Qui ne risque rien n'est rien… sur le chemin de Damas, alors que les opinions ont cédé face aux faits…
on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.

mardi 21 juillet 2015

Pot-pourri




Frédéric Pons, rédacteur en chef du service Monde, s'est rendu à Erbil, en Irak, à la rencontre des réfugiés chrétiens. Victimes des islamistes qui cherchent à les déraciner géographiquement et culturellement, ces chrétiens d'Orient s’étonnent qu'il en soit de même en Europe : entre la suppression de l'enseignement du Latin, du Grec, le remplacement d'églises par des mosquées... Certains gouvernements occidentaux emploient des méthodes perçues comme celles de "néo-daech".

Source : Valeurs Actuelles



Violences urbaines, mais qui sont tous ces "jeunes" ?
"J'ai fait LV1 "journalope" avec option "langue de pute". Je suis donc plus que qualifié pour vous traduire le langage journalistique concernant ces jeunes." (PierrePetrus)

Source : chaîne PierrePetrus


Quand Jacques Attali nous explique comment les juifs falsifient la Sainte Écriture



Pour [le judaïsme], le sens de la création du monde, le rôle de l’homme sur la terre, est à la fois la réparation du monde (le tikkoun olam) laissé imparfait par Dieu et la réparation de l’homme (le tikkoun HaAdam), laissé lui aussi imparfait par Dieu.

C’est d’ailleurs l’objet de l’histoire du fondateur du peuple hébreu, Abraham, bien avant même qu’une Loi ne soit transmise à ce peuple par Moise. (…) Le verset biblique qui introduit cette histoire ([Genèse] 12, 1-9) peut être traduit littéralement de l’hébreu par : « Va pour toi, de ta terre, du lieu de ta naissance, de la maison de ton père, vers la terre que je te montrerai. »

En apparence, Abraham prend ainsi conscience de ce qu’il doit devenir sur ordre de Dieu. Son destin n’est donc pas un acte de liberté, c’est seulement un ordre, une injonction d’obéissance à une loi divine.

En fait, la signification de ce texte est beaucoup plus subtile, car la traduction citée plus haut n’est pas la seule possible.

En particulier parce que, dans la traduction officielle, l’ordre des mots est bizarre : quelqu’un qui aurait quitté son pays aurait nécessairement déjà quitté la ville de sa naissance et, avant encore, la maison de son père. Dieu aurait donc dû dire en bonne logique à Abraham : « Quitte ta maison, puis quitte ta ville et va même jusqu’à quitter ton pays ».

Pour donner un sens à l’ordre étrange des mots qui le composent, il convient de relire autrement ce court texte ; on découvre alors qu’une autre logique, une autre chronologie l’explique et permet de le comprendre comme un premier mode d’emploi du « devenir-soi », un premier exercice de liberté.

Au lieu de traduire les premiers mots Lek Lekha, Me’Eretsera (littéralement « Va vers toi, de ta terre ») par « Quitte ton pays », on peut les traduire par « Va vers toi, quitte ta volonté », car le mot Erets, qui désigne la terre, a la même racine que Ratson, qui désigne la volonté.

Il faut donc entendre que prendre le pouvoir sur soi suppose dans un premier temps d’échapper aux illusions de ses désirs, de se délivrer de ce qu’on croit être sa volonté, de lâcher prise. Telle est la première étape de cette libération.

La deuxième étape du « devenir-soi » consiste donc, selon ce verset de la Bible, non pas à quitter le « lieu de sa naissance », mais, métaphoriquement, à abandonner ses convictions les plus intimes, celles qui sont enracinées, depuis sa naissance, dans sa propre culture. Et en particulier celles qui peuvent conduire à la violence.

La troisième étape consiste non pas à « quitter la maison de son père », mais à renoncer à son éducation familiale, celle qui semble la plus justifiée, puisque enracinée dans les générations précédentes au point qu’on est censé à son tour l’incarner et la perpétuer. Et à renoncer aux idoles telles qu’elles étaient adorées dans la « maison paternelle ».

Autrement dit, Abraham doit « lâcher prise », s’éloigner de son propre désir, oublier sa vision du monde, puis renoncer à ses convictions profondes telles qu’elles découlent de cette vision, enfin s’éloigner de la volonté d’autrui, en particulier de sa famille tant biologique qu’intellectuelle.

