Qui ne risque rien n'est rien… sur le chemin de Damas, alors que les opinions ont cédé face aux faits…
on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.

lundi 24 mars 2014

Nicolas Sarkozy s'impose en maître du jeu : les vérités que la France entière attendait !


Pour Flanby, évidences et vérité toute crue sont "insupportables"…



Chapeau, le coup de la Stasi !

Qu’aurait été la tribune libre de Nicolas Sarkozy dans Le Figaro s’il n’avait fait une fine allusion à la Stasi, cette police politique de sinistre mémoire qui avait pignon sur terreur dans l’ancienne République démocratique allemande ?

En France, l’habitude n’est guère de stigmatiser un régime communiste, plutôt de rappeler éternellement les crimes du régime national-socialiste, figure de bouc émissaire obligé de toute référence historique criminelle.

En faisant explicitement – et uniquement – référence aux pratiques totalitaires de cette « autre » Allemagne que celle du IIIe Reich, l’ancien président a tapé là où ça pouvait faire le plus mal aux habituels donneurs de leçons d’une gauche moralisatrice, héritière d’une Union des socialistes, des radicaux et des communistes qui porta François Mitterrand à l’Élysée… et reste toujours d’actualité, au gré des échéances électorales.

Les oripeaux de la Gestapo faisant sans doute de moins en moins recette, ceux de la Stasi vont-ils empoisonner durablement le débat politique désormais ? Vu la réaction de la gauche, elle a compris le danger. Trop tard ?

Philippe Randa


L'ADRESSE AUX FRANÇAIS DE NICOLAS SARKOZY



Ce que je veux dire aux Français

J'ai longuement hésité avant de prendre la parole. D'abord parce que je sais qu'il existe des sujets prioritaires pour nos compatriotes, à commencer par l'explosion du chômage. Ensuite, parce que, depuis deux ans, je me suis tenu à la décision de silence et de retrait que j'avais annoncée au soir du second tour de l'élection présidentielle de 2012.

Contrairement à ce qui s'écrit quotidiennement, je n'éprouve nul désir de m'impliquer aujourd'hui dans la vie politique de notre pays. Je ne suis animé par aucune velléité de revanche et ne ressens nulle amertume à l'endroit des Français qui m'ont fait l'immense honneur de me confier, durant cinq ans, les rênes de notre pays. J'ai par ailleurs trop conscience des peines, des souffrances et des inquiétudes qu'endurent chaque jour tant de nos compatriotes pour ne pas mesurer la chance qui m'a si souvent accompagné tout au long de ma vie. Cette réalité mêlée à mon tempérament fait qu'aussi loin que je m'en souvienne je n'ai jamais aimé me plaindre. À 59 ans, il est sans doute trop tard pour changer. En tout cas, sur ce point…

Et pourtant, je crois qu'il est aujourd'hui de mon devoir de rompre ce silence. Si je le fais, c'est parce que des principes sacrés de notre République sont foulés aux pieds avec une violence inédite et une absence de scrupule sans précédent. Si je le fais par le moyen de l'écrit et non celui de l'image, c'est parce que je veux susciter la réflexion et non l'émotion.

Qui aurait pu imaginer que, dans la France de 2014, le droit au respect de la vie privée serait bafoué par des écoutes téléphoniques ? Le droit au secret des conversations entre un avocat et son client volontairement ignoré ? La proportionnalité de la réponse pénale, au regard de la qualité des faits supposés, violée ? La présomption d'innocence désacralisée ? La calomnie érigée en méthode de gouvernement ? La justice de la République instrumentalisée par des fuites opportunément manipulées ?

Que chacun réfléchisse à ce bref inventaire car demain il pourra, à son tour, être concerné. C'est de moi qu'il s'agit aujourd'hui. Je ne suis pas une victime. Je peux me défendre. Je peux en appeler au bon sens des Français, de gauche comme de droite. Tous n'auront pas et n'ont pas cette chance.

