Qui ne risque rien n'est rien… sur le chemin de Damas, alors que les opinions ont cédé face aux faits…
on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.

mercredi 5 septembre 2012

Nostalgie… Camillo : Sag Warum (1959)…




Camillo était Luxembourgeois à part entière... même si c'est un "petit pays" c'est un Grand Duché !
(vidéo suivie d'un entretien télé en français réalisé peu avant la mort de Camillo)



Sag Warum (Pourquoi)

Nachts geh ich dahin, ich bin allein, und frag : Warum ?
La nuit je m'en vais, seul, et me demande : Pourquoi ?
Die Tage gehen mir nicht aus dem Sinn
Les jours défilent à contresens
Und ich frag mich : Warum ?
Et je me demande : Pourquoi ?

Du gingst fort, wohin ? Ich rief dich oft, doch du bliebst stumm.
Tu es partie. Où ? Je t'ai souvent appelée, mais tu es restée silencieuse
Du fühlst es nicht, wie einsam ich bin
Tu ne sens pas à quel point je suis seul
Und ich frag mich : Warum ?
Et je me demande : Pourquoi ?
Sag : Warum ?
POURQUOI ?

Ich wollt' glücklich sein
Je veux être heureux
Doch du ließt mich allein.
Mais tu m'as laissé seul
Wann kommst du zurück, sag,
Quand reviendras tu ?
Wann scheint uns das Glück ?
Quand est-ce que la chance nous sourira ?

Oh ja, das wäre schön, bei dir zu sein, mit dir zu gehen.
Oh oui qu'il serait bien d'être avec toi, de marcher avec toi.
Doch, ich bin einsam, bin immer einsam
Mais, je suis seul, toujours seul
Und ich frag mich : Warum ?
Et je me demande : Pourquoi ?
Sag : Warum ?
POURQUOI ?


Camillo Felgen (de son vrai nom Camille Felgen) est un chanteur et acteur Luxembourgeois né le 17 novembre 1920 à Tétange (Luxembourg), décédé le 16 juillet 2005 à Esch-sur-Alzette (Luxembourg). Auteur du célèbre tube Sag Warum en 1959 sur une mélodie de Phil Spector. Médaille de Bronze au Concours Eurovision de la chanson en 1962 pour le Luxembourg...


mardi 4 septembre 2012

CasaPound ?… Riprendersi tutto… Tout se réapproprier… Une terrible beauté est née…





CasaPound ? CasaPound !

Depuis quelques années déjà, les actions et les prises de positions de l'organisation politique italienne nourrissent les discussions de la mouvance nationaliste, patriote et identitaire française. Beaucoup tentent de comprendre le succès et l'attraction de CasaPound. Résolument novatrice, insolente et avant-gardiste, CasaPound étonne, questionne, intrigue, irrite, séduit.

Centre social, structure politique, révolte de la jeunesse, réseau de solidarité active, syndicat, mouvement artistique, sportif et culturel... CasaPound Italia est à la fois tout cela et bien plus. Mais surtout CasaPound vit et vit intensément. Au confluent du mouvement, du lobby, de la contre-société et de l'Ordre, tel un organisme en constante évolution, CasaPound Italia fait germer une nouvelle forme de militance, une forme profondément positive, une forme conquérante. Enracinée sur des principes intangibles, CasaPound a su se libérer des carcans réactionnaires réducteurs et sclérosants du « milieu », opérant par là une rupture salvatrice et créatrice, un dépassement vitaliste, affirmatif. Cette forme, nous l'appréhendons mais souvent sans comprendre ce qui structure CasaPound.

Il manquait à nos débats un outil de compréhension de l'essence du phénomène. C'est justement à cette tâche qu'Adriano Scianca s'est attelé en écrivant Riprendersi tutto (« Tout se réapproprier », nom de l'ouvrage en italien).

