Qui ne risque rien n'est rien… sur le chemin de Damas, alors que les opinions ont cédé face aux faits…
on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.

samedi 27 février 2016

L'émission "Un œil sur la Planète" analysée par un Syrien vivant à Damas…



Saïd Hilal Alcharifi, journaliste syrien francophone vivant à Damas, nous livre une critique aussi pertinente qu'autorisée concernant l'émission "Un œil sur la Planète" diffusée par France 2 le jeudi 18 février 2016…




mardi 23 février 2016

Syrie : "mensonge, nausée, sanctions"… réflexions d'un ancien ambassadeur de France



Les étudiants d'Alep manifestent leur loyauté au président Bachar el-Assad

Jean-Claude Antakli nous livre sur son blog la lettre d'un de ses amis, ancien ambassadeur de France, son excellence Michel Raimbaud, fin connaisseur du Proche-Orient qui nous en dit long sur le silence criminel de la diplomatie française, de celle d'une partie de l'Occident qui s'est aliéné aux États-Unis et à leur politique catastrophique des affaires étrangères depuis 70 ans.

Michel Raimbaud, ancien ambassadeur de France


"Le mensonge, la nausée et les sanctions"

Le pire ministre des affaires étrangères jamais offert à la France a déguerpi. Il laisse derrière lui une diplomatie ruinée, décrédibilisée et démoralisée : seraient-ils les meilleurs de la planète, nos diplomates ne peuvent faire de miracles lorsqu’ils sont amenés à ne défendre que des dossiers indéfendables, qui les placent systématiquement du mauvais côté de l’Histoire. C’est là que le bât blesse.
Le départ d’un ministre aussi étranger aux Affaires étrangères, qui ne se réveillait qu’au nom de Bachar al-Assad, ne fera guère pleurer que lui-même et ses complices. Mais les optimistes inoxydables, inondés d’espoir l’espace d’un adieu, devraient se méfier : si le pire n’est jamais sûr, le meilleur l’est encore moins.

Le pire ministre des affaires étrangères jamais offert à la France a déguerpi…
Un Fabius qui a réussi à surpasser le "libyen" Alain Juppé dans l'ignominie !

Le partant était un pilier du « groupe des Amis de la Syrie », dont la liste des États membres illustrait alors parfaitement la sentence bien connue : avec de tels amis, plus besoin de se chercher des ennemis. Reprenant le flambeau brandi par la France lors du rezzou de l’OTAN sur la Libye, Fabius a tout fait pour propulser notre pays à l’avant-garde des va-t-en guerre de la vertueuse « communauté internationale ». N’est-ce pas lui qui, mi-dépité mi-gourmand, estimait en juillet 2012 qu’il « reste encore quelques renforcements possibles en matière de sanctions », insistant pour que la Grèce cesse d’importer du phosphate syrien ?
Le club Elisabeth Arden (Washington, Londres, Paris), qui prétend depuis un quart de siècle incarner la « communauté internationale », s’est transformé au fil des dernières années en un directoire de pères fouettards ayant pour inspirateurs les néoconservateurs de « l’État profond » des pays d’Occident et d’ailleurs, et pour alliés privilégiés les régimes moyen-orientaux les plus portés sur la flagellation. En 2011, après l’Irak, le Soudan, l’Afghanistan, la Somalie, la Palestine, la Yougoslavie, l’Iran ou l’Ukraine et quelques autres, nos pères fouettards, pourtant bien absorbés par leur tâche du moment (protéger les populations civiles de la Jamahiriya libyenne en les bombardant, avant de liquider physiquement Kadhafi – NDLR), vont réserver à la Syrie un traitement de choix. C’est ainsi que les sanctions vont pleuvoir en giboulées dès les premiers beaux jours.
En juillet 2012 (on taira par décence le nom du journal et ceux des journalistes), une vidéo apparaît sur le net avec un titre en forme de question qui tue : « À quoi servent les sanctions contre la Syrie ? » Celle-ci, note le commentaire écrit, « fait depuis plus d’un an l’objet de mesures de rétorsion de la part de la communauté internationale, avec un succès mitigé ». Il faut « punir et étouffer économiquement le régime de Bachar al-Assad, qui réprime dans le sang ses opposants : tel est l’objectif ». On n’aura pas fini d’entendre cette rengaine.

Notre vidéo précise que, le 23 juillet 2012, l’Union Européenne a adopté un nouveau train de sanctions, pour la 17ème fois en un an (sic). Elle rappelle que les États-Unis, le Canada, l’Australie, la Suisse, la Turquie et la Ligue Arabe (kidnappée par le Qatar et les régimes du Golfe) ont pris des mesures équivalentes.
Sans dresser une liste interminable des sanctions imposées, renouvelées et renforcées les années suivantes, il n’est pas inutile de rappeler au passage, à l’attention des distraits, des ignorants ou des bonnes consciences, le script général du chef-d’œuvre des dirigeants occidentaux et de leurs bureaucraties sadiques :

- 1/ D’abord viennent les sanctions classiques « de mise en situation » par le Conseil de Sécurité, prises en mai 2011 : Les premières mesures prises par l’Union Européenne concernent la mise au ban (refus de délivrer des visas) et le gel des avoirs de 150 personnalités du « régime syrien ».
Par ailleurs, une cinquantaine de sociétés « soutenant le régime » sont soumises à boycott dont cinq organismes militaires, conformément à l’embargo adopté « sur les exportations d’armes et de matériel susceptible d’être utilisé à des fins de répression ». Il est ainsi interdit d’exporter vers la Syrie des équipements, des technologies ou des logiciels destinés à surveiller ou intercepter des communications sur Internet ou les téléphones.

