Éditorial
Éducation
Comme les grande écoles françaises ne sont plus très prisées et nos
universités ne sont pas très bien notées dans les classements qui se
succèdent, comme l’Éducation nationale fabrique des illettrés et laisse
s’installer la violence, ainsi que le rabâchent enquêtes et études,
comme l’enseignement libre paraît fonctionner mieux et comme
l’enseignement hors contrat redonne aux parents le rôle que devrait leur
garantir la déclaration des droits de l’homme (
article 26-3) – eh bien, pour toutes ces bonnes raisons, l’État a décidé, comme tout bon organisme fasciste :
• d’éduquer les enfants dès leur plus jeune âge à son idéologie perverse, tout en prétendant qu’il n’y a
pas de problème
• d’empêcher les parents d’accomplir leur devoir, tout en prétendant développer une
relation de confiance
• de stigmatiser toute opposition, tout en prétendant respecter les opinions (quitte à diffuser
d’aberrants messages).
• de dénoncer toute critique, tout en prétendant être ouvert au dialogue
En ces temps de concertation et de consensus si prisés qu’il paraît
légitime que des ouvriers bloquent des usines et des manifestants
ravagent une ville sans être inquiétés,
retirer symboliquement son enfant de l’école ou même simplement essayer de
discuter avec les équipes enseignantes sur des œuvres qui, au minimum, sont
militantes et non pas neutres, est d’emblée suspect, condamné et blâmé.
Nous sommes donc, en France, avec un système éducatif qui a failli sur
ses missions principales (bien avant que l’actuel gouvernement n’aggrave
les choses) et qui se constitue en bastion idéologique contre les
parents tout en prétendant, admirable tartufferie, qu’il ne faut pas
instrumentaliser les enfants dans le débat ! Autrement dit, qu’il faut
leur livrer nos enfants sans réagir, pour le principe totalitaire que
l’État, par nature, sait mieux que l’individu ce dont les citoyens en
herbe ont besoin.
Cette question de l’éducation, c’est notre combat premier : toute la
génération qui s’est levée en masse fin 2012, toute la génération qui
est en train d’apprendre à se libérer des carcans idéologiques de la
bienpensance, qu’aurait-elle été si on lui avait seriné dès la
maternelle de ne pas écouter les parents, de ne pas croire les
religions, et d’obéir aveuglément à la parole sacrée des enseignants ?…
Si l’État veut arracher les enfants à leurs parents, ce n’est pas pour
leur apprendre à penser, c’est pour leur apprendre à obéir. Nous devons
tous réagir, même ceux d’entre nous qui se croient protégés.
On ne lâche rien !
Printemps Français
La question de la semaine
« Et pour les municipales, vous conseillez quoi ? » [bis]
Le conseil de la semaine
Racontez votre vie (et vivez-la).
Parce que la vie n’est pas si simple, ou parce que vous avez
l’impression qu’on ne vous écoute pas, ou parce que vous avez envie de
raconter votre expérience. Votre témoignage est forcément important, partagez-le. Et partagez le reste : vos
compétences, votre nouvel
enthousiasme, toute
l’économie.
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