Journaliste, diplômé en philosophie, à 32 ans Adriano est surtout un militant qui participe depuis ses débuts à l'aventure de CasaPound. Il en est d'ailleurs aujourd'hui le responsable culturel. Son travail d'écriture nous propose, sous la forme d'un abécédaire clair et didactique, une plongée philosophique et esthétique dans l'identité profonde de CasaPound : Action, Fascisme, Identité, Style, Nature, Femme... constituent quelques-unes des entrées de ce manifeste passionnant croisant vision du monde et données applicatives.

Cet ouvrage fondamental -- tant par l'éclairage qu'il procure sur la méthode que par l'esprit de conquête qu'il véhicule -- se devait d'être traduit pour tous ceux qui, en France, souhaitent nourrir leur réflexion et leur action aux sources de la révolution organique que porte CasaPound.

Les Éditions du Rubicon vous proposent une exploration militante au cœur de la pensée non conforme des fils de la Tortue. Mais cette lecture ne peut constituer qu'un commencement car il faut tout se rapproprier ! Bon voyage.


lundi 3 septembre 2012

La Nouvelle Grande Russie…


Philippe Conrad présente le dernier ouvrage de Xavier Moreau : "La nouvelle grande Russie : de l'effondrement de l'URSS au retour de Vladimir Poutine" :



Description de l'ouvrage :

Ce manuel est une authentique analyse géopolitique du redressement politique et économique de la Russie pourtant héritière de l’Union soviétique, déroulant ses dates clés sur les vingt dernières années. Il entreprend avec originalité de faire comprendre au lecteur comment de superpuissance déclinante elle est devenue un acteur clé du monde multipolaire tel qu’il se dessine aujourd’hui et pour les années à venir. En reprenant à chaque date les mêmes rubriques de la collection « Les dates clés » (intérêt ; contexte ; document ; commentaire), l’auteur garantit au lecteur de ce manuel un outil lui laissant toute liberté dans la façon de l’utiliser pour augmenter ses connaissances et se forger une opinion sur l’épopée la plus dense et la plus surprenante de l’après-guerre froide ainsi qu’un commentaire particulier et original des étapes de la reconstruction de l’État russe. Points forts : pédagogique, incite à la réflexion, donne des clés de compréhension inédites, argumenté, construit. (publié le 19 juin 2012)

Xavier Moreau, diplômé en histoire des relations internationales de l’université Paris Sorbonne (Paris IV), est chef d’entreprise, fondateur du cabinet de conseil international Sokol (Ukraine, Russie, Kazakhstan).

Vladimir Poutine et Valéry Giscard d'Estaing unis pour un renouveau de l'éducation nationaliste de la jeunesse…


Vladimir Poutine, en présence du président Valéry Giscard d'Estaing, a manifesté patriotisme et fierté nationale :
"Toute la population s'est élevée contre les envahisseurs. Son héroïsme sans précédent, sa force spirituelle et son attachement profond à sa terre ont donné à notre pays une immense force qui n'avait jamais été observée auparavant… La Deuxième guerre mondiale et la bataille de Borodino ont témoigné du patriotisme sans précédent de notre population qui a défendu son pays et lui a garanti un rôle de grande puissance mondiale…"
Si ce 7 septembre 1812, aucune des deux armées n'avait pris l'ascendant sur l'autre, les troupes du tsar Alexandre se sont repliées, pour mieux attirer la Grande Armée dans le piège hivernal de Moscou…
"Notre tâche est de faire de ce bicentenaire glorieux une fête nationale qui inspirerait à notre peuple de la fierté pour le pays et les exploits de nos ancêtres…"
Sergueï Ivanov, chef de l'administration présidentielle russe 



La Grande bataille de Borodino ou de la Moskova : 7 septembre 1812

Va se dérouler la plus grande reconstitution sur le champ de Borodino nommé également Moskowa, théâtre de la fameuse bataille franco-russe de 1812 que les Français appellent la bataille de la Moskova, avec la participation de clubs de l’histoire militaire de France, de Pologne, de Belgique et d’Écosse. Fêtes lancées en juin, qui se prolongeront jusqu’à la fin de l’année, soit une durée équivalente à celle des combats qui ont fait rage en Russie en 1812.

