Qui ne risque rien n'est rien… sur le chemin de Damas, alors que les opinions ont cédé face aux faits…
on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.

mardi 28 août 2012

Algérie-France : OAS, une histoire interdite



Guy Pervillé : À propos de l’OAS d’Oran : réponse à un lecteur oranais (2014)



L'OAS vaincra : une édition spéciale de l'Écho d'Oran

Belle surprise… J'ai découvert récemment parmi mes papiers d’une autre vie un exemplaire d’une édition pirate de l’Écho d’Oran. Édition diligentée par le Commandement supérieur de l’OAS en Oranie et signée du général d’armée aérienne Edmond Jouhaud. Malgré toute la confiance manifestée par le général Jouhaud, les coquilles dans le texte, ce pavé imprimé à l’envers, oubli de la date témoignent de la hâte dans laquelle a été réalisée cette édition. Opération sous la menace d’une irruption d’agents ennemis à la solde du pouvoir central gaulliste… Terreur imposée par le pouvoir officiel, ses barbouzes, ses troufions étoilés, galonnés… Même à Oran, ville populaire, unanime dans sa Résistance aux collabos gaullistes loufiats du FLN… En réponse à la haine de l'infâme pouvoir gaulliste désormais valet zélé du FLN dans sa traque des Français de toutes origines voulant toujours vivre en Algérie terre française, on notera la sérénité du projet de paix et d’union de toutes les communautés développé par l’OAS, ici représentée par Edmond Jouhaud, enfant d’Oranie… Sérénité qui prolonge ces journées de bonheur intense vécues par tout un peuple en avril 1961, les espoirs et les serments réciproques d’alors…


L'Écho d'Oran : édition spéciale de l'OAS

Proclamation du Général d'Armée aérienne Edmond Jouhaud,
Commandement Suppérieur de l'OAS en Oranie


Commandement Supérieur de l'OAS en Oranie
Le Général d'Armée Aérienne
Edmond JOUHAUD
« VIVE ORAN, VILLE QUE J’AIME ET QUE JE SALUE. BONNE TERRE FRANÇAISE. »
CHARLES DE GAULLE – 6 juin 1958
À l’heure où j’écris ces lignes, M. De Gaulle a dû, une fois encore, prendre la parole. Je ne sais pas ce qu’il a pu dire, affirmer. Je n’y attache aucune importance. Cet homme ne peut plus être cru, même si d’aventure il disait la vérité. Telle est, a dit le Talmud, la punition du Menteur, punition bien douce pour l’instant, car un jour prochain la Justice passera.
Le Nouveau Testament enseigne qu’à la voix de celui qui crie dans le désert, tout ce qui est tortueux devient droit. Charles De Gaulle parle aussi dans le désert, mais avec lui tout ce qui est droit devient tortueux.
Charles De Gaulle a dû, dans son allocution, donner de nouvelles concessions au G.P.R.A., selon une ligne de conduite traduite par André Tardieu de « politique du chien crevé au fil de l’eau ». Il a dû manifester son autosatisfaction par un optimisme de bon aloi. Mais il y a longtemps que l’asile d’aliénés, où l’on trouve beaucoup de paranoïaques, est l’endroit où fleurit le plus d’optimisme. Si une politique se jugeait à ses résultats, nous pourrions penser que le père Ubu a ressuscité. Mais lui au moins était drôle.
Si une politique se jugeait à ses résultats : isolement diplomatique de la France, Paris en état d’alerte, l’Algérie en révolte, il y a longtemps que le peuple français se serait débarrassé du tyran qui le mène au désastre. Nous en avons assez de l’homme providentiel, servi en fait beaucoup plus par le hasard, « sobriquet de la providence ».
Nous en avons assez des mensonges et des sophismes. Nous sommes lassés par cette politique décadente. Devant cette veulerie, cette lâcheté, un homme auquel l’Algérie n’arrivera jamais à manifester assez son immense gratitude s’est élevé : le Général SALAN. Toute une province unanime et unie s’est mise aux ordres de l’homme qui a pris en main les destinées du pays. Lui seul a autorité en Algérie. Car que représentent les olibrius qui plastronnent au camp d’internement administratif du Rocher Noir et leurs factotums locaux…
Ave Raoul SALAN, dans l’Ordre et l’Honneur, nous ferons cette Algérie fraternelle que nous souhaitons toujours avec une foi aussi intacte dans l’avenir.
Cette Algérie, nous la construirons sur 3 principes :
- UN PRINCIPE POLITIQUE
La Paix, c’est la tranquillité dans l’ordre. Qui peut assurer l’ordre, sinon un pouvoir politique non dominé par la haine, c’est-à-dire celui de la République française.
La SOUVERAINETÉ DE LA FRANCE, avec son Armée maintenant la sécurité et son drapeau flottant sur toute l’Algérie, est une exigence fondamentale.
- UN PRINCIPE SOCIAL
L’ordre politique ne saurait être durable en l’absence d’une prospérité économique, facteur de progrès social.
Quel pays, à part la France, pourrait assurer le développement de l’économie algérienne d’ores et déjà liée à l’économie française.
- UN PRINCIPE MORAL
Tout racisme est générateur de guerre. Nous condamnons tout racisme et tout incident opposant les communautés.
Nous souhaitons, exigeons une promotion sociale accélérée des Musulmans et une égalité totale des droits et des devoirs. Et puis nous acceptons toute décentralisation régionale permettant l’adaptation de la législation aux particularismes locaux.
Cette Algérie nous la bâtirons, car nous vaincrons. Sur notre route se dressent encore de nombreux obstacles que nous surmonterons. Au travers des nuages hier si denses et si noirs, commence à filtrer la lumière. Le pilote commence à cheminer avec sécurité et certitude, sa route devient claire. Il maintiendra le cap et connaîtra bientôt l’ivresse du devoir accompli.
Ce devoir c’est :
L’ALGÉRIE FRATERNELLE ET FRANÇAISE.
Courage, On les aura.
Signé : Edmond Jouhaud