Ancien président de la République, je suis devenu un citoyen comme les autres. C'est la règle démocratique. Qui d'ailleurs pourrait prétendre que je l'ai, si peu que cela soit, enfreinte ? En vingt mois, j'ai subi quatre perquisitions qui ont mobilisé trois juges et quatorze policiers. J'ai été interrogé durant vingt-trois heures parce que l'on me suspectait d'avoir profité de la faiblesse d'une vieille dame ! Des milliers d'articles rédigés à charge ont été publiés. Sur le sujet, que reste-t-il de cette boue complaisamment répandue ? Rien, si ce n'est une décision de non-lieu après que toutes les investigations possibles ont été engagées. J'ai eu envie de crier : « Tout cela pour cela. » Mais je n'ai rien dit au nom du devoir que me créent les responsabilités qui furent les miennes. J'ai tout accepté, confiant dans la justice et surtout dans la vérité.

Et que dire de la prétendue affaire Karachi où, après des années d'enquête, les magistrats ont fini par découvrir que je n'y avais, au final, assumé aucune responsabilité. Là aussi, cela n'a pas empêché des centaines d'articles à charge. Puis l'on s'est aperçu que j'avais été le seul de tous les candidats à avoir dépassé, durant la campagne présidentielle de 2012, les montants de dépenses autorisés ! De ce fait, je fus reconnu fautif d'un dépassement de 2,1 %. La sanction fut, pour la première fois dans l'histoire de la République, la suppression de 100 % des financements publics. Le 9 juillet 2013, il nous a fallu rembourser 11,3 millions d'euros, dont j'étais caution à titre personnel. Grâce aux soutiens de 137 000 Français et à la mobilisation de ma famille politique, ce fut réalisé en deux mois. Comment leur dire mon immense reconnaissance ? Cette fois encore, je n'ai rien dit. J'ai tout accepté.

Sans l'ombre d'une preuve et contre toute évidence, me voici accusé d'avoir fait financer ma campagne de 2007 par M. Kadhafi. On a parlé d'un virement de 50 millions d'euros ! Un détail… Après des mois d'enquête, des dizaines de commissions rogatoires, la justice n'a trouvé ni virement, ni banque de départ, ni banque d'arrivée. Toute l'accusation repose sur les témoignages « crédibles » du fils de M. Kadhafi et de son entourage, sans doute une référence morale, et de celui de M. Takieddine, dont on connaît aujourd'hui le passif judiciaire.

J'ai déposé plainte contre Mediapart pour faux et usage de faux à la suite de la publication d'un faux grossier. Ma plainte a paru suffisamment crédible pour que ses dirigeants soient placés par la justice sous statut de témoin assisté. Le simple bon sens devrait amener à considérer que la guerre que nous avons conduite en Libye a duré dix mois. Durant cette période, si M. Kadhafi avait eu le moindre document à utiliser contre moi, pourquoi ne l'a-t-il pas fait, alors même que j'étais le chef de la coalition contre lui ?

Or voici que j'apprends par la presse que tous mes téléphones sont écoutés depuis maintenant huit mois. Les policiers n'ignorent donc rien de mes conversations intimes avec ma femme, mes enfants, mes proches. Les juges entendent les discussions que j'ai avec les responsables politiques français et étrangers. Les conversations avec mon avocat ont été enregistrées sans la moindre gêne. L'ensemble fait l'objet de retranscriptions écrites dont on imagine aisément qui en sont les destinataires !

Ajoutant l'illégalité à l'illégalité, on n'hésite pas à publier des extraits tronqués et mensongers de ces mêmes enregistrements. Qui a donné ces documents alors même qu'aucun avocat n'a accès à la procédure ? Les seuls détenteurs en sont les juges ou les policiers… Sont-ils au-dessus des lois sur le secret de l'instruction ?

