Hery Martial Rajaonarimampianina Rakotoarimanana, 1er Président de la IVème République de Madagascar |
Les résultats ne sont que provisoires, mais dès à présent il est certain que Hery Martial Rajaonarimampianina Rakotoarimanana remporte avec une confortable avance le second tour de cette élection présidentielle avec environ 53,30% des voix contre 46,70% pour son adversaire Jean-Louis Robinson qui représentait la mouvance Marc Ravalomanana.
PROCLAMATION OFFICIELLE PAR LA CENIT DES RÉSULTATS PROVISOIRES
DU SECOND TOUR DE L’ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE DU 20 DÉCEMBRE 2013
Hery Rajaonarimampianina est donc élu 1er Président de la IVe République de Madagascar
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DU SECOND TOUR DE L’ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE DU 20 DÉCEMBRE 2013
Hery Rajaonarimampianina est donc élu 1er Président de la IVe République de Madagascar
Qui est Hery Rajaonarimampianina ?
Hery Rajaonarimampianina, 55 ans, est originaire d'Antsofonondry, à Avaradrano, dans la banlieue nord d’Antananarivo. Titulaire d’une maîtrise en économie auprès de l'Université d'Antananarivo en 1982, il obtient un DEA en finance, comptabilité et économie à l'Université de Trois-Rivières, au Québec en 1986. Cinq ans plus tard, il reçoit le diplôme d'expertise comptable délivré par la Certified general accountant's association (CGA) du Canada.De retour à Madagascar, entre 1991 et 1995 Hery Rajaonarimampianina est professeur et directeur des études à l'Institut national de sciences comptables et de l'administration d'entreprise (INSCAE), cette prestigieuse grande école malgache qui a pu être qualifiée par la Banque mondiale comme son meilleur projet au monde pour l’éducation… En 1995, il crée son propre cabinet d'expertise comptable et commissariat aux comptes "Auditeurs associés-CGA", opérant dans le domaine du conseil, audit, comptabilité, juridique et organisation financière et sociale. En 2003, Hery Rajaonarimampianinal est élu président de l'Ordre des experts comptables et commissaires aux comptes de Madagascar. Ainsi, Hery Rajaonarimampianina tisse un réseau important de relations tant dans les milieux d’affaires que politiques, à Madagascar et à l’étranger.En 2009, le nouveau président de Madagascar, Andry Rajoelina, agrée Hery Rajaonarimampianina pour être ministre des Finances et du Budget de son premier gouvernement, et depuis il est l’un de ces ministres inamovibles du régime de la Transition, malgré de nombreuses jalousies et calomnies… En 2011, Hery Rajaonarimampianina est nommé président du Conseil d'administration d’Air Madagascar…En avril 2013, lors du congrès du Tanora Malagasy vonona (TGV), Hery Rajaonarimampianina manifeste, sans succès, son désir d’être désigné candidat du parti du président Andry Rajoelina… Ce n’est qu’après le retrait de candidature d’Andry Rajoelina lui-même que s’ouvre une nouvelle opportunité pour Hery Rajaonarimampianina qui rallie les partisans les plus fervents d’Andry Rajoelina… Hery Rajaonarimampianina fonde alors son propre mouvement le « Hery vaovao hoan’i Madagasikara », une « Force nouvelle pour Madagascar »…
Technicien animé par un esprit d’ouverture et de dialogue, Hery Rajaonarimampianina est convaincu que ses qualités propres à son statut et sa démarche d'ouverture permettront de rassembler autour de sa candidature à l'élection présidentielle de 20132 une majorité de Malgaches.
Sans parti, il se présente donc seulement quarante cinq jours avant le premier tour sous l'étiquette de l'association Hery Vaovao hoan'i Madagasikara parmi 32 autres candidats à la présidentielle.
Il était notamment opposé au représentant du parti au pouvoir, Edgard Marie Noé Razafindravahy du parti Tanora Gasy Vonona (TGV), au candidat de l'ancien président Ravalomanana, Robinson Jean-Louis du parti Antoko ny Vahoaka Aloha No Andrianina (AVANA), à deux anciens Premiers ministres de la Transition, Camille Vital et Roindefo Monja, ou encore à d’autres ténors de la vie politique de Madagascar, l’ancien vice-Premier ministre Hajo Andrianainarivelo, l’ancien ministre des Affaires étrangères, Pierrot Rajaonarivelo, au neveu de l'ancien président, Roland Ratsiraka, qui se sont tous préparés depuis plusieurs mois voire depuis des années à cette course à la magistrature suprême.
Arrivé deuxième à l'issue du premier tour, avec 15,85 % des voix, contre Jean-Louis Robinson, il relèvera le défi de rassembler autour de lui les opposants au fugitif en Afrique du Sud, l'ancien président, Ravalomanana. Ainsi, bien que n'ayant recueilli que 15,85% des voix au premier tour, Hery Rajaonarimampianina affronte la seconde manche décisive avec un potentiel de 55% des suffrages, ceux-là cumulés lors du premier scrutin contre Ravalomanana.
Effectivement, lors du second tour, il rassemblera largement son camp en obtenant de nombreux ralliements, dont ceux de Roland Ratsiraka, neveu de l’ancien président Didier Ratsiraka, du parti MTS et de Pierrot Rajaonarivelo du parti AREMA, ainsi que le soutien sans failles du président de la Transition, Andry Rajoelina. Dès le prononcé des premiers résultats provisoires, il arrive rapidement en tête des estimations temporaires de la Commission électorale nationale indépendante pour la transition (CENIT) dans des élections que les observateurs internationaux unanimes jugent « libres, transparentes, fiables et crédibles ».
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