Yasuo Kuwahara : "J'étais un kamikaze"

« Nous avons perdu une guerre sur le plan matériel, mais sur le plan spirituel, nous ne sommes pas vaincus. Ne perdons jamais notre sens de la fraternité et restons toujours fidèles à l’esprit de notre Japon. »

Yasuo Kuwahara : "J'étais un kamikaze"

Au Pakistan, en Afghanistan ou en Irak, des fanatiques religieux, bourrés d’explosifs, se font sauter au nom de l’islam aujourd’hui. Il y a près de 70 ans, d’autres hommes menaient des opérations suicides. Mais cette fois, à des fins patriotiques : les kamikazes japonais. Cinq mille avions contenant un ou parfois deux hommes allaient être lancés dans ces vols suicide contre les forces américaines durant la Seconde Guerre mondiale. Du jamais vu dans l’histoire. Pour comprendre ce phénomène, les Éditions Jourdan éditent le témoignage de Yasuro Kuwahara : "J’étais un kamikaze". À 15 ans, il entre dans l’Armée de l’Air japonaise. En août 1945, ce jeune homme devait participer à un raid sans retour, mais le bombardement atomique d’Hiroshima l’en empêcha.

Son récit permet de mieux comprendre l’état d’esprit de ces hommes, hérité de la tradition « bushido », le code de chevalerie du Samouraï. « Un homme digne de ce nom devait parler de la mort en ces termes : je vais mourir pour mon pays. Je me sens rempli d’humilité à la pensée d’avoir été choisi par notre Empereur », rappelle l’auteur. Il ajoute plus loin : « Toute notre philosophie était basée sur une acceptation virile du destin ». Dans son ouvrage, "Prisonniers nazis en Amérique", Daniel Costelle rappelle ces chiffres qui en disent long sur la détermination de l’Empire du soleil levant : en septembre 1943, les camps américains comptaient 163 000 prisonniers : 115 358 Allemands, 48 253 Italiens et… 95 Japonais.