Le 26 août 1812, les deux armées immenses – russe, dirigée par Koutouzov et la Grande Armée de l’Empereur français Napoléon se sont rencontrées face à face. Les Français fonçaient vers Moscou, l’ancienne capitale russe pour frapper la Russie eau cœur. Koutouzov a décidé de donner la bataille générale dans le champ de Borodino, ayant  appliqué avant la politique de la terre brûlée sur près de 2 000 km entre la frontière russe et Moscou.

La bataille prit fin avec la retraite de l’armée russe, qui se retira en bon ordre. La bataille de la Moskova marque la dernière action offensive française sur le sol russe. En se retirant, les Russes sont encore en état de combattre, ce qui leur permettra de bouter les troupes françaises hors de la Russie. Ils ouvrent aussi la route de Moscou que la Grande Armée atteindra une semaine plus tard, le 14 septembre. Elle y restera jusqu’au 19 octobre, jour où commence le retour, bientôt désastreux, de la Grande Armée.

Cheval du Don, ce cheval russe, était la monture des cosaques, vivant sur les rives du Don

Des cosaques russes viendront de Moscou à Fontainebleau  dans le cadre des festivités
 “Nous partirons de la place Rouge le 8 septembre,  juste après un spectacle grandiose. Nous traverserons la Biélorussie, la Lituanie, la Pologne et l’Allemagne pour arriver dans la ville française de Fontainebleau   fin d’octobre“, a déclaré aux journalistes Igor Morozov, directeur adjoint de Rossotroudnitchestvo (Agence fédérale russe chargée des affaires de la Communauté des États indépendants, des Russes à l’étranger et de la coopération humanitaire internationale).

Les préparatifs de cet événement sont en cours depuis dix-huit mois. Les organisateurs envisagent de reconstituer la traversée effectuée par le corps cosaque de l’ataman Matveï Platov en 1812-1814, attirant ainsi l’attention sur l’histoire de la Russie et encourageant l’union des peuples européens.

Le chemin sera long de 2.500 km et comprendra des tronçons où les chevaux devront être transportés. 22 chevaux capables d’effectuer plus de 300 km par jour ont été sélectionnés pour participer à l’événement. Il s’agit des chevaux du Don, monture des cosaques ayant pris part à la poursuite des troupes de Napoléon. Il ne reste que 243 spécimens de cette race en Russie et les organisateurs ont l’intention de favoriser son rétablissement.



Bicentenaire de 1812 : les cosaques russes de passage en Pologne

samedi 1 septembre 2012

Zentroping 28




Crève Tambour : "Prison"





Au fond d'un gouffre
Vivait un humain
En haut du gouffre
Jappait un chien

Le chien était libre
L'homme ne l'était pas
Tous deux étaient ivres
Mais ne le savaient pas

L'un ivre d'immensité
L'autre d'enfermement
L'un baigné de clarté
L'autre de noirs tourments

Roi d'un monde inconnu
Le chien sans but gambadait
Esclave d'un lieu trop connu
L'humain ne pouvait que pleurer

Mais d'espoir d'évasion
L'homme se nourrissait
Quand d'ennui sans passion
Le chien dépérissait

Et le chien bientôt mort
Enviait l'humain enfermé
Capable d'agir sur son sort
Apte à se battre et à rêver.





Crève Tambour : "Plan Social"






Trente ans aux forges courbé
Et un matin juste une lettre
Cher Monsieur vous êtes licencié
Jamais vous ne toucherez votre retraite

Vengeance des machines exécrées
Plus besoin d'hommes pour les servir
Ou des cohortes moins payées
Des lointaines provinces de l'Empire

Cols bleus à jamais remisés
Sur ordre d'un anonyme patron
Au rayon des inutiles antiquités
Le comptable a toujours raison.

Misère et ennui comme horizon
Les mains calleuses sont sacrifiées
Au rebut forçats de la production,
Place au tertiaire et ses minets !

