes, fondateur des commandos Delta en 1961, par DeGaulle assassiné le 6 juillet 1962... au sixième coup de grâce...





Né dans le nord de la France Roger Degueldre entre en résistance en 1942, à moins de 20 ans, auprès des partisans communistes FTP (Francs-Tireurs et Partisans)… Roger Degueldre s’engage dans la Légion étrangère, se bat en Indochine où il obtient la médaille militaire pour acte de courage, puis c’est l’Algérie…

Refusant de se renier devant le serment fait sur la tombe du colonel Jeanpierre : "Plutôt mourir, mon colonel, que de laisser l'Algérie aux mains du FLN. Je vous le jure !", il entre en clandestinité le 11 décembre 1960 et prend le commandement opérationnel des commandos « Delta ».

Roger Degueldre est arrêté le 7 avril 1962 et condamné à mort le 28 juin suivant, malgré la plaidoirie  de son avocat, Me Tixier-Vignancourt qui estime que le général Salan, supérieur du lieutenant Degueldre, ayant été épargné il est impensable que celui-ci soit exécuté.

Degueldre décroche ses nombreuses décorations et les remet à sa femme.

DeGaulle refuse de recevoir Me Tixier-Vignancourt. Il accepte cependant d’écouter distraitement l’autre avocat, Me Denise Macaigne, mais ne dit pas un mot ni ne pose aucune question. Pour lui Roger Degueldre est déjà mort…

Nous sommes au fort d’Ivry le 6 juillet 1962. C’est l’aurore. Il fait une belle journée d’été, presque aussi chaude que celles que Roger Degueldre a connues en Algérie. On le réveille. Il revêt sa tenue léopard, enroule autour de son cou le foulard de la Légion et pose sur sa tête le béret vert du 1er Régiment de Parachutistes, dont il porte l’insigne sur sa poitrine.

Roger Degueldre éprouve le besoin de s’exprimer une dernière fois : « Je suis fier de mourir pour tenir le serment qu’a fait tout officier ayant servi en Algérie. J'ai donné ma parole, je la tiens. Dîtes aux Algériens que, si je ne suis pas de leur race, n’étant pas né sur leur sol, je les ai beaucoup aimés et je les aime toujours ».

Se tournant ensuite vers l’avocat général Gerthoffer : « Je ne vous garde pas rancune, mais je vous plains ».

L’exécution de ce héros authentique fut une boucherie sans nom… Un assassinat d’État. Attaché au poteau, Degueldre refusa qu’on lui banda les yeux. La mort ne lui fait pas peur, il l’a tant côtoyée depuis ses vingt ans. 

Serrant le drapeau tricolore contre sa poitrine et posant sa main sur la poche de sa vareuse où se trouve la photo de son petit garçon, Philippe, qu’il n’a jamais vu - il avait conçu cet enfant dans la clandestinité ;  le bébé était venu au monde alors que le père se trouvait dans sa cellule de condamné à mort - il cria à son défenseur : « Dites bien que je suis mort pour la France. »

Regardant les soldats du peloton d’exécution, il leur cria… « Messieurs, vive la France », et il entonna La Marseillaise. Les jeunes soldats qui devaient l’exécuter, tétanisés par son courage, hésitèrent à tirer… puis le firent en tremblant… La première salve blessa seulement Roger Degueldre : une seule balle l’atteignit sur les douze qui furent tirées… au ventre dirent certains… au bras affirmèrent d’autres. Quoi qu’il en soit, le fait est certain… Roger Degueldre ne fut pas atteint de manière décisive.