Jacques Attali – Devenir-soi (2014)

Source : Bibliothèque de Combat

dimanche 19 juillet 2015

Lucien Rebatet, - "Les Deux Étendards", "Les Décombres" - chez Jacques Chancel, 1969


"Le goupillon des absoutes ne suffit pas à venger nos morts"…

Les Décombres : "prophétiques […] bien ententu !"


Jacques Chancel : Lucien Rebatet, vous avez choisi Hitler, ce qui, pour les Français, était une trahison. Vous avez été condamné à mort, et peut-être vous êtes-vous renié. Vous avez été gracié et peut-être avez-vous été surpris. Ma première question va peut-être vous surprendre : avez-vous honte de tout ce qui s’est passé ?… …

Une référence majeure : Études rebatiennes… Site sur lequel peut être commandée la revue Études rebatiennes… Indispensable pour qui tient à se maintenir en excellente santé mentale et à se soustraire à la propagande et aux mythes générateurs d’une guerre civile dont les ondes nauséabondes se répercutent jusqu’à notre époque…

Les Deux Étendards, un énorme roman, épais et tortueux comme la vie, serait à lire d’urgence. Pourquoi ?

Le chef d’œuvre maudit du XXe siècle
 
Si personne ne parle de Lucien Rebatet, c’est parce qu’il est victime d’une conspiration du silence en raison de ses engagements politiques. S’il faut toujours se méfier de l’argument du complot, celui-ci est bien réel, et attesté par de nombreux témoignages, dont celui d’un des plus grands critique littéraire du XXe siècle, G. Steiner : « Venu à Paris pour le lancement de mon livre par le Seuil, j’ai dû donner plusieurs interviews au Figaro Littéraire, aux Lettres nouvelles, à Arts, etc. A chaque reprise, je disais mon admiration pour votre livre, la date qu’il marquait en moi. Immédiatement, mon interlocuteur se cabrait, et m’avertissait de ne pas compromettre mes chances et la bienveillance de la critique à mon égard en soufflant mot de vous ou de vos œuvres. Alors j’ai perdu patience et j’ai dit à la télévision et dans les journaux ce que je crois au sujet des Deux Étendards. Et puisque les interviews parisien[ne]s ont un peu étouffé ma phrase, j’ai cru que l’honneur m’imposait de redire la même chose, tout haut, dans le Sunday Times. »  Menaces, censure : tout y est.

Et pourtant, de l’aveu du même Steiner, ce livre maudit n’est rien moins qu’un des plus grands livres du siècle – Steiner n’est pas journaliste, il pèse ses mots : « j’ai compris tout de suite […] qu’il s’agissait d’un roman de génie. Il est avec Le Sang Noir et La Semaine Sainte ce que le roman français a fait de plus grand depuis 1945 ». Et ce d’autant plus que l’écriture de ce roman est elle-même un roman : entamé sous l’Occupation, poursuivi à Sigmaringen aux côtés de Céline, achevé en prison, à l’étage des condamnés à mort, les fers aux pieds.


Lucien Rebatet à propos de Céline, se rappelant les jours qu'il passa à Sigmaringen en sa compagnie :
 « Il était inénarrable, surtout quand il insultait les Boches.  D’une verve prodigieuse !  Il parlait véritablement sa littérature ! »
 



Le roman de l’amour et de la foi

Un grand roman, injustement passé sous silence, Les Deux Étendards est bien le chef d’œuvre maudit du XXe siècle, et à ce titre doit être lu d’urgence. Mais à cette raison de fond s’en ajoute une autre, qui intéresse au premier chef les chrétiens : ce roman est un grand roman religieux.

De quoi y est-il question ? D’amour. Rebatet a écrit le roman d’une grande passion, l’amour le plus haut – ni romantique, ni bestial, ni bourgeois ; et en même temps le plus incarné, le plus sensuel.

La trame est simple : le personnage principal, Michel, jeune philosophe âgé de vingt ans, a pour meilleur ami Régis, qui vit un amour magnifique avec Anne-Marie. Lorsque Régis présente Anne-Marie à Michel, celui-ci en tombe éperdument amoureux. On semble être dans un triangle amoureux banal. Mais ce n’est pas le cas. Nous ne sommes pas sur TF1 : tout le monde ne couche pas avec tout le monde. Michel a le sens de l’honneur et de l’amitié, il ne s’abaissera pas à séduire celle que son ami aime, il l’aimera en secret.  Mais surtout, le poids du roman est de mêler à ce triangle amoureux le christianisme, d’écrire « le drame de l’amour et de Dieu ». Le projet de Rebatet est d’écrire un grand roman religieux : « une de mes grandes ambitions serait que l’esprit religieux fût présent dans mon livre sous ses formes les plus évoluées et les plus profondes ».

