Qui ne risque rien n'est rien… sur le chemin de Damas, alors que les opinions ont cédé face aux faits…
on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.

jeudi 6 août 2015

Bonjour Damas… Qui ne connaît le souk Hamidiyé [سوق الحميدية] ?



Bonjour Damas… Qui ne connaît le souk Hamidiyé ? Si vous n'y avez jamais flâné, ne vous êtes jamais arrêté dans une de ses nombreuses pâtisseries pour y déguster une glace nulle part aussi délicieuse, si vous ne l'avez jamais arpenté pour vous rendre à la mosquée des Omeyyades… alors vite accourez à Damas… Damas vous attend ! … …




Chacun aura constaté que le souk est animé, bien que ces photos aient pour la plupart été prises en fin de matinée, ce qui est relativement tôt pour des Damascènes lève-tard… Mais ce qui doit frapper le plus c'est la nature des marchandises… Surtout des vêtements, des jouets, des plastiques, des produits de toilette : que des produits fabriqués en Syrie. Absence totale de téléphones et d'accessoires de communication : l'embargo sévit. À Damas, on ne rencontre pas comme partout ailleurs dans le monde de gamins addicts de leur smartphone !… Le voyageur de passage subira aussi, à un degré infiniment moindre, les méfaits de l'embargo. Il ne pourra jamais mettre à jour ses applications sur un iphone… Avant son départ, il ne pourra s'enquérir du cours de la livre syrienne, les applications smartphones donnant les cours de change restent bloquées à 2011. Pendant son séjour, il ne pourra jamais avoir accès à son compte bancaire, pour une simple consultation de position ou contacter son gestionnaire. Les cartes bancaires ne pourront nulle part être utilisées, il faut donc obligatoirement se munir de toutes les liquidités pour les frais de séjour… Bien plus grave, l'embargo frappe aussi les médicaments, qui font gravement défaut dans les hôpitaux. Tous les médicaments apportés de l'étranger pour en faire don aux services de santé seront les bienvenus !






"Bakdash" [بوظة بكداش], le fameux glacier du souk Hamidiyé


دمشق سوق الحميديه بوظه بكداش مطعم ابوالعز






















Syrie : faire échec à l'embargo, un acte civique !…


MISE EN ÉCHEC D'UN EMBARGO !

Et voilà qu'un groupe de Français débarque à l'aéroport international de Damas !… Malgré le harcèlement de la désinformation des médias occidentaux force est de constater qu'en dépit d'un embargo criminel, l'aéroport international de Damas reste effectivement ouvert au trafic, tant des marchandises que des voyageurs… Tout citoyen vigilant et capable de s'informer tant soit peu saura arriver à Damas par un vol international… et ainsi, défiant l'embargo, manifester un acte de rébellion hautement civique…
Jamais depuis le terrorisme mythifiant du gaullisme, la France n'avait été soumise à un tel terrorisme de l'information qu'avec ses chargés d'affaires actuels alliés de la propagande mondialiste occultant la barbarie voire diffusant les messages du terrorisme islamique… Depuis l'infâme DeGaulle complice des terroristes fellaghas jamais la France n'avait été autant avilie et trahie que par ses dirigeants actuels alliés du terrorisme et des crimes contre l'Humanité takfiris…
Aujourd'hui, comme en la période la plus sombre du gaullisme, l'insurrection s'impose… Chaque refus des modes de pensée et de conduite qui voudraient nous être imposés donnera du baume au cœur des victimes d'une agression internationale tout en concourant à l'échec du terrorisme…







*   *   *
Cities and towns during the Syrian Civil War 


Rif Damashq.svg
Licensed under CC BY-SA 3.0 via Commons




mercredi 29 juillet 2015

Mots du cœur du fils de Thaer Al Ajlani : "Mon papa est au ciel avec tous les martyrs"…


ثائر العجلاني الله يرحمك




Le journaliste syrien Thaer Al Ajlani a été tué lundi matin 27 juillet alors qu'il couvrait des combats dans un quartier de l'est de Damas.





كلام من قلب ابن الشهيد الإعلامي البطل #ثائر_العجلاني
Posted by ‎أخبار سورية‎ on mardi 28 juillet 2015


ثائر العجلاني : كلام من قلب ابن الشهيد الإعلامي البطل

Le fils du journaliste martyr Thaer Al Ajlani lors des funérailles de son père : "Il y a des gens qui sont tristes. Mais je veux leur dire : ne pleurez pas car lorsque vous pleurez c'est toute la Syrie qui souffre. Nous devons élever notre pays vers le haut. Mon papa est au ciel avec tous les martyrs, ils nous regardent et nous protègent d'en haut. Ils veulent nous voir forts car la Syrie est le plus beau des pays."






