Qui ne risque rien n'est rien… sur le chemin de Damas, alors que les opinions ont cédé face aux faits…
on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.

jeudi 27 juin 2013

Francs-Tireurs Patriotes : "Les larmes du drapeau"… "Rupture de Ban"… "Leçon d'histoire" !




Les larmes du drapeau

"Place du Capitole à Toulouse, le 18 novembre 2009 : des hordes d'Algériens (pardon, de Français d'origine algérienne) prennent prétexte d'un match de football de leur pays (pardon, de leur pays d'origine) pour arracher le drapeau tricolore, le brûler et le remplacer par leur torchon croissanté. Les autorités interdisent à la police d'intervenir pour ne pas "créer de désordre"... Si je parlais ici en tant que Joyeux Rebelle, ce n'est pas ma plume que je saisirais mais une arme de guerre. Pour ne pas "créer de désordre", je laisserai le drapeau exprimer lui-même son amertume de n'être plus défendu sur son propre sol..."


J’ai longuement flotté sur les champs de bataille,
Résistant bravement aux coups de la mitraille ;
Maintes fois ma voilure épongea dans le vent
Le sang des soldats morts, les pleurs des survivants.
Au sommet du pays je dressais mes couleurs,
Témoignage vibrant de la Foi, de l’Honneur.
Les anciens devant moi soulevaient leur chapeau,
Qu’y a-t-il de plus beau que l’amour d’un drapeau ?
Mais la honte survint par un soir gris d’hiver :
Ma hampe fut brisée par des mains étrangères.
Lacérés, mes beaux plis sanglotaient en silence
En voyant que ces doigts s’attaquaient à la France.
Devant la foule haineuse, on me jeta à terre.
Un instant je pensai : « nous sommes donc en guerre ! »
Mais en guerre un étendard a ses défenseurs,
Ici nul n’accourut pour calmer ma douleur !
Les uniformes bleus trépignaient de colère,
Mais leur chef, tout là-haut, préservant sa carrière,
Me laissa sans mot dire aux mains de mes bourreaux :
Je mourus sans qu’une arme quitte son fourreau.
Ce soir je regrettai de porter ces couleurs,
Car une part de la France est morte dans mes pleurs.
Quand mon pays me laisse ainsi succomber, seul,
Je ne suis plus drapeau, mais je deviens linceul…


À propos des Larmes du drapeau

Certaines personnes ont diffusé sur Youtube une vidéo reprenant mon poème "Les larmes du drapeau", en l'attribuant à un certain Colonel Brault que je ne connais ni d'Éve ni d'Adam. J'ai demandé il y a quelque temps des explications à ce colonel, il m'a affirmé s'être contenté de poster mon poème sur son site, mais que d'autres personnes l'y ayant trouvé en ont déduit qu'il en était l'auteur.

J'effectue ce rectificatif car, étant membre du groupe FTP (Francs-Tireurs Patriotes), je mettrai ce poème en musique pour le prochain disque du groupe, et n'ai aucunement envie de passer pour un plagiaire alors que "les larmes du drapeau" sort de ma petite plume !



Le groupe de Rock Patriote, "Francs-Tireurs Patriotes", sort son deuxième album : Rupture de ban dont est extrait le morceau "Les larmes du drapeau".  Autres titres : "Gardiens du désordre" - "Leçon d'histoire" - "St Michel Archange" - "Légitime défense" - "Crève en silence" - "Lettre à mon fils" - "Le volontaire" - "Hôtel des verrous" - "Tous pourris" - "L'âme du vin".




Pourquoi « FTP » ?

"Au sens propre, un franc-tireur est un combattant qui ne fait pas partie de l’armée régulière. Nous avons décidé de reprendre ce sigle (à l’origine Francs-tireurs Partisans, communistes coupables de crimes de guerre sous l’Occupation), en le travestissant en Francs-tireurs Patriotes. L’image est double : d’une part nous sommes des combattants politiques en marge du Système, et d’autre part la récupération de ces trois lettres équivaut à un doigt d’honneur fièrement brandi à destination des gauchistes."

*    *    *

Leçon d'histoire




Rivarol s'entretient avec le groupe nationaliste et catholique Francs-Tireurs Patriotes (FTP) :
“Nous avons reçu notre lot de gaz et de GAV… Mais il en faudra plus pour nous faire taire…”

RIVAROL : Philippe, vous êtes guitariste et chanteur de FTP (pour Francs-Tireurs Patriotes). Avec vos camarades, vous sortez votre deuxième album, Rupture de ban. Avant de parler plus précisément de cette nouveauté musicale qui intéressera assurément une large fraction de la mouvance nationaliste, pouvez-vous présenter aux lecteurs de RIVAROL qui ne sont pas tous experts de musique RIF ou RAC la fière équipe composant le groupe ?

