Qui ne risque rien n'est rien… sur le chemin de Damas, alors que les opinions ont cédé face aux faits…
on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.

samedi 14 septembre 2013

Et moi, et moi, et moi … et moi, président ? Tout le monde t'a oublié… alors…

« Il [Flanby] n’a aucune expérience en politique étrangère et a échoué dans une tâche essentielle, celle de protéger la fierté et l’image de la France, il a présenté au monde entier l’image d’un président impuissant, simple laquais [aujourd'hui congédié !] des États‑Unis. »
New-York Times


"Et Moi… et Moi… et Moi"… quand face au monde Jacques Dutronc brocardait un français "Petit… Petit… Petit"
Se doutait-il du ridicule que ce "Petit… Petit… Petit"  infligerait un jour à la France ?…


Et Moi, et Moi … et Moi, président ? Qui penserait encore à Toi ? Flanby, tout le monde t'a oublié… Plus personne ne parle de Toi… Bachar, le New-York Times, Russia 24, le Figaro, Vladimir, ton maître Barack Hussein lui-même… Alors Tu t'ennuies… Tu fais des bêtises… Tu refuses toute chance à la diplomatie…


La guerre plutôt que de la diplomatie : Flanby en "bonne" compagnie !


Tu veux encore ta guerre à toi tout seul comme un grand ! Alors tu t'accoquines ouvertement avec les fournisseurs de gaz sarin ou autres… Arabie saoudite, Qatar… ces fournisseurs des rebelles islamistes de Syrie, ces djihadistes prétendument combattus au Mali alors que tu voudrais envoyer djihadiser nos Armées françaises au côté des terroristes du Front Al-Nusra [جبهة النصرة لأهل الشام‎] et de l'État islamique d'Irak et de Al-Cham [ الدولة الإسلامية في العراق والشام]… Alors te voilà en "bonne" compagnie en ton squat avec ces représentants de l’Arabie saoudite, des Émirats Arabes Unis et autres… Et tu voudrais encore parler aux Français auxquels tu n'as plus rien à dire et qui ne veulent plus écouter tes mensonges ! T’as prétendu "punir" la Syrie ! Ce sont les Français qui vont te la donner la leçon… La cadouille hollandouille !… Pan pan cul cul, général Pan-pan-con-con !


Lire la suite : Paris refuse la défaite de l’Empire en Syrie, et poursuit son complot…

François Hollande devant la Cour Pénale Internationale ?

Realpolitik.tv : Crise syrienne, François Hollande otage de Laurent Fabius
Un article qui montre comment Fabius "savonne la planche" à Flanby… S'il en avait encore besoin, le malheureux ! Ce Fabius qui n'a jamais cessé de témoigner que mépris pour son président : « Franchement, vous imaginez Hollande président de la République ? On rêve ! »
Général Dominique DELAWARDE : Ingérence délibérée sous prétexte douteux !
"Ce courrier a pour but de donner les raisons précises de mes doutes quant à l’opportunité d’une intervention en répondant à quelques questions simples. Il s’agit aussi de donner matière à réfléchir à ceux qui veulent vraiment étudier le problème sans se contenter des logorrhées verbales bien pensantes et des affirmations péremptoires des hommes politiques de tous bords." Lire la suite : "Ancien chef du bureau "Situation-Renseignement-Guerre électronique" de l’État Major Interarmées de Planification Opérationnelle en région parisienne"…


Entretien accordé par le Président Bachar al-Assad à la chaîne Russie 24



Bachar al-Assad : « Si l’initiative n’était venue de la Russie, nous n’aurions pas travaillé en vue de la signature de la "Convention sur l’interdiction des armes chimiques" »

Russia 24 : Monsieur le Président, je vous remercie d’avoir accordé cet entretien à Russia 24. Pourquoi la Syrie a-t-elle accepté, si vite, l’ « Initiative russe » et donc de soumettre ses armes chimiques au contrôle international ?

La Syrie a soumis, il y a plus d’une dizaine d’années, une proposition à l’Organisation des Nations Unies ayant pour but de débarrasser le Moyen-Orient des armes de destruction massive [ADM]. Ceci parce que c’est une région instable… une « région de guerres » depuis des décennies, voire des siècles… la vider de toutes les armes non conventionnelles contribuerait à la stabiliser. À l’époque, les États-Unis avaient fait obstacle à cette proposition. C’est donc pour nous « un principe » de ne pas croire que les armes de destruction massive au Moyen-Orient soient une chose positive. Nous pensons tout à fait le contraire dans la mesure où nous cherchons depuis toujours la stabilité et la paix. Ceci est le premier aspect.

