Qui ne risque rien n'est rien… sur le chemin de Damas, alors que les opinions ont cédé face aux faits…
on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.

samedi 21 juin 2014

Dure leçon d'histoire : Saïd Abadou et l'Algérie giflent Flanby et ses anachronismes…



MÉMOIRE DE L'EMPIRE FRANÇAIS


Répondant aux confusions à Flanby et ses minhistrions, l'Algérie rétablit la vérité historique :
la province française d'Algérie qui a participé aux deux Grandes Guerres,
n'est plus l'Algérie d'aujourd'hui… 


LE DÉFILÉ DE LA VICTOIRE - 14 JUILLET 1919
Chasseurs à pied, Fusiliers marins, Légion étrangère, Sénégalais, Marocains, Malgaches,
Zouaves, Tirailleurs algériens, Spahis algériens, Cavalerie, Spahis marocains

Les Soldats de la Province Française d'Algérie
ne doivent pas être confondus et représentés par des moudjahidine.


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14 juillet 2011 : "La Légion Étrangère"…  comme à Sidi Bel-Abbès (photo Bertrand Orsal)


Selon El Watan, une source au ministère de la Défense nationale est catégorique :


Une magistrale gifle pour Flanby… Autant que les Français, les Algériens refusent ses simagrées

Depuis une dizaine de jours, des militants du parti extrémiste, le Front national, et des familles de harkis s’organisent en France autour d’un collectif pour empêcher ce prétendu défilé de troupes algériennes sur les Champs-Élysées.

Présents ou pas ? Depuis quelques jours, la polémique enfle, notamment en France, à propos de la présence de militaires algériens au défilé du 14-Juillet, jour de la Fête nationale française, qui coïncide cette année avec la célébration du centenaire du déclenchement de la Première Guerre mondiale. Si les autorités françaises ont annoncé, du bout des lèvres, que trois militaires algériens seraient présents à cette cérémonie, les autorités algériennes sont plutôt nuancées. « Aucune présence algérienne prévue à cette cérémonie », indique une source du ministère de la Défense nationale. « Il n’y a ni défilé militaire ni présence symbolique », insiste encore notre interlocuteur, qui a requis l’anonymat pour sans doute ne pas court-circuiter un éventuel communiqué du ministère de la Défense.

Depuis au moins une dizaine de jours, des militants du parti d’extrême droite, le Front national en l’occurrence, et des familles de harkis s’organisent en France autour d’un collectif « pour empêcher le défilé de troupes algériennes aux Champs-Élysées ». L’agitation de ces nostalgiques de l’Algérie française et autres révisionnistes ne vient pas ex nihilo. Tout commence par une déclaration du ministre français de la Défense, Jean-Yves le Drian. « C’est une preuve que nous sommes entrés dans une phase pacifiée avec l’Algérie », indique de son côté le ministère français de la Défense, cité par l’AFP.

M. Le Drian, qui s’est rendu en Algérie le 20 mai, « s’est fait confirmer par les autorités algériennes leur volonté historique d’y participer », dit-on également. Mais tout comme la partie algérienne, les Français eux-mêmes s’expriment dans l’anonymat. Seul le ministre français des Anciens combattants, Kader Arif, est allé dans le détail. Mais l’AFP précise que c’est à travers « son entourage » que le ministre s’exprime. « 173 000 combattants qui habitaient l’Algérie sans distinction de confession sont venus combattre pendant la Guerre 14-18. 23 000 ont été tués, la France reconnaît le sacrifice de leurs pères et de leurs grands-pères», a-t-il argumenté.

Par ailleurs, « il ne faut pas mélanger les conflits, il ne s’agit pas de la guerre d’Algérie », ajoute le ministre. Ce dernier précise également, par le biais de son entourage, que « 80 autres pays ayant participé à la Première Guerre mondiale ont également été invités cette année par le président de la République française ».

Du côté de la société civile algérienne, seul le secrétaire général de l’Organisation nationale des moudjahidine, Saïd Abadou, est sorti de sa réserve. L’ancien ministre des Moudjahidine refuse toute manifestation de militaires algériens à côté de soldats de l’ancienne puissance coloniale. « Il n’a jamais été question de présence de soldats algériens au défilé de la Fête nationale française. Le sujet ne doit même pas être abordé tant que le sujet de la criminalisation du colonialisme n’est pas réglé », a indiqué Saïd Abadou au journal arabophone El Khabar.

« On pourra imaginer un défilé militaire ensemble lorsque l’ancienne puissance coloniale présentera ses excuses pour les crimes commis en Algérie », a-t-il ajouté. Une tempête dans un verre d’eau ? En tout cas, cette polémique prouve encore que le sujet de la mémoire reste toujours problématique dans les relations entre les deux pays.

Ali Boukhlef


Echorouk - El Khabar :


Saïd Abadou,
secrétaire général de l'Organisation nationale des moudjahidine :
« Nous ne devons pas oublier nos martyrs »

La famille révolutionnaire a décliné l’invitation adressée par les autorités françaises à l’Armée nationale populaire (ANP) pour participer à la célébration de la fête nationale française, coïncidant avec le 100e anniversaire de la Première Guerre mondiale, estimant que cela est « une ligne rouge » étant donné que l’Hexagone n’a toujours pas exprimé ses excuses de son passé colonial.