Facebook : La Syrie enchaînée

Rivarol… avant les vacances un numéro exceptionnel

mardi 28 juillet 2015

300 hémophiles d'Iran victimes du VIH : Fabius, toute honte bue, fait le voyage de Téhéran !


Sayed Hasan publie sur son blogue un article d'Al-Monitor Iran Pulse à l'occasion d'un déplacement de Fabius à Téhéran… un article qui rappelle opportunément la contamination par le virus du Sida de 300 Iraniens lors de transfusions sanguines…



On ne te serre pas la main !

Après Washington et Tel Aviv, Fabius va essayer de ramper à Téhéran ce 29 juillet : mais contrairement à la France, l'Iran n'est pas sous Occupation (qu'il s'agisse du gouvernement, des médias ou du peuple), et la République Islamique n'a pas oublié le sang contaminé du sieur Fabius (300 victimes iraniennes, pour 4 000 françaises), ni sa servilité pro-israélienne durant les négociations sur le dossier nucléaire, ni son soutien ouvert au terrorisme en Syrie contre le digne Président Bachar al-Assad au sujet duquel il a osé déclaré qu'il « ne mérite pas d’être sur la terre »

Fabius est bon pour les annales mondiales de la vilénie, catégories diplomatie et boucherie.

Inutile de jouer les fiers-à-bras et de parler de cette visite comme d'un test pour l'Iran, M. Hollande : comme le faisait remarquer le Président syrien, la voix de la France est aujourd'hui plus insignifiante que jamais, et personne, pas même son propre peuple, ne s'en soucie.

De même, toutes les démonstrations de servilité et d'obséquiosité ne changeront rien, et les entreprises françaises qui souhaitaient s'installer en Iran peuvent remercier le collaborationnisme forcené de leurs élus et leur vocation de carpettes, qui les amène à bafouer sans cesse les intérêts nationaux. Il y a eu une délégation politico-économique française à La Havane (au cours de laquelle Fidel a condescendu, au dernier moment, à rencontrer l'ectoplasme Hollande), mais il n'y en aura pas à Téhéran !

Grande nation iranienne, merci d'accueillir ce criminel comme il se doit, et de nous permettre, pour un instant, de respirer autre chose qu'un air contaminé d'ignorance, de crime et de bassesse !

Fabius à la Cour Pénale Internationale !

Et on ne te serre pas la main !

Sayed Hasan

PS : l'article du Monitor ne comprenait pas toutes ces illustrations, mais nul doute que le pays de Voltaire et des millions de Charlie les diffusera en masse… et même France Télévision ne s'en est pas privé ! En attendant, voici le lien où on peut les consulter, avec bien d'autres : https://plus.google.com/u/0/s/%D9%81%D8%A7%D8%A8%DB%8C%D9%88%D8%B3





Résumé : Le ministre des Affaires étrangères français se rend compte qu’un accord avec l’Iran n’est pas un sparadrap suffisant pour réparer les dégâts qu’un précédent scandale a causé pour sa réputation dans le pays.

Auteur : Arash Karami

Publié le 23 juillet 2015

Source : http://www.al-monitor.com/pulse/originals/2015/07/fabius-trip-tehran-infected-blood-hiv.html

Traduction : http://www.sayed7asan.blogspot.fr

Après un accord historique sur le nucléaire entre l’Iran et cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU plus l’Allemagne qui permettrait de réduire le programme nucléaire de l’Iran contre un allégement des sanctions, le commerce entre l’Iran et l’Europe devrait reprendre. Le ministre de l’économie de l’Allemagne, Sigmar Gabriel, s’est déjà rendu à Téhéran, et le ministre des Affaires étrangères français Laurent Fabius a annoncé qu’il s’y rendrait la semaine prochaine. Malgré la déclaration de Fabius selon laquelle le ministre des Affaires étrangères iranien Mohammad Javad Zarif l’aurait invité, certaines personnes en Iran ont accueilli l’annonce du voyage de Fabius avec des réactions véhémentes.

« La semaine prochaine, quand Fabius se rendra à Téhéran, il se trouve que ce sera aussi la Semaine de Solidarité avec les Hémophiles, et cela en souvenir de la perte de nos compatriotes à cause du sang contaminé qui a été importé vers notre pays. Et le principal responsable de tout cela est Fabius », a déclaré l’analyste iranien Mojtaba Zolnour à Fars News le 23 juillet.