L’adjudant chargé de donner le coup de grâce se précipita, l’arme à la main, pour accomplir sa sinistre besogne et se rendit compte que le condamné était toujours en vie. Sa tâche ne consistait désormais plus à achever un quasi-mort censé avoir reçu douze bouts de métal… mais bel et bien de tuer un vivant. Et ce sont-là deux choses bien différentes… Il en eut si terriblement conscience, que sa main pourtant préparée à cette macabre mission trembla, et qu’il déchargea son révolver dans le vide. Un autre pistolet fut amené et… s’enraya. Exaspéré par cette situation (unique dans nos annales judiciaires), le procureur ordonna qu’une nouvelle arme soit fournie. Mais personne parmi les militaires présents n’en possédait.
Il fallait courir en chercher une. Et pendant ce temps, Roger Degueldre était toujours vivant… et regardait l’assistance. Me Tixier-Vignancourt, pourtant si prompt à saisir la moindre occasion devant un prétoire, reste pétrifié, hypnotisé par la scène à laquelle il assiste, et il s’en souviendra jusqu’à sa mort. Il aurait pu se précipiter, se jeter sur le corps de Degueldre, exiger que l’on arrête ce massacre, mais il ne bouge pas.

On remit un autre pistolet à l’adjudant-chef, aussi pâle que le lieutenant, écœuré par cette boucherie, mais obéissant aux ordres sans avoir le courage de se révolter. Un nouveau coup de feu claqua. Stupeur ! Celui-ci fut tiré, non pas au-dessus de l’oreille comme l’exige le règlement, mais dans l’omoplate. Une douleur atroce irradia le corps de l’officier français… Puis une nouvelle détonation retentit… et ce fut la fin.

Le 06 juillet 1962 un officier français a été assassiné sur ordre de DeGaulle :  aujourd’hui, 50 ans plus tard, quiconque fait  référence au gaullisme, tous les "héritiers" de DeGaulle, ont le sang du lieutenant Roger Degueldre sur leurs mains.

Source "Via Recta" : Roger Degueldre


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Lieutenant Roger Degueldre, martyr de l’Algérie française

« Le jour où les « fells » entreront à Alger, j’espère trouver trois compagnons pour garder les faces du Monument aux morts et tomber en tirant une dernière salve de PM » (Roger Degueldre)

Né le 19 mai 1925 à Louvroil, dans le Nord, Roger Degueldre, dissimulant son jeune âge derrière un physique impressionnant, entre en Résistance dans le maquis FTP de Roger Pannequin, surnommé « Commandant Marc ». Avide de combattre au plus près l’envahisseur allemand, il s’engage dans la 10ème Division d’Infanterie Motorisée qui participe à la réduction de la poche de Colmar, en janvier 1945.

La guerre terminée, c’est à titre étranger qu’il s’engage dans la Légion Etrangère. Il servira, en Indochine, au 1er Régiment Étranger de Cavalerie et fera très vite parler de lui… Le 21 janvier 1950, à Tra-Vinh, dans le delta du Mékong, au péril de sa vie, il sauve d’une mort certaine sous le feu ennemi, le Capitaine de Blignières… plus tard, colonel, commandant le 1er REC. Cette action héroïque lui vaut d’obtenir la Médaille Militaire.

La guerre d’Indochine se terminant, déçu, frustré et amer par l’issue des combats, l’adjudant Degueldre -Croix de Guerre des Théâtres d'Opérations Extérieures avec sept citations, (une Palme, deux Étoiles de Vermeil, deux Étoiles d'Argent et deux Étoiles de Bronze)- volontaire pour les parachutistes, rejoint le 1er Bataillon Étranger de Parachutistes qui prendra l’appellation de 1er Régiment Étranger de Parachutistes, dès 1955, durant la guerre d’Algérie.

Il participe avec son régiment, en 1956, à l’opération de Suez puis, dès son retour, à la Bataille d’Alger dans le but d’éradiquer les bandes terroristes qui sèment la mort et la désolation dans la ville.

En janvier 1958, il gagne ses galons d’officier, au feu, à Guelma, et participe à la bataille des frontières dans l’Est-Constantinois. Son ardeur au combat, son exemplarité et le dynamisme qu’il insuffle à ses hommes lui valent d’être décoré de la Croix de la Valeur Militaire avec Palme. Le 26 septembre, il est nommé Chevalier de la Légion d’Honneur.

Le temps passant, les atermoiements, les palinodies, les revirements et les reniements de De Gaulle sur le maintien de l’Algérie française sèment le doute puis la colère et l’amertume auprès de bon nombre d’officiers… Degueldre en fait partie. Il assiste, impuissant et rageur à la destruction d’une armée victorieuse et à la livraison de l’Algérie au FLN, rendant vains les sacrifices consentis.