On me met sur écoute en septembre 2013 pour des faits supposés de corruption qui auraient été commis en 2007 ! On le fait, non parce que l'on dispose d'indices, mais parce que l'on espère en trouver. Aujourd'hui encore, toute personne qui me téléphone doit savoir qu'elle sera écoutée. Vous lisez bien. Ce n'est pas un extrait du merveilleux film La Vie des autres sur l'Allemagne de l'Est et les activités de la Stasi. Il ne s'agit pas des agissements de tel dictateur dans le monde à l'endroit de ses opposants. Il s'agit de la France.

Suis-je en droit de m'interroger sur ce qui est fait de la retranscription de mes conversations ? Je sais, la ministre de la Justice n'était pas au courant, malgré tous les rapports qu'elle a demandés et reçus. Le ministre de l'Intérieur n'était pas au courant, malgré les dizaines de policiers affectés à ma seule situation. De qui se moque-t-on ? On pourrait en rire s'il ne s'agissait de principes républicains si fondamentaux. Décidément, la France des droits de l'homme a bien changé…

Heureusement, des milliers d'avocats, quelles que soient leurs sensibilités, ont décidé que trop, c'était trop. Avec le bâtonnier à leur tête, ils veulent faire entendre cette vérité qu'un avocat dans l'exercice de ses fonctions doit être protégé de la même manière qu'un journaliste. Dans la République, on n'écoute pas les journalistes, pas davantage que les avocats dans l'exercice de leurs fonctions !

Mais cela n'est pas tout. Mon propre avocat se trouve accusé d'avoir abusé de son influence auprès de notre juridiction suprême. Cette fois, fini de rire, car c'est à pleurer d'indignation. Son « crime » : être l'ami depuis trente ans d'un avocat général à la Cour de cassation, un des plus fameux juristes de France, à qui il a demandé des avis sur la meilleure stratégie de défense pour son client. Le problème, c'est que le client, c'est moi. Alors « le conseil » devient un « trafic d'influence » supposé. Peu importe que ce magistrat ne puisse exercer la moindre influence sur une chambre criminelle dans laquelle il ne siège pas. Détail, encore, que le gouvernement monégasque ait solennellement déclaré qu'il n'y avait jamais eu la moindre intervention. Dérisoire, le fait que le poste, auquel ce magistrat postulait pour après sa retraite, ait été pourvu un mois avant qu'il ait pensé à en signaler l'existence à mon avocat.

Tout ceci ne résiste pas à l'évidence. Eh bien, cela n'a pas empêché trois juges et vingt policiers de multiplier les perquisitions aux domiciles et au bureau de mon avocat, quatorze heures durant ! Après avoir démonté sa machine à laver et exigé, qu'au moment de sa douche, à 6 h 30 du matin, il laissât la porte ouverte. La juge en charge est repartie avec ses téléphones. Dois-je considérer comme une anecdote le fait que cette magistrate soit membre du Syndicat de la magistrature ? Ce syndicat désormais célèbre pour avoir affiché dans ses locaux le tristement fameux « mur des cons », où j'occupe une place de choix ! Dois-je considérer qu'il s'agit d'un exercice serein et impartial de la justice ? Augmenterai-je la gravité de mon cas en informant mes lecteurs que l'un des juges qui enquêtent sur le prétendu financement Kadhafi est celui-là même qui a signé, en juin 2012, l'appel des quatre-vingt-deux juges d'instruction, dont le ciblage de ma personne et de ma politique est transparent ? Au moins dois-je être tranquillisé sur la clarté des opinions politiques d'un magistrat dont le devoir est pourtant d'enquêter à charge et à décharge. Pour la charge, je crois que l'on peut être confiant, mais pour la décharge… Quel justiciable voudrait connaître une situation semblable ?

Et pourtant, envers et contre tout, je garde confiance dans l'institution judiciaire, dans l'impartialité de l'immense majorité des juges, dans la capacité de la justice à ne pas se laisser instrumentaliser.

Mon propos n'est pas de me plaindre. Je ne demande à personne de s'apitoyer sur mon sort. Ce texte est un appel à la conscience, aux convictions, aux principes de tous ceux qui croient en la République.

