Qui ne risque rien n'est rien… sur le chemin de Damas, alors que les opinions ont cédé face aux faits…
on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.

dimanche 7 décembre 2014

Quand Manuel Gomez se fond dans la ligne éditoriale de L'Aurore : "J'accuse De Gaulle"…



Manuel GOMEZ est né à Alger (Bab-el-Oued) le 17 novembre 1941. À l'âge de 15 ans, il a été engagé comme journaliste pigiste par Albert Camus dans le quotidien Alger-Républicain, puis chef de rubrique à La Dépêche d'Algérie. Après 1962, il a poursuivi sa jeune carrière en France, comme chef de rubrique au quotidien L'Aurore, également comme rédacteur à Paris-Turf et correspondant du quotidien Le Méridional. Depuis 1995 il a écrit 16 livres :
- Le Passé recomposé
- Triangle Noir
- Dîner dans sang
- Assassins
- Porquerolles adieu
- Camus l'Algérois
- Joseph Caillaux, traître ou visionnaire
- La Vérité sur Jeanne d'Arc
- Histoire des courses
- Ahmed Rafa, le premier général franco-algérien
- 28 Synopsis
- Immortels… à quel prix ?
- À la rencontre de l'Autre
- De Gaulle, sa face cachée - ses impostures, ses forfaitures, ses crimes
- 50 ans… c'était hier l'Algérie Française
- J'accuse De Gaulle…

J’accuse De Gaulle d’impostures, de forfaitures et de complicité de crimes contre l’humanité :
- d’incitation à la destruction de la flotte française à Mers-el-Kebir
- d’agression contre des soldats français à Dakar
- d’avoir attaqué l’armée française en Syrie
- de l’abandon des partisans du Vercors
- d’avoir permis une épuration non contrôlée
- d’avoir livré aux soviets de Staline plus de 100 000 Russes prisonniers en France
- d’avoir déclenché la guerre d’Indochine
- de la répression massive à Sétif le 8 mai 1945
- de complicité dans l’assassinat du commandant Rodier
- de complot contre l’État en mai 1958
- de complicité dans l’exécution des chefs des willayas en 1960
- d’avoir organisé un clash meurtrier à Alger en janvier 1960
- d’avoir menti et trompé l’armée française en Algérie
- d’être responsable de la création de l’OAS
- d’avoir menti au peuple de France pour obtenir les pleins pouvoirs en 1961
- d’avoir autorisé la création de la « Mission C ».
- d’avoir autorisé l’envoi de « barbouzes » en Algérie
- d’avoir autorisé la torture en Algérie sur des Français
- d’avoir programmé le sacrifice de soldats français près de Souk-Ahras en mars 1962
- d’avoir programmé le massacre de la rue d’Isly le 26 mars 1962
- d’avoir permis tous les enlèvements et assassinats après le 19 mars 1962
- d’avoir programmé le massacre de Français d’Algérie en ralentissant leur rapatriement
- d’avoir programmé le massacre de dizaines de milliers d’Harkis
- d’avoir autorisé les enlèvements et les assassinats du 5 juillet 1962 à Oran
- d’être responsable du suicide du général de Larminat
- d’avoir refusé la grâce et ordonné l’exécution du lieutenant Degueldre
- d’avoir ordonné la condamnation à mort des généraux Salan et Jouhaux [sic !]
- d’avoir refusé la grâce et ordonné l’exécution du lieutenant-colonel Bastien-Thiry
- de complicité dans les assassinats du SAC jusqu’en 1968
- d’avoir sacrifié la santé et la vie de milliers de personnes lors des essais nucléaires
- de racisme par ses actes et ses déclarations
- d’avoir préparé un nouveau coup d’état militaire en mai 1968…

Je n'ai pas encore lu l'ouvrage mais je doute que, malgré toutes ses recherches, Manuel Gomez ait pu être exhaustif tant les crimes de DeGaulle, infâme criminel compulsif, certainement le plus grand criminel qu'ait jamais connu la France de toute son Histoire, sont nombreux et étendus dans tant de domaines… Malgré la fermeté de ton : "J'accuse De Gaulle", l'engagement de Manuel Gomez paraît faible… les accusations trop "diluées"… Faut-il d'abord accuser DeGaulle d'avoir trahi ou d'être responsable de la création de l'OAS ? Une formulation qui met autant en accusation DeGaulle que l'OAS… Si Manuel Gomez cite les assassinats de Jean Bastien-Thiry et Roger Degueldre  il oublie ceux d'Albert Dovecar, de Claude Piegts… Manuel Gomez accuse DeGaulle "d'avoir permis une épuration non contrôlée"… Une manière d'approuver l'Épuration et ses crimes, ses exécutions sommaires ou après des jugements dont le verdict était d'avance connu… Ainsi Manuel Gomez évoque l'Épuration, sans citer l'assassinat de Robert Brasillach… Encore plus significatif, puisque par là-même Manuel Gomez se range derrière DeGaulle a contrario de la majorité des Français d'Algérie en 1944 : dans son article de présentation, Manuel Gomez omet la tentative d'assassinat du général Henri Giraud près de Mostaganen le 28 août 1944… Le général Henri Giraud dont Manuel Gomez a précisément rencontré tout récemment à Condom l'un des petits-fils Henri-Christian Giraud !… Celui qui alors était dans son landau, à la villa de Mazagran ce 28 août 1944 ?


MagoTurf - Manuel Gomez : Réquisitoire contre De Gaulle

MagoTurf - Manuel Gomez : Condom,  les antifascistes anonymes s'insurgent !






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