Francs-Tireurs Patriotes : Avec plaisir ! Tout d’abord le groupe a été créé en 2009 par Tanguy et moi-même, motivés à l’idée de redynamiser la scène RIF laissée bien vide par les arrêts d’In Memoriam (qui s’est reformé depuis), Vae Victis et Ile-de- France, à nos yeux les trois meilleurs groupes que le RIF ait jamais connus. À l’été 2009, l’arrivée à Paris de Fasc (déjà connu sur Internet par ses clips de rap antisionistes) a finalisé la constitution des Francs-Tireurs Patriotes (on retrouve d’ailleurs nos trois initiales dans ce nom riche de sens !). Peu après nous avons été rejoints par l’Anguille, ancien leader d’Europa Nostra, qui a depuis laissé sa place à Julien, notre bassiste depuis trois ans !

R. : Comment pouvez-vous définir votre évolution artistique, spirituelle et intellectuelle depuis la sortie de votre premier album ?

FTP : Le principal changement entre nos deux albums est d’abord dû à l’expérience que nous avons acquise ainsi qu’aux moyens mis en œuvre pour faire de « Rupture de ban » un produit “pro”. Néanmoins, il y a aussi eu une évolution à la fois intellectuelle et artistique qui est directement issue de notre prise de conscience qu’on n’attire pas à nos idées par des moyens qui ne sont pas adaptés au public que l’on vise. Notre premier album était très communautaire dans le style comme dans le fond, c’était de la musique pour « les nôtres ». Et les concerts que nous avons donnés un peu partout en France entre 2009 et 2012 nous ont montré combien la musique militante participe directement de l’esprit de communauté. Pour ce second album, nous avons véritablement mis l’accent sur la rupture (politique mais également artistique) : sans renier aucunement l’aspect communautaire et militant inhérent à notre travail, nous avons voulu proposer notre musique à d’autres gens, peut-être de simples patriotes peu politisés mais qui peuvent être séduits par des mélodies travaillées, des paroles qui font plus appel à l’âme et à l’esprit qu’aux passions, bref un public qui écoute du RIF sans le savoir ! Nous avons été surpris du nombre de personnes étrangères au milieu nationaliste qui ont acheté et apprécié notre dans notre clip « les larmes du drapeau », qui touche un public très large malgré les croix celtiques qui ornent nos instrus.

R. : Êtes-vous investis en politique, au-delà de vos activités musicales ? Militez-vous dans un mouvement ?

FTP : Notre militantisme ne se limite bien sûr pas à composer des chansons et à jouer de la guitare ! Ces activités se greffent sur un engagement qui n’est pas nouveau. Pour la plupart nous sommes proches du Renouveau français, mouvement clair sur sa doctrine et qui dégage un impressionnant sentiment de communauté et de camaraderie. Mais en tant que groupe musical, FTP n’est inféodé à personne et n’est le groupe de personne sinon de ceux qui écoutent et aiment notre musique ! Nos rapports avec l’ensemble de la planète nationaliste et identitaire sont donc bons, indépendamment des divergences doctrinales ou des querelles de personnes… Concernant nos activités militantes récentes, nous nous sommes investis comme beaucoup dans la bataille contre la dénaturation du mariage, aux côtés de milliers de personnes qui bravent quotidiennement un Système qui se fiche du peuple. Sans entrer dans les détails, nous avons reçu notre lot de gaz et de GAV (tiens, j’ai placé détail et gaz dans la même phrase !) Mais il en faudra plus pour nous faire taire.

R. : Vous proposez de belles mélodies (et l’on comprend que votre nouveau “bébé” connaisse déjà son petit succès !), et des textes parfois particulièrement sulfureux. Comme ceux du titre Leçon d’histoire [à écouter absolument !] dans lesquels le professeur Cohen est croqué insolemment ! Mais ne croyez-vous pas que le point central que vous touchez ici mériterait carrément un album complet ?

FTP : Sans aucun doute, mais il faut en garder pour les prochains albums ! Cette chanson, « Leçon d’histoire », est emblématique de notre disque. C’est sans aucun doute la plus radicale, mais aussi la plus drôle, et une des plus douces ! Quand un de mes collègues de travail me dit que ses deux enfants la connaissent par cœur, je me dis que nous avons réussi ce cocktail détonnant : radicalité du message et aspect irrésistiblement sympathique, bref de la piraterie musicale ! Sur un plan plus politique, il est clair que le sujet de l’éducation “nationale” est connexe à beaucoup d’autres qui ont tous pour clé de voûte la domination du lobby qui n’existe pas… Vous pouvez donc compter sur nous pour dénoncer avec nos instruments les maux que, chaque semaine à RIVAROL, vous analysez sans compromission !

Propos recueillis par Valentin BARNAY pour Rivarol n° 3100 du 28 juin 2013

Le CD Rupture de ban de FTP coûte 17 euros port compris. Il est commandable sur patriote-productions.com ou à cette adresse : PP/Asma, BP 80308, 75723 Paris Cedex 15.




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