- 2/ Le 10 août 2011, le gouvernement américain prend des sanctions économiques contre les sociétés de télécommunication syriennes et les banques liées à Damas, empêchant les citoyens étatsuniens de mener des affaires avec la Banque commerciale de Syrie, la Banque syrienne libanaise commerciale ou Syriatel. Les avoirs de ces sociétés aux États-Unis sont gelés, autant dire volés. Hillary Clinton annonce dans la foulée un embargo total sur les importations de pétrole et de produits pétroliers en provenance de Syrie. Imitant aussitôt ses maîtres, l’Union Européenne décide de plusieurs trains de sanctions supplémentaires, y compris un embargo sur le pétrole.
La dernière salve visera à réduire les échanges commerciaux afin de finir d’asphyxier l’économie du pays.

- 3/ Viendront ensuite les sanctions diplomatiques (rappel des ambassadeurs en consultation) décidées dès l’automne 2011, après le double veto russo-chinois sur le projet de résolution islamo-occidental visant à provoquer en Syrie un processus à la libyenne. Les États-Unis ayant rappelé de Damas leur ambassadeur du troisième type, plusieurs États de l’Union Européenne rappellent les leurs. Juppé rappellera le sien une première fois le 17 novembre 2011 : « erreur fatale » pour le ministre ordinateur. Après un faux retour, ce sera le départ définitif en février 2012. Nommé en mai 2012, Fabius fera encore mieux : à peine intronisé, il expulsera l’ambassadrice de Syrie à Paris, ayant oublié que cette dernière est également représentante auprès de l’UNESCO et qu’il ne peut la contraindre au départ.

- 4/ En 2012, ce sera la fermeture de la compagnie aérienne « Syrianair » à Paris, puis l’interdiction de toute liaison aérienne entre la France et la Syrie et, plus généralement, entre les capitales européennes et Damas. Etc…

Hélas, se lamentent des experts pleins d’onction et de componction, tout le monde n’est pas d’accord pour mettre en place un embargo, ce qui en limite la portée. La belle unanimité qui, de 1991 à 2011, a rassemblé les cinq Permanents du Conseil de Sécurité autour des trois Occidentaux n’existe plus et c’est un élément déterminant qui permet de briser l’arrogance et la toute-puissance des puissances atlantiques. Des doigts accusateurs pointent « certains pays qui ne jouent pas le jeu ? » (sic). Mais est-ce bien un jeu ? La Russie et la Chine soutiennent le gouvernement et l’État syriens : ils seront priés de « rejoindre la communauté internationale » (sic). La Syrie peut également compter sur l’aide multiforme de son allié, l’Iran, mais celui-ci est déjà sous lourdes sanctions. D’autres pays, comme le Brésil, ne soutiennent pas les Occidentaux ? En outre, certains États traînent les pieds au sein de l’Union Européenne, et les accrocs aux engagements pris contre Damas se multiplient.

Ce blocus qui asphyxie progressivement la Syrie est certes difficile à mettre en œuvre, mais que nos perfectionnistes se consolent : il est indéniable que les résultats escomptés sont là. Après cinq années de sanctions et d’acharnement collectif, le peuple syrien est épuisé et vit dans des conditions terrifiantes. Nos grands dirigeants, si bons et si pudiques, ne connaissent-ils pas la vérité, non pas celle de leurs protégés émigrés qui vivent au chaud ou au frais à l’ombre de leurs protecteurs, mais la vérité des habitants qui ont tenu bon dans leur pays. Loin du paradis de la révolution auquel les premiers feignent de croire, loin du paradis auquel aspirent les djihadistes démocratiques et les terroristes modérés, c’est un enfer que vivent les Syriens de la Syrie réelle, un enfer qu’ils doivent au fanatisme de leurs « libérateurs » et de leurs alliés turcs ou arabes ainsi qu’au sadisme de l’« Axe du Bien », parrain des terroristes et grand déverseur de punitions devant l’éternel.

Les sanctions sont parvenues à détruire un pays qui était plutôt prospère, quasiment sans endettement, autosuffisant pour l’essentiel de ses besoins et globalement bien parti. Elles ont fini par entamer le tissu national syrien, soudé par une tolérance « laïque » assez exemplaire, sans réussir toutefois à le déstructurer. Le but de ce politicide était (et reste toujours) de démoraliser les populations, en les amenant à perdre confiance dans la légitimité de leur État, de leur gouvernement, de leurs dirigeants, de leurs institutions, de leur armée, tout en leur donnant l’illusion que l’Occident est heureusement là pour les « sauver du tyran qui les massacre » et accueillir en son sein les réfugiés et les transfuges.
Le terrible bilan enregistré en Irak - un million et demi de morts, dont 500 000 enfants - est là pour rappeler que les sanctions sont une arme de destruction massive, utilisée avec un total cynisme par les « maîtres du monde ». Pour Madeleine Albright évoquant sans doute des « dégâts collatéraux », « cela en valait la peine ». On voit le résultat.

