Au sommaire de cette édition du 24 mars 2014 :
- Élections municipales en Hollandie : la république a remplacé la démocratie
Source : http://www.prorussia.tv/Elections-municipales-en-Hollandie-la-republique-a-remplace-la-democratie_v832.htmlIl n’y a plus de démocratie en France. Elle a été remplacée par la « République ». Vous n’entendrez pas un ministre, pas un leader de parti de politique, défendre la démocratie et le respect de la volonté du peuple. En revanche, il aura plein la bouche et les poches, des « valeurs de la république ». On ne sait plus trop si elles sont fiduciaires ou philosophiques, mais elles sont très pratiques, pour écarter du débat tout dissident un peu plus déterminé, qu’une pâle opposition empêtrée dans une guerre des chefs. Les élections municipales de ce dimanche n’échappent pas à cette règle bien française qui veut que tout soit politisé, sauf les affaires politiques qui sont confisquées elles, par les lobbies et les loges. Alors que les élections municipales n’ont d’enjeux que locaux, la conduite quotidienne des 35 000 petites communes de France va être polluée par des contingences nationales.Le bilan du Gouvernement est tellement catastrophique que le seul suspens réside dans l’abstention pour ces premières élections depuis celle de François Hollande. Depuis les années 80, l’abstention aux élections municipales est passée de 21% à 36%. Et les instituts de sondage prédisent une abstention record pour cette année, puisqu’elle devrait atteindre 40%. La défaite du PS est assurée, l’enjeu n’est que d’en minimiser l’ampleur. La gauche, qui fanfaronnait en 2008, après la vague rose qui avait emportée une quarantaine de villes de plus de 20 000 habitants, risque fort de déchanter au retour des flots…Avant le scrutin de dimanche, la gauche détenait 61 villes de 50 000 habitants et plus, l’UMP 35. Sur les 50 plus grandes villes de la métropole, le PS en détient 31 contre 13 à l’UMP. Une UMP qui a modéré toutefois ses prétentions. La « vague bleue » annoncée par Jean-François Coppé en novembre 2013 sera sans doute moins flagrante qu’espérée.Car le FN est en embuscade, et le PS en a fait un allié objectif en favorisant les conditions de son maintien au second tour. En effet, la barre des 12% des inscrits pour se maintenir au second tour a été baissée à 10%. Les triangulaires devraient être ainsi encore plus nombreuses qu’en 1995, année record. Est-ce un mal ? Pour la république, oui diront les lobbies et les loges ; pour la démocratie, en aucun cas. Le parti de Marine Le Pen présente aujourd’hui plus de listes qu’en 2008. Ce parti à 17% ne compte à ce jour que 80 conseillers municipaux, et les sondages lui en accordent plus de 1000 à l’issue de ce scrutin. Peut-être même des mairies. À moins que le front républicain ne vienne encore tuer la démocratie. Paris restera à gauche. C’est une ville décadente. Marseille devrait vieillir avec Jean-Claude Gaudin, mais qui sait si le frontiste Stéphane Ravier ne se posera pas en héritier en remportant un arrondissement. On regardera avec attention Lille, Bordeaux, Montreuil, Forbach, Caen, Béziers, Hénin-Beaumont, Nice, Strasbourg Toulouse ou encore Amiens, mais c’est bien plus pour l’avenir des politiciens qui briguent ces fauteuils de maires pour mieux asseoir leurs ambitions nationales. Pas de grands changements, en fait. Et s’il y en a pour quoi faire ? Car, le plus curieux est de voir ce pays, la France, dont la majorité des électeurs votent à droite, être gouverné à gauche et se suicider à petit feu. Elle se vend à Washington, remplace son peuple, oublie son histoire et entache son avenir. C’est la France qui vote, et c’est la Hollandie qui sort des urnes. Et ce, grâce à un front républicain qui prive la démocratie d’une alliance nécessaire. L’UMP en est la dupe, le FN s’y vautre et le PS s’en régale. Triste France.
- Intermittents du spectacle : 1/3 du déficit des Assedic et des bataillons pour la culture de mort
- De François Mitterrand à François Hollande, tout le monde écoute tout le monde, et personne ne sait rien !