Les raids américains de plus en plus meurtriers sur le territoire nippon décuplèrent l’esprit de sacrifice japonais. « L’ennemi pouvait envoyer un million d’avions. Nous serions toujours là, une poignée, prêts à combattre jusqu’au bout, décidés à en détruire le plus possible », se souvient Yasuro Kuwahara. Le bombardement d’Hiroshima le 6 août 1945 (129.558 hommes, femmes et enfants assassinés par la première bombe nucléaire américaine), ne change pas ses sentiments : « Je haïssais l’adversaire avec fureur. Si un avion américain était apparu, j’aurais tout fait pour l’abattre. Ma propre vie n’avait aucune importance pour moi à ce moment ».

Lucide sur cette cause désespérée, l’ancien militaire laisse le mot de la fin à l’un de ses officiers. Il prendra congé de ses hommes avec ces paroles : « Nous avons perdu une guerre sur le plan matériel, mais sur le plan spirituel, nous ne sommes pas vaincus. Ne perdons jamais notre sens de la fraternité et restons toujours fidèles à l’esprit de notre Japon ». C’est cette volonté identitaire qui fit de nouveau du Japon une grande puissance moins de 20 ans après Hiroshima.


Téléchargez en pdf  "Hagakuré, le livre secret des samouraïs" :

Hagakuré, le livre secret des samourais.pdf

lundi 27 août 2012

Madagascar… île des Naufrageurs… Défense de s'échapper…


Une île restée longtemps vierge. Colonisée par des populations venues de différentes régions d’Afrique et d’Asie qui gardent la mémoire de leurs origines et qui se détestent mutuellement…

De Mahambo à Tuléar, décidément Madagascar tient à confirmer une réputation déjà bien établie d'île des Naufrageurs… Nouvelle victime, encore à Tuléar : un retraité français qui prétendait rompre avec celle dont il avait cru pouvoir faire sa compagne… Qu'on se le dise : une fois pris dans les mailles du filet bien malin celui qui saura en réchapper…

Patrice Boquet, 64 ans a disparu de Tuléar depuis le 31 juillet. Son ex-épouse est persuadée qu’il a été assassiné.


Patrice Boquet, 64 ans, s’est installé il y a cinq ans à Tuléar, dans le sud-ouest de Madagascar. Mais depuis trois semaines, ce retraité français n’a plus donné signe de vie. L’inquiétude de ses proches est vive, d’autant que c’est dans la même région qu’il y a quatre mois, un couple de Français avaient été assassinés.

La dernière personne à avoir vu Patrice, c’est son ex-compagne, une Malgache, avec qui il venait de se séparer. Selon elle, le couple se serait ce jour-là violemment disputé. Le retraité aurait alors quitté la maison, armé d’un fusil et accompagné de son chien. Depuis, trois semaines ont passé, et Patrice est introuvable.

"On ne le reverra pas vivant"

Ses amis sont désormais fatalistes. "Moi, j’étais tous les jours avec lui, on mangeait ensemble, on prenait un coup ensemble. Maintenant, au bout de 21 jours, on se dit qu’on ne le reverra plus", se désespère Marc, lui aussi installé à Madagascar et meilleur ami de Patrice, joint par Europe 1. "C’est insupportable. J’aimerais bien avoir un espoir, mais je vous dis, c’est peine perdue. On ne le reverra pas vivant."

L’homme peste surtout contre l’apathie des policiers locaux. "On a été chez les flics, on a été faire la déclaration. Les flics nous ont dit : ‘ne vous inquiétez pas, il a fait une fugue’. Il n’y a rien qui a été fait de la part des flics. Ça ne les intéresse pas d’ailleurs", fulmine Marc.

« La dernière fois que sa compagne, qui est malgache, l'a vu, il est parti à la chasse avec son chien après une dispute de couple le 31 juillet », indique une source au commissariat central de Tuléar.