En Syrie, les « punitions » occidentales ne sont pas mieux intentionnées. Elles visent à mater un peuple résistant et à le forcer à accepter la fatalité d’un changement de régime, ou bien à l’amener à fuir ou à déserter… Quitte à saigner le pays de sa jeunesse déjà formée, de ses cadres aspirant à vivre mieux dans un climat de paix… Quitte à faire de ces réfugiés un peuple de mendiants, à la merci des trafiquants de toutes spécialités : en témoignent ces femmes et enfants installés la nuit au coin des boulevards parisiens par des équipes inquiétantes.
Depuis cinq ans, nos politiciens combinards, nos journalistes complaisants, nos intellectuels perdus ou dévoyés participent, à quelques exceptions près, à l’énorme conspiration du mensonge qui fait passer la Syrie souveraine et légale pour usurpatrice et massacreuse, et ses agresseurs et leurs parrains, orientaux ou occidentaux, pour des libérateurs révolutionnaires. Outre l’horreur et l’effroi que soulèvent les images de cette guerre sauvage, comment ne pas avoir la nausée devant l’aveuglement, volontaire ou non, de nos élites qui préfèrent donner du crédit aux mensonges de leurs alliés et protégés criminels plutôt qu’aux témoignages innombrables des victimes qui désignent sans ambiguïté leurs bourreaux ? Comment ne pas avoir la nausée devant cette complicité assumée, à peine camouflée par une omerta systématique ? Comment enfin ne pas frémir devant cet aplomb et cette bonne conscience bétonnée de nos faiseurs d’opinion ?

La solution ne consiste pas à accueillir en Europe les réfugiés que l’on a d’une façon ou d’une autre créés en alimentant la guerre universelle d’agression et le djihad en Syrie. Il faut lever immédiatement, sans délai et sans conditions, les sanctions qui sont destinées à briser tout un peuple. Il faut mettre fin à la guerre et non en décupler l’impact par les moyens minables, sournois et iniques que sont les sanctions à la mode occidentale.

Il faut rendre justice à ce peuple martyrisé et humilié. Et la plus élémentaire des justices, la première, est de ne plus couvrir d’un voile de vertu les criminels féroces qui cherchent à détruire au nom de l’intolérance la Syrie tolérante. Elle implique également de ne plus cautionner les impudeurs des maîtres fouettards qui punissent en toute impunité avec la morgue des arrogants. Assez de mensonges, assez d’hypocrisie, assez de leçons.

Répétons-le, il faut lever les sanctions criminelles et scélérates qui tuent la Syrie et son peuple. Ni dans un mois, ni dans un an, mais maintenant. Ce n’est pas une question de diplomatie, c’est une affaire d’honneur, et la France s’honorerait en prononçant, pour sa part et à titre national, la levée des sanctions.

Le 22 février 2016
Michel Raimbaud, ancien Ambassadeur de France*


Source : page Facebook de Jean-Claude Antakli




dimanche 21 février 2016

La chorale syrienne Cœur-Joie et ses 114 jeunes choristes en tournée dans toute la France






SOS chrétiens d'Orient a relevé le défi de faire venir en France 150 jeunes Syriens de toutes les confessions.

Porter un message de paix en France, telle est la mission de première importance de la chorale syrienne Cœur-Joie. Pour la première fois depuis 2011 et le début de la guerre en Syrie, cette chorale d’enfants se produit à nouveau sur la scène internationale. Fondée par le Père Élias Zahlaoui, il y a 38 ans, à Damas, la chorale Cœur-Joie rassemble aujourd’hui 114 enfants âgés de 8 à 16 ans, accompagnés d’adultes musiciens, musulmans pour la plupart. Dès sa création, cette initiative se voulait œcuménique, regroupant ainsi toutes les composantes des Églises orientales, grec-melkites, maronites, arméniens catholiques, syriaques orthodoxes…

Faire résonner la voix des persécutés

Grâce au soutien de l’association SOS chrétiens d’Orient, ces véritables ambassadeurs de paix, réaliseront une tournée dans toute la France du 12 au 25 mars. Dix dates de concert et autant d’occasions de soutenir les chrétiens de Syrie ainsi que tous les syriens dans l’épreuve qu’ils traversent depuis quatre ans.

Des échanges seront organisés entre les enfants syriens et français. L’occasion pour les Français d’être initié au patrimoine religieux et culturel de Syrie et pour les jeunes Syriens de découvrir la France et d’oublier, l’espace de quelques jours, leur terrible quotidien. Un vœu d’autant plus fort quand on sait que la chorale déplore la mort de cinq de leurs membres depuis le début du conflit.

Cette tournée est réalisée en partenariat avec Radio Classique et le magazine Famille Chrétienne, qui souhaitent ainsi manifester leur solidarité envers les enfants persécutés, ainsi que la Fédération française des Petits chanteurs Pueri Cantores France. Les Petits Chanteurs de Lyon, Béziers et Toulouse hébergeront les enfants syriens dans leurs familles et chanteront ensemble avec un répertoire commun.





samedi 20 février 2016

Alep : les Baroudeurs de l'Espoir



Facebook : Les Baroudeurs de l'Espoir





Les Baroudeurs de l'Espoir, quatre jeunes bénévoles que je connais bien, consacrent depuis 14 mois, tout leur temps de libre pour venir en aide à toutes les catégories sociales en Syrie et plus particulièrement à Alep (ville martyre) ville que leur Présidente connait bien, car c'est la ville natale de son père, c'est sa façon à elle de restituer au peuple syrien, un peu de réconfort, beaucoup d'amour, de solidarité et de fraternité à toutes les catégories sociales de cette ville historique classée au Patrimoine Mondial de l'Unesco. Merci de les soutenir, car chaque euro, je dis bien chaque euro versé va aux plus démunis, à ceux qui meurent de faim, de soif, et de manque de médicaments… Le Ciel vous le rendra au centuple, car je vous affirme les Baroudeurs de l'Espoir sont tous des jeunes honnêtes, dévoués et qui dépensent beaucoup de leur temps et de leur argent sans compter parce qu'ils sont habités par l'amour de tous les Syriens sans distinction… Merci. Jean Claude Antakli



vendredi 19 février 2016

Un œil sur la planète : Syrie, du grand aveuglement à un peu de lucidité ?