Après la révolte des officiers du 1er REP, le 8 janvier 1961, il est muté disciplinairement au 4ème Régiment Étranger d’Infanterie mais il refuse de rejoindre son nouveau corps. Le 25 janvier 1961, il entre dans la clandestinité et effectue des missions secrètes pour le compte des services spéciaux commandés par le Colonel Jacquin.

Le 21 avril 1961, il réintègre son unité lors du putsch des généraux. La révolte avortée, il retrouve la clandestinité et rejoint les rangs de l’Organisation Armée Secrète (OAS) où il est nommé par le Colonel Godard, chef du Bureau d’Action Opérationnel (BAO).

Fidèle à son engagement « La mort plutôt que le déshonneur ! », il retrouve, dans la résistance à l’abandon, une raison de poursuivre le combat et une justification au serment qu’il a prêté sur le cercueil de son chef, le Colonel Jeanpierre : « Plutôt mourir, Mon Colonel, que de laisser l’Algérie aux mains du FLN, je vous le jure ! »

Au sein de l’Organisation, il s’emploie à forger une arme redoutable et redoutée de tous, tant de l’Élysée, des barbouzes, que du FLN : Les Commandos Delta qui, ayant pour slogan : « L’OAS frappe où elle veut, quand elle veut ! », mènent un combat de tous les instants, rude, chaotique, désespéré, mortel, mais si efficace qu’il sème l’angoisse et la crainte dans les plus hautes sphères… et que la fatalité des circonstances précipitera vers un dénouement tragique.

Le 7 avril 1962, Degueldre est arrêté à l’issue d’une réunion réunissant plusieurs responsables de l’Organisation. Reconnu, il est aussitôt transféré en métropole et écroué à la prison de la Santé.

Le 28 juin s’ouvre son procès qui n’est autre qu’une parodie. A cet effet, une juridiction d’exception, la Cour Militaire de Justice, est créée afin qu’il ne puisse, contrairement au général Salan, obtenir les « circonstances atténuantes » et sauver sa tête. Le général Larminat doit la présider. Ancien de l'armée coloniale, il refuse de juger le condamné et déclare : « Je ne serai pas le Fouquier-Tinville de la Ve République. Je me tuerai ce soir » Dans la soirée, il met fin à ses jours. Qu'importe ! Il est remplacé par le général Gardet. La justice expéditive gaulliste ne va pas s'arrêter sur un cas de conscience… En un minimum de temps, après une absence d’instruction et de témoins à décharge, l’officier parachutiste est condamné à la peine de mort.

Refusant dédaigneusement le recours en grâce présenté par la défense, c’est quelques heures seulement après le génocide du 5 juillet 1962 d’Oran qui fit plus de trois mille victimes parmi la population civile européenne, (lequel aurait dû pourtant l’inciter à la clémence), que DeGaulle prend la décision de faire fusiller le Lieutenant Roger Degueldre.

Le 6 juillet 1962, à 02h30, les deux défenseurs du condamné, Jean-Louis Tixier-Vignancour et Denise Macaigne arrivent à la prison de Fresnes en même temps que l'avocat général Gerthoffer qui a requis la peine capitale et l'aumônier de la prison. Avant de quitter sa cellule, il prononce, en guise d'adieu, ses dernières paroles : « Je suis fier de mourir pour tenir le serment qu'a fait tout officier ayant servi en Algérie. Dites aux Algériens que, si je ne suis pas de leur race, n'étant pas né sur leur sol, je les ai beaucoup aimés et je les aime toujours. » Se tournant vers le procureur Gerthoffer, il déclare : « Je ne vous garde pas rancune, mais je vous plains. »

Puis, c’est le départ vers le fort d’Ivry où doit avoir lieu l’exécution. Á 03h45, l’Officier se présente devant les douze soldats du peloton d’exécution, en tenue de parachutiste, le drapeau tricolore sur la poitrine, drapeau auquel il a tout sacrifié et qu’il a choisi comme linceul. Autour de son cou, il a noué un foulard de la légion. Dans la poche intérieure de sa vareuse, il y a la photo d’un bébé, son fils qu’il n’a jamais vu. Il a conçu cet enfant dans la clandestinité. Le bébé est venu au monde alors que le père se trouvait dans sa cellule de condamné à mort. « Dites que je suis mort pour la France ! » s’écrie-t-il à l’adresse de son défenseur. Puis il refuse qu’on lui bande les yeux et, au poteau crie : « Messieurs, Vive la France ! » avant d’entonner la Marseillaise.

