Qui ne risque rien n'est rien… sur le chemin de Damas, alors que les opinions ont cédé face aux faits…
on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.

vendredi 5 juillet 2013

Guillaume Zeller : "Oran 5 juillet 1962, un massacre oublié"… une nouvelle Saint-Barthélémy




Petit-fils d'André Zeller, l'un des quatre valeureux généraux organisateurs du putsch contre DeGaulle pour la sauvegarde de l'Algérie française en 1961, Guillaume Zeller a servi en 1996 aux archives orales du Service historique où il s’est initié à la recherche de sources bibliographiques et de témoins éminents. Il se réfère en particulier à Monneret, Jordi, Paya, Faivre , Ducos-Ader, Herly, Jeanneney.

Il rappelle d’abord l’origine d’Oran la radieuse, après les implantations phéniciennes et romaine. Fondée en 903 par des marins musulmans aux ordres des califes de Cordoue, elle recueille l’émigration de juifs espagnols, jusqu’à ce qu’en 1509 Isabelle la catholique ne prenne la ville. Occupée en janvier 1831 par le colonel de Damrémont, la ville connaît un développement prodigieux, passant de 2 750 à 433 000 habitants (dont 220 000 musulmans) en 1950 ; c’est alors un mélange d’ethnies qui pratiquent le vivre ensemble comme l’a montré J.-P. Lledo.

Troublée en 1949 par le hold-up de la poste, la ville n’est pas un des points forts de la rébellion, jusqu’aux exactions exercées par Boussouf, chef de la wilaya 5 agissant du Maroc ; le 14° RCP, les harkis, les autodéfenses et les unités territoriales préservent la ville de la violence ; Oran participe au sursaut du 13 mai, puis bénéficie des succès du plan Challe sous la direction du général Gambiez ; les katibas d’Oranie sont éliminées, et le colonel Lotfi est tué en mars 1960.

Le changement de la politique gaulliste provoque la révolte des ultras, à Mostaganem puis à Oran en mars 1961. Des militants de l’OAS très actifs mettent la ville en état de siège, sous la direction nominale du général Jouhaud, concurrencé à l’occasion par Gardy et Argoud. Le général de Pouilly refuse de participer au putsch. La volonté de Jouhaud d’éviter les ratonnades n’est pas respectée. 1.100 attentats par explosifs, 109 attaques, des voitures piégées et des tirs au mortier font 137 morts dont 32 des forces de l’ordre. Prenant le commandement du Corps d’armée après l’assassinat du général Ginestet, le général Katz engage les gendarmes mobiles contre la population ; il collabore avec Si Bakhti, représentant le FLN, qui riposte en faisant enlever des Européens (74 disparus d’avril à juin 1962). La violence redouble après le cessez-le-feu, les citernes BP sont incendiées. Enfin le colonel Dufour impose la fin des combats le 26 juin, et le retrait des commandos. Une cérémonie de réconciliation réunit Si Bakhti, l’évêque Lacaste et de nombreux notables le 30 juin.

Guillaume Zeller décrit dans le détail la chasse à l’homme qui se déroule le 5 juillet à partir de 11h15. Des coups de feu non localisés entraînent des meurtres en masse ; raflés dans leurs appartements, des dizaines d’hommes et de femmes sont emmenés au « petit lac » et lynchés par la populace ; certains sont vidés de leur sang dans des cliniques improvisées. Quelques musulmans sauvent la vie de leurs connaissances.

L’auteur énonce plusieurs hypothèses explicatives : - une opération montée par une bande de délinquants (Mouedenne Attou) - une manoeuvre du camp Boumediene-Ben Bella visant à déstabiliser le GPRA – un phénomène d’hystérie collective.

L’inertie du légaliste Katz, qui dispose de 6 000 gendarmes et policiers, et 18 000 militaires, est incompréhensible, il consigne les troupes et attend 14h20 pour faire intervenir les gendarmes mobiles. Certains officiers ont sauvé l’honneur, comme les capitaines Kheliff et Croguenec. Mais il n’y a pas eu d’assistance à personnes en danger de mort. Le bilan reste lourd et difficile à préciser, allant de 365 à 679 morts sans sépulture, selon les auteurs.