Zolnour fait référence à un événement qui s’est produit dans les années 1980 et que de nombreux médias occidentaux ignorent. En 1999, l’ancien Premier ministre Fabius et un ex-ministre ont été acquittés d’homicide involontaire pour avoir retardé le contrôle du sang destiné à traiter les patients atteints d’hémophilie. Le ministre de la Santé Edmond Hervé a été reconnu coupable mais n’a jamais été condamné. Bien qu’un procédé de dépistage sanguin conçu par une société américaine ait été disponible à l’époque, le gouvernement français a été accusé d’attendre un concurrent français pour effectuer les tests. L’affaire a éclaté en 1991 lorsque le médecin et journaliste français Anne-Marie Casteret a accusé les trois ministres d’avoir sciemment distribué du sang contaminé par le VIH en 1984 et 1985.




Selon le ministère de la Santé de l’Iran, environ 300 Iraniens ont été infectés par le sang contaminé. Malgré l’acquittement, qui a provoqué la colère de nombre des 4 000 victimes françaises, certains Iraniens ont pas oublié l’affaire.

Zolnour a ajouté que le sang a été livré à l’Iran à un moment où les Français soutenaient Saddam Hussein dans la guerre Iran-Irak. Cependant, Zolnour a ajouté qu’il n’était pas opposé au voyage de Fabius, en déclarant : « Les fonctionnaires doivent être conscients qu’un ennemi va entrer dans le pays et que l’intérêt, la dignité et la force du pays doivent être protégés. Nous ne devons pas nous enthousiasmer de voir un responsable occidental. »




Jahan News, évoquant la ligne dure française présumée durant les négociations nucléaires, a souligné que « Laurent Fabius est un nom familier pour les Iraniens. Cette familiarité n’est pas seulement liée aux négociations des deux dernières années et au fait qu’il n’a pas cessé de mettre des bâtons dans les roues [des négociations] et de servir les [monarchies] arabes et les sionistes dans ces pourparlers, mais cette familiarité remonte à son temps en tant que Premier ministre. » Jahan News rappela alors le rôle de Fabius dans le scandale du sang contaminé.

Jahan News rapporte que la première occurrence d’un malade du Sida en Iran eut lieu après que le sang contaminé ait été donné à l’Iran. L’article a également déploré le fait que Fabius fasse ce voyage malgré le fait qu’il n’a jamais présenté d’excuses pour le scandale, en notant que la France n’a pas indemnisé l’Iran. Selon Fars News, l’Iran est le seul pays qui n’a pas reçu de compensation de la France. Ali Saberi, un avocat des victimes, a déclaré à Mehr News que le gouvernement iranien n’a jamais déposé plainte.




Les réseaux sociaux iraniens étaient moins indulgents. Beaucoup ont partagé une image en noir et blanc de Fabius avec une cravate tachée de sang et une étiquette « WANTED » juste au-dessus de son nom. D’autres ont partagé une photo d’un Fabius souriant avec les mains tachées de sang

Arash Karami

Éditeur d’Iran Pulse

Arash Karami couvre les médias iraniens pour Al-Monitor. Sur Twitter : thekarami




Voir également :

Nucléaire iranien : la République Islamique persiste et signe

Accord sur le nucléaire iranien : le triomphe de la Répubique Islamique

Jeune Nation : En Iran, violents propos anti-européens à l’occasion du voyage du ministre juif Fabius




Le président Bachar al-Assad : "L’Occident n’est pas fiable dans sa lutte contre le terrorisme"




Le président syrien Bachar al-Assad a violemment critiqué l’attitude de l’Occident à l’encontre du terrorisme, la qualifiant de grande hypocrisie, à laquelle personne ne peut se fier, car « le terrorisme n’en est un que lorsqu’il les touche, mais lorsqu’il nous atteint, il constitue révolution, liberté, démocratie et droits de l’Homme ».





Le président Assad qui s’exprimait devant un parterre de représentants d'organismes populaires, de syndicats et de chambres économiques à Damas, a également critiqué l’opposition syrienne de l’extérieur, l’accusant d’entretenir un lien étroit avec le terrorisme : « les deux protagonistes sont financés par un seul et même maître, qui ne veut faire chanter les Syriens par le biais de deux parcours terroriste et politique pour transformer la Syrie en un vassal ».

Selon lui, toute partie qui ne prône pas l’élimination du terrorisme n’a aucune chance de voir le jour.

« Nous n’avons d’autre choix que de poursuivre notre lutte contre le terrorisme. Il n’y a pas d’économie, ni de culture, ni de sécurité, ni de morale là où le terrorisme s’installe », a-t-il indiqué.