Les trois premiers officiers désignés pour commander le peloton d'exécution ayant refusé d’accomplir cette sinistre besogne, les Capitaines Jean de Balby de Vernon, Michel Cabanes et Michel Martet, du 501ème régiment de cavalerie de Rambouillet, sont sanctionnés, rayés des cadres et mis aux arrêts. Les officiers suivants qui ont refusé l'ordre, ont été également sanctionnés. Il est 03h56. Le sous-officier remplaçant, chef de peloton, abaisse le bras. Les soldats qui doivent exécuter le Lieutenant Degueldre, émus par son courage, hésitent à tirer. Douze coups retentissent cependant dans la nuit… mais une seule balle l’atteint : au ventre diront certains.

L’adjudant chargé de donner le coup de grâce se précipite, l’arme à la main, pour accomplir sa « mission » et se rend compte que le condamné est toujours en vie. Sa tâche ne consiste désormais plus à achever un quasi-mort, censé avoir reçu douze bouts de métal… mais bel et bien de tuer un vivant. Et ce sont là deux choses bien différentes... Il en a si terriblement conscience, que sa main pourtant préparée à cette macabre mission tremble, et que le revolver se décharge dans le vide. Livide, désemparé, l’adjudant tire une deuxième fois et rate encore sa cible.

Les défenseurs, voyant que Roger Degueldre souffre atrocement, réclament l’intervention d’un médecin. Celui-ci, arrivé sept minutes plus tard, atteste que le supplicié vit toujours. Il faut donc l’achever au plus vite. Et pendant ce temps, Degueldre, à demi recroquevillé continue de gémir…

L’adjudant, toujours tremblant, pointe une nouvelle fois son arme sur la tête de l’officier parachutiste, ferme les yeux et appuie sur la détente. Stupeur ! Rien ne se produit. L’arme s’est enrayée. Exaspéré par cette situation –unique dans les annales de l’exécution- le procureur Gerthoffer ordonne qu’une nouvelle arme soit apportée. Mais personne parmi les militaires présents n’en possède. Il faut courir en chercher une… Et pendant ce temps, Degueldre est toujours vivant et son calvaire interminable.

À partir de ce moment là, tous les juristes s’accordent à dire que la sentence ayant été exécutée, puisque le condamné étant encore en vie, il fallait le détacher du poteau et lui donner les soins nécessaires. Autrement dit, on n’avait pas le droit d’achever le blessé. Mais les ordres étaient formels ; il fallait que Degueldre soit tué ! Il incarnait à lui seul, l’OAS, cette puissance qui avait fait trembler les États Majors, le FLN et l’Élysée… Il fallait exorciser jusqu’à son souvenir.

Et pendant que l’on s’affairait à se procurer une arme, celui qui, à cet instant, aurait pu (peut-être) changer le cours des événements ne réagit point. Pétrifié par la scène, glacé d’effroi, le défenseur du condamné demeurait inerte. Pourtant, il lui appartenait de tenter quelque chose, de courir jusqu’au supplicié, de le prendre dans ses bras et de le couvrir de son corps en invoquant la justice, en appelant à l’amour, en exigeant au nom de toutes les traditions humaines et chrétiennes qu’on fît grâce au condamné… Cela s’était déjà produit dans l’Histoire quand la corde du pendu avait cassé et que la grâce lui avait été accordée…

Enfin on remet un pistolet à l’adjudant qui, blanc comme un linge, dans un état second… mais obéissant servilement au commandement de tuer, doit en finir puisque tels sont les ordres. Un nouveau coup de feu claque. Stupeur ! Celui-ci est tiré, non pas au-dessus de l’oreille comme l’exige le règlement, mais dans l’omoplate… Une douleur atroce irradie le corps du supplicié. Il regarde vers le ciel et ouvre grands ses yeux. Peut-être perçoit-il à cet instant que son calvaire prend fin. Il est tout illuminé des illusions radieuses de ceux qui vont mourir et il lui semble entendre, là haut, les voix des martyrs du 5 juillet lui murmurer : « Roger… Roger… dès aujourd’hui tu seras avec nous dans le Paradis ».

