Qui ne risque rien n'est rien… sur le chemin de Damas, alors que les opinions ont cédé face aux faits…
on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.

lundi 14 juillet 2014

Toute la vérité sur la Révolution française, le vrai combat vendéen et la désinformation républicaine…






Sélection de films supplémentaires :

Conférence Pichot-Bravard

Dates guerre de Vendée

La République a menti

Guerres de Vendée

Massacre des gares-suisses / 1792

Pourquoi nous ne fêtons pas 1789 

Film Les Vendéens / Jacques Dupont (cliquez sur 'vidéo sur les guerres de Vendée' ) 

Mémoricide

François Hollande / discours chez les Franc-maçons 

Tous des franc-maçons…

La Foi : La Vraie Liberté

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Révolution française : les révisionnistes marxisants sont toujours à l’œuvre

Ils ont perdu la partie. « Ils » ? Les historiens marxistes, marxisants, robespierristes. Pendant des années ils ont raconté – et enseigné – l’histoire de la Révolution française à travers le prisme déformant de leur idéologie. Ils tenaient le haut du pavé. La Terreur ? Un accident de parcours (voire, pour certains d’entre eux, de justes représailles). Le génocide vendéen ? Pas de quoi en faire une… histoire. Louis XVI et Marie-Antoinette guillotinés par les chantres des droits de l’homme ? Un dommage collatéral. Le martyre du petit Louis XVII ? À peine une bavure.

Aujourd’hui, ces faiseurs ne tiennent plus le haut du pavé. De libres historiens sont venus remettre l’Histoire à l’endroit. Et d’autres ont montré et démontré que la Révolution, massacreuse et génocidaire, a été porteuse des abominations nazies et communistes. Aussi, comme le cadavre de ces faussaires bouge encore, on a droit (et même le maratiste Mélenchon s’y est mis) à quelques soubresauts, à des combats d’arrière-garde. Pour essayer, mais vox clamantis in deserto désormais, de justifier l’injustifiable.

Dernier exemple en date, le numéro (juillet-septembre 2013) de la revue L’Histoire : « Dix années qui ont changé le monde. La Révolution française ». Pour ce faire, on a convoqué le ban et l’arrière-ban. Certains sont connus. D’autres moins ou pas du tout. Mais tous ou quasiment tous régurgitent la vulgate habituelle sur le bel héritage – oh combien sanglant – des Grands Ancêtres.

Robespierre ayant été récemment rhabillé pour plusieurs saisons dans une émission de télé, un certain Patrice Gueniffley (directeur d’études à l’EHESS) ose poser la question : « Doit-on réhabiliter Robespierre ? » Et pourquoi pas Hitler, Mao, Staline, Pol Pot pendant qu’on y est ? Le même, en tandem avec un certain Guillaume Mazeau, demande encore : « Robespierre fut-il le maître d’œuvre de la Terreur ? » Pour ce Mazeau, peut-être un brin sado aussi, Robespierre a les mains propres : « Très ancienne, cette image (de Robespierre maître d’œuvre de la Terreur) tient (…) davantage du fantasme (sic) que de la réalité. » Et ce n’est pas Mona Ozouf (directeur de recherche au CNRS) qui vient corriger le tir…

Le plus extravagant, c’est que la revue L’Histoire réussit cet exploit, notamment dans les « études » consacrées à la Vendée et aux tanneries humaines, de ne jamais citer – même en passant, même pour le contredire – Reynald Sécher ! Faut-il qu’il les gêne tout de même…

Nous ne nous étonnerons donc pas, non plus, de ne trouver aucun de ses ouvrages au chapitre « Bibliographie » où on a droit aux J.-C. Martin, V. Socottosa, J.-C. Caron, E. Fournier, etc. Et à Michelet, bien sûr. Une toute petite place est faite à l’ouvrage contre-révolutionnaire de Burke, Réflexions sur la Révolution en France. Selon la technique bien connue du pâté d’alouette (une alouette, un cheval…).

Au rayon « Revues et sites », on recommande les Annales historiques de la révolution française (publiées par la Société des études robespierristes) et le site de l’Institut d’histoire de la révolution française. Amis de l’objectivité, bonsoir, et bienvenue à Mathiez, Soboul et à leurs disciples, chantres de 1793.

Quant au nombre des victimes de la Terreur, on le révisionne à la baisse : 30 à 40 000 victimes (quand il y en a eu au moins trois fois plus) ; au motif que « le bilan (…) demeure toujours incertain, voire impossible ». En ce qui concerne le génocide vendéen – au moins 400 000 victimes – la revue L’Histoire concède quelque 170 000 morts. Une broutille autant dire. Révisionnisme, que de (nouveaux) crimes on commet en ton nom…

ALAIN SANDERS

Article extrait de Présent n° 7905 du mardi 30 juillet 2013

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