Qui ne risque rien n'est rien… sur le chemin de Damas, alors que les opinions ont cédé face aux faits…
on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.

dimanche 1 mai 2011

La Marine Le Pen célèbre DeGaulle !



Premier réflexe qu’un maître digne de sa mission tente d’inculquer à de jeunes étudiants entrant à l’université,
les invitant à penser librement : « Sortez du cadre établi ».

Il me semble bien évident que tant que les veaux ne rumineront qu’élections le Système se perpétuera indéfiniment…



Pour écouter l'éloge à DeGaulle dans ce trop  long discours, c'est à partir de 22' : "Je m'inscris… …"


Et voilà que la Marine franchit ce matin une nouvelle étape dans le reniement des valeurs fondatrices du FN : après qu'elle ait juré reconnaissance éternelle à Jean-Marie Le Pen surgit un éloge sans ambigüité de l'Infâme, liquidateur de l'Empire français… (pour le gestuel c'est pas encore tout à fait au point, quelques visionnages de discours tout aussi mensongers que délirants du maître maudit et ce sera plus ressemblant !) :
"Je m’inscris dans les combats historiques pour la liberté, les combats de millions d’anonymes qui sont tombés pour elle, de Bouvines au Chemin des Dames, les combats des grands destins républicains, de Victor Schœlcher à Charles DeGaulle, les combats de tous ceux qui ont toujours défendu la liberté en dépit des pressions, en dépit des sirènes du renoncement !"

DeGaulle au service de la grandeur de la France, ça c'est fort. Fortissimo. Imbécilissimo. Ça il fallait l'inventer !!! Une telle imbécillité ne peut émaner que d'une jeune personne bien ignorante de l'Histoire récente de son pays… Qu'elle aille à la rencontre des Harkis pour s'instruire un minimum… Plutôt que de saborder le bateau à papa, elle aurait mieux fait d'aller se trouver un strapontin à l'UMP… Voyant ces jeunes qui applaudissent aujourd'hui la Marine, je me souviens de ces gamins dont j'étais qui en mai 1958, à Oran, Alger, Bône… acclamaient DeGaulle alors que bon nombre de leurs parents enrageaient… tentaient en vain de leur apprendre qui était ce prétendu sauveur mégaloparanoïaque. Quelques mois plus tard, amer réveil… Crime de pédodémagogie




Le "gaullisme", ces semelles compensées des nains en politique aux idées courtes… Cons comme leurs pieds…







Rivarol fête bientôt ses 60 ans et son 3000e numéro





Les nombreux lecteurs déjà assidus de ce tout jeune blog apprécient le rôle essentiel que tient Rivarol dans notre vie citoyenne française et européenne, nécessaire antidote à un abrutissement généralisé ourdi par une presse écrite et surtout télévisée au service d'intérêts obscurs… Alors que l'Épuration perpétue ses ravages, cette manifestation à l'occasion des soixante ans de Rivarol et de son 3000e numéro sera certainement un grand évènement…

samedi 30 avril 2011

Joyeuses fêtes de Camerone !

"Legio patria nostra"



La Légion avait pour mission d’assurer, sur cent vingt kilomètres, la circulation et la sécurité des convois. Le colonel Jeanningros, qui commandait, apprend, le 29 avril 1863, qu’un gros convoi emportant trois millions en numéraire, du matériel de siège et des munitions était en route pour Puebla. Le capitaine Danjou, son adjudant-major, le décide à envoyer au devant du convoi, une compagnie. La 3ème compagnie du Régiment Étranger fut désignée mais elle n’avait pas d’officier disponible. Le capitaine Danjou en prend lui-même le commandement et les sous-lieutenants Maudet, porte-drapeau, et Vilain, payeur, se joignent à lui volontairement.