Á 04h08, une nouvelle détonation retentit… et c’est la fin. La boucherie a duré 12 minutes… 12 atroces minutes…

C’est ainsi qu’après Claude PIEGTS et Albert DOVECAR, Sergent au 1er Régiment Etranger de Parachutistes, mourut, assassiné, le lieutenant Roger DEGUELDRE, également du 1er R.E.P, Chevalier de la Légion d’honneur… Et les salves du peloton couvrirent un instant les plaintes et les râles qui montaient d’Oran, tandis que la France, en vacances, n’entendit rien.

Huit mois plus tard, le 11 mars 1963, le Colonel Jean BASTIEN-THIRY, Polytechnicien, tombait à son tour à 35 ans, sous les salves du peloton. Décidément, le crime était profondément enraciné !…

Le Lieutenant Roger Degueldre aura respecté jusqu’à la fin son serment « la mort plutôt que le déshonneur ! ». Après avoir été enterré au carré des suppliciés dans le cimetière de Thiais, il repose aujourd’hui au cimetière des Gonards, à Versailles.


Source : "Chemin de mémoire des Parachutistes" -  Joseph Castaño : Lieutenant Roger Degueldre, martyr de l’Algérie française



samedi 5 juillet 2014

Oran 5-Juillet-1962 - Manifestations organisées, soutenues ou encouragées par l'ADIMAD


MÉMOIRE DE LA RÉSISTANCE ALGÉRIE FRANÇAISE


Voici, une fois de plus, la si tragique commémoration des massacres FLN du 5 juillet 1962 à Oran qui arrive…

Dans le calendrier de l'ADIMAD [cliquez sur le texte pour l'agrandir] vous constaterez que si le temps passe, les Français d'Algérie n'oublient pas le génocide commis par les alliés du plus grand traître de l'histoire de France l'infâme criminel compulsif DeGaulle, et son valet Katz… Ce sont plus de trente-cinq commémorations recensées dans toute la Métropole qui se tiendront…

Soyons nombreux à montrer que nous sommes toujours là ! 



"Le vrai tombeau des morts c'est le cœur des vivants"


Oran, le 5 juillet 1962…

Le 5 juillet 1962, a lieu à Oran une manifestation populaire organisée par le FLN (Front de libération nationale). C'est le jour anniversaire de l’entrée des troupes françaises en Algérie le 5 juillet 1830… et la fin de 132 ans de présence française. L’indépendance de l’Algérie est officielle depuis 2 jours !

En fin de matinée, en centre ville d’Oran, sans que l’on sache vraiment pourquoi, la manifestation populaire  dégénère. De très nombreux Européens, hommes, femmes, enfants de tous âges, sont pris à partie, lynchés et massacrés dans les rues, lieux et édifices publics où ils se sont réfugiés. D’autres, par centaines, sont pris en chasse et enlevés, souvent même à leur domicile. La majorité d'entre eux demeurent, près de cinquante ans après, portés disparus. 2500 à 3000 disparus…  Leur assassinat, leur asservissement ne font aucun doute, comme l’établissent tant les témoignages recueillis que les différentes archives consultées par les historiens.

La police et l’armée des nouvelles autorités algériennes, loin d’assurer la protection des Européens présents dans la ville, prennent souvent une part active aux rapts, rafles et massacres. De leur côté, se conformant aux ordres reçus de De Gaulle depuis Paris, les  troupes françaises stationnées à Oran, encore fortes de plus de 18000 hommes, s'abstiennent de toute intervention. Seuls quelques rares officiers assument courageusement, à titre individuel, la responsabilité de contrevenir aux instructions. Aujourd'hui encore, des centaines de famille n’ont aucune nouvelle des milliers disparus de ce 5juillet 1962. 