Émission « Un œil sur la planète » intitulée
« Syrie, le grand aveuglement » présentée par Samah Soula…

Avec cette émission, le téléspectateur français du service public a eu droit à un renversement quasi radical du discours qui a dominé jusqu’ici dans les médias occidentaux…

Bon nombre de points s'enchevêtrant d'un reportage à l'autre y ont été évoqués :
– de la présence de groupes armés violents très tôt s’immisçant parmi les manifestants ;
– la volonté diplomatique occidentale de ne pas voir la résilience et le soutien relatif du régime dans une partie de la population ;
– le biais des médias et l’obsession anti-Assad des Occidentaux ;
– l’influence des pétromonarchies sur une opposition extérieure déconnectée des réalités du terrain ;
– la question du salaire des groupes armés syriens de l’étranger, la domination des groupes jihadistes sur la rébellion armée très tôt en 2012 ;
– la condamnation à l'esclavage et aux travaux forcés des soldats de l'Armée arabe syrienne quand ils n'ont pas été égorgés par des coupeurs de têtes jihadistes qui auraient bu leur sang et dévoré crû le cœur ;
– l’armement de ces groupes par les occidentaux dont la France avec la violation de l’embargo européen (et les missiles anti-chars Milan) ;
– la "possibilité" [bien qu'il soit acquis que cela est une certitude] que le régime ne soit pas responsable de l’attaque à l’arme chimique de la Ghouta orientale et qu’al-Nusra avait lui aussi des armes chimiques utilisées plus tôt à Khan al-Assal ;
– la dimension géopolitique et énergétique du conflit…

Avec en fil conducteur, des interventions d’Alain Chouet, G. Malbrunot, Randa Kassis, Jacques Béres, Frédéric Pichon.

*   *   *

Ainsi cinq ans après le début du martyre syrien et plus de 260 000 morts, un brin de vérité pointe dans cette inhabituelle émission de France 2 : le monstrueux enfantement d'un conflit dans les lupanars du Qatar, de l'Arabie Saoudite, du Koweit, de la Turquie avec la bénédiction bien-pensante de l'Occident. Tout cela pour éliminer le "nombril du monde arabe", ce pays "porte vers les quatre mers", ce pays fier qui rejetant les diktats des potentats de tout bord, empêchait ces ventripotents de l'énergie de gagner encore plus, toujours plus, d'argent…

Une histoire de gaz et de pétrole…

C'est enfin bredouillé, mais quand même dit ! Dit aussi que la France a une énorme part de responsabilité dans l'armement des monstres… La France et l'Occident complices de DAESH, et d'autres salauds qui se sont rajoutés au salauds… ignobles obscurantistes analphabètes incultes coupeurs de têtes s'abreuvant du sang d'innocents et en dévorant le cœur…

Impossible de ne pas pleurer devant le massacre d'un peuple, le massacre de ce pays aux traditions d'accueil millénaires… devant des animaux monstrueux bipèdes pervertis au point de manger le cœur arraché à la poitrine d'un soldat syrien…

Et pourtant tout cela, tant de gens l'ont dit, expliqué, crié, hurlé depuis plus de 5 ans…

Mais les salauds qui, une fois de plus, gouvernent la France ont muselé la presse mondiale, pour que restent bien cachées les infos et les images désormais découvertes en cette soirée du 18 février.

En d'autre temps, on a essayé de légitimer l'intervention en Irak par la pseudo existence d'armes chimiques… Ce mensonge mondial grossier aurait pu encore une fois fonctionner, alors qu'il est aujourd'hui avéré que les armes chimiques et le sarin utilisés contre les populations syriennes n'ont pas été lancées par le président Bachar el-Assad mais bien par les "rebelles modérés" si chers à Fabius, au sang contaminé… La France est-elle seulement capable, aujourd'hui, d'en avoir honte et d'implorer un pardon ?

Si vous avez le cœur bien accroché, regardez cette émission. Elle est exceptionnelle… bien qu'elle n'apprenne absolument rien à ceux qui ces dernières années se sont intéressés honnêtement à la situation en Syrie et ont dénoncé ce que France 2 ose aujourd'hui balbutier…

Malgré la fureur de l'agression, le peuple syrien reste debout, digne et fier d'appartenir à une glorieuse nation, dirigée par un grand homme - qui n'a accepté le pouvoir que par devoir - le président Bachar el-Assad.

Que vive la Syrie souveraine.



*   *   *



Article rédigé par Liberté politique, le 11 février 2016


L’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OPCW), instance internationale qui regroupe la quasi totalité des États du monde, vient de terminer son rapport officiel sur le massacre de Ghouta. Il est le fruit de deux ans de travail.