Ce remarquable travail d’historien met en évidence les carences de l’administration, qui a demandé des enquêtes sans user de rétorsion, et n’a pas mis en place les outils juridiques nécessaires pour apaiser le deuil des familles.


Préface de Philippe Labro, éditions Tallandier, 2012, 224 pages, 16,90€.



Listes des disparus en Algérie mises à jour à la date du 24 mai 2013





ASSEMBLÉE NATIONALE XIV LÉGISLATURE
PROPOSITION DE LOI
visant à reconnaitre le massacre de la population française à Oran le 5 juillet 1962
présentée par MM LUCA, ABOUD, MARIANI, MEUNIER, VITEL, CHRETIEN, BROCHAND, FURST, GUIBAL, POISSON

EXPOSÉ DES MOTIFS

Mesdames, Messieurs,

Le 5 juillet 1962, restera la date d’une tragédie pour les Européens installés en Algérie lorsqu’elle était Française. Le journaliste Georges-Marc Benamou a écrit à juste titre, « le massacre du 5 juillet d’Oran semble être un évènement clandestin, discutable, fantasmé, et dont les seuls survivants se repassent le souvenir. Aucune étude historique définitive. Pas de véritable investigation. Peu de livres. Pas une plaque, nul hommage officiel de la République ». La reconnaissance, en octobre dernier par François Hollande, de la responsabilité de la France dans la tuerie d’Algériens à Paris en octobre 1961, semble être une pierre de plus dans cette volonté d’ignorer celles et ceux qui ont payé de leur vie le fait d’être Français durant cette période.

Le 5 juillet 1962 il reste à Oran, environ 100 000 européens.

Les accords d’Évian du 18 mars 1962 ont fixé la date du cessez-le-feu au 19 mars entre le FLN et la France et le principe d’indépendance de l’Algérie.

À compter de cette date, massacres de harkis, enlèvements d’Européens contraints de traverser des quartiers musulmans pour se rendre à leur travail, se multiplient faute de patrouilles militaires.

Dès lors, la population civile française terrorisée comprend la fragilité de son statut défini par les accords d’Évian, son manque de protection, dont la seule issue est l’exode massif en métropole.

Si l’exode s’organise, celui-ci est très vite ralenti, faute de moyens suffisants, terrestres et aériens, pour assurer le retour sur le continent de toutes les familles, qui, effrayées par les exactions, tentent de fuir un territoire qu’elles ont aimé.

Le 3 juillet 1962, après le référendum organisé en Algérie, le général DeGaulle reconnait officiellement l’indépendance de l’Algérie et le transfert de la souveraineté à l’Exécutif provisoire algérien.

La proclamation de cette indépendance est prévue pour le 5 juillet, date du 132ème anniversaire de la prise d’Alger par les Français en 1830.

Cette journée sera une journée dont l’histoire restera à jamais écrite avec le sang d’innocents, lynchés sur la place d’Armes d’Oran, tués à coup de fusils ou de couteaux.

Les témoignages recueillis sont accablants ; les chiffres varient de quelques centaines à quelques milliers de victimes. À la douleur des souffrances vécues, s’est ajoutée au fils des ans, la douleur de l’inacceptable oubli de ce massacre. Certains, pourtant, se sont élevé pour que les Français d’Algérie, sacrifiés à des dessins politiques, ne le soient pas par l’indifférence qui confine à la négation des faits.

Le Révérend Père Michel de Laparre, présent lors des massacres, fut l’un des premiers à publier en 1964 « Le Journal d’un prêtre en Algérie », relatant les heures durant lesquelles les Français furent massacrés dans les rues du centre-ville, sans qu’intervienne ni l’armée, ni les gardes mobiles, pourtant encasernés en grand nombre dans les différents bâtiments militaires, lycées ou collèges, et qualifiant cette journée de « journée de honte ».

Jean-Jacques Jordi, dans son livre « Un Silence d’État : disparus civils et européens de la guerre d’Algérie » retrace les évènements de ce 5 juillet 1962, où hommes, femmes, enfants furent lapidés, égorgés, torturés, sur la place publique, sans que l’armée française n’intervienne pour les sauver.

Plus récemment, Guillaume Zeller, dans son livre publié en 2012 « Oran, 5 juillet 1962, un massacre oublié » pointe du doigt cette ignorance voulue jusqu’au plus haut sommet de l’État.

