Bonheur de voyager en Syrie, certes… Mais c'est une autre chance que nous offre aujourd'hui un voyage en Syrie… Dans son malheur, la Syrie nous fait don d'une vision clarifiée des luttes en ce monde contemporain… Des forces s'affrontent en Syrie… Un combat primordial pour l'avenir de nos sociétés… Voulons-nous un monde uniformisé dominé par la seule idéologie de ceux qui se veulent les maîtres du monde ; se prétendant "élus de Dieu" ou - c'est tout comme - "serviteurs exclusifs" de ce Dieu Unique Tout Puissant… Face à l'impérialisme unificateur de ces "élus" et "serviteurs" de Dieu, il y a ces hommes humbles et respectueux qui acceptent le Monde tel que Dieu l'a créé, dans toute sa diversité, soucieux de garantir la multiplicité des cultures et le libre arbitre de chaque homme ; le Jugement dernier - pour ceux qui y croient - dépendant de la seule appréciation divine, toute ingérence humaine dans cette prérogative étant sacrilège… Ainsi se veut une authentique laïcité, celle vécue en Syrie. "Laïcité" à l'opposé de ce "laïcisme" hypocrite de propagande qui voudrait imposer une idéologie universelle, celle propagée notamment par ces révolutions qui se sont voulu des idéaux universels, la Révolution française puis la Révolution bolchevique… suivies aujourd'hui de ces "Printemps arabes" portés par le sionisme…
Toujours identifier l’ennemi. Que la révolution soit portée, alternativement ou coordonnée, par les francs-maçons, les communistes, le sionisme et son outil islamique ce sont toujours les mêmes forces occultes qui se dissimulent, les uns et les autres étant les acteurs - déclarés ou non - d'un même combat…
La puissance destructrice du communisme s'étant progressivement émoussée après les effets désastreux sur les opinions publiques du génocide mené par les Khmers rouges au Cambodge, par le rejet du communisme en Europe après la chute du Mur de Berlin et l'effondrement de l'Union Soviétique… une autre arme a été activée : l'islamisme… Une arme idéologique depuis longtemps déjà affûtée à partir de la Turquie et avec les Dönmeh et leur activation d'un fondamentalisme islamique, propagés par les instruments des Frères musulmans et du wahhabisme…
Communisme et islamisme restent indissociables en tant qu'armes des tenants du mondialisme… Armes maniées directement par le N.O.M. ou plus généralement par des "idiots utiles"… Le sionisme restant, par la personnalité des principaux propagateurs du communisme que de l'islamisme, indissociable de ces mouvements…
De même que le terrorisme n’est jamais l'ennemi mais seulement un moyen de faire la guerre quand l’ennemi ne peut ou ne veut - quelles qu’en soient les raisons - agir frontalement, de même l'idéologie, instrument la propagande, n'est qu'un outil de manipulation des masses… Le communisme a joué ce rôle… Un rôle qui aujourd'hui lui a été - partiellement et… provisoirement ? - retiré au profit de l'islamisme…
Comment mieux illustrer ce désarroi des communistes devant "une situation aussi complexe" que par ces conseils donnés à leurs militants :
Les communistes face à la Syrie… enjeu mondial considérable (Jacques Serieys 19 octobre 2015) |
Ainsi les communistes face au dépit de voir utiliser l'arme idéologique de l'islamisme et le terrorisme dont il est porteur par le Nouvel Ordre Mondial et le sionisme tentent de sauver la face et de prôner une attitude ménageant la chèvre et le chou… On condamne "le dictateur" Assad tout en le laissant être acteur d'une solution politique. Mais dans le même temps on prend parti sans ambigüité pour une prétendue "opposition syrienne" armée et, "cerise consolatrice sur le gâteau" pour le Rojava des Kurdes sécessionnistes… Choix des communistes qui s'insère sans ambigüité aucune dans celui de l'Entité sioniste !
La Syrie présente un valeureux exemple de résistance à cette "révolution mondiale"… Malgré toutes les destructions, humaines comme matérielles, opérées en Syrie, l'on ne peut se dispenser de s'interroger sur le degré des ravages de cette "révolution mondiale" en Europe, et plus précisément en France… Un article de Rivarol fondé sur des faits récents contribue fort judicieusement à nous fournir des éléments de réponse…
Les communautés chrétiennes du nord-est de la Syrie victimes des agissements des milices kurdes d’obédience communiste PKK…
Pour les niais qui en douteraient, qu’ils se reportent à la fiesta de l'Élysée où se démenait comme de beaux diables une cohorte de travestis afros.