Un deuxième aspect concerne la situation actuelle. Il est indéniable que la Syrie, en tant qu’État, pense avant tout à s’épargner à elle-même et aux pays de la région « une nouvelle folie » que certains partisans des guerres, aux États-Unis, voudraient voir enflammer notre région ; alors que nous payons encore aujourd’hui le prix d’autres guerres menées par les États-Unis, tant en Afghanistan si loin de la Syrie qu’en Irak si proche. Nous sommes convaincus que toute guerre menée contre la Syrie sera une guerre dévastatrice qui entrainera la région dans une série de turbulences et de problèmes pour des décennies et, peut-être, pour des générations à venir.

Le troisième aspect concerne l’initiative russe elle-même. C’est certainement le plus important et c’est évidemment ce qui nous a conduit à aller dans cette direction. Si cette initiative n’était pas venue de la Russie, la Syrie aurait difficilement pu avancer dans ce sens. Notre relation avec la Russie est « une relation de confiance » qui s’est particulièrement renforcée durant cette crise qui dure depuis bientôt deux ans et demi, au cours desquels elle a prouvé sa capacité à comprendre ce qui se passe dans la région, sa crédibilité, et aussi qu’elle est une grande puissance sur laquelle on peut compter…

Telles sont les raisons qui ont poussé la Syrie à travailler en vue de la signature de la « Convention sur l’interdiction des armes chimiques ».

Russia 24 : Cependant, le président Barack Obama et le secrétaire d’État John Kerry ont déclaré que la Syrie n’avait accepté cette initiative et donc la soumission de ses armes chimiques à un contrôle international qu’en raison de la menace de frappes aériennes. Est-ce vrai ?

Si nous revenions quelques semaines en arrière, avant cette dernière menace de frappes aériennes… … Les menaces des USA ne tournaient pas autour de ce « désarmement », mais plutôt autour d’une frappe dirigée contre la Syrie dans un contexte d’allégations, répandues par l’administration US, à propos de l’utilisation d’armes chimiques dans la Ghouta de Damas. Non ce n’est pas vrai de dire que les USA nous menaçaient pour que nous abandonnions nos armes chimiques. Ce qui est vrai est qu’ils ne se sont saisis de ce sujet qu’après le dernier G20 qui s’est réuni à Moscou, pas avant.

Je répète donc ce que je viens de dire. Ce qui nous a amené à avancer dans ce sens c’est l’initiative russe, elle-même, et les discussions que nous avons eues avec les responsables russes sur ce sujet. Je tiens à souligner une fois encore que si cette initiative n’était pas venue de la Russie, il aurait été absolument impossible de discuter de ce sujet avec n’importe quel autre pays.

Tout ceci est une sorte de propagande voulue par les USA, parce que Kerry, son administration, et peut-être même Obama veulent toujours apparaître tel le vainqueur qui menace et qui obtient… Mais peu nous importe, car la question fondamentale dans cette affaire porte sur les convictions de la Syrie et le rôle de la Russie.

Russia 24 : Nous avons appris, hier soir, que la Russie avait informé les USA sur les étapes nécessaires à l’application du projet de mise sous contrôle international des armes chimiques. Voudriez-vous nous parler des procédures envisagées et dont vous avez certainement discutées ?

Certainement. Dans les prochains jours, la Syrie adressera les courriers et documents techniques, nécessaires à la signature de l’accord, aux Nations Unies et à l’ « Organisation pour l’interdiction des armes chimiques ». L’accord comprend plusieurs aspects dont l’interdiction de fabrication, de stockage et évidemment d’utilisation… Je crois qu’une fois la Convention signée elle ne prendra effet qu’environ un mois plus tard. La Syrie devra alors fournir l’inventaire de ses stocks à l’Organisation… Il s’agit d’un ensemble de procédures routinières que nous allons suivre.

Mais, il doit être clair pour tous que ceci ne se fera pas à sens unique. Il n’est pas question de se dire : « la Syrie a signé… la Syrie s’est exécutée… l’affaire est terminée ! ». La question est nécessairement à double sens et dépend en premier lieu des USA, qui devront abandonner leurs politiques agressives envers la Syrie et répondre aux conditions de l’initiative russe. Lorsque nous constaterons que les États-Unis se sont vraiment orientés dans la direction de la stabilité de cette région, lorsqu’ils auront cessé de menacer et d’œuvrer pour la guerre et même d’envoyer des armes aux terroristes, nous pourrons envisager d’aller jusqu’au bout des procédures et vers la phase finale de l’accord.

