Et voilà que clairement Flanby et Bécassine, le staff mariniste et les socialauds, redeviennent comme en 2012 farouchement alliés objectifs contre le danger Nicolas Sarkozy… Danger pour la Bécassine qui, par son
obstruction dans le débat politique, n'ambitionne que la
stérilisation d'un maximum de voix lors d'une présidentielle pour un encaissement maximum de fonds publics à la faveur des dispositions légales concernant le financement des partis politiques… Danger pour les socialauds qui ne peuvent espérer se maintenir dans leur squat qu'à la faveur d'un second tour d'une présentielle les
opposant complaisamment à la Marine… Leur comportement, aux uns et aux autres, ne fera que le confirmer. Comportement dont les ficelles seront immanquablement masquées par la presse, notamment celle de droite avec Présent et Rivarol dont les intérêts financiers se sont récemment liés à l'écho de la propagande mariniste… … Et, par ailleurs, attendons-nous à tous les coups bas du "
meilleur d'entre tous", l'inénarrable
Juppé…
Il est bien évident qu'un combat en faveur de tel ou tel est prématuré, y compris concernant Nicolas Sarkozy… que tout nationaliste rejette "presque" autant que les socialauds ou les gaullo-marinistes… L'irruption de Nicolas Sarkozy dans l'arène politique comble malheureusement un vide qui ne pouvait qu'être favorable au combat nationaliste…
Malgré cela, dans l'état de décomposition de la France, espérons qu'un vrai changement, un changement radical, aura rapidement et avant 2017 une occasion de s'imposer… Fasse la Providence que la France échappe enfin au joug des francs-maçons, de leurs complices mondialistes et de leur avatar républicain…
À défaut, à l'échéance de 2017 que l'on nous embarque plus dans le principe "entre deux maux, on ne choisit pas". Entre deux maux, il y a bien un moindre mal…
Le « retour » de Nicolas Sarkozy en réjouit certains (Sarko-mania impressionnante chez les « jeunes pop’ UMP »), en terrifie d’autres (à commencer par Fillon), en agace beaucoup, aussi, notamment parmi les militants de la « Manif pour tous ». Mais il ne s’agit pas de réagir avec ses sentiments : il s’agit de prendre le problème à bras le corps et d’exiger des conditions strictes pour qu’un programme de droite voit le jour…
La question qui entoure le retour de Nicolas Sarkozy n’est pas de savoir pourquoi il revient, mais surtout comment il revient. Et là les choses apparaissent clairement : il revient, ou tente de revenir, comme rassembleur d’un parti divisé, ainsi qu’en témoigne son communiqué de presse sur Facebook (ce qui, en passant, ramène la presse à n’être plus qu’une coquille vide bonne qu’à agréger des subventions)…
« J’ai senti chez beaucoup de Français la tentation de ne plus croire en rien ni en personne, comme si tout se valait, ou plutôt comme si plus rien ne valait quoi que ce soit. Cette absence de tout espoir si spécifique à la France d’aujourd’hui nous oblige à nous réinventer profondément ».
Une réinvention ? Je me méfie des « réinventions »… Il n’y a rien à inventer en France, la voie économique est toute tracée par une réduction de l’archi-présence de l’État dans tous les domaines, à cause d’une gestion catastrophique de l’argent public, et la voie « sociétale » est entièrement prise dans le mouvement de sinistrogyre, ce mouvement du « progrès » qui penche à gauche, et même bien à gauche. On ne réinvente pas dans ces conditions. On refonde complètement et on édifie, c’est-à-dire qu’on fait une tabula rasa - celle-là même qu’ont entrepris les révolutionnaires, mais dans le mauvais sens - du mouvement général de la société, puis on édifie quelque chose de positif pour contrecarrer la déconstruction opérée depuis plus d’un siècle. C’est à partir de cette édification collective qu’il faut repenser le politique.
De la liberté
Une doctrine économique viable, qui ne pompe pas tout l’argent des Français pour le redistribuer aux régimes spéciaux, aux artistes de l’art d’État, aux médias du pouvoir et aux amis politiques. Une réduction drastique des dépenses, qui va de pair avec une réduction drastique des impôts.
La souveraineté, par exemple, n’est pas celle qu’exerce l’État sur la vie des gens, des entreprises et du monde culturel. La souveraineté, c’est d’abord celle de la personne. Souveraineté sur ce qu’elle pense, sur ce qu’elle veut, sur ce qu’elle fait, sans qu’on lui oblige à rentrer dans le cadre « théologique » des valeurs dites républicaines, ou de la bien-pensance médiatique et culturelle. Nous exigeons la mise en place urgente de conditions qui puisse permettre une liberté pleine et complète de la personne.
Nous exigeons des mesures concrètes pour mettre en place ces conditions de possibilité : le chèque scolaire, un immense plan de simplification administrative, une réduction drastique du train de vie de l’État, la suppression totale des subventions aux médias, la fin de l’intervention de l’État dans la vie économique (afin qu’il conserve un rôle de régulateur en dernière instance), et la suspension immédiate de toute intervention de l’État dans les questions morales et idéologiques.
Pour faire simple, nous exigeons la fin de l’idéologie de l’État-providence, de cet État-nounou qui prend votre argent pour le redistribuer à ses fins, qui éduque vos enfants avec des valeurs contraires à celle des parents, qui organise une propagande via les médias publics et l’art subventionné. Nous exigeons un moins-d’État, nous exigeons un minarchisme, nous exigeons qu’un Président avoue qu’il veut avoir moins de pouvoir sur la vie des gens.
De l’identité
Nicolas Sarkozy avait proposé un débat salvateur sur l’identité nationale, mais il a reculé devant la pression médiatique. Nous exigeons d’un président qu’il aille au bout de ce qu’il entreprend selon la ligne qu’il a proposé dans son programme et ses discours. Face à la France entière, un type comme François Hollande tient bon et impose toutes ses idées délirantes envers et contre tous.
Nous ne sommes pas sans savoir qu’il a perdu les dernières présidentielles parce que les médias avaient fait de lui un terrible « fasciste », selon les méthodes propres à la gauche. La note de Terra Nova (l’axe UMP-FN) avait donné le ton de toute la campagne ; on y retrouvait déjà tout ce qui a pu animer le « débat » : « droitisation », « ligne Buisson », etc. Que Nicolas Sarkozy n’en vienne pas à penser qu’il a perdu parce qu’il a été trop à « droite ». Vu ses dernières sorties à consonance politique (meeting de NKM, fusion avec l’UDI, raout de BHL) il y a tout lieu de craindre qu’il n'ait fait son bilan, et qu’il ne soit pas celui que nous attendions.
Nous exigeons la réduction drastique de l’immigration, la tenu d’une immense concertation sur l’identité nationale de laquelle puisse sortir une doctrine claire et précise de ce qui nous est ennemi (tout ce qui s’oppose à la liberté et à la souveraineté de la personne) et de ce qui nous est ami (les pays de liberté, notamment religieuse). Nous attendons d’un Président qu’il protège la France, non qu’il la saccage, volontairement (Hollande) ou involontairement (Sarkozy 2007-2012).