On ne sait pas si la police française est devenue la Stasi, mais le "Allo ? Ne quittez pas. Vous êtes sur écoute", parait plus que jamais d'actualité. Depuis l'affaire des fameuses écoutes de l'Élysée, dans les années 80, les mauvaises méthodes socialistes ont la peau dure. Souvenez-vous : sous le premier septennat de François Mitterrand, une cellule antiterroriste, chargée de veiller exclusivement à la protection de l'Élysée, réalise des écoutes téléphoniques illégales. On craint, à cette époque, un coup d'État des éléments les plus extrémistes refusant le passage de la France au socialisme, mais surtout, on craint des divulgations sur la vie personnelle du Président ou les méthodes de son entourage qui pourraient servir de moyens de pressions contre la République. Près de 3000 conversations concernant 150 personnes, ont été enregistrées en dehors de tout cadre légal. Comme la presse l'a rapporté à l’époque, ce ne furent pas les premières écoutes téléphoniques effectuées par les services de la République, mais celles-ci ne concernaient pas le service de l'État, mais des demandes personnelles de François Mitterrand ou de ses proches.
Son héritier politique, François Hollande, a conservé la tradition de la vie parallèle mais aussi celle des écoutes. Seul le cadre légal a changé. On le sait, le candidat Hollande a plus été élu par défaut, pour chasser le président sortant Nicolas Sarkozy, qu'en fonction de son programme ou de sa personne. Même si les promesses n'engagent que ceux qui les écoutent, M. Bricolage doit quand même amèrement regretter d'avoir suivi ses communicants, en promettant de faire régner l’exemplarité à la tête de l’État. Car depuis son avènement, affaires, mensonges et passe-droits en tout genre, se multiplient, rendant chaque jour de plus en plus impopulaire, ce gouvernement qui semble avoir prévu de battre des records dans le domaine.
Une fois encore on frise l'irresponsabilité et le même numéro de dupes se répète. À la veille des municipales, l’affaire des écoutes de l'ancien président Sarkozy (dans le cadre du possible financement de sa campagne par Kadhafi) a déstabilisé le gouvernement français. Alors que le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, reconnaît avoir été mis au courant, Mme Taubira, ministre de la Justice prétend ne pas avoir été informée tout en brandissant à la presse des documents qui démontrent exactement le contraire. Tout comme l'inénarrable ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, dont ce sont les services placés sous son autorité, qui en ont été chargés. Le pataquès et sa suite de couacs continuent en Hollandie. Les mêmes mensonges et les mêmes contradictions que dans l'affaire Cahuzac, mais aussi la théorie du genre, le mariage de même sexe, et j’en passe. Ce sont les mêmes acteurs qui jurent la main sur le cœur n'être au courant de rien, en dépit des documents et des rapports qui attestent le contraire.
Alors, incompétence ou déni de réalité ? Le premier "flic de France" (certains diront le premier shérif) n'est jamais au courant de rien. C’est étonnant d'être aussi mal informé, alors qu’une récente enquête vient de révéler la collaboration étroite établie entre La DGSE et l’opérateur télécoms, en dehors de tout contrôle. En effet, parmi les révélations d'Edward Snowden, on découvre ainsi que le service secret français dispose d’un accès libre et total, aux réseaux et aux flux de données qui transitent par les réseaux de l'opérateur. Autrement dit, l'accès aux communications téléphoniques et Internet de chaque citoyen français. Les gouvernements s’octroient donc, des pouvoirs auxquels il n’ont pas droit car il n'existe aucune surveillance de la part du public qui doit se contenter de faire confiance. Même si un individu n'a rien fait de mal, il est épié et enregistré. Il suffit juste d’être suspecté, même par erreur, et alors des services utiliseront des systèmes, dont vous ignorez jusqu'à l'existence, pour remonter dans le temps, examiner minutieusement vos choix, vos communications et extrapoler ainsi des soupçons, à partir d’une vie inoffensive.
Après ça, on ne doute pas que Manuel Valls soit le mieux placé pour donner des leçons de valeurs républicaines à un soldat du feu qui refuse de lui serrer la main. Le matador des salons doit avoir oublié que ce n'est pas le titre qui confère le respect, mais l'homme qui est sensé incarner la fonction. Si un ministre a rang d'autorité, il est d'abord au service de son peuple et en particulier de ceux qui ont fait le choix de défendre et de protéger. M. Valls découvre une réalité qui semble lui avoir échappé.
À travers la succession des affaires au fil des ans, le monde politique s’est discrédité et il apparaît de plus en plus, comme une caste ou une oligarchie de plus en plus étrangère aux préoccupations des citoyens ordinaires. Après tant de tromperies, de dissimulations et de manipulations, les Français ne leur reconnaissent plus aucune légitimité. Et qui pourrait leur donner tort ?
- Discours de Vladimir Poutine à la Fédération : la Russie ne sera pas un pion dans le jeu de l'OTAN
Mardi dernier, le 18 mars, le Président Poutine s’est adressé à la Fédération de Russie, dans un discours solennel devant tous les représentants politiques, administratifs, militaires et civils de son pays.