Un policier, joint par téléphone et qui a souhaité garder l'anonymat, a accepté de lire la déposition de la compagne du disparu, Mme Ravoahangy, établie le 2 août. « Avant de quitter sa maison, Patrice Boquet a demandé une voiture à sa compagne, mais celle-ci a refusé », précise le commissariat de Tuléar, très pessimiste quant aux chances de retrouver le disparu vivant. Le consulat général de France d'Antananarivo refuse de s'exprimer, renvoyant vers le ministère français des Affaires étrangères.

L’ex-compagne soupçonnée

Alors lundi 20 août, c’est aux policiers français que la famille de Patrice Boquet a signalé sa disparition, persuadé qu’il n’a pas pu mettre fin à ses jours. C'est aussi la certitude de ses amis à Madagascar, qui décrivent un bon vivant, un retraité heureux. D’autant qu’il venait de rencontrer une autre femme, avec qui il avait des projets Il songeait ainsi à quitter Tuléar pour s’installer à Diégo (Antsiranana) dans le nord de la Grande Île, ou à la Réunion.

Pour ses proches, il n’y a aucun doute, Patrice a été assassiné. Et leurs soupçons se portent sur son ex-compagne, qui n’aurait pas accepté leur récente séparation.


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Patrice Boquet disparu à Tuléar : "Mon ex-époux a été assassiné"

 



L’enquête pour retrouver Patrice Boquet, un retraité français de 64 ans disparu à Madagascar, ne donne aucun résultat. Son ex-épouse est persuadée qu’il a été assassiné. Le consul de France doit rencontrer les autorités malgaches pour tenter de faire accélérer les recherches.

« Un suicide ? Personne n’y pense. C’est impossible vu son tempérament ». Au téléphone depuis la Corse où elle réside, Maria Boquet explique que cette thèse avancée sur la disparition de son ex-époux ne repose sur aucun fondement. Tout comme l’idée donnée par la police malgache qu’il aurait fait « une fugue ».

Responsable d’une entreprise, mère de cinq enfants, cette femme se veut lucide. Maria Boquet considère qu’il n’y a aucune chance de revoir son ex-époux vivant. Patrice Boquet, 64 ans, installé depuis cinq ans à Madagascar « a été assassiné ». « J’en suis sûre », confie-t-elle.

Le couple était séparé depuis 2003. Mais les deux ex-conjoints avaient gardé des liens étroits. « Nous étions en relation au téléphone une à deux fois par semaine, confie-t-elle. Pour les enfants et parce que je m’occupais de ses affaires. Mon ex-époux était un grand chasseur et un grand pêcheur. C’est pour cette raison qu’il est parti à Madagascar. À Tuléar, il lui arrivait d’emmener avec lui des touristes. Ça lui faisait de l’argent de proche ». Maria Boquet raconte que son ex-époux aurait dû lui téléphoner le 1er août. « Je n’ai pas eu de nouvelles, alors j’ai attendu ». Le 11 août, le retraité devait accueillir à l’aéroport un ami venu de Corse. Mais il n’est jamais venu le chercher. « Cet ami a eu des difficultés pour me joindre, témoigne Maria Boquet. Il m’a appelée le 20 août pour me dire que c’était grave. Je me suis rendue à la police en Corse pour déposer plainte ».

Des détails intrigants

Depuis deux ans, Patrice Boquet vivait avec sa compagne malgache. Le retraité avait acheté un terrain pour y vivre, et avait investi dans un salon de coiffure pour celle qu’il a épousée selon la tradition locale. Interrogée par la police, cette femme de 36 ans a indiqué que le couple s’était violemment disputé le 31 juillet après le déjeuner. Patrice Boquet aurait alors pris son fusil et son chien pour aller à la chasse, a-t-elle expliqué à l’un des amis du retraité.