Chansons et paroles d’une soirée mémorables : extraits… « Ce soir, brûlons cette maison, brûlons-la complètement »… « Les femmes et la beuh (herbe) »… « Ne t’assieds pas, salope, s’il te plaît »… « Danse, enc… de ta mère, danse »… « T’es vénère parce que je me suis fait sucer la b… et lécher les c… ». Olé ! Une poétique à la mesure de la République en marche, de Pierre Bergé à Patrick Drahi (SFR/L’Express/Libération/BFM.TV/i24 News), via Rothschild, Attali, Minc and Co.
Hier, il y avait une grosse soirée à l’Élysée pour la Fête de la Musique. Et on a adoré traduire certaines paroles qui ont résonné dans le palais présidentiel. 👌#Quotidien pic.twitter.com/uwm8bdgnXZ— Quotidien (@Qofficiel) 22 juin 2018
Bon, bien ! Il s’agirait d’enfin voir ou percevoir les évidences les plus aveuglantes. À savoir que si le Coup d’État bolchévique d’octobre 1917 a finale ment échoué, la Révolution mondiale elle, l’a finalement emporté et s'accomplit sous nos yeux non dessillés. L’atroce dictature léniniste s’est en effet rapidement conclue en 1921 par le brûlant aveu d’échec qu’aura été vote de la Nouvelle économie politique — un discret, mais authentique, retour au capitalisme de libre entreprise — le 12 mars 1921 à l’occasion du Xe Congrès du Parti communiste russe. Et ce, tandis que se développait depuis douze jours la révolte (et non la mutinerie) des marins de Cronstadt. Celle-ci sera écrasée le 18 mars sur ordre de Trotski au prix de la bagatelle d’une dizaine de milliers de morts… Le socialisme avançait à grand pas ! Les malheureux ne demandaient cependant que la restauration de libertés élémentaires : élection libre des soviets, liberté de la presse et de réunion, suppression des réquisitions forcées, bref, revendiquant une démocratie ouvrière et paysanne contre l’oppressive dictature des commissaires politiques. À son décès, le 21 janvier 1924, Lénine s’était en fait refusé à fixer une limite pour la NEP dont il voyait la prolongation pour au moins une décennie, voire un quart de siècle. Mais en 1927 le succès de la NEP était tel qu’il finit par fortement entraver les réquisitions de grains et entraîner la création d’un marché parallèle ; certaines villes connaissent à cette date d’importantes pénuries et l’Ukraine est meurtrie par une mortelle disette au cours de l’hiver 1928/1929.
Un prélude à la grande famine de 1932/1933, celle-ci étant étroitement liée à la dékoulakisation et à la collectivisation autoritaire des terres. Staline engage alors la politique du « Grand tournant », en l’occurrence le lancement du Premier plan quinquennal, l’abandon de la NEP et l’industrialisation lourde du pays avec en perspective — oui, dès cette époque — de préparer à la guerre contre le Reich allemand [Henri Massis (1886/1970), Découverte de la Russie, 1944. Un livre profond malgré la fadeur du titre].
Les famines et leurs cortèges de mort par millions, suivirent donc l’abandon sine die du socialisme réel par Lénine. La Terreur, le goulag et la malemort ouvrirent néanmoins grands leurs bras pour y engloutir ouvriers, paysans, bourgeois et nobles. Surtout les classes laborieuses qui furent étrillées d’importance et pour lesquelles devait en principe s’accomplir la révolution et que le communisme était censé libérer (sans doute du fardeau d’une existence de bagnard ? Celle qui fut la leur après la Révolution !). D’ailleurs, un révisionnisme historique de bon aloi (allant dans le sens de la mythologie révolutionnaire invertie) s’emploie maintenant à minimiser le nombre de cadavres afin de nous convaincre que la Terreur et les confiscations ne furent, au fond, pas si terribles que ça. Le prix à payer !
Que les faits — qui se sont frayés si difficilement un chemin vers la lumière — ne sont en réalité qu’exagération, une légende noire, pur produit de la malveillance des ennemis du peuple et du socialisme. Au reste, par-delà cet échec (mais pouvait-il en être autrement, le communisme, niveleur égalitariste étant une cruelle chimère ?), il faut admettre — aussi dur cela soit-il — qu’au XXIe siècle le marxisme sous sa forme ultra-libéraliste mâtinée de freudisme, l’a finalement triomphé, oui da ! Les torrents de 1789 et de 1917 continuent d’emporter les nations et de charrier les cadavres des guerres de normalisation démocratique, les rives défilent sous nos yeux, mais elles sont en réalité immobiles, ce sont les eaux furieuses qui déferlent, et nous avec !