Pendant 50 minutes, il a expliqué la genèse de la crise ukrainienne et les raisons qui ont motivé la fédération de Russie d’accueillir en son sein la république autonome de Crimée.Ce discours, personne n’a pu le lire ou l’entendre en France. Comme pour son adresse aux Américains, lors du règlement de la crise syrienne par la diplomatie russe. Aucune radio, aucun journal, aucune télévision française ne s’est donné la peine de reproduire in extenso ce discours
(On trouve le discours du président Poutine traduit en français sur Égalité et Réconciliation :
ou encore sur le site de Sayed Hasan Nasrallah :
Source : http://www.prorussia.tv/Discours-de-Vladimir-Poutine-a-la-Federation-la-Russie-ne-sera-pas-un-pion-dans-le-jeu-de-l-OTAN_v835.htmlVous aviez eu droit à la retransmission en direct de l’investiture de Barack Obama, mais pas des discours historiques de Vladimir Poutine alors même que la diplomatie française, par la voix de Laurent Fabius, engage la France dans une guerre ouverte avec le plus grand pays du monde, partenaire historique et naturel d’une Europe indépendante.Ce discours, nous l’avons sous-titré pour vous, et publié sur notre chaîne « Tout images ». En intégralité.Pour faire comprendre la position de la Russie sur les évènements en Crimée, Vladimir Poutine est revenu sur la prise du pouvoir par les armes à Kiev, par des groupuscules ayant confisqué les manifestations de la Place Maïdan.Vidéo - 14‘11’’ – 16’07’’Les exactions contre les Russophones ont démarré dès le premier jour de la prise du pouvoir par les ultra-nationalistes. Interdiction du russe, enlèvements des élus russophiles, menaces de mort et meurtres. Alors même que le Président russe s’exprimait à la télévision, le directeur de la première chaîne ukrainienne a été contraint sous la menace, de démissionner, par des miliciens de Pravy Secktor, pour avoir osé diffuser ce discours ! Les habitants de Crimée étaient donc en droit de se protéger. Vladimir Poutine a rappelé que le référendum, organisé par les institutions élues et légales de Crimée, était conforme au droit international.Vidéo – 20’08’’ – 22’46’’Le président de la Fédération de Russie a poursuivi son discours par une mise en garde, ferme et sans appel, contre les manœuvres de l’OTAN et de Washington. La Russie ne sera pas un pion.Vidéo – 25’15’’ – 32’07’’Parfaitement conscient de la partie de bras de fer qui s’engage et fort d’une côte de popularité exceptionnelle, avec 75% de soutien dans son peuple, Vladimir Poutine a accueilli sereinement la Crimée et Sébastopol au sein de la Fédération de Russie.Vidéo – 39’57’’ – 42’22’’La Crimée est donc redevenue une terre russe, après une parenthèse sans importance de 60 ans dans son histoire millénaire. La Russie n’a pas cédé aux manœuvres de l’OTAN et une fois de plus, sans verser une seule goutte de sang, elle a défendu le droit international et fait respecter ses droits, son rang et son indépendance.
- Sergeï Lavrov propose un plan pour sortir l'Ukraine de sa crise interne : que vont faire l'Europe et les États-Unis ?
- Sanctions européennes contre la Russie : attention au retour de manivelle !
Source : http://www.prorussia.tv/Sanctions-europeennes-contre-la-Russie-attention-au-retour-de-manivelle-_v837.htmlL’Union européenne et les États-Unis, furieux de voir la Russie éteindre le feu, allumé par leurs soins en Ukraine et en Crimée, ont décidé de prendre des sanctions contre la Russie et certains de ses dirigeants, mais aussi contre des journalistes ou des hommes d’affaires.On passera rapidement sur l’option militaire qui n’a été envisagée que par Laurent Fabius et qui a fait rire la terre entière, jusqu’aux éleveurs de Rennes de la Yakoutie. C’est désormais la bonne blague qu’on se raconte au coin du feu, après une journée de chasse.Ces sanctions prises contre les ressortissants russes visent à geler les avoirs de ces derniers hors-Russie et à les interdire de déplacement dans la zone européenne. Cela concerne des personnalités comme le Président de la Douma, des ministres, des vices-premiers ministres ou des journalistes. C’est idiot à deux titres. Premièrement, conformément à une loi russe de l’année dernière, les fonctionnaires, diplomates et élus russes… n’ont pas le droit d’avoir des avoirs à l’étranger, pour ne pas être corrompus. Effet donc nul. Deuxièmement prétendre résoudre des crises diplomatiques en interdisant aux diplomates de se déplacer, c’est faire preuve d’une hypocrisie sans borne et oublier que l’Union européenne et les USA ne représentent pas le monde : il reste tout le continent sud-américain, l’Afrique, l’Asie, l’Océanie… Soit 