Selon Maria Boquet et tous les proches de Patrice Boquet à Tuléar, cette version des faits est troublante. Car ce jour du 31 juillet, Patrice Boquet venait de rentrer de la chasse après plusieurs jours en brousse. Pourquoi alors repartir aussitôt ? « Depuis Tuléar, on ne part pas à la chasse à pied. Il faut faire au moins 50 km », souligne-t-elle. Deux autres détails interpellent particulièrement son ex-épouse. D’abord, Patrice Boquet avait laissé ses bottes chez un ami. « On ne part pas à la chasse sans bottes dans la brousse », remarque Maria Boquet. Ensuite, la voiture de son ex-époux a été retrouvée très propre. « Ce n’était pas son genre de nettoyer son véhicule tout de suite après la chasse », souligne l’ex-épouse.

Le consul de France va rencontrer le ministre de l'Intérieur malgache

Comme tous les proches du sexagénaire, Maria Boquet observe que cette disparition intervient alors que Patrice Boquet avait décidé de se séparer de sa compagne. Celle-ci n’a-t-elle pas supporté la rupture ? À Tuléar, les amis de Patrice Boquet considèrent la jeune femme comme suspecte n° 1. « Mon ex-mari m’avait annoncé qu’il allait la quitter, dit encore Maria Boquet. Il m’avait dit qu’il avait rencontré une autre personne et qu’il voulait s’installer ailleurs. Au nord de Madagascar, à la Réunion ou aux Antilles ».

Selon Maria Boquet, il est donc impossible que le père de ses enfants ait « voulu se cacher ». « Il avait des amis très proches qui l’auraient aidé. Et s’il avait eu de gros problèmes, il m’aurait appelée ». Par ailleurs, le sexagénaire devait rentrer le 29 septembre en métropole pour y rester deux à trois mois comme il en avait l’habitude.

« Mon ex-époux n’était pas allé à Madagascar pour y faire du tourisme sexuel, tient-elle à préciser. Il voulait y passer une retraite tranquille. Il était tombé amoureux de ce pays. À nos enfants et à moi, il nous avait dit qu’il voulait y rester jusqu’à sa mort et qu’il souhaitait y être inhumé ».

Désormais, l’ex-épouse et les enfants de Patrice Boquet disent juste espérer que son corps sera retrouvé et que son et ses meurtriers seront condamnés. La famille Boquet veut aussi alerter l’ambassade de France à Madagascar sur le problème de la sécurité des Français dans la Grande Île. En avril dernier, un jeune couple originaire du Nord de la France et qui avait ouvert un restaurant à Tuléar avait été retrouvé assassiné.

Selon nos informations, le consul de France à Antananarivo doit rencontrer en début de semaine prochaine le ministère de l’Intérieur malgache au sujet de la disparation de Patrice Boquet. A Tuléar, tous ses proches se plaignent de l’inertie de la police.

Jérôme Talpin


Le Journal du Dimanche (JDD) : Un Français se volatilise à Madagascar

Corse Matin : Une Ajaccienne affolée: « Mon ex-mari a été tué »

Madagascar, funeste île de Naufrageurs… nouvel épisode tragique d'une série sans fin…

La mort violente d’un amoureux de Madagascar, cette île des naufrageurs…

Madagascar : prudence… très forte insécurité

samedi 25 août 2012

Fêtons la Saint-Louis… Ferdinand Céline

[Article à reconstruire : la vidéo initialement mise en ligne ayant été retirée de Youtube]





1 et 2 - Louis Ferdinand Céline - Entretien 1 et 2 - Louis Ferdinand Céline est reçu par Pierre Dumayet pour son livre "D'un château l'autre". Il s'étonne tout d'abord de l'avalanche de catastrophes qui lui sont tombées dessus après la parution de son livre "Voyage au bout de la nuit". Il se défend d'avoir voulu la notoriété par l'écriture, il s'attendait seulement à avoir un peu plus d'argent pour s'acheter un appartement et pratiquer la médecine. Il se dit contre la violence. Ses livres sont faits pour lutter contre la violence et la guerre. Ils avertissent du précipice dans lequel le monde va tomber.Il évoque ensuite son enfance passage Choiseul, puis raconte son père, esthète, sa mère dentellière. Dans son dernier livre "D'un château l'autre", Céline distingue les endroits nobles comme les prisons, des endroits vulgaires comme la Foire du Trône. Tout le monde est concerné par les châteaux, celui de Pétain est l'affaire de tous. Céline termine par un mépris total des fonctions humaines, vulgaires comme manger, boire ("Lectures pour tous", 17.07.1957).