Les experts de l’OPCW ont analysé la nature du gaz qui a tué tant d’innocents, notamment par des prélèvements sur les corps des victimes. Leur conclusion est formelle :

la composition de ce gaz est différente de celle que l’on trouve les stocks de l’armée syrienne. Bachar El Assad est innocent du crime qui lui a été imputé.

Les faits que je vais évoquer ici, ne sont pas anciens. Ils se sont produits il y a un peu plus de deux ans. Mais, après avoir fait la « une » de la presse, ils sont tombés dans un puits de silence et d’oubli. Ramenons-les brièvement à la vie.

En juin 2013, notre gouvernement, emboîtant le pas à Washington et Londres, lance soudain une mise en garde à Bachar el-Assad. Il lui fait savoir solennellement que la retenue que la France s’est imposée depuis le début de la guerre civile, n’est pas intangible. Si le « dictateur syrien » s’avise à réprimer le soulèvement populaire par l’emploi d’armes chimiques, une « ligne rouge » sera franchie. En représailles, nos « Rafales » bombarderont les bases et dépôts de son armée, ce qui conduira à son effondrement rapide.

Deux mois plus tard, le 21 août 2013, les médias annoncent que Ghouta, un faubourg de Damas tenu par les insurgés, vient d’être attaqué au gaz sarin. On compte, selon les sources d’information, de 280 à 1720 victimes, presque toutes civiles.

Des commentaires horrifiés s’étalent dans la presse parisienne. L’opinion générale des éditorialistes, universitaires et porte-paroles de partis est que le « boucher de Damas » a voulu narguer la conscience universelle. Sa provocation est insupportable. Dans un appel retentissant, la directrice du journal « Le Monde » réclame une riposte armée. François Hollande fait aussitôt connaître sa détermination : il convoque nos chefs militaires à l’Élysée, approuve le plan de bombardements qu’ils ont établi et ordonne aux pilotes de Rafales de se tenir prêts à voler vers la Syrie en coordination avec les avions de nos alliés.

Mais l’expédition ne parvient pas à décoller. Les députés britanniques, qui n’ont pas oublié que Tony Blair leur avait menti dix ans plus tôt pour leur arracher l’autorisation d’envahir l’Irak, flairent la manipulation et refusent la participation anglaise. Barack Obama tergiverse. Le pape François, qui en sait plus long qu’il ne peut le dire, s’oppose à l’attaque occidentale avec vigueur. Finalement les Américains renoncent à la guerre. Hollande et Fabius se retrouvent seuls. Ne pouvant plus infliger à Bachar el-Assad le châtiment promis, ils multiplient contre lui les condamnations morales et les sanctions politiques.

Pourquoi rappeler cet épisode ? Parce que l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OPCW), instance internationale qui regroupe la quasi totalité des États du monde, vient de terminer son rapport officiel sur le massacre de Ghouta. Il est le fruit de deux ans de travail. Les experts de l’OPCW ont analysé la nature du gaz qui a tué tant d’innocents, notamment par des prélèvements sur les corps des victimes. Leur conclusion est formelle : la composition de ce gaz est différente de celle que l’on trouve dans les stocks de l’armée syrienne. Bachar el-Assad est innocent du crime qui lui a été imputé.

Le rapport ne s’arrête pas à ce constat. Il en fait un autre. Il s’intéresse aux armes chimiques que le colonel Khadafi avait jadis fabriquées et entreposées dans le désert libyen. Une importante partie de son stock a été, après sa mort, vendue à des « groupes anti-Assad », transportée en bateau vers des ports turcs puis acheminée par la route jusqu’aux fiefs rebelles de Syrie. La composition du sarin libyen est la même que celle du sarin jeté sur Ghouta.

Voici nos dirigeants pris à contre pied. Non seulement ils se sont trompés sur l’identité du coupable mais ils sont dans une position moralement intenable. Si vraiment l’utilisation d’armes chimiques contre des civils est un crime contre l’Humanité et si vraiment celui qui s’en rend responsable franchit la ligne rouge de la punition, qu’attend notre gouvernement pour châtier les rebelles syriens ? N’ont-ils pas aggravé leur responsabilité en empoisonnant une population qui était sous leur autorité dans le but cynique de nous entraîner à nous battre à leur profit ?

Mais notre gouvernement semble n’être au courant de rien. Hollande et Fabius continuent de reconnaître les chefs des insurgés comme seuls représentants légitimes du peuple syrien ; ils les reçoivent chaleureusement à Paris et leur prodiguent un soutien sans faille. Peut-être sont-ils trop accaparés par des tâches pressantes pour lire le rapport de l’OPCW ; peut-être estiment-ils qu’ils n’ont pas de temps à perdre dans une affaire presque oubliée ; peut-être jugent-ils inutile de lire ce document parce qu’il ne leur apprend rien : ils ont su à quoi s’en tenir depuis le début. En toute hypothèse, il est clair que, pour eux, la vérité et la justice n’ont pas leur place dans la politique étrangère de la France.

Quant à l’opinion publique de notre pays, elle reste dans l’ignorance de ce qui s’est réellement passé à Ghouta en août 2013. Les éditorialistes qui appelaient à la guerre contre Assad, se gardent bien de publier la moindre information sur les conclusions de l’enquête internationale. Ainsi protégées, les accusations de nos dirigeants, devenues mensonge d’État, continuent de prospérer. Tant pis pour la démocratie.