Ce n’est donc pas une action à sens unique ! En même temps, le rôle principal reviendra à l’État russe, parce qu’il n’y a aucune confiance ni aucun contact entre nous et les USA. La Russie est actuellement le seul pays capable de tenir ce rôle.

Russia 24 : Si l’initiative russe est finalement adoptée, quelle sera la représentation internationale que la République arabe syrienne acceptera comme observatrice, étant donné que la situation n’est pas classique ?

Nous pensons qu’il est logique que ce rôle revienne à l’ « Organisation pour l’interdiction des armes chimiques ». Elle seule en a les compétences et les experts en la matière, et c’est elle qui supervise l’application de cette Convention dans tous les pays du monde.

Russia 24 : Mais nous savons tous qu’Israël a signé la « Convention sur l’interdiction des armes chimiques », mais ne l’a jamais ratifiée. La Syrie exigera-t-elle qu’Israël aille jusqu’au bout du processus ?

Lorsque nous avons lancé notre projet d’élimination des ADM comme je l’ai dit tout à l’heure, l’une des raisons de son obstruction par les États-Unis était de permettre à Israël de posséder de telles armes. Puisque nous souhaitons tous la stabilité au Moyen-Orient, tous les pays doivent se conformer aux conventions qui les interdisent à commencer par Israël qui possède des armes nucléaires, chimiques, bactériologiques et tous les types d’ADM. Nous devons continuer à travailler dans ce sens pour qu’aucun État n’en possède ; ce qui pourra peut être épargner de futures guerres dévastatrices et très coûteuses non seulement à notre région mais aussi au monde entier.

Russia 24 : La Syrie va soumettre ses armes chimiques au contrôle de la communauté internationale, mais nous savons que des experts russes ont confirmé l’utilisation d’une substance chimique toxique près d’Alep par des éléments des groupes terroristes extrémistes. Qu’en pensez-vous ? Et que proposez-vous pour protéger les peuples de Syrie et des pays voisins de ces groupes qui pourraient recommencer ce genre d’attaque ?

L’incident que vous mentionnez s’est produit en mars dernier, lorsque les terroristes ont tiré des missiles chargés de produits chimiques toxiques sur les civils de Khan al-Assal à Alep faisant des dizaines de victimes. Suite à cela, nous avions invité les Nations Unies à déléguer une commission d’experts pour enquêter et se documenter sur les responsables.

C’est parce qu’il était clair que cette attaque était l’œuvre des terroristes que les États-Unis ont empêché la venue de ces experts. Nous avons alors travaillé avec des experts russes, auxquels nous avons confié tous les éléments de preuve en notre possession. Ils ont démontré que l’attaque était bien l’œuvre des terroristes sévissant dans le Nord de la Syrie.

Maintenant nous devons faire en sorte que ces experts en armes chimiques, qui ont quitté il y a près d’une semaine, reviennent en Syrie pour poursuivre l’application de l’accord que nous avions mutuellement signé lors de leur précédent séjour et qui stipule de mener des enquêtes dans un certain nombre de nos régions, en particulier à Khan al-Assal. Il nous faut sérieusement enquêter sur la nature des substances toxiques utilisées, sur ceux qui les ont utilisées et, plus important encore, sur les États qui les ont livrées aux terroristes pour ensuite arriver à leur demander des comptes !

Russia 24 : Monsieur le Président, pouvez-vous nous rassurer ? Est-il possible de confisquer ces produits toxiques aux mains des terroristes ? Est-ce réalisable ?

Cela implique de savoir qui sont les pays en relation avec les terroristes. Tous les États affirment qu’ils n’ont rien à voir avec eux. En fait, nous savons que l’Occident a déclaré qu’il leur avait fourni ce qu’il a qualifié de « soutien logistique »… de matériel militaire « non létal »… ou de matériel dit « humanitaire » !

La réalité est que l’Occident et certain pays de la région, tels la Turquie, l’Arabie saoudite, et précédemment le Qatar, ont une relation directe avec les terroristes et leur fournissent toutes sortes d’armes. Nous sommes convaincus que l’un des ces pays leur a livré ces armes chimiques.