3 et 4 - Louis-Ferdinand Céline interview 1959 1 et 2 - Louis-Ferdinand Céline chez lui, accepte une entrevue à but publicitaire pour obtenir des avances de Gallimard.






5 - Louis-Ferdinand Céline - Entretien avec Albert Zbinden à Meudon, le 8 Juillet 1957. Il y parle de sa vie, de l'antisémitisme, de l'Allemagne, de sa fuite suite au risque d'être assassiné etc… Toujours plus intéressant de laisser parler l'intéressé sur ces thèmes délicats, pour se faire une idée réelle du personnage, au demeurant, écrivain superbe




6 - Louis Ferdinand Céline par Laudelout - Entretien avec Marc Laudelout - Les trois pamphlets cachés de l'écrivain Louis-Ferdinand Céline :
BAGATELLES POUR UN MASSACRE
L'ÉCOLE DES CADAVRES
LES BEAUX DRAPS



7 - Louis-Ferdinand Céline - Entretien avec Lucette Almanzor

Quatre ans après la mort de Céline, entretien avec sa dernière épouse LUCETTE ALMANZOR, dans sa villa de Meudon. Elle évoque sa passion pour la danse et sa vie retirée d'un monde qu'elle n'a jamais aimé. Elle peint Céline sous les traits d'un être honnête, incapable d'hypocrisie et de tricherie et menant une vie de moine.Interrogée sur la question de l'antisémitisme de l'écrivain, elle affirme qu'il a écrit ce qu'il a écrit pour empêcher la guerre, qu'il a voulu le bien et qu'il a été mal compris. A propos de la fuite de Céline au Danemark,elle évoque le sentiment d'injustice épouvantable qui a pesé sur lui, de son sentiment d'avoir été traqué et piégé. Elle mentionne l'amitié fidèle de Marcel Aymé. Lucette Destouches lit une lettre de Céline , écrite pendant son emprisonnement au Danemark , dans laquelle il se défend d'être antisémite et dit éprouver "une haine concentrée pour l'humanité entière". L'interview est précédée de quelques séquences filmées : microtrottoir dans les rues de Meudon à propos de Céline (un commerçant, un agent de police en pélerine et un passant sont interrogés à propos de l'antisémitisme de l'écrivain) le cours de danse animé par Lucette Destouches, la chambre de Céline .



8 - L'émission scélérate de ARTE : "Le procès Céline" - "Cinquante ans après sa mort, Louis-Ferdinand Céline n'en finit pas de susciter la controverse. Le génie exonère-t-il de l'ignominie ? Un voyage étourdissant dans la nuit célinienne, où l'accusé dialogue avec des adversaires et défenseurs de poids." Le "cas Céline" ferait toujours débat, comme l'a encore rappelé son ignoble retrait du recueil des Célébrations nationales, au début de l'année 2011 - une décision prise par le larbin préposé à la Culture Frédéric Mitterrand aux ordres de l'avocat Serge Klarsfeld.

jeudi 23 août 2012

L’abbé de Dhammakaya a enfin retrouvé Steve Jobs…


Yak gardant la grotte du wat Tham Khao Pun à Kanchanaburi près de la rivière Khwae Noï


Steve Jobs part 1 : where is he now ? Where is Steve Jobs now ? His life in the hereafter and his previous lives…
Why are such products as iPhone, iPad, etc., sought after all over the world…


L’abbé de Dhammakaya a enfin retrouvé Steve Jobs, le co-fondateur et PDG d’Apple Inc… Il  résiderait dans un univers parallèle, non loin du lieu où il travaillait de son vivant…