S’exprimant sur le terrorisme, il a dit : « c’est une pensée malade et une doctrine perverse qui est née et a grandi dans des milieux ravagés par l’ignorance et le sous-développement… Nul doute que c’est le colonialisme qui l’a conçu, en lui procurant tous les facteurs nécessaires et il continue à le faire ».

Il s’est interrogé comment ceux qui ont répandu la semence du terrorisme seraient-ils aptes à le combattre.

Selon lui, les changements de l’Occident ne peuvent être fiables, tant qu’il prône le double poids double mesure. « Nous n’avons compté que sur nous-mêmes depuis le premier jour, et notre espoir est grand en les vrais amis du peuple syrien ».

Selon lui, la Russie et la Chine sont garants contre la transformation du Conseil de Sécurité en un outil pour menacer les peuples et détruire les pays comme la Syrie.

Évoquant l’aide fournie par l’Iran à la Syrie, qui s'est selon lui limité à l'expertise militaire, il a expliqué que « la bataille n’est pas celle d’un État, d’un gouvernement, ou d’un président, mais celle de tout un axe qui représente une voie vers l’indépendance, la dignité, les intérêts des peuples et la stabilité des patries ».

Selon le numéro un syrien, la seule initiative que les Occidentaux admettent et applaudissent est que « nous leur soumettions notre patrie, ce qu’ils n’obtiendront jamais ».

Assad a évoqué aussi la contribution du Hezbollah dans la lutte contre le terrorisme pour sécuriser la frontière avec le Liban, il a tenu à le remercier et à rendre hommage à l'expérience qu'il a fournie, assurant que la Résistance a donné le maximum à la Syrie : « le sang de nos frères fidèles dans la Résistance libanaise s’est mélangé avec celui des soldats de l’armée syrienne. Leur rôle était important et leur aptitude très efficace et de grande qualité dans la réalisation des exploits ».

« Mais aucun ami ou frère ne peut défendre notre patrie à notre place », a-t-il toutefois fait valoir.

Sur l’opposition syrienne, le président syrien a tenu à démarquer celle de l’extérieur de celle de l’intérieur : « il y a une grande différence entre l’opposition de l’extérieur fabriquée à l’étranger et soumise à son diktat, et l’opposition de l’intérieur qui participe avec nous pour sortir de cette crise et renforcer l’immunité du pays », a-t-il dit.

Sur le dialogue entamé entre le gouvernement syrien et les factions de l’opposition syrienne, il a révélé : « il y a trois spécimens : la nationaliste, la collaboratrice, et l’opportuniste… »

Assad a rendu hommage aux citoyens syriens qui ont rejoint les rangs des forces régulières pour défendre la patrie et dont la participation a permis de trancher la bataille plus rapidement et avec des pertes moindres. « La patrie n’est pas pour ceux qui y vivent et portent sa nationalité et son passeport mais pour ceux qui la défendent et la protègent », a-t-il lancé.

Et pour conclure, Assad a indiqué qu’en plus de la bataille militaire livrée à la Syrie est également menée une guerre médiatique et psychologique qui vise à propager que la Syrie est divisé en entités géographiques départagées entre les loyalistes et l’opposition, entre des groupes communautaires.

« En effet, il y a deux composantes sur le terrain: Les terroristes de toutes les nationalités d’un côté et tous les Syriens de l’autre », a-t-il opposé, conseillant à ceux qui veulent évaluer la situation en Syrie de le faire profondément aux niveaux populaire et démographique, et non seulement à la base militaire et géographique .

« Nous sommes dans une phase décisive où il n'y a pas de place pour les compromis. Nous ne renoncerons jamais à aucun de nos droits ni à aucun pouce de notre terre. Nous ne serons jamais des esclaves mais les maîtres de nos potentiels et de nos droits dans notre pays », a insisté le président Assad.


Sources : (traduit à partir d'al-Manar, al-Mayadeen, + Sana) : Assad : l’Occident n’est pas fiable dans sa lutte contre le terrorisme






jeudi 23 juillet 2015

Volontaires partis en Syrie pour "faire du bon boulot"  en combattant les amis de Fabius


Même si le phénomène reste encore limité, de plus en plus de Français se renseignent sur les moyens de se rendre en Syrie -- mais surtout en Irak -- combattre le terrorisme, notamment les groupes les plus extrémistes dans la mouvance de l'État islamique. Ce sont d'anciens militaires, des étudiants, des militants d'associations chrétiennes ou de simples citoyens animés par le souffle du devoir et de l'aventure. Une Croisade anti-djihad…
Facebook :  دويخ نوشا - Dwekh Nawsha France


Facebook : Nabeel Dwekh Nawsha


Un des combattants occidentaux ayant rejoint les milices chrétiennes en Irak, contre les amis à Fabius


Fabius, ministre français des Affaires étrangères, ouvertement solidaire des djihadistes

Alors que le gouvernement socialiste à Flanby et à son ministre des Affaires étrangères Fabius persiste à soutenir effrontément certaines factions de l'État islamique engagées dans le terrorisme contre les forces du régime de Bachar al-Assad, des volontaires occidentaux, dont des Français, ont rejoint le front des combattants contre les djihadistes de l’État islamique.