AU FINAL ALEXANDRE PARVUS ET LÉON TROTSKI L’EMPORTENT HAUT LA MAIN
Si Lénine a perdu, Trotski, lui, a gagné. Ce Léon Bronstein dont les séides et les suiveurs ont envahi la planète : néoconservateurs en Amérique, en France macroniens [La fête de la musique 2018 dans les jardins du palais de l’Élysée avec des danseurs et des musicos afros transsexuels, montre que toutes les limites ont été franchies par une présidence se complaisant à avilir sa fonction très au-delà de ce que firent les Sarkozy et les Hollande. La déchéance est un puits sans fond, en témoignent les pitreries obscènes de l’Élysée devant un millier et demi d’invités, dignes héritiers de la chienlit soixante-huitarde…] post-mitterrandiens et archéo-soixante-huitards, partout les élites occidentales ont épousé la cause de la Révolution permanente [Ce concept apparaît en 1844 dans La Sainte Famille, premier ouvrage cosigné par Karl Marx et Friedrich Engels. Théorisé par Alexandre Parvus (Israël Lazarevich Gelfand), richissime marchand d’armes, Trotsky reprend le thème en 1905 in Résultats et Perspectives, puis en 1929 in La Révolution permanente]. Celle de la destruction totale de l’État et de la société établie naguère sur les bases d’une morale transcendante. Et les choses avancent à la vitesse de ces infreinables machines à démolir que sont les “valeurs” démocratiques secrétées au fur et à mesure de ses pressants besoins par l’insidieuse dictature de République universelle en marche, imposées également par les lois impérieuses du Marché, un dérèglement général (liberté pour les uns, les happy few, asphyxiante dictature pour le plus grand nombre !) sanctifiées par les Traités commerciaux sous les auspices du Libéralisme ultra, nouvel horizon de l’Humanité…
N’oublions pas que ce sont les poches lestées de l’or de Jacob Schiff [Banquier, philanthrope et humaniste, il finança en 1904 à hauteur de deux cents millions de dollars-or via la banque Kuhn, Loeb and Co, la guerre du Japon contre la Russie. La défaite russe sera suivie de la révolution manquée (de peu) de 1905 dans laquelle Parvus et Trotsky occupent des positions clefs] que Trotski Bronstein regagna la Russie pour prendre en marche le train de la conspiration bolchévique… comme ces professionnels de l’entrisme, plus proches de nous, que sont Julien Dray, grand collectionneur de montres à complication et faux transfuge de la LCR, qui volait au secours de la victoire et ralliait les rangs du PS en 1981… ou encore Jean-Marie Le Guen et Jean-Christophe Cambadélis. Ce dernier, compagnon de route du trotskyste Lionel Jospin et de Dominique Strauss-Kahn, directeur du Fonds monétaire international [2007/2011], deviendra Premier Secrétaire du PS en 2014, passe en 1986 en compagnie de quelque quatre cents militants obéissant perinde ac cadaver, de l’Organisation Communiste Internationaliste au PS où ils se taillent rapidement la part du lion lors de la distribution des prébendes et des places éligibles. Ces gens dont la carrière est émaillée d’épisodes successifs de concussion et de prévarication, ces habitués des tribunaux (qui les blanchissent très régulièrement) ne trahissent rien ni personne : surtout pas un pays auquel ils sont par nature et par définition étrangers et même hostile, ni une morale qu’ils méprisent et qu’ils se font une joie mauvaise de transgresser.
LA MACHINE À DÉTRUIRE LA NATION
Retenons que la Machine à détruire la nation, son identité, sa souveraineté et nos dernières libertés, s’est visiblement mise en route en 1966 avec le livre Treblinka de Jean-François Steiner. Une fiction présentée comme un témoignage qui donna le coup d’envoi d’une prodigieuse entreprise de sidération : à savoir — et depuis cette date — l’exploitation commerciale, politique, idéologique, morale du système concentrationnaire des vaincus de la Seconde Guerre mondiale. À partir de là, s’enclenchait la procédure devant acheminer les Hexagonaux à la mort cérébrale. Le 21 mai 1981, le plus avide et le plus avisé de ces « politiciens au rencart… marqué par l’ambition et la haine » que stigmatisait DeGaulle dans son discours du 30 mai 1968 (trois jours après le rassemblement de Charlety, le 27 mai, à la veille de la deuxième nuit des barricades), le factieux Mendès France ayant été écarté, parvenait à la tête de l’État. Il faudra toutefois attendre juillet 1984 et l’échec cuisant des trois gouvernements Mauroy (qui avait su merveilleusement arroser les copains et assécher les caisses de l’État), pour que la Machine à sidérer l’indigénat reprenne force et vigueur avec la création de cette machine de guerre contre les peuples que constitua SOS-Racisme.