Ces pays sont évidemment supposés pouvoir stopper leurs livraisons, mais certains terroristes n’obéissent à personne et à partir du moment où ils sont armés et peuvent s’adonner aux destructions ils ne se sentent redevables à qui que ce soit, même à ceux qui les ont soutenus en armes et en argent !

Russia 24 : Monsieur le Président, certains médias US ont dit que des officiers de l’Armée arabe syrienne vous ont demandé, à maintes reprises, de leur permettre d’utiliser des armes chimiques contre « l’opposition armée » ; ce que vous auriez refusé, mais qu’ils ont quand même utilisé des substances toxiques individuellement et de leur propre chef. Est-ce vrai ?

Cela fait partie de la propagande des USA, notoirement connus pour ne pas hésiter à utiliser toutes sortes de mensonges qui justifieraient leurs guerres. Ce dernier mensonge nous rappelle celui de Colin Powell et de l’administration de George W. Bush, lorsqu’il y a un peu plus de dix ans ils ont prétendu apporter la preuve que Saddam Hussein fabriquait des ADM pour légitimer leur invasion de l’Irak et qu’il s’est avéré, par la suite, qu’ils avaient menti sur toute la ligne et notamment sur les ADM !

Premièrement, il n’a jamais été question d’utiliser les armes chimiques en Syrie par qui que ce soit ! Deuxièmement, ce type d’armes ne peut être utilisé par l’infanterie ou toute autre troupe, mais nécessite des unités spécialisées et formées à sa manipulation. Ce mensonge est illogique et non crédible.

Russia 24 : Monsieur le Président, dernièrement des preuves présentées comme sûres indiscutables ont été présentées devant les membres du Congrès américain. Des vidéos confirmeraient la version US selon laquelle l’Armée nationale syrienne aurait bel et bien utilisé des armes chimiques dans la Ghouta est. Que pouvez-nous dire à ce sujet ?

Ils n’ont fourni aucune preuve ni au Congrès, ni aux médias, ni à leur population, ni à l’un quelconque des autres États du monde, dont la Russie avec laquelle ils sont pourtant en dialogue permanent. Tout ce qu’ils racontent fait partie de la propagande US.

La logique de la situation veut que vous n’utilisiez pas des ADM à quelques centaines de mètres de vos troupes ou de vos zones résidentielles, car cela signifie la mort pour des dizaines de milliers de vos soldats et citoyens. Vous n’avez pas à utiliser des ADM alors même que vous progressez considérablement sur le terrain en usant de vos armes conventionnelles.

Toutes ces allégations sont loin d’être convaincantes d’où la situation délicate de l’administration US actuelle, encore plus difficile que celle de la précédente, car moins douée pour le mensonge que l’administration sous George W. Bush. L’administration précédente mentait mais savait comment convaincre une partie du monde de ses mensonges, alors que l’administration actuelle n’a même pas réussi à en convaincre ses alliés ! Toutes ces allégations ne sont désormais d’aucune importance car, je le répète, illogiques et non crédibles.

Russia 24 : Monsieur le Président, une dernière question que je ne peux éviter de poser puisqu’elle touche à la sécurité et à la protection de tous. Certains spécialistes russes et certains médias ont dit que des terroristes pourraient lancer des attaques chimiques contre Israël à partir de zones contrôlées par le gouvernement syrien. Pouvez-vous, en tant que Commandant en chef de l’Armée et des Forces armées, nous confirmer ces informations ?

Puisque nous sommes certains que des substances chimiques toxiques ont été livrées aux terroristes, avant d’être utilisées contre nos soldats et notre population civile en Syrie, cela signifie que le matériel est disponible.

D’autre part, nous savons tous que ces groupes terroristes, ou ceux qui les dirigent, voulaient la frappe US sur la Syrie et, qu’avant cela, ils ont travaillé à faire intervenir Israël dans la crise syrienne. Il n’est donc absolument pas improbable que ce discours soit propagé pour atteindre ces mêmes objectifs.

En effet, une guerre régionale rendrait la situation encore plus chaotique. Plus de chaos ouvrirait naturellement la voie aux terroristes pour encore plus de vandalisme et de destructions. Cette menace est donc un véritable défi car les terroristes sont maintenant en possession de substances chimiques toxiques… Il y a encore des pays qui continuent à leur en fournir !

Russia 24 : Merci, Monsieur le Président, pour nous avoir accordé cet entretien.

Une fois encore, je vous remercie d’être venu en Syrie et je remercie Russia 24.