Pays déjà privé de soldats
Et désormais de travailleurs
Ton ciel est décidément bien bas
Qui défendra encore l'honneur ?







vendredi 31 août 2012

Mitt Romney : un combat d’arrière garde, inféodé à Israël… la Russie "principal ennemi géopolitique" des États-Unis…


Fyodor Lukyanov [Фёдор Александрович Лукьянов] is editor in chief of the journal Russia in Global Affairs


Dans "un monde changeant",  les dernières trouvailles des républicains en politique étrangère !

Mitt Romney et Paul Ryan sont officiellement devenus les candidats du parti républicain à l'élection présidentielle et à la vice-présidence. Évidemment, la bataille principale de la campagne électorale aura lieu dans le domaine économique. Après tout, la politique étrangère n'a jamais vraiment intéressé les électeurs américains.

Aujourd'hui, les États-Unis influent plus que jamais sur l'ensemble de la planète, mais en même temps, c'est d'elle qu'ils dépendent, et l'approche traditionnelle selon laquelle la majorité des Américains sont indifférents au monde qui les entoure ne correspond pas à la réalité. Et les particularités de l'équipe républicaine actuelle reflètent l'ambiguïté de la situation.

Par tradition, un des deux membres du duo présidentiel a une grande expérience en matière de politique étrangère ou s'intéresse au moins aux affaires internationales. Cependant, cette fois, ni Romney, ni Ryan ne peuvent le revendiquer.

Romney a entrepris plusieurs tentatives pour prouver que la politique étrangère et les questions stratégiques ne lui sont pas étrangères, et il a récemment notamment tenu un discours devant l'Association de vétérans des guerres à l'étranger et a fait une tournée en Israël et en Europe.

Un positionnement international clair n'a pas été décelé chez Mitt Romney. Il s'est plutôt avéré qu'il se basait sur la notion républicaine moyenne de la fin du XXe et du début du XXIe siècles, la moyenne arithmétique de Ronald Reagan et de George W. Bush. Peu de choses concrètes, principalement des incantations sur la nécessité de rétablir la grandeur absolue des États-Unis et de cesser de gémir au sujet de son déclin, chose que fait Barack Obama, selon les républicains. Romney est convaincu qu'il n'y pas d'alternative au leadership des États-Unis. D'ailleurs, c'est l'axiome de tout homme politique américain, mais la question est celle des moyens qu'ils sont prêts à employer. Le candidat évoque la rigidité et l'intransigeance, car assez récemment, un peu moins d'un quart de siècle en arrière, cette approche a apporté un grand succès aux États-Unis.

C'est de cette "image du passé" que découle également l'attitude particulière et surprenante pour notre époque de Mitt Romney envers Moscou. Il a déjà qualifié à maintes reprises la Russie de "principal ennemi géopolitique" des États-Unis, rendant confus même ses partisans – on peut avoir une attitude négative envers la Russie et son gouvernement autant qu'on veut, mais l'époque où elle était "l'ennemi numéro 1" est irrémédiablement révolue. Les États-Unis doivent faire face à une autre kyrielle de défis et de menaces, et si Moscou pourrait en faire partie, il est loin d'être sur la liste des priorités. Instinctivement, Romney voudrait revenir à l'ancien modèle bipolaire, lorsque tout était clair et simple. Après tout, la principale difficulté aujourd'hui est précisément l'incertitude, la situation stratégique floue, les lignes de fronts effacées. On ignore qui fait partie des siens et qui sont les ennemis, ou plus précisément ils changent rapidement de camp.

Le journaliste néoconservateur Bob Kagan est considéré comme l'idéologue de la politique étrangère de Mitt Romney. Il y a dix ans, il a mis une croix sur la fraternité transatlantique, en dévoilant une divergence idéologique et mentale entre les États-Unis et l'Europe (les Américains viennent de Mars, les Européens viennent de Venus), ce qui a servi à l'époque d'argument pour des actions unilatérales de Washington sur l'arène mondiale. Quatre ans plus tard, ce même Kagan a appelé, au contraire, à l'union du Vieux Continent et du Nouveau Monde face à la croissance du "capitalisme autoritaire", incarné par la Chine et la Russie. En fait, c'était reconnaître l'erreur de l'ancienne affirmation disant que les États-Unis n'ont besoin de personne.