Qualifiée par l’auteur de « nouvelle Saint-Barthélémy », le massacre d’Oran, grâce à sa position de journaliste, sort peu à peu de l’ombre, touche le grand public, et fait reculer le déni historique.

Reste l’État français, qui a fait sienne une théorie fort connue en psychanalyse : « ce qui n’est pas dit, n’existe pas ».

Ce massacre collectif, rendu possible par une passivité coupable au plus haut niveau de l’État, a volontairement été occulté par les protagonistes qui n’avaient aucun intérêt à la vérité.

Mais, comme le souligne Jean-Pierre Pister, agrégé d’Université, professeur de chaire honoraire à l’université de Nancy, « l’Histoire, la vraie, celle qui n’est pas falsifiée, ni par les idéologies, ni par les raisons d’État, finit toujours par s’imposer ».

Ce massacre qui a blessé dans leurs chairs les Français d’Algérie, mais qui blesse aussi aujourd’hui les Français qui n’ont pas vécu ces évènements, doit être enfin reconnu par l’État français qui ne peut plus s’extraire d’une mémoire collective, dont il doit être le gardien, et qui est aujourd’hui partagée par des historiens, des journalistes, des écrivains…

Il n’est que temps que la République française honore les victimes innocentes dont le seul tort fut d’être françaises, ou d’avoir servi la France le 5 juillet 1962 à Oran.

Il vous est ainsi soumis la proposition de loi suivante :

PROPOSITION DE LOI

Article unique :
La République française reconnaît le massacre de la population française du 5 juillet 1962 à Oran.



Oran 5-Juillet-1962… Manifestations organisées, soutenues ou encouragées par l'ADIMAD


Voici encore, une fois de plus, le si tragique anniversaire du 5 juillet 62 à Oran qui arrive…

Dans le calendrier de l'ADIMAD (cliquez sur le texte pour l'agrandir) vous pourrez constater que si le temps passe, les Français d'Algérie n'oublient pas le génocide commis par les alliés du plus grand traître de l'histoire de France l'infâme criminel compulsif DeGaulle, et son valet Katz… Ce sont plus de trente commémorations dans toute la Métropole qui se tiendront…

Soyons nombreux à montrer que nous sommes toujours là !

(cliquez sur le texte pour l'agrandir)



Stand de l’ADIMAD à Uzès lors de la journée des Algérois le 9 juin 2013

Pour soutenir l'ADIMAD… sa boutique de la mémoire !
(cliquez sur le texte pour l'agrandir)


Pour découvrir les dessins humoristiques de notre Camarade de combat, Pinatel : http://www.dessins-de-pinatel.fr/


http://www.dessins-de-pinatel.fr/



jeudi 4 juillet 2013

Quand Morsi dégage, Flanby bafouille, merdouille, déconnouille encore et toujours…




Flanby valet des USA : conséquence arrestation rocambolesque du président de Bolivie Evo Morales en Autriche après que la France et ses complices du jour Portugal et Italie aient fermé leur espace aérien à la demande pressante des USA. Evo Morales était soupçonné par les USA et par la France d'exfiltrer Edward Snowden activement recherché par les USA pour avoir mis au jour leur espionnage universel, et notamment de l'Europe… Flanby, un jour fâché très fâché, le lendemain copain soumis très imbécilement soumis des USA…


© Martirena, Cuba


Avion de Morales : embarrassée, la France exprime ses regrets !

Página Siete : Una ofensiva decisión contra Bolivia

La Prensa : Un atentado inaceptable contra el país

El Telégrafo : Cuidado, caen las máscaras, aparecen los dientes

Diario La República : Es la hora de la dignidad continental

Página 12 : “Vestigios de colonialismo que genera humillación” : CONMOCION MUNDIAL POR LA DETENCION ILEGAL DEL AVION DE EVO MORALES EN EUROPA. LA UNASUR REALIZARA HOY UNA CUMBRE DE PRESIDENTES.

La Nacion : La UE, del fastidio al papelón

Los Tiempos : Evo fustiga a países de la UE


El presidente Evo Morales tras arribar al aeropuerto de El Alto, donde fue recibido por el vicepresidente Álvaro García,
autoridades políticas y militares, así como por representantes de organizaciones sociales, anoche. - Abi Agencia


Morsi destitué, l'Égypte en liesse… Et vive les vacances sur les routes de France !