Dr Bachar al-Assad, Président de la République arabe syrienne, le 12 septembre 2013

Texte transcrit et traduit par Mouna Alno-Nakhal


Vladimir Poutine déploie toute sa pédagogie au service du peuple américain…


Flanby félicite chaleureusement Le Figaro pour son entretien avec Bachar al-Assad…


ทรูมูฟ เอช " การให้ คือการสื่อสารที่ดีที่สุด " - TrueMove H : "le meilleur de la communication"




ทรูมูฟ เอช "การให้ คือการสื่อสารที่ดีที่สุด", TrueMove H : "offrir est la meilleure communication »…  True Move H est un opérateur de téléphonie mobile en Thaïlande… Sa nouvelle publicité : un clip pour une communication authentique… un rappel de valeurs oubliées… À rebours… 460 000 vues en 3 jours… 7 230 000 en une semaine !



jeudi 12 septembre 2013

Communiqué des "Antifas", la police politique à Flanby…






Vladimir Poutine déploie toute sa pédagogie au service du peuple américain…



The New York Times : A Plea for Caution From Russia… What Putin Has to Say to Americans About Syria

La leçon de Vladimir Poutine aux Américains… À mesure que l’Occident hésite à intervenir militairement en Syrie, Vladimir Poutine s’impose en chef de file des négociations sur le sujet. Alors que la réunion des membres du Conseil de sécurité de l’ONU s’est achevée par le statu quo mercredi soir, le président russe publie une tribune aujourd'hui jeudi 12 septembre dans le « New York Times ».

Traduction en français proposée par : "Réseau International"



Les récents événements concernant la Syrie m’ont incité à parler directement au peuple américain et ses dirigeants politiques. Il est important de le faire à un moment où la communication est insuffisante entre nos sociétés.

Nos relations sont passées par différentes étapes. Nous nous sommes dressés l’un contre l’autre pendant la guerre froide. Mais nous avons aussi, une fois, été des alliés, et avons vaincu les nazis ensemble. L’organisation universelle internationale – l’Organisation des Nations Unies – a ensuite été mise en place pour empêcher qu’une telle dévastation ne se reproduise plus jamais.

Les fondateurs de l’Organisation des Nations Unies ont compris que les décisions concernant la guerre et la paix ne devraient se produire que par consensus et, avec le consentement de l’Amérique, le droit de veto par les membres permanents du Conseil de sécurité a été inscrit dans la Charte des Nations Unies. Cette profonde sagesse a maintenu la stabilité des relations internationales pendant des décennies.

Personne ne veut que l’Organisation des Nations Unies subisse le sort de la Société des Nations, qui s’est effondrée parce qu’il lui manquait un véritable levier. Ceci peut arriver si des pays influents contournent les Nations Unies et entreprennent une action militaire sans l’autorisation du Conseil de sécurité.

La frappe potentielle des États-Unis contre la Syrie, malgré la forte opposition de nombreux pays et des responsables politiques et religieux de premier plan, dont le Pape, se traduira par plus de victimes innocentes et une escalade qui peut propager le conflit au-delà des frontières de la Syrie. Une frappe augmenterait la violence et déclencherait une nouvelle vague de terrorisme. Elle pourrait saper les efforts multilatéraux visant à résoudre le problème nucléaire iranien et le conflit israélo-palestinien et ensuite déstabiliser davantage le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord. Elle pourrait déséquilibrer l’ensemble du système du droit et de l’ordre international.

La Syrie n’est pas en train de vivre une bataille pour la démocratie, mais un conflit armé entre le gouvernement et l’opposition dans un pays multiconfessionnel. Il y a quelques champions de la démocratie en Syrie . Mais il y a bien plus qu’il n’en faut de combattants d’Al-Qaïda et d’extrémistes de tous bords qui luttent contre le gouvernement. Le Département d’État des États-Unis a désigné le Front Al-Nusra Al et l’État islamique d’Irak et du Levant, combattant avec l’opposition, comme des organisations terroristes. Ce conflit interne, alimenté par les armes étrangères fournies à l’opposition, est l’un des plus sanglants du monde.

Les mercenaires venant des pays arabes luttant là-bas, et les centaines de militants en provenance des pays occidentaux et même de Russie, sont pour nous un sujet de profonde inquiétude. Ne pourraient-ils pas retourner dans nos pays avec l’expérience acquise en Syrie ? Après tout, après avoir combattu en Libye, les extrémistes sont passés au Mali. Cela nous menace tous.