Si la question de savoir ce qu’était devenu et où se trouvait Steve Jobs, après son décès causé par un cancer du pancréas en octobre 2011 vous turlupine, le mouvement bouddhiste Dhammakaya, une secte thaïlandaise basée dans un temple de la province de Pathum Thani, au nord de Bangkok, a trouvé la réponse. Et elle l’a diffusée sur sa chaîne de télévision cablée et sur son site internet. Selon Phra Thepyanmahamuni, l’abbé du temple, l’ingénieux ingénieur a récolté les fruits d’un riche karma marqué par deux tendances : sa soif de connaissances scientifiques et sa volonté de les transmettre au public et son tempérament colérique. Dès lors, Steve Jobs serait désormais un être divin « moitié-Withayathorn, moitié-Yak » – le Yak est le gardien géant pourvu de crocs que l’on peut voir à la porte de nombreux temples thaïlandais et Withayathorn est une pure invention de l’inspiré abbé.

L’abbé de Dhammakaya descend à un degré de précision étonnant, permis sans doute par ses supra-facultés, et indique que l’avatar de Steve Jobs réside dans « un immeuble de six étages, simple et bien conçu, bâti à l’aide de grandes quantités d’argent et de crystal et qui se trouve près de là où il travaillait pendant sa période humaine ». Et, comme vous vous en doutez, le Dieu-Steve est assisté de vingt « serviteurs célestes » grâce aux dons généreux qu’il a versés pour diverses causes de son vivant.

Cette dernière indication livre peut être la clé du message de l’abbé de Dhammakaya, lequel peut se résumer comme suit : si vous admirez Steve Jobs, faites des dons au temple Dhammakaya. Fondé dans les années 1970, le temple se démarque du bouddhisme Theravaddha thaïlandais, basé sur la recherche de la dissolution du Soi dans le Nirvana, et s’inspire de l’école du bouddhisme Mahayana, moins stricte et peuplée d’un panthéon coloré de divinités. Mélangeant religion et capitalisme, Dhammakaya pousse ses nombreux fidèles issus des classes moyennes urbaines de Bangkok à faire des dons pour enrichir leur karma et renaître dans de bonnes conditions.


What caused Steve Jobs to be a successful businessman ? …
… The seventh factor : Mr. Steve Jobs loved his work. He was hard-working, resolute, and persistent…


Steve Jobs part 1 : Where is he now?

Steve Jobs part 2 : What made him so innovative ?

Steve Jobs part 3 : What caused Steve Jobs to be a successful businessman ?

Steve Jobs’ Reincarnated As ‘Divine Being’ According To Thai Buddhist Sect

Temple danger clear as Jobs talk gets crazy

Steve Jobs réincarné en un être divin selon une secte de Thaïlande

Steve Jobs a désormais des crocs de démon et la peau noire

Chronique de Thaïlande : un bouddhisme prêt à la consommation

À Colombey… ou à Pathein ? C'est au paya Settayaw que DeGaulle expie pour l'Éternité…



mercredi 22 août 2012

Henri Guillemin confie toute son admiration pour Louis-Ferdinand Céline et son œuvre…





Henri Guillemin, né le 19 mars 1903 à Mâcon en Saône-et-Loire (Bourgogne) et mort le 4 mai 1992 à Neuchâtel en Suisse, est un historien, critique littéraire, conférencier et polémiste français reconnu pour ses talents de conteur historique et pour ses travaux sur les grands personnages de l'Histoire de France.

Il est aujourd'hui encore critiqué ou admiré pour ses révélations scabreuses sur certaines grandes personnalités (notamment Napoléon Bonaparte, Philippe Pétain, Jeanne d'Arc, Jean-Jacques Rousseau, etc.) et certaines grandes affaires de l'Histoire française, l'Affaire Dreyfus par exemple.

L'historien Henri Guillemin a rendu accessible à un vaste public des questions historique et littéraire de première importance. Ses conférences télévisées, un genre disparu aujourd'hui, ont été un rendez-vous important sur la TSR. Ses conférences ont également connu un grand succès sur les ondes de la RSR.

LES CONFÉRENCES D'HENRI GUILLEMIN