Quand les jeux seront faits, le vainqueur sera… le président Bachar al-Assad !
"On ne peut tromper tout le monde tout le temps. Alors, comment peut-on tenter de le faire avec le peuple égyptien dont la civilisation remonte à des milliers d’années et qui est porteur d’une pensée nationale arabe claire ?"
Président Bachar al-Assad




Morsi destitué, le Caire en liesse… C'est le 14-Juillet !

L'armée a provisoirement suspendu la constitution. Le pays va être dirigé par un gouvernement d'experts dans l'attente de nouvelles élections.

L'armée égyptienne a renversé l'islamiste Mohamed Morsi, mercredi, après une année tumultueuse. La constitution égyptienne a été provisoirement suspendue et le président Mohamed Morsi va être remplacé à la tête de l'État par le président de la Cour constitutionnelle, a annoncé le chef de l'état-major de l'armée égyptienne. Dans une déclaration à la télévision, le général Abdel Fattah al Sisi a annoncé que l'Égypte allait être dirigée par un gouvernement d'experts et qu'une commission serait chargée de réviser la constitution.


Et vive les vacances sur les routes de France… Au pays des donneurs de leçons, la Révolution et les ronchonneries ça peut attendre !



Pendant tout l'été
Sur les routes on a roulé
C'est papa qui conduisait
C'est maman qui rouspétait
Prends garde au camion
Y a les p'tits, fais attention
Pas question d'accélérer
Et tout le monde nous doublait
Oui vraiment la vie est dure
Il fait chaud dans leur voiture
On s'en va à l'aventure
On n'sait même pas
À quelle heure on mangera

Vive les vacances
Vive l'insouciance
Les jours d'affluence
Sur les routes de France
Les embouteillages
D'péage en péage
Une panne d'allumage
Arrêt au garage

À peine arrivés
Y a les sacs à décharger
Comme les grands sont fatigués
C'est nous qui d'vons les porter
L'hôtel est tout p'tit
Une chambre pour toute la famille
Et pour les enfants
Désolé, y a plus d'lits d'camp

Y a papa qui ronfle la nuit
La p'tite sœur qui fait pipi
On est tous dans le même lit
C'est pas une vie
Vite, rentrons à Paris

Vive les vacances
Vive l'insouciance
Les jours d'affluence
Sur les routes de France
Les embouteillages
Dans les ptits villages
Une panne dembraillage
Arrêt au garage

Sur la plage ensoleillée
Partout où on met les pieds
On s'retrouve tout englué
C'est à cause des pétroliers
Quand on trouve un endroit sec
Vite, on étale sa serviette
En faisant bien attention
D'pas la mettre sur les tessons

Les pieds dans l'eau on s'amuse
En employant mille ruses
Pour éviter les méduses
C'est amusant
Ça fait passer le temps

Vive les vacances
Vive l'insouciance
Les jours d'affluence
sur les routes de France
retour de la plage
Les embouteillages
une panne de frénage
Arrêt au garage



Morsi, les frères musulmans - Flanby, les francs-maçons… Rébellion ! تمرد Tamarod !


Les Syriens interpellent les Français… leurs journaleux, Flanby, son minhistrion Fabius…

mercredi 3 juillet 2013

Les "Antifas", apprentis miliciens de Flanby, des francs-maçons et des activistes homosexuels provoquent une assemblée de Veilleurs…





Une bande d'Antifa, apprentis miliciens de Flanby des francs-maçons et des activistes homosexuels, provoque les Veilleurs…

Alors que les Veilleurs s’étaient installés bien sagement devant la mairie de Paris, ce mercredi 3 juillet, un groupe d’Antifas est arrivé avec drapeaux pédés-gouines et pancartes pour brailler leurs slogans éculés : « Homophobes ! Assassins », « Fachos, natios, cathos : hors de nos vies ! »

dimanche 30 juin 2013

Morsi, les frères musulmans - Flanby, les francs-maçons… Rébellion ! تمرد Tamarod !


Contre les frères musulmans et les francs-maçons : même combat !

http://tamarod.com/index.php?page=french

!تمرد 
Rébellion !
Tamarod !