Le 30 avril, à 1 heure du matin, la 3ème compagnie, forte de trois officiers et soixante deux hommes, se met en route. Elle avait parcouru environ vingt kilomètres, quand, à 7 heures du matin, elle s’arrête à Palo Verde pour faire le café. À ce moment, l’ennemi se dévoile et le combat s’engage aussitôt. Le capitaine Danjou fait former le carré et, tout en battant en retraite, repousse victorieusement plusieurs charges de cavalerie, en infligeant à l’ennemi des premières pertes sévères.
Arrivé à la hauteur de l’auberge de Camerone, vaste bâtisse comportant une cour entourée d’un mur de trois mètres de haut, il décide de s’y retrancher, pour fixer l’ennemi, et retarder ainsi le plus possible le moment où celui-ci pourra attaquer le convoi.
Pendant que les hommes organisent à la hâte la défense de cette auberge, un officier mexicain, faisant valoir la grosse supériorité du nombre, somme le capitaine Danjou de se rendre. Celui-ci fait répondre : « Nous avons des cartouches et ne nous rendrons pas ». Puis, devant la main, il jura de se défendre jusqu’à la mort et fit prêter à ses hommes le même serment. Il était 10 heures. Jusqu’à 6 heures du soir, ces soixante hommes, qui n’avaient pas mangé ni bu depuis la veille, malgré l’extrême chaleur, la faim, la soif, résistent à 2000 Mexicains : huit cents cavaliers, mille deux cents fantassins.
À midi, le capitaine Danjou est tué d’une balle en pleine poitrine. À 2 heures, le sous-lieutenant Vilain tombe, frappé d’une balle au front. À ce moment, le colonel mexicain réussit à mettre le feu à l’auberge.
Malgré la chaleur et la fumée qui viennent augmenter leurs souffrances, les légionnaires tiennent bon, mais beaucoup d’entre eux sont frappés. À 5 heures, autour du sous-lieutenant Maudet, ne restent que douze hommes en état de combattre. À ce moment, le colonel mexicain rassemble ses hommes et leur dit de quelle honte ils vont se couvrir s’ils n’arrivent pas à abattre cette poignée de braves (un légionnaire qui comprend l’espagnol traduit au fur et a mesure ses paroles). Les Mexicains vont donner l’assaut général par les brèches qu’ils ont réussi à ouvrir, mais auparavant, le colonel Milan adresse encore une sommation au sous-lieutenant Maudet ; celui-ci la repousse avec mépris.
L’assaut final est donné. Bientôt il ne reste autour de Maudet que cinq hommes : le caporal Maine, les légionnaires Catteau, Wensel, Constantin, Léonhard. Chacun garde encore une cartouche ; ils ont la baïonnette au canon et, réfugiés dans un coin de la cour, le dos au mur, ils font face. À un signal, ils déchargent leurs fusils à bout portant sur l’ennemi et se précipitent sur lui à la baïonnette. Le sous-lieutenant Maudet et deux légionnaires tombent, frappés à mort. Maine et ses deux camarades vont être massacrés quand un officier mexicain se précipite sur eux et les sauve. Il leur crie : « Rendez-vous ! »
« Nous nous rendrons si vous nous promettez de relever et de soigner nos blessés et si vous nous laissez nos armes ». Leurs baïonnettes restent menaçantes.
« On ne refuse rien à des hommes comme vous ! » répond l’officier.
Les soixante hommes du capitaine Danjou ont tenu jusqu’au bout leur serment. Pendant 11 heures, ils ont résisté à deux mille ennemis, en ont tué trois cents et blessé autant. Ils ont par leur sacrifice, en sauvant le convoi, rempli la mission qui leur avait été confiée.
L’empereur Napoléon III décida que le nom de Camerone serait inscrit sur le drapeau du Régiment Étranger et que, de plus, les noms de Danjou, Vilain et Maudet seraient gravés en lettres d’or sur les murs des Invalides à Paris.
En outre, un monument fut élevé en 1892 sur l’emplacement du combat. Il porte l’inscription :

ILS FURENT ICI MOINS DE SOIXANTE
OPPOSÉS À TOUTE UNE ARMÉE
SA MASSE LES ÉCRASA
LA VIE PLUTÔT QUE LE COURAGE
ABANDONNA CES SOLDATS FRANÇAIS
LE 30 AVRIL 1863
À LEUR MÉMOIRE LA PATRIE ÉLEVA CE MONUMENT


vendredi 29 avril 2011

La France a-t-elle un avenir ?


