Le monastère trappiste de Latroun |
CHRISTIANOPHOBIE EN ISRAËL
Des inconnus ont incendié mardi avant l’aube une porte du monastère trappiste de Latroun en Israël et inscrit des graffitis anti-chrétiens sur les murs. « Une porte en bois du couvent a été entièrement brûlée par des inconnus et des slogans anti-chrétiens tel que “Jésus est un singe” ont été inscrits sur les murs de l’édifice », à l’ouest de Jérusalem sur la route de Tel-Aviv, a précisé le porte-parole de la police, Micky Rosenfeld. Parmi d’autres graffitis figurait le nom de Migron, une colonie sauvage israélienne, la plus vaste et la plus ancienne de Cisjordanie occupée, évacuée dimanche matin sur ordre de la Cour suprême d’Israël. Des ultras de la colonisation israélienne mènent depuis des mois ce qu’ils appellent une politique du « prix à payer », qui consiste à se venger sur des villageois palestiniens, sur des lieux de culte musulmans et chrétiens des décisions gouvernementales qu’ils jugent hostiles à leurs intérêts. Le patriarcat latin de Jérusalem a manifesté son « indignation », qualifiant ces actes de vandalisme de « honteux et laids » : « ils salissent les lieux chrétiens en Israël et s’en prennent à la personne du Christ, fils de cette terre sainte ».
En Israël, le vandalisme anti-chrétien choque
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« Jésus est un singe. » C’est, parmi quelques autres slogans du même acabit, le « message » laissé mardi 4 septembre au matin sur le mur de l’abbaye trappiste de Latroun, en Israël, dont la porte a, en outre, été incendiée, selon ce qu’a rapporté le porte-parole de la police, Micky Rosenfeld.
Parmi les autres inscriptions, figurait le nom de Ramat Migron, petite implantation démantelée la semaine dernière par l’armée israélienne, proche de la colonie sauvage de Migron, la plus vaste de Cisjordanie occupée, et évacuée dimanche sur ordre de la Cour suprême. Une indication qui, comme certains témoignages, pousse les autorités à suivre la piste d’extrémistes israéliens religieux ; d’autant que, effectivement, certains ultras de la colonisation israélienne mènent, depuis des années, une politique dite du « prix à payer », et qui consiste à se venger, sur des villageois palestiniens, des lieux de culte musulmans et chrétiens, des décisions gouvernementales qu’ils jugent hostiles à leurs intérêts. Ce n’est donc malheureusement pas là une première…
Quoi qu’il en soit, et contrairement à ce qui se passerait chez nous en pareille occurrence, nombre de voix se sont élevées pour condamner cet acte tout à la fois blessant et ridicule. Ainsi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a-t-il dénoncé « un acte répugnant dont les auteurs doivent être sévèrement punis », soulignant que « les libertés de religion et de culte sont des valeurs fondamentales en Israël ».
De son côté, Ehud Barak, son ministre de la Défense, a appelé le Shin Bet, l’agence de sécurité intérieure, à se mobiliser dans la « bataille contre le terrorisme juif ». Une condamnation reprise à son compte par le grand rabbin ashkénaze d’Israël, Yona Metzger.
De son côté, Ehud Barak, son ministre de la Défense, a appelé le Shin Bet, l’agence de sécurité intérieure, à se mobiliser dans la « bataille contre le terrorisme juif ». Une condamnation reprise à son compte par le grand rabbin ashkénaze d’Israël, Yona Metzger.
Côté palestinien, un communiqué du gouvernement de l’Autorité palestinienne appelle « le gouvernement israélien à agir pour traduire en justice les responsables de l’incendie du monastère de Latroun ». « Plusieurs mosquées ont été attaquées ces derniers mois, mais rien ou presque n’a été fait, poursuit-il. La politique extrémiste du gouvernement israélien – marquée par l’intolérance – encourage les crimes de haine des colons contre les Palestiniens et leurs lieux de culte. »
A Gaza, le mouvement islamiste Hamas a, par ailleurs, fustigé « les attaques délibérées et répétées des profanateurs sionistes des églises, mosquées et cimetières palestiniens ».
Les évêques catholiques de Terre sainte ont eux aussi exhorté les autorités israéliennes à « agir pour mettre fin à cette violence absurde et assurer un “enseignement du respect” dans les écoles ».