Égypte : entre guerre civile et coup d’État militaire

Les Hommen interpellent une manifestation obscène d'activistes homosexuels à Paris…



« Activistes LGBT,

Vous instrumentalisez les homosexuels qui ne vous ont rien demandé pour faire adopter des lois dont les français ne veulent pas. Sachez que désormais les Hommen n’auront de cesse de révéler à nos compatriotes l’étendue de votre escroquerie.

Oui vous êtes des escros ! Vous n’œuvrez pas à l’acceptation de l’homosexualité, vous enfermez les homosexuels dans une image de folle en string panthère qui est aussi irréelle que dégradante.

Vous ne défendez pas les homos, vous les réduisez à leurs pratiques sexuelles en voulant faire de votre sexualité une identité. Mano Solo chantait : « je suis esprit avant d’être un corps », le poète doit se retourner dans sa tombe…

Vous ne luttez pas contre l’homophobie, vous en vivez ! Vous savez pertinemment que malgré vos happenings provocants et vos slogans haineux comme « un hétéro une balle, sa famille une rafale », l’écrasante majorité des Français n’a rien contre les homosexuels. Qu’à cela ne tienne vous montez en épingle le moindre fait divers pour culpabiliser nos concitoyens et tenter de légitimer votre lobbying communautaire.

Nous refusons ce chantage à l’homophobie. Nous défendons l’ordre naturel, le bon sens et les enfants. Vous pourrez "pleurnichier" tant que vous voudrez et nous accuser de tous les maux, nous ne varierons pas d’un iota. Chaque enfant a le droit à un père et à une mère. Beaucoup d’homosexuels moins égoïstes que vous l’ont compris. En adultes capables de gérer leurs frustrations, ils refusent de faire passer leurs désirs avant l’équilibre des enfants. A dire vrai la grande majorité des homosexuels ne veut pas de votre activisme et de vos prétendues avancées. Combien il y a-t-il eu de participants à votre Grand Salon du Mariage "Gay" ? À peine 150 ! Et encore la moitié étaient des figurants de l’Inter-LGBT !

Vous ne représentez rien ! Vous n’êtes qu’une poignée de professionnels de l’agitation médiatique arrosés par les millions de Pierre Bergé. Certes ces millions vous ont acquis la classe politique et les médias, mais malgré toute la propagande que vous lui avez fait ingurgiter depuis 30 ans, le pays réel continue à penser, bonhomme, que s’il faut un homme et une femme pour faire un enfant, c’est peut-être qu’il faut aussi un homme et une femme pour l’élever. Vous pouvez contraindre les maires à vous marier, faire placarder des affiches sur lesquelles des types se taillent des pipes, remplacer les drapeaux français par des drapeaux "gay" sur le fronton des mairies, vous n’éteindrez pas les braises de bon sens qui subsistent chez nos compatriotes. Comptez sur nous pour souffler franchement dessus.

Les HOMMEN »



samedi 29 juin 2013

Alain Mimoun, un Français d'Algérie exemplaire…




Un Français d'Algérie qui a toujours aimé la France est mort. Alain Mimoun, de son vrai nom Ali Mimoun Ould Kacha, est mort jeudi soir à l’âge de 92 ans à l’hôpital militaire Bégin de Saint Mandé.