Plus précisément, ce roman n’examine pas d’un côté l’amour, et de l’autre le christianisme. C’est une seule question, une seule tâche. Rebatet décrit leur articulation, ce que signifie pour un chrétien que d’aimer : il se situe d’emblée au cœur du christianisme. Le sujet des Deux Étendards, c’est d’abord l’aspiration à la sainteté engendrée par l’amour, et ce qu’il advient de l’amour lorsque c’est un chrétien qui aime.

Pour cela, le roman explore le thème de la conversion. Ainsi, Régis et Anne-Marie vivent une nuit mystique sur la colline de Brouilly, où il leur apparaît que seul le christianisme permettra à leur amour de prendre toute sa dimension : « ils ont vu que le triomphe de leur amour était dans le sacrifice, que Dieu le leur offrait, qu’ils ne pouvaient plus que déchoir pitoyablement s’ils se refusaient à son appel […] En même temps que le sacrifice terrestre de leur amour s’imposait à eux, ils éprouvaient cet amour avec un charme et une puissance inconnus jusque là. » Ils se décident alors pour la chasteté, et projettent d’entrer tous les deux dans les ordres.

Ces amants mystiques auront une influence décisive sur Michel : lui, l’agnostique, comprendra que tous ses amours physiques antérieurs ne sont rien : « je me suis senti porté soudain vers un idéal de perfection dont je ne pouvais plus me détourner sans avoir le sentiment de déchoir ». Il fera le choix de se convertir lui aussi au christianisme, en dehors duquel il pense que l’amour est incomplet.

La première partie du livre décrit donc ce chemin de conversion mû par l’amour et l’amitié. Rebatet utilise alors toute sa verve de polémiste pour dresser un portrait au vitriol des milieux soi-disant catholiques des années 20, de tous ceux qui vont au christianisme par convention sociale, par fatigue, par superstition, par calcul d’intérêt, pour faire ressortir le catholicisme réel que recherchent les trois amis. Ce  christianisme sera viril, studieux, austère, exigeant et sans compromis, un christianisme que Rebatet nomme médiéval, marqué par Pascal et saint Ignace – le titre du roman, Les Deux Étendards, est celui d’un des chapitres des Exercices spirituels qu’ils pratiquent tous les trois. En même temps que croît leur foi, leur amitié et leur amour croissent et se purifient.

Michel, Régis et Anne-Marie découvrent alors le véritable amour, l’amitié, l’art, la poésie, la musique, et surtout la religion. Il s’agit donc d’un roman de formation, un Bildungsroman comme Lucien Leuwen, mais qui a la particularité d’être religieux. Ce n’est pas l’histoire de trois personnages, mais l’aventure de trois consciences éveillées, bousculées, trempées par l’amour et le christianisme. C’est pour un chrétien « la plus étonnante, la plus grande des aventures, puisque les plus grandes des aventures se déroulent dans le cœur des hommes ». C’est pour cette raison que la voie qui paraît la plus adapté à Rebatet est celle du roman psychologique, porté à la perfection par Proust, qu’il est temps d’appliquer à la seule réalité qui importe, Dieu et l’amour : « c’est bien mon dessein que de rendre vie à des états négligés depuis longtemps par la littérature, qui a prodigieusement perfectionné ses moyens d’investigation, mais les a surtout employés à l’étude des phénomènes simples et spécialement de ceux où le biologique joue un rôle essentiel. »  Rebatet écrit un roman classique dont le sujet ne l’est pas. Si l’on trouve des thèses théologiques ou philosophiques dans le roman, elles n’en sont ni l’essentiel ni le meilleur. Ce qui compte, c’est la vie de la conscience, c’est de rendre plus clair et plus complexe le monde intérieur de l’amour et de la foi. La proximité avec les romans de Dostoïevski, un des maîtres qu’il revendique, est manifeste : parler de Dieu en décrivant une conscience hantée par Dieu.

Le roman d’une déconversion

Néanmoins, au milieu du roman, la conversion de Michel échoue. À la suite de Nietzsche, il pense que le christianisme nie la vie, détruit l’amour. Rebatet précise lui-même qu’ « on a écrit d’innombrables romans de la conversion. Je me flatte (à tort sans doute), d’être le premier à renverser cette donnée classique, à raconter l’histoire d’une déconversion. » La courbe d’orthodoxie de Michel s’inverse, mais le thème de Rebatet demeure : l’amour et la foi. Si, pour Michel, le christianisme s’oppose à l’amour, il faut sauver celui-ci et effectuer le chemin de Damas à rebours ; ne plus aller de l’amour au christianisme, mais du christianisme à l’amour. Par amour pour Anne-Marie, par amitié pour Régis, il tentera alors de les éloigner de ce christianisme qui les empêche de s’aimer.