Aux Français qui n'ont pas voté pour moi, je demande d'oublier mon cas personnel et de penser à la République et à la France. Au nom de leurs propres convictions, peuvent-ils accepter ces violations répétées de nos principes les plus chers ?

À ceux qui me sont attachés, je veux dire que je n'ai jamais trahi leur confiance. J'accepte tous les combats à condition qu'ils soient loyaux. Je refuse que la vie politique française ne fasse place qu'aux coups tordus et aux manipulations grossières.

Je veux affirmer que je n'ai jamais demandé à être au-dessus des lois, mais que je ne peux accepter d'être en dessous de celles-ci. Enfin, à tous ceux qui auraient à redouter mon retour, qu'ils soient assurés que la meilleure façon de l'éviter serait que je puisse vivre ma vie simplement, tranquillement… au fond, comme un citoyen « normal » !

Nicolas Sarkozy


C dans l'Air : La lettre de Sarkozy






vendredi 21 mars 2014

Avant de balayer Cohen, Toulouse toilette le Pont Bayard profané par son infâme maire…


Heureux présage avant une élection municipale :
la plaque de la honte s'est éclipsée du Pont Bayard de Toulouse


Le trophée d'un jeune prince, fils de Harki

Depuis ce mercredi matin à Toulouse on entend beaucoup parler d'un 19-mars… Malik, un fils de Harki du Sud-Ouest, haletant d'émotion, confie à un ami une histoire aussi édifiante que bien réjouissante…

Depuis bientôt deux ans, ce fils de Harki était excédé de ce que le maire socialoppe de Toulouse, un dénommé Pierre Cohen, allant jusqu’au paroxysme de la provocation à l’égard des Piénoirs et des Harkis, ait fait déposer une plaque en souvenir de la date honteuse de la capitulation du 19 mars 1962, en lieu et place de celle dédiée à la gloire de Pierre Terrail, seigneur de Bayard, le grand chevalier sans peur et sans reproche. Depuis que le Pont Bayard a été ainsi souillé, Malik, ce jeune homme à l'âme princière, sentait l’ulcère le gagner, convaincu que rien n'apaiserait sa souffrance tant que cette plaque odieuse insulterait la ville de Toulouse si chère à de nombreux Harkis et Piénoirs…

Déjà l'an dernier, il avait pensé arracher la plaque, mais il n’avait pas osé. La nuit, à la veille d'un nouvel anniversaire de cette sinistre capitulation gaulliste, il a enfin eu la grâce de ne pouvoir laisser passer cette date sans agir. Il est donc passé à l’acte, à cinq heures, le matin du 19 mars, après avoir parcouru plus de deux-cents kilomètres séparant sa campagne de Toulouse. Après être grimpé sur un escabeau de peintre, il lui a suffi d’un fort tournevis et d’un marteau pour venir à bout de l’anneau de métal qui tenait la plaque arrimée au premier lampadaire public en venant du sud éclairant le Pont… qui ne pourra plus être dit "du 19 mars 1962″…  Si Cohen a encore un peu de vergogne ! Un Cohen qui espérons-le sera très bientôt éliminé du paysage municipal.

Magnifique témoignage d'un jeune prince à l'égard de ses pères harkis qui ont si fidèlement servi la France… Que chacun d'entre nous n’aurait-il donné pour que le Seigneur lui donne la grâce d'un pareil courage… D'être à sa place ou tout simplement avec lui ! Comme des dizaines de milliers de compatriotes, chacun de nous en avait sans doute rêvé. Lui, digne fils de Harki, il l’a fait. Convaincu que pour être encore plus utile ce geste devait être chanté, Malik nous livre une photo de son trophée témoignant à jamais de ce geste de bravoure…

Ainsi en attendant dimanche et de se laver de Cohen, Toulouse, ses Piénoirs, ses Harkis et tous ses Patriotes respirent déjà dans une ville un peu assainie…

Lecteur, si tu passes sur le Pont Bayard, jette un œil sur le lampadaire, le premier à gauche en regardant vers la gare. Il y avait là, jusqu’à cette nuit du 19 mars 2014, une plaque par laquelle l’anti-France toulousaine commémorait un crime innommable.  Une plaque qui n’y est plus. Comme bientôt un maire indigne.