Dans son livre récemment publié intitulé The World America Made (Le Monde que l'Amérique a fait), Kagan n'accorde plus beaucoup d'attention au "capitalisme autoritaire" (depuis le temps, il s'est avéré que c'était une notion inventée artificiellement), mais au développement de pôles alternatifs incarnés par le BRIC (Brésil, Russie, Inde, Chine) et la nécessité de contrer les atteintes au leadership américain. Aujourd'hui, Kagan n'est plus aussi déterminé qu'il y a dix ans, lorsqu'il affirmait que la "puissance douce" (soft power) était une autre appellation de la faiblesse, et que la force militaire était une solution à tout. La nouvelle approche -c'est Bush light, est la reconnaissance que les États-Unis ne parviendront pas à atteindre leurs objectifs seulement par la pression brutale, mais qu'un travail est nécessaire pour conquérir les esprits.

Le livre de Kagan n'est pas le programme électoral de Mitt Romney, mais ils s'accordent sur un point central. Il faut faire barrage par tous les moyens à l'idée du déclin des États-Unis qui se répand dans le monde, ce qui implique l'intransigeance. C'est la divergence principale avec le point de vue de Barack Obama sur les affaires internationales, qui estime que les USA doivent faire preuve de souplesse et faire des compromis avec lesdits pôles alternatifs afin d'affirmer leur leadership. Quoi qu'il en soit, ni Romney, ni Kagan n'ont aucune idée claire sur la façon dont les États-Unis doivent atteindre leurs objectifs dans le nouveau monde, et utilisent principalement des slogans.

Le choix du candidat à la vice-présidence est révélateur. Les hommes politiques qui occupaient ce poste depuis les années 80 avaient en général un certain poids et une autorité dans le domaine international – George H. W. Bush, Al Gore, Dick Cheney, Joe Biden. Paul Ryan n'a rien à voir avec cette sphère d'activité, et selon les critiques, il s'intéresse seulement aux chiffres et au budget. Ces qualités pourraient être utiles dans la politique nationale, mais sur la scène internationale, seules les questions financière avec le G7 l'intéresseraient. Bien que cela soit plutôt du ressort du président Romney (s'il était élu), sachant que l'économie est considérée comme son point fort.

Ryan est un partisan convaincu et fervent de la réduction des dépenses budgétaires, et compte tenu de la gravité du problème de la dette publique des États-Unis, ce thème sera sûrement une arme contre Obama. La question primordiale pour la politique étrangère est de savoir si les réductions budgétaires affecteront le secteur de la défense. En général, les républicains sont prêts à réduire tous les postes de dépenses, sauf ceux alloués à la sécurité nationale. Dans ce sens, par exemple, le bouclier antimissile est une vache sacrée pour Romney, car c'était la volonté de Reagan. Le candidat à la vice-présidence donne l'impression d'un homme qui prononcera évidemment toutes les incantations nécessaires concernant la sécurité des États-Unis, mais il est à la fois très éloigné de ce problème et il ne s'y intéresse pas. La ligne directrice de cette campagne est claire – elle est déterminée par les points de vue de Kagan mentionnés ci-dessus. Mais l'apparition d'un candidat à la vice-présidence indifférent à la politique étrangère est symptomatique (l'ancienne élection et Sarah Palin ne sont pas une référence, car le candidat de l'époque, John McCain, était un coryphée reconnu des affaires internationales). Cela montre que même dans le milieu républicain, une compréhension larvée s'accroît, du fait qu'au XXIe siècle, l'enjeu d'une domination militaire des États-Unis dans les affaires mondiales pourrait être au-dessus de ses moyens.