Mais ce n’est pas si simple. Rebatet, qui n’est pas le chantre du libertinage ni un anticlérical primaire, le sait bien et le décrit à merveille. Malgré tous les efforts de Michel, l’amour sans Dieu, loin d’être parfait, oscillera entre la frénésie sexuelle et l’embourgeoisement, c'est-à-dire ces mêmes formes incomplètes qu’il espérait dépasser dans le christianisme.

 Les Deux Étendards est un roman profond, magnifique, parfois désespéré, souvent enthousiaste comme on l’est à vingt ans et comme on devrait l’être après ; où l’on erre de bistrot en caboulot dans les quartiers populaires d’un Lyon envoûtant ; rythmé par la poésie de Baudelaire, de Rimbaud comme par la musique de Wagner ; avec ses trois personnages inoubliables : Michel, excessif, orgueilleux, amoureux au point de préférer l’amour à la vérité ; Régis, un chrétien du temps des cathédrales, savant et intransigeant, musicien et ripailleur ; et la fantastique Anne-Marie, dont on a dit avec raison qu’elle était la maîtresse idéale. Il faut lire ce livre à vingt ans, et si on n’a pas eu cette chance, le faire d’urgence.

Certes, ce grand roman s’achève sur une critique nietzschéenne du christianisme, la plus radicale qui se puisse concevoir car elle s’attaque à ce qui en est le cœur : un chrétien n’aime pas. Il est pourtant urgent que chaque chrétien le lise. Non seulement parce que c’est le chef d’œuvre maudit du XXème siècle. Non seulement parce que c’est un grand roman religieux, à défaut d’être un roman chrétien, mettant en avant une haute conception du christianisme. Mais surtout parce que Rebatet à souvent raison, lorsqu’il dénonce les démissions de la foi et de l’amour.  Les Deux Étendards pressent le lecteur, barrent les fausses portes, et lui demandent de résoudre cette question : que signifie aimer pour un chrétien ? Et l’avantage de ce roman agnostique, aporétique, c’est qu’il ne propose pas de solution et engage chacun à répondre en son nom propre.

                                                                                              N. Degroote


Daniel Fattore : "Mille trois cent douze pages pour deux étendards"

Alain de Benoist : Bibliographie à propos de Lucien Rebatet

Yves Reboul : « Les Deux Étendards. Le chef d'œuvre inconnu de Lucien Rebatet », Roman 20-50, collection « Actes », 2017

Pol Vandromme, Rebatet, Paris, Éditions universitaires, 1968

Pascal Ifri, Le dossier d'un chef-d'œuvre maudit : Les deux étendards, Genève, L'Âge d'homme, 2001

Le Vent Se Lève, Lenny Benbara : Les Deux Étendards et le fascisme esthétique
Exercices spirituels de saint Ignace de Loyola
"Seul celui qui vit du mensonge doit craindre la vérité"
Parution du premier volume des Études Rebatiennes

Alexis Martinot : "Un roman monstre : Les Deux Étendards"

Jean-François Louette : "Les Deux Étendards : libération, masturbation, profération"

*   *   *


Sommaire :

I - ENTRE MAURRAS ET HITLER
De Mayence au Pont de la Concorde
Léon Blum et la Providence
Pour l'amour des Tchèques
Au secours de la Paix
Les Vaincus de Munich
Au sein de l'inaction Française
Duels de cocus
Il - LE CAMP DES PITRES
Le tonnerre d’août
Le Poker
L'escalier de service
“ Pourquoi te bats-tu ?
Un journal qui n'abdique pas
À la recherche de la guerre
III - L'Alpin
Compagnie de passage
L'Armée de Bourbaki
L'École des Guerriers
5/440 pionniers
IV - CEUX DU S. R.
Les tampons du capitaine
Voilà le beau temps
“ L'intelligence vaincra ”
V - JUSQU'AU BOUT
Les tringlots du C.OR. A2
Sérénade sans espoir
Les Armées de la Dordogne
VI - LA FRANCE VICHYSSOISE
Aux écoutes de la Révolution Nationale
Les vainqueurs de l'Hôtel du Parc
Gauloiseries d’automne
PETITE MÉDITATION SUR QUELQUES GRANDS THÈMES
Petite méditation sur quelques grands thèmes
La Religion Chrétienne
Le Ghetto
L'Armée Française
Le Monde et Nous
Une Parodie de l'État
Pour le Gouvernement de la France
















vendredi 17 juillet 2015

Ça c'est la Syrie : les cloches sonnent la rupture du jeûne !…


Repas de la "nuit du Ramadan" pour les démunis : une photo qui pourrait avoir été prise n'importe où en Syrie…