Depuis le début, la Russie a prôné un dialogue pacifique permettant aux Syriens d’élaborer un plan de compromis pour leur propre avenir. Nous ne protégeons pas le gouvernement syrien, mais le droit international. Nous avons besoin du Conseil de sécurité des Nations Unies et nous croyons que la préservation de la loi et de l’ordre dans le monde complexe et turbulent d’aujourd’hui est l’une des rares façons d’empêcher les relations internationales de sombrer dans le chaos. La loi reste la loi, et nous devons la suivre que nous le voulions ou non. Selon le droit international actuel, la force n’est autorisée qu’en cas de légitime défense ou par la décision du Conseil de sécurité. Tout le reste est inacceptable en vertu de la Charte des Nations Unies et constituerait un acte d’agression.

Personne ne doute que du gaz toxique a été utilisé en Syrie. Mais il y a tout lieu de croire qu’il a été utilisé non pas par l’armée syrienne, mais par les forces de l’opposition, pour provoquer l’intervention de leurs puissants protecteurs étrangers, qui seraient du côté des fondamentalistes. Les rapports que les militants préparent une nouvelle attaque – cette fois contre Israël – ne peuvent pas être ignorés.

Il est alarmant de constater que l’intervention militaire dans les conflits internes dans les pays étrangers est devenue monnaie courante pour les États-Unis. Est-ce dans l’intérêt de l’Amérique à long terme ? J’en doute. Des millions de personnes dans le monde voient de plus en plus l’Amérique non pas comme un modèle de démocratie, mais comme un pays s’appuyant uniquement sur ​​la force brute, bricolant des coalitions réunies sous le slogan « vous êtes avec nous ou contre nous ».

Mais la force s’est révélée inefficace et inutile. L’Afghanistan est sous le choc, et personne ne peut dire ce qui se passera après que les forces internationales se seront retirées. La Libye est divisée en tribus et en clans. En Irak, la guerre civile se poursuit, avec des dizaines de morts chaque jour. Aux États-Unis, beaucoup de personnes établissent une analogie entre l’Irak et la Syrie, et se demandent pourquoi leur gouvernement voudrait répéter les erreurs récentes.

Peu importe comment seront ciblées les frappes ou la sophistication des armes, les victimes civiles sont inévitables, y compris les personnes âgées et les enfants, que les frappes sont censées protéger.

Le monde réagit en demandant : si vous ne pouvez pas compter sur le droit international, alors vous devez trouver d’autres façons d’assurer votre sécurité. Ainsi, un nombre croissant de pays cherchent à acquérir des armes de destruction massive. Ce qui est logique : si vous avez la bombe, personne ne va vous toucher. Nous en étions restés aux pourparlers sur la nécessité de renforcer la non-prolifération, alors qu’en réalité ils avaient été laminés.

Nous devons cesser d’utiliser le langage de la force et reprendre le chemin des règlements diplomatiques et politiques civilisés.

Une nouvelle opportunité pour éviter une action militaire a émergé ces jours-ci. Les États-Unis, la Russie et tous les membres de la communauté internationale doivent tirer parti de la volonté du gouvernement syrien de mettre son arsenal chimique sous contrôle international pour sa destruction ultérieure. À en juger par les déclarations du président Obama, les États-Unis voient cela comme une alternative à l’action militaire.

Je me réjouis de l’intérêt du président à poursuivre le dialogue avec la Russie sur la Syrie. Nous devons travailler ensemble pour maintenir cet espoir vivant, comme convenu à la réunion du G8 à Lough Erne en Irlande du Nord en juin, et orienter le débat pour revenir aux négociations.

Si nous pouvons éviter la force contre la Syrie, cela permettra d’améliorer l’atmosphère dans les affaires internationales et renforcer la confiance mutuelle. Ce sera notre réussite commune et ouvrira la porte à la coopération sur d’autres questions cruciales.

Ma relation professionnelle et personnelle avec le président Obama est marquée par une confiance croissante. J’apprécie cela. J’ai étudié attentivement son discours à la nation mardi. Et je serais plutôt en désaccord avec sa notion de l’exceptionnalisme américain, quand il affirme que la politique des États-Unis est « ce qui rend l’Amérique différente. C’est ce qui nous rend exceptionnels ». Il est extrêmement dangereux d’encourager les gens à se considérer comme exceptionnels, quelle qu’en soit la motivation. Il y a de grands pays et de petits pays, riches et pauvres, ceux qui ont une longue tradition démocratique et ceux qui cherchent encore leur voie vers la démocratie. Leurs politiques aussi sont différentes. Nous sommes tous différents, mais quand nous demandons la bénédiction du Seigneur, nous ne devons pas oublier que Dieu nous a créés égaux.