N.B. pour les non arabisant : "malik" signifie "roi"…


Toulouse : la plaque du pont du 19 mars 1962, date de la capitulation française en Algérie, a été dérobée

Après l'Irak, l'Afghanistan, la Libye, la Syrie… l'Europe, le coup de trop ? La crise ultime…


Quand les États-Unis détruisent notre Europe… restons solidaires
Que nos dirigeants à la botte de l'ennemi soient inculpés de haute trahison…

Ukraine, la crise (d’hystérie) de trop ?




Le Bloc atlantiste nous a habitués depuis longtemps à camoufler ses petites et grosses boucheries stratégiques sous des océans de vertu outragée. Dressé sur ses ergots, il a ainsi torturé l’Irak pour sauver les Irakiens ; saccagé l’Afghanistan pour sauver les Afghans ; dévasté la Libye pour sauver les Libyens ; ruiné la Syrie pour sauver les Syriens etc… Sauf qu’à force de prétendre œuvrer pour éclairer le monde de sa lumière forcément divine, il s’est enfermé peu à peu dans un messianisme politique radical dont il ne contrôle plus la dynamique. Prisonnier de ses « grands principes » supposés; encagé dans son illumination permanente, il se retrouve aujourd’hui incapable de freiner la surenchère que lui impose sa posture dans une crise Ukrainienne qui pourrait bien être la crise de trop.

Le coup d’État mené à Kiev par le Bloc atlantiste pourrait donc bien avoir été le coup de trop. Alors que, off record, les derniers politiciens européens éclairés paniquent déjà à l’idée du saccage et du danger formidables que représenterait une détérioration trop forte des relations avec la Russie, personne ne semble en mesure de bloquer une mécanique qui a échappé à tout contrôle.

Pour l’heure, les sanctions prises sont bien sûr ridicules dans leur portée réelle pour la Russie. Et tout le monde le sait. Mais après tant de vociférations, de cris d’orfraie, tant de menaces, tant de vertu outragée, comment le Bloc pourrait-il faire marche arrière désormais, inverser la vapeur, calmer le jeu ?

Les États-Unis, véritable ennemi de l’UE

De leur côté, les États-Unis ne partagent pas tout à fait les mêmes angoisses que leurs laquais européens. Et pour cause : ce sont les Européens qu’ils envoient à la casse.

C’est que cette crise sert l’un des objectifs principaux de la stratégie de domination US, dont l’un des piliers a toujours été d’empêcher tout rapprochement significatif entre l’Europe et la Russie. Car les États-Unis savent que si un tel rapprochement, pourtant logique et naturel, devait s’opérer un jour, ils auraient définitivement perdu le contrôle du continent eurasien, et s’en serait fini de leur hégémonie. Voilà pourquoi les États-Unis mettent tant d’énergie à semer la discorde entre Bruxelles et Moscou ; voilà pourquoi ils ont mis tant d’énergie à diaboliser Poutine, à construire de toutes pièces une nouvelle guerre froide, notamment avec leur projet de bouclier anti-missile.

Drogués par la propagande hollywoodienne; prisonniers de leur fascination imbécile pour un « grand frère étasunien » qui n’a jamais existé que sur les écrans du soft power, les Européens sont tout simplement incapables de prendre conscience de ce double-jeu. Pourtant, comme dit le philosophe, les États étant, à l’état de nature, des monstres froids, les États-Unis n’hésiteraient pas deux secondes à plonger l’Europe dans la guerre et la désolation si cela pouvait servir leurs intérêts.