Ça c'est la Syrie :
La Syrie agressée… L'électricité coupée… La télé, la radio muettes… Le muezzin privé de porte-voix… Alors ce sont les cloches de toutes les églises qui sonnent pour annoncer la rupture du jeûne…
Ça c'est la Syrie !
C'est la fin du Ramadan, les chrétiens célèbrent l'Aïd Al-Fitr en compagnie des musulmans…
Ça c'est la Syrie !
C'est Noël, musulmans et chrétiens dressent et décorent un sapin, chacun en sa maison… Tous les enfants de Syrie,  musulmans ou chrétiens, sont comblés de cadeaux…
Ça c'est la Syrie !
En Syrie on n'est pas chrétien ou musulman, on est tous Syriens !
La Syrie a toujours été et restera toujours unie et grande !
Bonne Fête à tous…

La Communauté Syrienne de France



jeudi 16 juillet 2015

Agnès-Mariam de la Croix : « Le remodelage du Moyen-Orient, un crime contre l’humanité »




À l’invitation de Civitas, mère Agnès-Mariam de la Croix donnait mardi 7 juillet 2015 une conférence à l’Espace Bernanos de Paris. Conférence sous l'intitulé : « Le remodelage du Moyen-Orient, un crime contre l’humanité ». Elle donne ici les détails de l’organisation effrayante qui est à l’origine de ce plan de remodelages des frontières, mais elle ajoute que nos pays occidentaux sont maintenant également visés par cette politique criminelle.



mercredi 15 juillet 2015

Un appel à signer pour mettre fin à l’embargo et cesser d’affamer le peuple syrien !


Arrêtez d’affamer le peuple syrien !
Mettez fin à l’embargo afin que la Syrie puisse vivre en paix !


Appel à la Chancelière Angela Merkel
et
aux députés et groupes politiques du Bundestag et du Parlement européen


Queue pour du pain, boulangerie Al-Mazzeh, à Damas (30 mai 2015)

Depuis plus de quatre ans, les États-Unis et leurs alliés mènent une guerre cachée contre la Syrie : ils fournissent des armes ultra modernes à des groupes islamistes et leurs conseillers militaires les préparent dans des camps en Turquie et en Jordanie à leurs missions sanglantes en Syrie. Le régime wahhabite d’Arabie saoudite et les États arabes du Golfe leur mettent à disposition des milliards de dollars pour le recrutement et l’armement de l’EI et du Front al-Nosra – comme en Afghanistan au cours des années 1970 et 1980.

La responsabilité du Gouvernement fédéral allemand et de l’UE

L’UE et le Gouvernement fédéral allemand participent à cette sale guerre contre la Syrie. Depuis 2011, ils ont imposé un embargo à ce pays. L’objectif déclaré de cet embargo est de ruiner l’économie de la Syrie et de pousser sa population à se révolter contre son propre gouvernement. De commun accord avec les États-Unis et les potentats d’Arabie saoudite et des États arabes du Golfe, l’UE et le gouvernement fédéral ont gelé les capitaux de ce pays détenus à l’étranger et ont interdit toute importation venant de la Syrie, notamment le pétrole brut. Toute circulation des capitaux a été bloquée afin de priver le pays de ses revenus pour l’achat de biens dont il a besoin pour sa population et son économie. Même les virements des travailleurs syriens émigrés à leurs proches ne sont plus possibles.

Les exportations vers la Syrie, notamment de carburant, de mazout, de technologie et d’équipements pour l’exploitation et le raffinage du pétrole brut et pour la liquéfaction de gaz naturel et de centrales produisant de l’électricité ont été interdites. Sans carburant et sans électricité, l’agriculture, la production alimentaire, l’artisanat, l’industrie deviennent cependant quasiment inexistants.

