Qui ne risque rien n'est rien… sur le chemin de Damas, alors que les opinions ont cédé face aux faits…
on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.

mardi 21 mai 2013

"Qu’on ne nous parle plus de pseudo débat démocratique, mais de lutte radicale"…




Nous avons perdu une bataille… Du reste il ne pouvait en être autrement. Les obstacles juridiques et administratifs devaient sauter un à un sous la volonté farouche d’un pouvoir illégitime et abusif qui n’est pas aux commandes du pays pour le sortir de la crise, mais pour mettre en application une idéologie prométhéenne, contre nature, comme jadis Lyssenko sous Staline voulait mettre au pas les chromosomes réactionnaires.

Le mariage homosexuel est un nouveau pas vers un totalitarisme qui considère que rien, pas même la nature, est au-dessus de l’État républicain. Ainsi attendons-nous peut-être un jour à voir remise en cause la loi de la gravité universelle ou celle de la poussée d’Archimède. Plus sérieusement, cela devrait nous inquiéter sur les projets en préparation concernant notamment les manipulations génétiques. Un verrou essentiel ayant sauté sur un principe essentiel de la nature humaine, la voie est libre à présent. Nous aurons droit notamment à la Gestation pour autrui et dans notre société mercantile tout le « kit » qui va avec.

Interrogeons nous aussi sur la toute puissance d’un pouvoir extrêmement minoritaire qui sait son temps compté en cette période de crise, (même pas sûr que notre président normal aille jusqu’au bout de son mandat) et qui est conscient, dans sa soumission servile aux oligarchies bruxelloise et mondialistes libérales-libertaires, que de leur donner cet os « sociétal » à ronger, lui obtiendra des délais supplémentaires pour contraindre la France à des restrictions plus draconiennes, pour payer la dette publique.

Nous avons donc perdu une bataille, mais c’est une victoire à la Pyrrhus du gouvernement, dont l’effet pourrait être plus dévastateur pour son propre camp. Le peuple s’est reconnu, est conscient de sa force et a compris qu’en face, ce n’est pas à un adversaire politique qu’il a à faire, mais à un ennemi sans concession. Dès lors les choses deviennent simples, qu’on ne nous parle plus de pseudo débat démocratique, mais de lutte radicale.

Cette prise de conscience par des Français de plus en plus nombreux de la nécessité de remettre en cause un système entier qui tente de nous faire disparaître parce que nous sommes différents et attachés à nos racines et à nos libertés touche de nombreux courants à droite comme à gauche. C’est une bonne nouvelle. Le rapport de force est en train de se renverser, d’un côté la droite des valeurs et la gauche du travail, qu’on appellera le pays réel, de l’autre les médias, le pouvoir politique et de petits lobbys minoritaires, le tout au service de « l’Empire », qu’on appellera le pays légal.

Nous n’avons pas perdu la guerre qui ne fait que commencer. La grande manif du 26 mai pourrait marquer une étape nouvelle pour le printemps français qui réveille chaque jour notre pays trop longtemps assoupi. L’Action française sera toujours aux côtés des Français dans ce combat.

On ne lâche rien…

Olivier Perceval, Secrétaire Général de l’Action française



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