Michel Pinton
Ancien député au Parlement européen

*   *   *


Jeudi 18 février, France 2 proposait en deuxième partie de soirée le magazine « Un œil sur la planète », présenté par Samah Soulah, grand reporter à France 2. Intitulé « Syrie, le grand aveuglement », cet excellent reportage d’une heure et demie revient sur le conflit syrien, ses origines, les forces en présence, les intérêts économiques en jeu, les mouvements de populations liés à cette guerre. Le téléspectateur français découvrira durant cette émission que, depuis 2011, l’État français et ses médias subventionnés lui mentent, en toute simplicité, et que les principaux dirigeants actuels ou d’hier (Hollande, Fabius, Sarkozy, Juppé) ont un rôle ambigu dans leur relation avec l’islamisme radical.

Après visionnage d’Un œil sur la planète, il faudrait déjà féliciter tous les journalistes qui ont participé à la réalisation du projet, tant les quatre reportages sur la question syrienne sont des modèles à montrer dans les écoles de journalisme, bien loin de certaines émissions du service public laissant parfois à désirer.

« Cinq ans de guerre c’est une éternité et le bilan est édifiant : 260 000 tués, 8 millions de Syriens déplacés à l’intérieur de leur pays, 4 millions de réfugiés à l’étranger. Ce qui veut dire qu’en Syrie, un habitant sur deux a dû quitter sa maison », rappelle Samah Soula avant de s’interroger : « Comment une guerre civile dans un petit État a-t-elle pu se transformer en conflit mondial impliquant les grandes puissances ? », se demande alors la journaliste, avant de conclure : « Sans doute, parce que trop d’erreurs ont été commises dès le début et peut-être aussi parce que trop d’acteurs se sont invités dans le conflit ».

L’émission se divise en quatre parties : la première, intitulée « la passion du Djihad », montre que bien loin du mythe de l’opposition modérée, vite effacé après le début de la révolte de 2011, une partie de la Syrie est entre les mains de différentes factions islamistes rivales, qui se battent pour l’argent et pour l’instauration du califat musulman. L’empreinte des Frères musulmans, ennemis jurés de Bachar el-Assad, est présente. À Alep, mais aussi dans d’autres villes syriennes, le reportage montre le quotidien de ces factions islamistes, qui détiennent d’ailleurs un bon stock d’armes de fabrication occidentale, française entre autres. On suit même le leader d’une faction se préparer à un attentat suicide.

Le téléspectateur découvre, sans doute pour la première fois sur la chaîne de service public, que depuis 2011 médias et politiques français ont tout simplement menti. Ils ont menti en présentant Bachar el-Assad comme un tyran sanguinaire « gazant son peuple » comme l’ont affirmé certains responsables politiques français, Laurent Fabius, Alain Juppé, François Hollande, Nicolas Sarkozy en tête. Ils ont menti en présentant l’opposition « modérée » et l’Armée Syrienne Libre (ASL) comme représentative d’un peuple qui leur était presque inconnu pour beaucoup de ces exilés de longue date. Le reportage permet d’ailleurs à des spécialistes de la Syrie, jamais invités jusqu’ici, de s’exprimer. C’est le cas de Frédéric Pichon, historien, auteur de : « Syrie, pourquoi l’occident s’est trompé », ou encore d’Alain Chouet, ancien officier du renseignement français, qui taclent sévèrement la politique étrangère française menée sous Nicolas Sarkozy et sous François Hollande.

Au delà du mensonge d’État, Un œil sur la planète souligne également le soutien militaire apporté par la France aux islamistes agissant en Syrie. Une grande puissance mondiale ne pouvait en effet pas ignorer que les livraisons d’armes tombaient systématiquement entre les mains des égorgeurs islamistes. Pour Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères jusqu’au dernier remaniement, « Bachar el-Assad ne mériterait pas d’être sur cette terre » . Alain Juppé, possible futur candidat de la droite aux élections présidentielles, déclarait quant à lui que « Bachar el-Assad fait le lit de Daesh » et affirmait en 2011 que les jours du président syrien étaient comptés, appelant même à une intervention militaire contre son régime.

Cinq années plus tard, Bachar el-Assad est toujours là et bien là, soutenu par une majorité de Syriens (selon les journalistes ayant enquêté sur place), épaulé par la Russie et par l’Iran. La France, dont les gouvernements successifs ont d’abord pris fait et cause contre Bachar el-Assad, a dû virer de bord après les attentats islamistes de novembre 2015. On note au passage qu’une collaboration avec les services secrets syriens, à laquelle la France a mis fin dès 2011, aurait dans doute permis d’éviter ces attentats.

Dans « les dessous d’un conflit », les journalistes évoquent aussi la bataille autour du gaz et du pétrole en Syrie. Et notamment le front Turquie, Qatar, Arabie Saoudite (et donc pays d’Europe de l’Ouest et USA) contre l’axe emmené par la Russie et l’Iran et soutenu par une majorité des pays de la région. C’est à la suite d’un accord donné par la Syrie à l’Iran concernant la construction d’un gazoduc que les aides financières et militaires aux islamistes et à l’opposition se sont multipliées. On est là au cœur de la réalité géopolitique de ce conflit, bien loin des droits de l’homme.