Si la réouverture mémorielle des camps ne fut qu’une première étape (certes fondatrice), la création le 15 octobre 1984 de SOS-Racisme [Serge Malik, l’un des fondateurs d’origine judéo-arabe, va dénoncer dans Histoire secrète de SOS Racisme (1990) « l’instrumentation politique de l’antiracisme par le Parti socialiste et la franc-maçonnerie ainsi que la surreprésentation de membres de l’Union des étudiants juifs de France »] fondé par les trotskistes Harlem Désir et Julien Dray, marqua la relance (en mode démultiplié) de l’entreprise de néantisation mentale des Français… auxquels il fut reproché, en vrac et de façon lancinante, la colonisation, les croisades, l’esclavagisme, le racisme puis le sexisme, le machisme, l’homophobie, la xénophobie… enfin leur “leucodermie”. Haro sur le Baudet [Jean de La Fontaine « Les Animaux malades de la peste » Livre II — 1678], l’homme blanc quinquagénaire ployant sous le bât de ses tares et de ses vices. La bête à abattre ! Pourtant, qui ne voit que les vrais et actuels négriers des temps modernes sont ces Organisation non gouvernementales — si bien pensantes et si pathétiquement généreuses —- qui acheminent, cargaison après cargaison, du bois d’ébène pour alimenter sur le Vieux Continent le juteux marché de l’assistanat social ou celui du travail à vil prix ?
Cette entreprise de sidération et de destruction mentale a fait entrer les masses hexagonales dans un profond état d’hébétude leur faisant accepter les pires inversions… et les ravages liés à la destruction programmée de l’État remis en cause en son principe même et dans l’exercice de sa souveraineté nationale la plus élémentaire. L’État, rongé de l’intérieur par la libéralisation de secteurs d’activité dans lesquels s’exerçaient ses prérogatives régaliennes ou dans lesquels s'était immiscé à plus ou moins bon escient ! Destruction des transports ferroviaires, de la Santé, de l’Éducation (devenue une dispendieuse entreprise industrielle d’arasement de la mémoire ethnoculturelle et confessionnelle, destinée à former des zombies ne disposant plus que des quelques centaines de mots utiles à se gaver de séries télévisuelles), Services postaux, Sécurité intérieure et Défense passée sous commandement américain au sein de l’Otan, etc.
La disparition des frontières, l’effacement de la distinction dehors/dedans (ou haut/bas, en un mot de toute hiérarchie sociale et partant, l’annulation de toute autorité autre que celle de la bureaucratie tentaculaire), a rendu caduque la notion d’État protecteur, garant d’un espace de souveraineté [Le 21 juin 2018, Emmanuel Macron assimilait le retour en Europe du nationalisme à « la lèpre qui monte » La nation, la communauté nationale, voici l’ennemi !] . Or Mai 68 marque le point de départ de la grande déconstruction sociétale dont nous ne voyons que trop les ravages aujourd’hui. Quant aux imposteurs qui nous dirigent, ils exhibent sans la moindre vergogne le spectacle de la décomposition cloacale qu’ils sont chargés de mener à terme : le raout élyséen, transgenre et congoïde, en est l’un des symptômes… sachant que le bon peuple muselé par les valeurs, frappé de stupeur et en état avancé d’incapacité mentale, laisse faire, laisse passer, préférant tourner ses regards vers les arènes également mondialisées du ballon rond, là où s’exprime le mirage hypnotique d’une pétulance collective sans véritable enthousiasme ! [G.W.F. Hegel (1770/1831) « Phénoménologie de l’esprit » 1807 TII - § 38] À quand la guerre ?
Source : Léon Camus in Rivarol n°3336 du mercredi 27 juin 2018
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De la manière d’écrire l’histoire
« Il faut, avant tout, que l’historien soit libre dans ses opinions, qu’il ne craigne personne, qu’il n’espère rien. Autrement, il ressemblerait à ces juges corrompus qui, pour un salaire, prononcent des arrêts dictés par la faveur ou la haine. (…) L’unique devoir de l’historien, c’est de dire ce qui s’est fait (…), et négliger tout le reste ; en un mot, la seule règle, l’exacte mesure, c’est de n’avoir pas égard seulement à ceux qui l’entendent, mais à ceux qui, plus tard, liront ses écrits (…), ne s’inquiétant pas de ce que dira tel ou tel, mais racontant ce qui s’est fait. (…) Il vaut mieux, prenant la vérité pour guide, attendre sa récompense de la postérité que se livrer à la flatterie pour plaire à ses contemporains. Telle est la règle, tel est le fil à plomb d’une histoire bien écrite. »
Lucien de Samosate : De la manière d’écrire l’histoire
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Autres étapes du 9ème voyage de "solidarité avec le peuple syrien"
de la Communauté syrienne de France, avril 2018
de la Communauté syrienne de France, avril 2018
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