65% du commerce mondial.Et l’on en revient à la question primordiale. Qui a le plus besoin de l’autre ? On mettra de côté les USA, qui n’ont aucun partenaire, juste des valets et l’on se concentrera sur l’Europe, l’Union européenne. La Russie fournit à l’Europe un tiers du gaz, du pétrole et du charbon qu’elle consomme. La Russie, peut, du jour au lendemain, vendre la totalité de sa production à la Chine, gros consommateur énergétique. L’Europe, elle, n’a que très peu d’options, surtout en ce qui concerne le gaz. Elle devra soit acheter le gaz de schiste américain, soit exploiter le gisement israëlo-chypriote… et donc résoudre la crise gréco-turque qui traine depuis 1970, baril de poudre capable de faire sauter l’OTAN auxquels ces deux pays appartiennent tout en étant toujours potentiellement en guerre… Au passage, GazProm, la grande compagnie russe, est associée à ce projet. Le serpent se mord la queue.Le chiffre d’affaires entre les Russes et l’Europe occidentale accuse nettement un solde positif et ce, en faveur de l’Europe Occidentale. Les grandes transnationales européennes se sont taillé des parts léonines sur le marché russe : à ne citer parmi elles que le géant logistique germano-français, Kuehne-Nagel, ou encore Airbus recevant jusqu’à 40% de son aluminium des entreprises russes. Sans citer la grande compagnie spécialisée en avionique militaire et civile Thales, ou le très connu fabricant des propulseurs Sagem, ou encore Peugeot, Renault et Citroën qui auraient du mal à joindre les deux bouts sans le marché russe. La disparition de ces débouchés juteux générerait également des licenciements en chaîne dans l’Hexagone. Je pourrais également évoquer les supermarchés russes remplis à craquer du cognac Otard ou Bordeaux millésimés à raison de centaines de bouteilles par rayon. Que dire du groupe Mullier, présent en Russie depuis les années 80 au travers des marques comme Auchan, Leroy Merlin ou Décathlon. Car le plus va-t-en-guerre des pays européens, la Hollandie, est aussi celui qui a le plus à perdre en matière d’emplois, de ressources, et de débouchés industriels. Tout ça parce qu’un fou comme BHL est allé draguer les néo-nazis de la place Maidan. Y’a-t-il encore un homme censé dans ce gouvernement d’irresponsables ? Même sur la question du Mistral, la France adopte une position suicidaire.Qu’est-ce qui intéressait les Russes dans l’achat du porte-hélicoptère Mistral ? La carène ? Les matériaux composites ? Non. D’ailleurs la plupart des ressources nécessaires viennent de Russie, même pour les deux unités construites à Saint-Nazaire. Non, ce que voulait la marine russe, c’est le système électronique permettant de marier les centres de commande et de prise de décision des différentes unités de combat en haute mer. Ce progiciel de combat faisait cruellement défaut aux navires russes : la période de corruption et de gaspillage de l’ère Eltsine a fait prendre du retard sur la question aux ingénieurs russes, alors que les excellents chercheurs français travaillaient d’arrache-pied pour affûter leur concept informatique. Conformément aux accords conclus pour la production des Mistral, ce système a été transféré quasiment dès le début, à la marine russe pour l’adapter à ses navires, ses hélicoptères et ses avions… Moralité, si l’accord venait à être suspendu unilatéralement par la France, les Russes construiraient quand même leurs navires… pendant que les ouvriers de Saint-Nazaire seraient licenciés, les chantiers se retrouvant avec une ardoise d’un milliard et demi d’euros.Pour l’instant, la Russie de Vladimir Poutine a répondu avec tact à la tentative d’isolement, orchestré par l’Occident. Désormais, les conditions d’obtention des visas pour aller en Russie, seront simplifiées, la durée de séjour autorisée augmentée à 6 mois, avec plusieurs entrées possibles. Mais il viendra peut-être un temps où la Russie sera fatiguée de tendre la main à une Europe, esclave docile de Washington. Le partenaire privilégié dont rêve la Russie est une Europe indépendante, fière de son histoire et de sa culture, gardienne de ses civilisations, consciente de ses intérêts et maître de son destin. Mais si elle n’est qu’un paillasson pour la pornographie américaine et l’immigration de peuplement, autant fermer tout de suite ses portes.
- Hommage à Mikhaïl Lermontov au Centre de Russie pour la Culture et la Science de Paris, à l'occasion du bicentenaire de sa naissance
- L'émission "À bâton rompu" reçoit Alexandre Pouliot-Roberge, journaliste québécois et russophile
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