Dans une déclaration à Echorouk, Saïd Abadou, ancien ministre des Moudjahidine a indiqué que la génération du 1er Novembre refuse la France et sa politique à jamais et le principe est connu de tous, c’est celui du rejet de la France et de son invitation, surtout qu’en dépit du fait qu’elle a sauvagement colonisé l’Algérie et de ses essais nucléaires, la France refuse à ce jour de présenter ses excuses aux Algériens, bien qu’ils soient dans les premiers rangs lors de la Première et la Deuxième Guerre mondiale, avec 139 000 soldats enrôlés dans la 1re Guerre mondiale et 143 000 lors de la 2e Guerre mondiale.

Par ailleurs, Saïd Abadou a expliqué que l’invitation des Français est rejetée car la question pour la génération du 1er Novembre est claire en lançant « la génération du 1er Novembre ne changera pas », ajoutant qu’il ne pense pas qu’un seul Algérien civil ou militaire prendra part à ces célébrations.

Revenant sur les propos tenus, il y a 48 heures, par le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, dans lesquelles il parlait de fortes relations entre les deux pays, le secrétaire général de l’Organisation nationale des moudjahidine a dit que ces déclarations suscitent des craintes et rappellent les déclarations du feu Houari Boumediène : « Lorsque la France vous remercie, il y a de quoi à craindre ».

Lakhdar Bensaïd, ex-secrétaire général de la Coordination nationale des enfants de chouhada a, quant à lui, dit que si l’invitation des Français à l’ANP pour participer aux célébrations exprimait une bonne intention de la France, celle-ci l’avait si bien exprimée à travers la Loi 2005 glorifiant les bienfaits du colonialisme.

Joint au téléphone, Bensaïd a souligné, qu’en tant que représentant d’un organisme défendant la mémoire et la souveraineté du pays, refuse catégoriquement à la fois cette invitation et la participation de l’ANP, digne héritière de l’Armée de libération nationale (ALN) à ces célébrations.

« En tant que nationalistes, la participation de l’Armée algérienne aurait été perçue normale si la France avaient retiré la Loi de honte, la loi du 23 février 2005 glorifiant les bienfaits du colonialisme et son passé colonial qui a duré 132 ans », ajoute-t-il affirmant que les Algériens sont souverains et que c’est un honneur pour elle d’être libérés par les Algériens.

Par ailleurs, notre interlocuteur n’a pas manqué de dénoncer la visite du ministre français des Affaires étrangères accompagné d’une importante délégation, composée de ministres et d’hommes d’affaires venus, selon lui, pour piller l’argent et les richesses de la Nation et personne ne leur a demandé ce qu’ils font en Algérie.

Tayeb El Houari, secrétaire général de l’Organisation nationale des enfants de chouhada (Onec) a lui affirmé n’avoir jamais entendu parler de cette invitation et n’a lu l’information dans aucun organe de presse national.

Tayeb El Houari écarte également toute hypothèse de voir l’Algérie participer à ces célébrations d’autant qu’elle s’apprête à célébrer le 60e anniversaire du déclenchement de la guerre de Libération nationale, et que la plaie de l’Algérie est si profonde, indiquant qu’il n’imagine pas une éventuelle participation de l’ANP digne héritière de l’ALN.


Hery Rajaonarimampianina oublie les soldats malgaches des deux grandes guerres…




1 commentaire:

  1. Tout d'abord, "BONJOUR!"
    Je tiens à vous remercier pour tout ce que vous faites en ce qui concerne le DROIT,l'INFORMATION et la VÉRITÉ. Il est toujours bon de rappeler aux oublieux et d'apprendre à la génération nouvelle ce qu'elle ignore du passé récent, très souvent ignoré parce que caché par les grands poltrons de l'ancienne génération.
    ================================
    « Repentance, oui ! », disent certains en France.
    « Repentance, non ! », vous rétorqueront d’autres empressés de s’opposer à toute œuvre qui tend vers le bien et l’unissons des peuples quoique les peuples soient bien au dessus de certaines bassesses propre aux êtres qui ne sont point encore vraiment humains et qui ne tendent que vers le mal plutôt que vers le bien.
    « Repentance ou pas repentance », tout ne peut dépendre que du respect que l’on pourrait avoir ou non pour soi-même et aussi pour les hommes, et quels qu’ils soient. Il n’est pas donné à certains hommes d’être à la hauteur réelle des hommes. Très souvent l’amour propre des uns et des autres l’emporte sur ce qui aurait pu faire de beaucoup d’entre eux des hommes : des hommes véritables, c’est pourquoi, on ne peut jamais demander à ceux qui ne seront jamais, d’être ce qu’ils ne pourront jamais être.
    M. HOLLANDOUILLE ainsi que ses valets incompétents, affairistes et traîtres à la Nation ne sauront être à la hauteur des hommes véritables.

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