Le 14 février 2012 déjà, l’émission Tagesschau demanda cyniquement : « Combien de temps l’économie d’Assad tiendra-t-elle encore le coup ? » et de continuer triomphalement : « Maintenant, l’économie de la Syrie va mal. Avant le soulèvement populaire, 30% de la population vivaient déjà avec un peu plus d’un euro par jour. L’inflation est galopante. Les denrées alimentaires sont deux fois plus chères, le diesel et les importations sont rares. Même à Damas, le courant électrique est coupé trois heures par jour et ailleurs davantage. » Aujourd’hui, trois ans plus tard, le produit national de la Syrie a diminué de 60%, le taux de chômage a grimpé de près de 15% à 58%. 64,7% des Syriens vivent dans une extrême pauvreté et ne peuvent même plus s’acheter les denrées alimentaires de base. Dans cette situation désespérée, la violence, le fanatisme, la criminalité prospèrent et les organisations terroristes comme le Front al-Nosra et l’EI peuvent facilement recruter.

Affamer un peuple de manière ciblée est un crime

L’embargo contre un pays en développement tel la Syrie est une forme de guerre inhumaine. Elle est dirigée contre la population civile. Plus d’un million de personnes, dont 500 000 enfants, ont perdu leurs vies dans les années 90 suite à l’embargo en Irak. Veut-on réellement dépasser ces chiffres ? L’embargo contre la Syrie est comparable à un produit incendiaire. Il alimente les luttes sanglantes au sein du pays. 220 000 morts, près d’un million de blessés et de mutilés, plus de dix millions de personnes en fuite – cela ne suffit-il toujours pas ?

Madame la Chancelière, les députés et les groupes politiques du Bundestag et du Parlement européen, nous vous invitons à vous mettre en action sans attendre.
• L’embargo contre la Syrie doit être levé pour favoriser le redressement de l’économie du pays et stopper la misère galopante de ce peuple.
• Le pays doit obtenir de l’aide humanitaire et de l’aide à la reconstruction conséquentes.
• Les relations diplomatiques avec la Syrie doivent être rétablies. Sa souveraineté doit être respectée.
• Il est grand temps que le gouvernement fédéral allemand et l’UE assument leur rôle de médiateur dans ce conflit et qu’ils contribuent à la restauration de la paix en Syrie et dans la région.
• Maintenir l’embargo, signifie être complice d’un génocide !

Contact : Bernd Duschner, Samhofstrasse 2a, 85276 Pfaffenhofen, ­Allemagne

Vous trouverez la liste des 2250 signataires actuels et la possibilité de s’y joindre à l'adresse :



Source : Horizons et débats


mardi 14 juillet 2015

La Russie célèbre la fête de la Famille, de l’Amour et de la Fidélité


Face à l'exemplaire Éternelle Sainte et Grande Russie…
le lamentable exemple offert par la Gueuse…



Pendant que “l’Occident” s'adonne aux pantalonnades des “Gay Pride” et autres défilés, que les États-Unis légalisent le mariage homosexuel pour tout le pays, la Russie honore la Famille traditionnelle.

Le 8 juillet la Russie a fêté la journée de la famille avec un drapeau fortement inspiré de celui de la « Manif Pour Tous » française et où l’on peut lire en russe le hashtag « la vraie famille ».

Cette manifestation populaire survient après que la Cour suprême des États-Unis ait statué pour légaliser le mariage homosexuel dans tout le pays à la fin juin et quand la Maison-Blanche a été illuminée aux couleurs du drapeau arc-en-ciel traditionnellement associé à la communauté homosexuelle.
"C’est notre réponse au mariage homosexuel, à cette parodie des valeurs de la famille. Nous sommes fiers des valeurs traditionnelles de notre nation"
a déclaré Andrei Lisovenko, député du parti de la Russie Unie à Moscou au journal Izvestia. Newsweek de son côté qualifie cette manifestation de marche des « fiertés conservatrices » en référence aux marches des « fiertés homosexuelles » organisées en juin dans plusieurs pays occidentaux.

Sur Tweeter, le contraste est assez saisissant, voyez plutôt…

Quand en Russie une célébration donne à peu près cela :






… la Gueuse nous offre plutôt ces défilés-exhibitions :
Dépravations de la Gueuse historiquement fortement liées à l'émergence de la franc-maçonnerie… comme le présente clairement Bernard Fäy dans sa thèse : “L’Esprit révolutionnaire en France et aux États-Unis à la fin du XVIIIe siècle“. Dépravations encore aujourd'hui exacerbées par les influences franc-maçonnes sur le pouvoir…






Source : Novopress.info - La Russie célèbre la fête de la Famille, de l’amour et de la fidélité