Ainsi, le 5 juillet 1962 à Oran, se confirmaient les pires craintes que suscitait le retrait de la France d’Algérie, mettant fin à la coexistence de populations de toutes origines et de confessions diverses, qui n'auraient demandé qu’à vivre ensemble. Abandonnés sans aucune protection, les Français d’Oran ont dû choisir entre l'exode ou la mort. Un exode définitif d'une  terre qui reste à jamais leur seule vraie patrie.

Perpignan, "Murs des disparus", ceux du du 5 juillet 1962 à Oran… et des plus de 150 000 Harkis aux noms "effacés" à jamais

"Murs des disparus" sans sépulture, plus de 3000 noms connus…

"Mur des disparus", gros plan sur quelques noms…

Perpignan, 5 juillet 2011, près du "Mur des disparus" la messe dite par l'abbé Bruno Segondy

Perpignan : le "Mur des disparus", dans le cadre du couvent des Clarisses, transformé en prison par la Révolution en 1791… ce jusqu'en 1989


ORAN… 5 juillet 1962 : Les responsabilités

Encyclopédie Wikipédia Orange : Massacre du 5 juillet 1962

Atlantico - "L'Histoire qu'on ne dit pas" : Le 5 juillet 1962 à Oran, ce massacre occulté qui aurait pu ne jamais faire naître le culte de la repentance en France



Guy Pervillé : "Oran, 5 juillet 1962. Leçon d’histoire sur un massacre"


Guy Pervillé est professeur émérite d’histoire contemporaine à l’université de Toulouse-le Mirail, spécialiste de l’histoire de l’Algérie coloniale ainsi que de la guerre d’Algérie. Il a notamment publié Pour une histoire de la guerre d’Algérie (Paris, Picard, 2002), La Guerre d’Algérie (PUF, Que-sais-je ?, 2007), Atlas de la guerre d’Algérie (Autremeent, 2003), Les accords d’Évian, succès ou échec de la réconciliation franco-algérienne (Armand Colin, 2012), et chez Vendémiaire, La France en Algérie, 1830-1954 (2012, prix Lyautey 2012 de l’Académie des sciences d’outre-mer).




Oran, 5 juillet 1962. Leçon d’histoire sur un massacre. (2014) Paris, éditions Vendémiaire, 2014, 317 p. (l'ouvrage ne sera disponible qu'après le 1er mai) :

De tous les événements liés à la guerre d’Algérie, aucun n’a subi une occultation aussi complète que le massacre subi à Oran, le 5 juillet 1962, soit quelques mois après les accords d’Évian et deux jours après la proclamation officielle de l’indépendance de l’Algérie, par une partie de la population européenne de la ville. C’est pourtant celui dont le bilan est, de très loin, le plus lourd : en quelques heures, près de 700 personnes ont été tuées ou ont disparu sans laisser de traces.

Qui a organisé ce massacre ? S’agit-il d’un mouvement de foule spontané, dans une ville ravagée depuis des mois par les attentats de l’OAS ? Ou d’un règlement de compte entre les diverses tendances du nationalisme algérien ? Et pourquoi l’armée française, pourtant dûment informée, et-elle-restée des heures sans intervenir ? A Paris, le gouvernement était-il au courant et a-t-il délibérément laissé dégénérer une situation dont le règlement reveanit désormais à l’Algérie indépendante ?

Reprenant les témoignages, les ouvrages des journalistes et les travaux des historiens sur la question, Guy Pervillé propose ici une magistrale leçon d’histoire pour comprendre cet événement tragique, ainsi que le silence qui l’entoure.