Vladimir V. Poutine, président de la Russie.


Syrie: la proposition russe offre une vraie porte de sortie à l'Occident


Syrie : Poutine pose ses conditions aux USA et rejette la "proposition" de Fabius "inacceptable" !

Vladimir Poutine futur prix Nobel de la paix ?
… le président russe désarme "méthodiquement, les uns après les autres les belliqueux, et fait de son pays le pivot des nouvelles relations internationale, la voix par laquelle passe dorénavant la paix dans le monde".  Il semblerait que…  lire la suite…

Témoignages sur les exactions islamistes contre les chrétiens de Maaloula



Ataque a Malula, la Lourdes de Siria


Maaloula : de nouveaux témoignages sur les exactions islamistes contre les chrétiens

Même des journaux qui ne se manifestent pas habituellement par une christianophilie excessive… sont bien obligés de signaler, sur la foi de témoignages de plus en plus nombreux, les abominations subies par les chrétiens de Maaloula de la part des occupants islamistes. C’est le cas de Libération qui a mis en ligne sur son site Internet un article dont voici quelques extraits. La masse de témoignages désormais accessibles démontre les mensonges éhontés de la prétendue « Ambassade de la Coalition nationale syrienne » reconnue, honte soit sur eux, par Flanby et son gouvernement "français". Il est vrai qu’entre menteurs…

Des habitants ayant fui la localité chrétienne de Maaloula en Syrie ont accusé les jihadistes qui s’en sont emparés de les avoir délibérément visés en tant que «croisés» et contraint l’un d’entre eux, sous la menace d’un pistolet, à se convertir à l’islam. « Ils sont arrivés mercredi (dernier) à l’aube dans notre ville et ont crié : “Nous sommes le Front al-Nosra, nous sommes venus pour en faire voir aux croisés” », raconte une femme affirmant s’appeler Marie qui assistait mardi à Damas avec plusieurs centaines de personnes aux funérailles de trois miliciens chrétiens pro régime de Maaloula, tués lors des combats entre les rebelles et l’armée. « Ils tiraient (…) en criant Allah Akbar », poursuit-elle, alors que la longue procession, ouverte par une fanfare enchaînant des airs funèbres, empruntait les ruelles du quartier chrétien de la vieille ville. « Maaloula est la blessure du Chris t», scandaient les participants, mais leurs voix étaient couvertes par le bruit d’armes automatiques censés rendre hommage aux « martyrs» (…)

« J’habite en face de l’arche à l’entrée de la ville. J’ai entendu une énorme explosion et de l’arche, il ne restait plus rien. J’ai vu les gens portant sur leur tête un bandeau d’al-Nosra tirer sur des croix », raconte Adnane Nasrallah, 62 ans. « Ils ont mis un pistolet sur la tempe d’un voisin et l’ont obligé à se convertir à l’islam en prononçant : “Il n’y a de dieu que Dieu” puis ils ont rigolé en disant : “Maintenant, c’est un des nôtres” », a-t-il ajouté. Cet homme, qui a vécu 42 ans dans l’État de Washington où il avait un restaurant appelé “Maaloula” et qui est revenu au pays peu avant le début de la révolte contre le régime en mars 2011, a tout perdu. « J’avais un grand rêve. Je suis revenu dans mon pays pour promouvoir le tourisme. J’ai bâti une maison d’hôtes et construit (…) une éolienne afin de fournir de l’électricité à tous les habitants. Mon rêve est parti en fumée. Quarante ans de travail pour rien », se lamente-t-il. Mais pour lui, le plus dramatique a été l’attitude de certains voisins musulmans. « Des femmes sont sorties sur leurs balcons pour lancer des cris de joie et des enfants ont fait de même. J’ai découvert que notre amitié n’était que superficielle », ajoute-t-il (…).

