MÉMOIRE DE LA RÉSISTANCE ALGÉRIE FRANÇAISE
Voici, une fois de plus, la si tragique commémoration des massacres FLN du 5 juillet 1962 à Oran qui arrive…
Dans le calendrier de l'ADIMAD [cliquez sur le texte pour l'agrandir] vous constaterez que si le temps passe, les Français d'Algérie n'oublient pas le génocide commis par les alliés du plus grand traître de l'histoire de France l'infâme criminel compulsif DeGaulle, et son valet Katz… Ce sont plus de trente-cinq commémorations recensées dans toute la Métropole qui se tiendront…
Soyons nombreux à montrer que nous sommes toujours là !
Le 5 juillet 1962, a lieu à Oran une manifestation populaire organisée par le FLN (Front de libération nationale). C'est le jour anniversaire de l’entrée des troupes françaises en Algérie le 5 juillet 1830… et la fin de 132 ans de présence française. L’indépendance de l’Algérie est officielle depuis 2 jours !
En fin de matinée, en centre ville d’Oran, sans que l’on sache vraiment pourquoi, la manifestation populaire dégénère. De très nombreux Européens, hommes, femmes, enfants de tous âges, sont pris à partie, lynchés et massacrés dans les rues, lieux et édifices publics où ils se sont réfugiés. D’autres, par centaines, sont pris en chasse et enlevés, souvent même à leur domicile. La majorité d'entre eux demeurent, près de cinquante ans après, portés disparus. 2500 à 3000 disparus… Leur assassinat, leur asservissement ne font aucun doute, comme l’établissent tant les témoignages recueillis que les différentes archives consultées par les historiens.
La police et l’armée des nouvelles autorités algériennes, loin d’assurer la protection des Européens présents dans la ville, prennent souvent une part active aux rapts, rafles et massacres. De leur côté, se conformant aux ordres reçus de De Gaulle depuis Paris, les troupes françaises stationnées à Oran, encore fortes de plus de 18000 hommes, s'abstiennent de toute intervention. Seuls quelques rares officiers assument courageusement, à titre individuel, la responsabilité de contrevenir aux instructions. Aujourd'hui encore, des centaines de famille n’ont aucune nouvelle des milliers disparus de ce 5juillet 1962.
Ainsi, le 5 juillet 1962 à Oran, se confirmaient les pires craintes que suscitait le retrait de la France d’Algérie, mettant fin à la coexistence de populations de toutes origines et de confessions diverses, qui n'auraient demandé qu’à vivre ensemble. Abandonnés sans aucune protection, les Français d’Oran ont dû choisir entre l'exode ou la mort. Un exode définitif d'une terre qui reste à jamais leur seule vraie patrie.
Ainsi, le 5 juillet 1962 à Oran, se confirmaient les pires craintes que suscitait le retrait de la France d’Algérie, mettant fin à la coexistence de populations de toutes origines et de confessions diverses, qui n'auraient demandé qu’à vivre ensemble. Abandonnés sans aucune protection, les Français d’Oran ont dû choisir entre l'exode ou la mort. Un exode définitif d'une terre qui reste à jamais leur seule vraie patrie.
Perpignan, "Murs des disparus", ceux du du 5 juillet 1962 à Oran… et des plus de 150 000 Harkis aux noms "effacés" à jamais |
"Murs des disparus" sans sépulture, plus de 3000 noms connus… |
"Mur des disparus", gros plan sur quelques noms… |
Perpignan, 5 juillet 2011, près du "Mur des disparus" la messe dite par l'abbé Bruno Segondy |
Perpignan : le "Mur des disparus", dans le cadre du couvent des Clarisses, transformé en prison par la Révolution en 1791… ce jusqu'en 1989 |
Encyclopédie Wikipédia Orange : Massacre du 5 juillet 1962
Atlantico - "L'Histoire qu'on ne dit pas" : Le 5 juillet 1962 à Oran, ce massacre occulté qui aurait pu ne jamais faire naître le culte de la repentance en France
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