Enfin, l’émission s’intéresse également au sort des civils, ceux qui restent dans des villes en ruines comme à Alep, qui semblent vivre presque normalement comme à Damas, ou ceux qui fuient la guerre. Et c’est là que tout le drame syrien révèle toute son ampleur. À l’instar d’autres pays européens, la France, pour des raisons idéologiques, a favorisé la dislocation de la Syrie, tenue par le dernier régime laïc du Proche-Orient, vecteur de stabilité dans toute la région. Résultat : des vagues de réfugiés accourent vers l’Europe et les mêmes gouvernements d’Europe de l’Ouest s’empressent alors d’appeler leurs populations à accueillir et à intégrer à bras ouverts ces populations qu’ils ont eux-mêmes contribué à déplacer. C’est le serpent qui se mord la queue.

On ne saurait trop recommander de visionner cette émission. Pour comprendre le conflit syrien, pour prendre du recul, pour saisir les enjeux de ce qui ressemble fort à une guerre mondiale. Une guerre dans laquelle la France, malgré l’opposition de nombreux dissidents, a choisi le mauvais cheval, pieds et poings liés désormais avec les pétro-monarchies du Golfe. Les espoirs d’élimination des islamistes, de rétablissement du régime laïc et du retour au pays de ces millions des réfugiés syriens passent désormais notamment par la Russie, seule nation à faire des villes détenues par Daech des nouveaux Stalingrad. Samedi 20 février, au cours de l’émission "On n’est pas couché", toujours sur France 2, Jean-Luc Mélenchon a pu déclarer de son côté : « Je pense que Vladimir Poutine va régler le problème, celui d’éliminer Daech. (…) Je suis pour que Daech soit vaincu, écrabouillé et que les Kurdes gagnent pour la stabilité dans la région ».

mercredi 17 février 2016

Syrie: appel du patriarche Gregorios III à l’invocation de la miséricorde divine, jeudi 18 février






Mobilisation dans la prière pour la paix

« Ce 18 février 2016 prions ensemble la Miséricorde de Dieu pour la Syrie et accompagnons de notre prière l’effort international pour la paix » : le patriarche melkite Gregorios III, patriarche d’Antioche et de tout l’Orient, d’Alexandrie et de Jérusalem, président de l’Assemblée de la Hiérarchie Catholique en Syrie (AHCS), lance un « appel à la prière pour obtenir la miséricorde de Dieu en faveur du peuple de Syrie, qui marche sur le chemin de la Croix, et pour accompagner par la prière les efforts internationaux en vue de la paix en Syrie, en Irak et en Palestine ».

Cette prière sera présidée par Gregorios III en la cathédrale patriarcale grecque-melkite catholique de Damas, demain, jeudi 18 février 2016, à 18 heures, avec la participation des hiérarques et prélats des différentes communautés chrétiennes, du nonce apostolique et de Mgr Stanislas Gądecki, archevêque métropolite de Poznan et président de la Conférence épiscopale polonaise, en visite en Syrie afin de prier avec le peuple syrien.

Des prières seront également dites, à ces intentions, dans les paroisses de toutes les Éparchies de Syrie. Le patriarcat invite amis et bienfaiteurs à s’unir à cette prière.


Syrie: « N’oubliez pas les chrétiens! », appel de Mgr Jeanbart


Un article fondamental : "pour qui peut voter un catholique ?"



Rares sont les articles de cette qualité… et aussi indispensables à quiconque souhaite être cohérent avec lui-même… Il n'est pas difficile d'en tirer les conclusions qui s'imposent…
Un article fondamental qui ne concerne pas que les catholiques, mais tout croyant !
Le vote étant une adhésion à un programme et à des valeurs, il est donc une occasion de pécher pour le fidèle catholique, comme pour tout croyant, s’il ne choisit pas correctement son bulletin…



Voter est un droit, mais c’est aussi un devoir civique. Cette phrase tout le monde l’a déjà entendue, pourtant, il est évident qu’avec 50% d’abstention, elle ne parle plus au peuple de France, et il est vrai que choisir un candidat ou un parti qui soit compatible avec notre volonté et nos convictions n’est pas chose aisée. Tout catholique devant normalement se confesser au moins une fois par an, a certainement dû à un moment utiliser une méthode qui rappelle des points tels que « mise en péril de la foi par la lecture de journaux impies, par des fréquentations dangereuses », ou « adhésion à des mouvements incompatibles avec la foi catholique (communisme, franc-maçonnerie, sectes hérétiques) ». Le vote étant une adhésion à un programme et à des valeurs, il est donc une occasion de pécher pour le fidèle catholique s’il ne choisit pas correctement son bulletin, de plus, une adhésion se faisant contre le Christ est un péché fortement ancré au fond de l’individu, et qu’il est donc plus dur de chasser que le péché par action. Ce péché est d’autant plus grave qu’il a des conséquences sur la société entière. Le clergé de France semble être froid, et oublie de rappeler que certaines positions ne sont pas acceptables pour des chrétiens ; bien souvent même, des prêtres adhèrent à de telles valeurs. La conférence épiscopale américaine, quant à elle, a eu le courage d’ éditer un guide avec 13 points qui sont nécessaires pour qu’un candidat puisse recevoir les suffrages d’un catholique. Ce texte, faisant de nombreuses références aux enseignements de l’Église, rappelle : « L’avortement et l’euthanasie sont devenus des problèmes majeurs pour la vie et la dignité humaine car ils s’attaquent directement à la vie en elle-même ». Aucun catholique ne peut donc voter pour un parti faisant la promotion et la facilitation de l’avortement ou de l’euthanasie et rester en communion avec l'Église. Il recevrait la communion en état de sacrilège. Plusieurs partis, tels que le Parti socialiste, l’UDI, le MoDem, le Parti Pirate ont dans leur programme et leur conviction de faciliter l’accès à l’avortement, et la légalisation de l’euthanasie. Aucun catholique ne peut voter pour eux. Au-delà du parti, certaines personnes dont le parti politique n’est pas engagé dans ces projets le sont de façon personnelle, de tels candidats ne sont pas aptes à recevoir les suffrages des catholiques.