Appelons-les William et Damien, ils sont français. Tous deux font partie des nombreux volontaires étrangers, de diverses nationalités, partis rejoindre les rangs des milices kurdes en Syrie afin de combattre les jihadistes de l'État islamique. France 2 les a rencontrés près de Tal Abyad, une ville syrienne où les jihadistes sont entrés, et diffuse un document exclusif, dimanche 19 juillet. "Pas de déclic, mais une montée en puissance"

Les deux hommes ont tout quitté pour affronter, en première ligne, l'organisation terroriste. William, 45 ans, travaillait dans la communication. Il affirme n'avoir reçu aucune formation militaire. Pour lui, rejoindre la Syrie était une évidence après les récents événements : "Il n'y a pas eu de déclic, mais une montée en puissance. C'est l'histoire des 1 200 Français qu'étaient partis rejoindre l'État islamique. C'est le fait que les extrémistes islamistes (…) viennent foutre des bombes chez nous. (…) Et c'est le fait que ces types se pavanent sur Internet et dans les médias (…)", explique-t-il aux journalistes de France 2.

Damien, 20 ans, vient de Normandie. Le jeune homme a tenté d'intégrer l'armée en France, sans succès. Sa famille, très réticente, a finalement accepté son départ pour la Syrie. Lui y voit une manière de rompre avec une vie à la française, qu'il goûte peu : "C'est toujours la routine, en France, c'est une vie de robot, c'est pas fait pour moi. J'aime bien tout ce qui est action, adrénaline."

*   *   *
Une organisation proche des chrétiens d'Orient baptisée Dwekh Nawsha, "futurs martyrs" en araméen, la langue du Christ, s'est récemment implantée en France pour constituer un corps expéditionnaire destiné à rejoindre les forces "antidjihad" en Irak et en Syrie. "Notre premier but est d'aller combattre Daesh sur son terrain, de défendre les chrétiens d'Orient et de représenter la France et nos valeurs", explique un responsable du groupe paramilitaire. "Une cinquantaine de soldats sont prêts à partir, il s'agit d'une première vague, une tête de pont avec les meilleurs éléments. Nous avons également 200 réservistes à disposition", affirme-t-il.

Parmi les conditions, avoir un casier judiciaire vierge

Des renforts qui viendront épauler les Peshmergas kurdes et seront stationnés non loin d'Erbil, la capitale du Kurdistan irakien, ville vers laquelle les chrétiens d'Orient ont dû fuir face à l'arrivée des djihadistes. Les volontaires français rejoindront ainsi les combattants anglo-saxons de Dwekh Nawsha, déjà sur place.

Seules conditions pour intégrer la milice : "un casier judiciaire vierge et ne pas avoir l'air d'un 'nazillon'", prévient un membre français au Parisien. Dans la mesure où la loi française interdit toute activité mercenaire, l'organisation ne prévoit pas de verser un quelconque salaire aux futurs soldats : il est précisé sur le formulaire d'engagement que les candidats sont volontaires et donc bénévoles. Ils devront financer eux-mêmes leur voyage et leur équipement qui équivaut à quelques milliers d'euros. Prochaine étape pour Dwekh Nawsha : ouvrir une antenne en Belgique, ainsi qu'en Suisse et aux Antilles.


Facebook :  دويخ نوشا - Dwekh Nawsha - France

Facebook : Nabeel Dwekh Nawsha

Ados, Français et djihadistes… Mais où est l'offre opposée ?… L'Appel de la Russie ?…

Aleteia : De nouveaux volontaires français vont partir affronter Daesh

Le Parisien : Des volontaires français pour combattre l'État islamique

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La plus grande prudence dans tout contact éventuel s'impose, en particulier avec le groupe ci-après très actif dans la collecte des dons :
Facebook : دويخ نوشا - Dwekh Nawsha

Facebook : دويخ نوشا - Dwekh Nawsha
Dwekh Nawsha France