« Malheureusement, ce qui est arrivé à Latroun n’est que la dernière d’une longue série d’attaques contre les chrétiens et leurs lieux de culte, déplorent-ils. Que se passe-t-il aujourd’hui dans la société israélienne pour que les chrétiens deviennent des boucs émissaires et soient visés par ces actes de violence ? Quel genre d’“enseignement du mépris” à l’encontre des chrétiens enseigne-t-on dans les écoles ? Et pourquoi les coupables ne sont-ils jamais arrêtés ni traduits en justice ? »
A Washington, le département d’État a lui aussi condamné ces actes « haineux, dangereux et provocateurs », en exhortant « toutes les parties à éviter toute escalade »…
A Washington, le département d’État a lui aussi condamné ces actes « haineux, dangereux et provocateurs », en exhortant « toutes les parties à éviter toute escalade »…
Quant à la France – qui a en charge la protection des lieux saints et des communautés religieuses –, elle a « condamné fermement cet acte de vandalisme », et réclamé aux autorités israéliennes une enquête, pour « faire toute la lumière sur ces actes graves et à en traduire les responsables en justice », a affirmé Philippe Lalliot, porte-parole du Quai d’Orsay.
Le consul général de France à Jérusalem, Frédéric Desagneaux, s’est rendu sur place « pour manifester notre indignation et notre solidarité, et exprimer le souhait que les coupables de ces actes de haine inqualifiables soient traduits devant la justice ».
Fondée par les cisterciens, l’abbaye de Latroun, qui héberge une communauté trappiste, est l’un des sites monastiques les plus célèbres de Terre sainte, connu en particulier pour son vignoble. Elle est située à 15 kilomètres à l’ouest de Jérusalem, à la frontière entre Israël et la Cisjordanie, sur la ligne de l’armistice de 1949 qui mit fin à la première guerre israélo-arabe.
Fondée par les cisterciens, l’abbaye de Latroun, qui héberge une communauté trappiste, est l’un des sites monastiques les plus célèbres de Terre sainte, connu en particulier pour son vignoble. Elle est située à 15 kilomètres à l’ouest de Jérusalem, à la frontière entre Israël et la Cisjordanie, sur la ligne de l’armistice de 1949 qui mit fin à la première guerre israélo-arabe.
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Une preuve de plus, s’il en fallait, de cette haine intimement partagée entre islamistes et extrémistes juifs contre la chrétienté…
Plus généralement, déplorons les conséquences insidieuses de ce déchaînement islamophobe imbécile sur la Toile, et sur des sites de plus en plus nombreux chaque jour… Une islamophobie qui ne peut en retour qu’exciter un sentiment anti-chrétien chez les plus sages des musulmans insultés… Islamophobie manifestement attisée par le sionisme… L’islamophobie, ce piège sioniste…
Encore une occasion de rappeler les travaux d'Hanna Zakarias et de Joseph Bertel… Lecture indispensable pour quiconque souhaite comprendre les enjeux face à la montée de l'islamisme… Un éclairage sur la politique des dirigeants du monde occidental et le matraquage médiatique qu'ils nous infligent… Ces dirigeants occidentaux et sionistes alliés aux salafistes pour commanditer le terrorisme en Syrie… Qatar, Arabie saoudite, Israël, États-Unis, France, etc. etc. etc. unis contre le président Bachar al-Assad et la Syrie légitime riche de son pluralisme…
Pour une réflexion vraie et libre quant aux attitudes à adopter :
L'ISLAM T1 - SES VÉRITABLES ORIGINES, UN PRÉDICATEUR À LA MECQUE
L'ISLAM T2 - SES VÉRITABLES ORIGINES, DE LA MECQUE À MÉDINE
L'ISLAM T3 - SES VÉRITABLES ORIGINES, VERS L'ISLAM ARABE AUTONOME
Les travaux de Joseph Bertuel s'appuient eux-mêmes sur ceux de Gabriel Théry alias Hanna Zakarias récemment réédités :
HANNA ZAKARIAS : DE MOISE A MOHAMMED : L’ISLAM, ENTREPRISE JUIVE, Éditions Saint-Rémi
Éclairer la genèse de l'islam