Aujourd’hui, le lien transatlantique représente ainsi pour l’Europe la pire des escroqueries, le plus terrible des malentendus que cautionne une élite européenne de technocrates totalement coupée des réalités du monde. D’où cet apparence d’union sacrée du Bloc atlantiste dans sa surenchère messianique.

Une crise pour les gouverner toutes

Cela dit, les États-Unis se font des illusions s’ils croient pouvoir sortir indemnes de la passe d’armes à laquelle ils poussent les Européens face à la Russie.

Car si des sanctions économiques réelles devaient être finalement prises contre la Russie, les conséquences seraient immédiatement catastrophiques en cas de riposte de Moscou. L’Allemagne plongerait la première dans la crise du fait de sa dépendance au gaz russe ; suivie de près du Royaume-Uni après l’éclatement d’une City qui ne pourrait, elle, survivre au retrait brutal des capitaux des oligarques russes. Sans parler de la possibilité que la Russie a de renoncer au dollar le cas échéant. La Russie n’a que l’embarras du choix pour riposter si elle le désire.

À terme, cette montée aux extrêmes ne manquerait pas de provoquer un séisme économique d’une amplitude inégalée à ce jour à l’échelle planétaire.

Et puis après, quoi ?

On en vient aux mains ? Aux ogives ? Pour savoir qui a la plus grosse ?
Pour l’heure, les jeux sont faits en Ukraine.
La Crimée est revenue dans le giron russe mais, sous l’impulsion étasunienne, le Bloc atlantiste reste prisonnier de sa narrative, de son illumination, de sa vertu outragée.
Et l’on peut bien sûr compter sur la presse-Système et tous ses pisse-copies embedded en mal de « Guerre d’Espagne » pour jeter de l’huile sur le feu, pour critiquer la mollesse de l’Europe le cas échéant et, à coup d’éditos dégoulinants de vertu, appeler in fine à la guerre.
Désormais, le seul qui pourrait désamorcer la bombe, c’est encore Vladimir Poutine qui, en bon joueur d’échecs, pourrait chercher à offrir une porte de sortie aux Occidentaux, comme il l’avait déjà fait en septembre 2013 pour Obama dans la crise syrienne.
Et c’est, semble-t-il, ce qu’il est en train de faire.
Reste à savoir si le Bloc saisira la balle au bond.
Sans quoi, la montée aux extrêmes qui s’annonce pourrait bien faire de la crise ukrainienne la crise de trop, la crise ultime pour le Système.

Source : Entrefilets le mardi 18 mars 2014


Les services secrets russes ont changé la donne

mercredi 19 mars 2014

Rivarol : vers une Bérézina électorale de la gôche, pour quelles conséquences bénéfiques ?



"Vers une Bérézina électorale de la gôche" Peut-être. Mais aucun des problèmes actuels du gouvernement de la France ne sera résolu par des élections… C'est tout le système qui est obsolète… C'est tout le personnel politique en charge des affaires ou y prétendant qui est à mettre définitivement hors-jeu… Que la signification des prochaines élections soit ramenée à sa vraie portée : insignifiante… Encore une tromperie prétendue "démocratique". Du dilatoire en attendant l'échéance inéluctable… 
 





Farida Belghoul : soirées veilleurs communes musulmans et catholiques

mardi 18 mars 2014

Présent : Intensifions les manifs pour la fin d'un système… Vers une VIème République !


Présent vous propose un numéro exceptionnel ce mardi 18 mars…
Soutenons Présent, seul quotidien promouvant les valeurs ancestrales françaises…​



Tribune libre de Jean-Yves Le Gallou

Vers une VIe République




Numéro exceptionnel de Présent,  en vente ce mardi 18 mars…





Le Printemps Français - Newsletter n°42 du 18 mars 2014

Newsletter du Printemps Français.
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Newsletter n°42 - 17 mars 2014
Printemps Français

L’article de la semaine
Le danger, c’est le marché. L’ennemi, c’est la commission européenne. L’idiot utile, c’est le gouvernement français. Avec le Grand Marché Transatlantique, les corporations transnationales pourront imposer leur loi aux États, aux régions, aux communes ! Interpellez vos candidats.