Un autre point fondamental est le mariage et la vie de famille, rappelant que le mariage est une union entre un homme et une femme, et qu’il faut lutter contre l’idéologie du genre. Encore une fois, le Parti Socialiste, l’UDI, le MoDem ou le Parti Pirate ne peuvent pas recevoir de suffrages de la part d’une personne catholique. Pour bien se convaincre de l’incompatibilité de nos valeurs et des leurs, lors de la campagne des départementales, ou de nombreux candidats ont été contactés, Monsieur Lavièville Jean-Luc (MoDem-UDI) candidat aux départementales contacté au sujet de la charte LMPT, a répondu très tardivement et sans équivoque : « Bonjour, désolé je n’adhère pas à votre vision et à vos positions concernant le mariage pour tous. Votre Manif Pour Tous a une position intolérante et conservatrice. Notre société évolue ».

Le document rappelle encore que les parents sont les premiers éducateurs des enfants, et qu’ils ont le droit inaliénable de choisir leur éducation. Ce qui encore une fois exclut le Parti Socialiste du choix des possibles puisqu’il considère que « les enfants n’appartiennent pas à leurs parents, ils appartiennent à l’État ». On rappelle au passage qu’un enfant n’appartient à personne, et que ce concept de « possession » est à rapprocher de l’esclavage.

Il serait donc bon, en ce temps de carême, que tout catholique ayant voté pour un tel candidat puisse recevoir le sacrement de réconciliation, puisqu’ils sont de fait dans une situation de péché mortel.

Maintenant, comme les candidats n’étant pas opposés à notre vision catholique ne sont pas nombreux, et que le Monde est en opposition avec l’Évangile, il serait bon que l’Église réagisse. Ce n’est pas au matin de l’élection qu’il faut se dire « je ne peux voter pour aucun de ces candidats, je m’abstiens ». Comment avoir une alternative chrétienne aux élections ? Simplement en montrant aux partis qu’il y a une masse chrétienne active, et le meilleur moyen d’y arriver est encore de participer aux primaires. Pour la primaire de la droite et du centre, où tout sympathisant, même non adhérent peut voter, il y a des candidats favorables au mariage entre personnes de même sexe (A. Juppé, B. Lemaire, etc…), des candidats favorables à la culture de mort (N. Sarkozy, etc…) et un candidat très favorable aux valeurs chrétiennes (J.-F. Poisson). Plus ce dernier aura de voix lors de la primaire, plus la voix des chrétiens sera considérée pour les élections et le choix des candidats. Mon diocèse compte 51 paroisses, arrondissons à 50 paroisses par diocèse. Il y a 93 diocèses en France, soit environ 4 650 paroisses. Si chaque paroisse organise un bus pour aller voter à cette primaire, en comptant 40 personnes par bus, nous arrivons à 186 000 personnes votant pour un candidat représentant les valeurs chrétiennes à la primaire, ce qui le placera si ce n’est en tête, dans une position qui lui permettra de défendre les valeurs chrétiennes dans le paysage politique. J’en appelle donc à tous les prêtres et évêques de France, donnez à vos brebis l’opportunité de voter chrétien.

Benjamin Leduc

Source : Riposte catholique : Pour qui peut voter un catholique ?

Antoine Argoud : "J’aurais tué DeGaulle moi-même de mes propres mains sans aucune espèce de scrupule"



Un soldat, un homme, Antoine Argoud : "J’aurais tué DeGaulle moi-même de mes propres mains sans aucune espèce de scrupule."

Respect !

Argoud graphologue : "Trois caractéristiques dans l'écriture de DeGaulle : fourberie, orgueil, méchanceté".


 Un portrait du colonel Antoine Argoud datant de 1987


Reportage d'Arnaud Hamelin sur le colonel Antoine Argoud (3e RCA / OAS). circa 1987

« Souvenez-vous, fidèle parmi les fidèles au général Salan, ce colonel a dirigé à ses côtés l'OAS après le putsch d'Alger. Antoine Argoud était alors l'un des plus jeunes colonels de l'armée française. Condamné à la détention à perpétuité, il est amnistié en 1968.

Alors, depuis ces évènements d'Alger, 30 ans sont passés, Antoine Argoud a aujourd'hui 75 ans, qu'est-il devenu ? » (Patrick de Carolis, dans Reporters : Colonel ARGOUD)



mardi 16 février 2016

Devenir un homme : « On ne naît pas homme, on le devient »…



Érasme : « On ne naît pas homme, on le devient »
(paraphrasé par Simone de Beauvoir : « On ne naît pas femme, on le devient » !)

À propos du rite d'initiation à l'identité d'homme : la voix du père…
Brillant exposé du père Philippe de Maistre, aumônier de lycée : "Devenir un homme".
Un extraordinaire cadeau… à se prendre en pleine gueule !