Oran, le 5 juillet 1962… le "Mur des Disparus", Perpignan


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Stupéfiant… Robert Ménard, né à Oran un 6 juillet 1953, prétendu grand reporter, n'a eu connaissance des massacres du 5 juillet 1962 d'Oran que 50 ans après, en 2012 !!! Entretien émouvant. Très émouvant incontestablement… Magnifique ramage. Mais pour quelle efficacité ? Découvrir son enfance à 61 ans passés, c'est quand même un peu tard… Que n'a-t-il, devenu grand enfant,  davantage interrogé sa grand'mère… Si petit Robert ou un peu plus grand avait attentivement écouté sa grand'mère il aurait retenu que celle-ci n'a sans doute jamais parlé de "piénoirs" mais, étant catholique, se serait toujours identifiée comme "Européenne"… Petit Robert aurait appris et retenu que ce sobriquet "piénoirs" n'a été donné aux malheureux exilés que par les indignes patos qui par lâcheté, ces "veaux" avaient voté pour entériner la capitulation de DeGaulle… Mettre à part et déconsidérer ces pestiférés qu'ils avaient condamnés à l'exil, réflexe récurrent des coupables celui de diminuer leurs victimes… Petit Robert saurait que si en un autre temps certains avaient été contraints de porter une étoile, rose ou jaune, ces piénoirs débarqués en France malgré eux ont eu aussi leur marque longtemps indélébile : leurs vieilles voitures, celles qui avaient pu les accompagner dans l'exil, ont alors été systématiquement immatriculées dans des séries spéciales… Revenons à ce 5-Juillet longtemps ignoré de petit Robert… …  J'y pense : Perpignan, c'est quand même pas très éloigné de Béziers… Le grand chef des "grands reporters" n'a-t-il donc pas appris qu'y est érigé un "Mur des Disparus", voilà déjà bien plus qu'un an, plusieurs années même ! Craignons que dans cette poignante et "naïve" confession il n'y ait une belle part d'opportunisme… Bon réveil, Robert !

Un de mes amis né en 1961 - j'écris bien : né en 1961 - prétend avoir participer à l'action de l'OAS… En fait, son père fortement engagé dans la Secrète cachait ses armes dans le berceau de son bébé… Né en 1961, mais un héros par rapport à bien des piénoirs…




"La Valise ou le Cercueil" : un film historique et documentaire



"La Valise ou le Cercueil" : un film historique et documentaire

À une époque où règnent la pensée unique et le politiquement correct, il est nécessaire d'ouvrir toutes les sources d'information afin de sortir des idées reçues et des clichés concernant l'histoire récente de la France.
Les gouvernements successifs cachent aux Français ce qu'il s'est réellement passé en Algérie pendant la période Française.
Face à l'omerta des chaines de télévision et au silence des politiques, nous avons décidé de mettre à votre disposition le film documentaire "La Valise ou le Cercueil" sur internet, afin que la vérité historique soit connue du plus grand public, au plan international.
Vous allez regarder ce remarquable film en version courte d'1h36 sur YOUTUBE.
La version du coffret DVD de 2 heures + 1 heure de bonus est en vente sur Amazon ou à Reportage34.
tél : +334 67 27 87 26


Voir aussi sur ce blog :

En accord atotal vec faits reportés par cette vidéo, lecture complémentaire concernant la trahison de DeGaulle :
Dr Jean-Claude Perez : "De Gaulle, l'accélérateur majeur de la décadence occidentale"

5 Juillet 1962 : "Le Mur des Disparus" à Perpignan


Le film "La Valise ou le Cercueil"

"La Valise ou le Cercueil" : Film toujours censuré de tous les médias

Consulter sur ce blog la page : Roger Holeindre… Retour aux fondamentaux…

Laurent Brayard : La Valise ou le Cercueil !

Roger Holeindre : Que va-t-on nous infliger le 14 juillet prochain ?


MÉMOIRE DE L'EMPIRE FRANÇAIS

Honorons la mémoire de nos frères d’armes algériens et vietnamiens
en soldats, comme il se doit.




Communiqué du Cercle National des Combattants



Article extrait de Présent n° 8126 du mercredi 18 juin 2014


Cercle National des Combattants, 38, rue des Entrepreneurs 75 015 Paris
Tél. : 01 40 59 07 66
Courriel : cerclenationalcombattants@orange.fr
http://www.cncombattants.org

NON AU DÉFILÉ LE 14 JUILLET 2014 DES ARMÉES ALGÉRIENNE ET VIETMINH À PARIS !

Dure leçon d'histoire : Saïd Abadou et l'Algérie giflent Flanby et ses anachronismes…