L'action de la semaine

« ...elle est demain ! »

Mobilisons nous ce mardi 18 mars à 19h30 place du Trocadéro à Paris, en soutien à Anna, Maxime, le Salon Beige etc.
Nos droits sont  attaqués et notre liberté violée : ça suffit !
Avec le soutien du Printemps Français, Solidarité Pour Tous et le CARP disons NON à ces injustices !

Éditorial

Mélanges.
FRAGILES SOUTIENS. Bien sûr on est content quand quelqu’un d’intelligent rejoint nos combats. Encore faut-il que ces soutiens soient cohérents : qu’Onfray s’alarme des méfaits du Genre, c’est bien (et ça énerve Yagg, qui réagit avec douceur), mais en discute-t-il avec pertinence et est-il réellement, en tant qu’athée hédoniste, un promoteur du bien commun ?… Qu’Arnaud Demanche explique que les Femen sont un « mouvement de connes », parfait, mais qu’un de ses principaux reproches soit le caractère religieux de leur démarche est tout à la fois bien vu… mais surtout très critique vis-à-vis de la religion.
DROIT DE SUITE. Notre ami Taillandier livre une amusante chronique contre le politiquement correct dans les humanités. Il remercie un de ses amis Facebook de lui avoir signalé la chose : notre lettre en parlait il y a deux semaines, laisse tomber le masque, François.
MORALE PUBLIQUE. Grâce à Taubira, on sait que le mensonge n’existe pas, qu’il n’y a que des imprécisions. Voilà une bonne façon d’assainir le débat. Dans le même genre schizophrène, il y a la façon dont le Trésor public traite le problème des SDF : on va droit vers le “tout carcéral moral”.
CRIMÉE. En France, on n’écoute pas le peuple quand il est dans la rue mais on célèbre le peuple de Kiev tout en interdisant à celui de Crimée de s’exprimer au nom des principes qui nous avaient permis de célébrer la naissance du Kosovo – et on ne parle pas des morts populaires au Venezuela en lutte, où les droits de l’homme sont un peu plus violés qu’en Crimée. Ça s’appelle une ligne politique, au PS et à l’UMP.
CONSOMMATION. Le système finit par générer ses propres pathologies. Outre la télé servile qui a du mal à se maintenir, les consommateurs se rendent compte qu’on leur vend n’importe quoi à n’importe quel prix : prise de conscience ? Mais il faut rester vigilant : les marques investissent lourdement dans la surveillance permanente, grâce aux objets connectés, et la manipulation sensorielle discrète.

On ne lâche rien!

Printemps Français
 

La question de la semaine

« Votre combat, c’est bien, mais où est l’urgence ? »

C’est une bonne question. Nous avons la réponse : c’est aujourd’hui et maintenant que nos libertés sont menacées. Elles ne sont pas menacées en Ukraine, elles sont menacées en France. En France où le débat “politique” ignore les vrais problèmes. En France où le gouvernement ment sans pudeur et impose son idéologie. En France où le libéralisme impose sa loi. En France où on nous surveille, nous inculpe, nos condamne dans le grand silence des bien-pensants. C’est maintenant qu’il faut réagir, c’est maintenant qu’il faut se faire entendre. Venez soutenir les militants à la manifestation de défense de nos libertés, le 18 mars, à Paris, à 19h30, au Trocadéro, venez montrer que vous n’êtes pas dupes, ni complices.


Le conseil de la semaine

Choisissez un thème.

Et travaillez-le à fond. Évitez la Crimée, parce que c’est assez couru, en ce moment. Choisissez des sujets français, ça parle plus. Prenez les PPP, par exemple : indépendance de l’État, fonctions régaliennes, lobbys industriels, complaisances technocratiques, pouvoir des corps intermédiaires, c’est un véritable exercice de démocratie. Après, enchantez les diners en ville, les conversations à la cafétéria et les réunions de famille un peu endormies.




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