Atef, lui, a été capturé par les rebelles alors qu’il faisait partie de la milice communale contre les insurgés, raconte sa fiancée Racha. « J’ai appelé son portable et quelqu’un m’a répondu : “Bonjour Rachrouch (nom amical), nous sommes de l’Armée syrienne libre. Tu sais, ton fiancé est un chabih (milicien pro-gouvernemental) qui portait des armes et on l’a égorgé” », raconte-t-elle. Mais Racha, ne voulant pas croire à sa mort, affirme avoir proposé aux rebelles 100 millions de livres syriennes (450 000 dollars) pour qu’ils le libèrent. Son interlocuteur lui a répondu en rigolant : « Viens plutôt avec des sacs poubelle, nous l’avons découpé en cent morceaux », selon elle. L’homme lui a encore dit, toujours selon ses dires, qu’ils avaient demandé à Atef de se convertir et qu’il n’avait pas voulu. « Jésus n’est pas venu le sauver », lui a lancé le rebelle (…).

Libération : À Maaloula, les chrétiens syriens dénoncent les exactions d'islamistes

Maalula, terre de martyrs : la mort in odium fidei du jeune Sarkis

L’« Ambassade de la Coalition nationale syrienne » nous prend pour des pélicans…

Syria Comment : Jabhat al-Nusra and Other Islamists Briefly Capture Historic Christian Town of Ma’loula

The Guardian : Endangered Aramaic language makes a comeback in Syria… Syrian president Assad has set up an institute to revive interest in the language of Christ

Après la Bérézina à Flanby, appel de Mélenchon et du "Parti de Gauche"…



Mélenchon demande à Flanby et Fabius, orphelins d'Obama, de cesser d'aboyer… s'ils en sont encore capables
Face aux menaces d’intervention armée en Syrie émanant des États-Unis et de la France, la Russie a proposé, lundi 9 septembre, de placer l’arsenal chimique syrien sous contrôle international, soumettant ainsi à la discussion une nouvelle solution diplomatique. Confronté à un vote à l’issue incertaine au Congrès, Barack Obama s’est déclaré prêt à coopérer avec Moscou sur la base de cette proposition, et a repoussé le vote qu’il avait initialement sollicité ce 9 septembre.

Pendant ce temps, François Hollande et Laurent Fabius ont continué à gesticuler et à s’enfoncer dans une posture moralisatrice et menaçante déconnectée de la situation réelle. Ils auraient pourtant dû saisir cette base propositionnelle pour peser dans le sens de discussions constructives à l’ONU. Au lieu de quoi la « diplomatie » française n’a émis que des déclarations méprisantes, déclarant notamment que Moscou « s’offrait peut-être une porte de sortie ». Avant de faire une contre-proposition de résolution prévoyant, "en dernier recours", l’usage de la force, qu’elle savait par avance inacceptable par la Russie. La réunion du Conseil de sécurité initialement prévue mardi soir a donc été reportée sine die.

Revoyant sa copie, le gouvernement français dit prévoir une nouvelle version de sa résolution. Mais il est déjà annoncé que celle-ci devrait maintenir a priori la possibilité d’un recours à des mesures punitives contre la Syrie en s’appuyant sur le chapitre VII de l’ONU. Surtout, les discours laissent toujours planer la menace d’une intervention militaire unilatérale. Si la diplomatie française voulait bloquer toute discussion, elle ne s’y prendrait pas autrement.

Déjà, ces derniers mois, la France avait participé, avec la frange de l’opposition syrienne promue par les monarchies du Golfe et qu’elle a choisi de soutenir au détriment de l’opposition laïque et progressiste, au sabotage de « Genève 2 », proposition russe approuvée par le secrétaire général de l’ONU qui prévoyait un cadre de négociations entre le régime syrien et l’opposition.

François Hollande et Laurent Fabius s’entêtent à placer la France à l’avant-garde d’une alliance occidentalo-atlantiste dirigée de l’arrière par les Etats-Unis, qui instrumentalise les drames de la guerre et la souffrance des peuples afin d’imposer à des pays souverains des gouvernements aux ordres. Cette conception, ouvertement refusée par les pays dits émergents et la quasi-totalité des pays du sud, est totalement dépassée par l’Histoire. C’est à chaque peuple de décider de son avenir.

Devant ces insultes répétées faites à toute une tradition de politique étrangère qui a longtemps fait de la France une puissance médiatrice au sein de l’arène internationale , le Parti de Gauche appelle le président de la République, s’il en est encore capable, à revoir sa politique dans le monde arabe et à agir pour qu’une sortie de crise diplomatique soit trouvée à la crise syrienne.


Chez les amis occidentaux des terroristes islamistes il y aura fatalement "un après la Syrie"…