Alors que l'Angleterre affiche la fierté d'un bonheur insolent, confiante en un avenir plongeant dans ses racines ancestrales, la France régicide se demande qui en 2012 par la farce d'un vote arraché par la ruse et le mensonge ramassera un pouvoir usurpé, à jamais dépouillé de l'onction sacrée… pouvoir illégitime tout aussi néfaste qu'à jamais maudit. Les compétiteurs affûtent leur démagogie… Quelques vérités sur l'un de ces tristes soupirants de notre République quinquennarde agonisante…





lundi 25 avril 2011

Bref hommage à un Grand du Portugal








Hino da Carta (Hymno da Carta)
Hino Monárquico Português / Monarchic Anthem of Portugal

letra

Ó Pátria, Ó Rei, Ó Povo,
Ama a tua Religião
Observa e guarda sempre
Divinal Constituição

(Coro)
Viva, viva, viva ó Rei
Viva a Santa Religião
Vivam Lusos valorosos
A feliz Constituição
A feliz Constituição

Ó com quanto desafogo
Na comum agitação
Dá vigor às almas todas
Divinal Constituição

(Coro)
Viva, viva, viva ó Rei
Viva a Santa Religião
Vivam Lusos valorosos
A feliz Constituição
A feliz Constituição

Venturosos nós seremos
Em perfeita união
Tendo sempre em vista todos
Divinal Constituição

(Coro)
Viva, viva, viva ó Rei
Viva a Santa Religião
Vivam Lusos valorosos
A feliz Constituição
A feliz Constituição

A verdade não se ofusca
O Rei não se engana, não,
Proclamemos Portugueses
Divinal Constituição

(Coro)
Viva, viva, viva ó Rei
Viva a Santa Religião
Vivam Lusos valorosos
A feliz Constituição
A feliz Constituição

Manuel II rei do Portugal












dimanche 24 avril 2011

Chrétiens d’Occident

Le martyre de Saint-Sernin, fêté le 29 novembre
Bref séjour en Europe… Dimanche de Pâques à Toulouse. Promenade matinale autour de la basilique de Saint-Sernin. Marché vivant bruyant coloré… Moi, j’y vais surtout pour les bouquinistes, mais chacun peut y trouver tout ce qu’il veut. Marché essentiellement arabe, algérien surtout. Quelques brefs échanges amicaux avec des vieux du bled, mais aussi avec de plus jeunes… - « D’où venez-vous ? » - « Moi, d’Oran, et vous ? » L’autre rieur : - « de Suède, … de Suède du Sud ! » - « ah ! mais d’où vraiment ? » - « … de Tlemcen ». Rapidement, d’autres se mêlent à la conversation… L’un vient de Médéa, l’autre de Constantine, un autre est né à Toulouse… Je me fais vite engueuler moi qui réside ailleurs pour certains de mes propos peu amènes à l’égard de la France et des Français. Unanimes, ces Arabes me déclarent : « La France c’est un pays formidable, beaucoup de Français sont merveilleux… ». Il va être 10 heures 30, à toute volée les cloches de la basilique se déchaînent … appel à la prière de Pâques. L’église est pleine… Je suis étonné de cette énorme foule de fidèles… Qui disaient que les églises de France n’étaient plus fréquentées ? Et je suis saisi par l’étrangeté de ce voisinage, cette basilique cernée par un souk tout arabe, murée dans cette église cette foule catholique en prière… Je sais la ferveur des minorités chrétiennes d’Orient… certainement encore bien plus forte que celle grandissante de ces Chrétiens d’Occident… Bonheur un brin revanchard d’un Pied-noir dans son exil d’Algérie… La France a rejeté une Algérie française, et voilà que pointe une France algérienne pacifique où chacun glorifie ou non Dieu, librement, selon sa propre sensibilité. Espoir de retrouver un jour cette Algérie perdue… sur une terre que nous appelions jadis « Métropole ».

Benoit XVI appelle à accueillir les réfugiés d'Afrique