Ali Mimoun Ould Kacha est né le 1er janvier 1921 à Maïder (arrondissement du Télagh) dans le département d’Oran. Aîné d'une fratrie de sept enfants, issu d’une famille de modestes agriculteurs, sa mère Halima le destine à une carrière d’instituteur. Il obtient le certificat d’études primaires (avec mention « Bien »), mais on lui refuse malgré tout une bourse. Il s'engage alors dans l'armée au début de la Seconde Guerre mondiale, alors qu'il n'a pas encore 19 ans, et est envoyé sur la frontière belge. Après la débâcle, en 1940, il est pour un temps intégré au 19ème régiment du génie, à Besançon où il se livre à la pratique du sport : football, cyclisme… et enfin à la course à pied. Puis il va à Bourg-en-Bresse où il vient s'entraîner dans le stade. Là, le président du club d'athlétisme local, M. Vilar, le remarque. Il participe au championnat départemental de l'Ain et remporte l'épreuve du 1500 mètres. Muté en Algérie, à Alger, avec le 19ème régiment du génie, il intègre l'équipe de cross-country de l'unité, puis combat contre l'Afrikakorps lors de la Campagne de Tunisie (novembre 1942-mai 1943) sous les ordres du général Giraud. Dès juillet 1943, il participe à la campagne d'Italie comme caporal dans le 83ème bataillon du génie, au sein de la 3ème division d'infanterie algérienne du Corps expéditionnaire français commandé par le maréchal Juin. Grièvement blessé au pied par un éclat d'obus lors de la bataille du mont Cassin le 28 janvier 1944, il évite de justesse l'amputation de sa jambe gauche préconisée par les médecins américains et est soigné à l'hôpital français de Naples qui lui évite cette épreuve, puis participe néanmoins au débarquement de Provence (15 août 1944). Son bataillon y gagnera la Croix de guerre avec quatre citations. Après le conflit, il devient garçon de café au Racing club de France à la Croix-Catelan et habite un modeste deux pièces au 127, avenue Simon-Bolivar à Paris.

Avec Alain Mimoun, immense champion des années 1940 et 1950, c'est un pan de l'histoire de l'athlétisme qui a disparu jeudi soir. Champion olympique le 1er décembre 1956 du marathon, dans la chaleur de Melbourne (36°C à l'ombre), avec un simple mouchoir blanc sur la tête comme seule protection et alors que l'on promettait le titre à son rival éternel et grand ami Emil Zatopek. Après sa victoire en 1956, il déclara : « Je compare ma carrière à un château : ma médaille d'argent de Londres, ce sont les fondations ; mes 2 médailles d'Helsinki, ce sont les murs; ma médaille d'or de Melbourne, c'est le toit. » Mimoun, demeure le plus grand coureur français de tous les temps.

Alain Mimoun a toujours été l'exemple même de l'intégration dans une Algérie française… Alain Minoun, symbole, a su toujours défendre les symboles de la Nation française, le drapeau mais aussi le Coq gaulois !

Le symbole du Coq gaulois a été utilisé pendant des années pour représenter la nation française, il est présent sur les maillots des sportifs dans les compétitions internationales. En 1997, le CNOSF décida de retirer cet emblème du logo officiel. Beaucoup de personnalités se sont élevées contre cette décision ; Mimoun fut leur porte-parole. Dans les années 1950 et 1960, il était de mise, pour encourager un jeune sportif dans les compétitions, que ses camarades lui lancent : «  Allez Mimoun ! ».

Alain Mimoun a une passion pour l'histoire de France perceptible dans l'aménagement de son pavillon de Champigny-sur-Marne (Val-de-Marne) où l'on trouve des références au chevalier Bayard, à Sainte-Thérèse de l'Enfant-Jésus et aux papes Jean XXIII et Jean-Paul II. Alain Mimoun est un fervent catholique ; le champion olympique s'est fait construire une chapelle dans le cimetière de Bugeat, en Corrèze.

Décoré de la Légion d'honneur

Sa soif de reconnaissance légitime d'un pays, la France, qu'il a toujours considéré comme le sien, sera finalement assouvie quand quatre présidents de la République le décoreront de la légion d'honneur : René Coty en 1956 (chevalier), Georges Pompidou en 1972 (officier), Jacques Chirac en 1999 (commandeur) et Nicolas Sarkozy en 2008 (grand officier).

En décembre 2012, le journal l’Équipe, qui l'avait sacré champion des champions en 1949 et 1956, lui avait remis son premier trophée de champion des champions de légende. Lorsqu'il avait reçu chez lui les représentants du journal l’Équipe, à Champigny-sur-Marne, il se remémorait ainsi l'apothéose de sa vie de champion, à Melbourne, au lendemain de la naissance de sa fille Olympe : « Quand le drapeau français a été hissé, j'ai pleuré sans larmes tellement j'étais déshydraté. Le lendemain, il flottait encore. C'est un destin fantastique, non ? » Assurément Monsieur Mimoun.
 
Les médias francs-maçons et socialo-communistes ne vont pas s’étendre sur sa vie, l'exemple d'Alain Mimoun n'étant pas leur tasse de thé, lui préférant des histrions raisonneurs crachant dans la soupe… comme Djamel Debouze.