Qui ne risque rien n'est rien… sur le chemin de Damas, alors que les opinions ont cédé face aux faits…
on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.

lundi 9 septembre 2013

Quel destin pour Flanby : Haute Cour de justice, CPI ou prix Nobel de la Paix ?


« Obligation de protéger ! »… De qui se fout notre Flanby ? …

Haute Cour de justice de la République, Cour pénale internationale ou prix Nobel de la Paix ? Quel est le destin promis à notre Flanby ?
Haute Cour de justice pour haute trahison et collusion avec l’ennemi : ces djihadistes prétendument combattus au Mali alors que les Armées françaises seraient envoyées djihadiser au côté des terroristes du Front Al-Nusra [جبهة النصرة لأهل الشام‎] et de l'État islamique d'Irak et de Al-Cham [ الدولة الإسلامية في العراق والشام] contre ces Chrétiens d’Orient… dont la France serait pourtant historiquement protectrice… Difficile de comprendre qu’un vaste mouvement n’ait pas d’ores et déjà émané des réseaux sociaux, en appui au Printemps français, à la Manif pour tous et à tous les autres, pour l’instruction de ce procès… Qu’au procès auquel a échappé DeGaulle, que le plus gaulliste de tous ses successeurs par sa volonté obsessionnelle de nuisance, Flanby, y soit convoqué…
À défaut, comme l’a lâchement accepté Ouattara pour Laurent Gbagbo, devra-t-on abandonner notre Flanby national et le laisser être expédié à La Haye devant la Cour pénale internationale pour crime d’agression contre un État étranger sans mandat de l’ONU… Qu'enfin pour sa crédibilité la CPI ne concerne plus seulement les potentats nègres… Bien que Flanby n'aurait pas à se présenter seul… son maître étant encore plus impliqué…
Ou alors devrons nous consentir béatement au couronnement du chihuahua Flanby par un prix Nobel de la Paix, à l’instar de son maître Barack Hussein Obama, comme le suggère un ambassadeur de France plutôt proche des socialistes, Pierre Charasse dans une lettre ouverte on ne peut plus élogieuse ! Quoique…

Syrie : Lettre d'un ancien Ambassadeur de France à François Hollande

Diplomate de carrière de 1972 à 2009, Pierre Charasse fut ambassadeur, notamment au Pakistan, en Uruguay et au Pérou, et a représenté la France dans de nombreuses instances internationales. Depuis le Mexique où, retraité, il réside, il vient d'adresser une lettre aussi ironique que cinglante à François Hollande sur la crise syrienne.


Pierre Charasse, ambassadeur de France…
Mexico, le 2 septembre 2013

Monsieur le Président de la République,

Dans l’épreuve que subit actuellement l’humanité du fait de la présence d’armes chimiques en Syrie, vous avez pris la tête d’un grand mouvement mondial au nom de « l’obligation de protéger » les populations civiles menacées. Vous avez très bien expliqué dans votre discours du 27 août devant vos Ambassadeurs que c’était là la vocation de la France, comme elle l’a fait en Libye récemment, et qu’elle ne manquerait pas à son devoir. Votre détermination exemplaire devrait rapidement convaincre vos partenaires européens flageolants et les opinions publiques pleutres, en France, en Grande Bretagne, aux États-Unis et partout dans le monde, du bien-fondé d’une intervention militaire chirurgicale en Syrie.

Naturellement, comme vous l’avez rappelé le 27 août, « l’obligation de protéger » s’inscrit dans une démarche très réglementée par les Nations Unies et incombe en premier lieu aux États concernés : protéger leur propre population. En cas de défaillance de leur part, c’est au Conseil de Sécurité qu’il appartient de décider des modalités de mise en œuvre de ce principe. Sous votre conduite, la France s’honorera si elle fait respecter à la lettre cette avancée importante du droit international. Je suis sûr que le Président Poutine sera sensible à vos arguments tout comme le Président Xi Jiping et qu’ils ne feront pas obstacle à vos projets en opposant un veto au Conseil de Sécurité. Peu importe que l’objectif final soit encore un peu flou, ce qui compte c’est la défense énergique de principes clairs.

De même, je suis sûr que d’autres pays suivront la France dans son intention de livrer des armes aux rebelles syriens, malgré les risques que cela comporte. M. Laurent Fabius, ministre des Affaires Étrangères, a annoncé qu’il exigerait des destinataires des armes françaises qu'ils signent un « certificat d’utilisateur final [sic !] ». Avec une telle fermeté nous aurons l’assurance que nos armes ne tomberont pas entre les mains des combattants djihadistes du Front Al Nusra-Al Qaeda, qui font partie de la Coalition rebelle (encore très hétéroclite mais que vous avez le mérite de vouloir unifier, bon courage !) et ne se retourneront pas contre les pays occidentaux qui les ont aidé ou leurs rivaux au sein de la Coalition, voire des populations civiles.

Nous voilà rassurés. Al Qaeda devrait comprendre le message fort que vous lui envoyez. Il est important de bien expliquer que notre ennemi reste le Terrorisme International, même si de temps en temps il faut se montrer pragmatique, comme disent nos amis anglo-saxons, et tendre la main à ceux qui veulent notre perte. Ceux-ci ne devraient pas être insensibles à nos gestes amicaux. Vos services devraient pouvoir sans peine démentir l’information diffusée par l’agence Associated Press selon laquelle des armes chimiques livrées par notre allié l’Arabie Saoudite (le Prince Bandar Bin Sultan, chef des services saoudiens de renseignement) au Front Al Nusra-Al Qaeda auraient été manipulées maladroitement par ces apprentis-sorciers.

Une fois ce point éclairci vous aurez les mains libres pour agir sur la base des informations fournies par les États-Unis et Israël qui ont toute votre confiance. Toutefois il ne serait pas inutile d’éviter que se reproduise le scénario de 2003 aux Nations Unies lorsque Colin Powell a exhibé des photos truquées et un flacon de poudre de perlimpinpin comme preuves irréfutables de la présence d’armes de destruction massive en Irak ! Principe de précaution élémentaire. On vous fait confiance, c’est la crédibilité de la France qui est en jeu.

Quand aux objectifs militaires de cette opération, il paraît évident qu’ils doivent être en priorité de détruire par des moyens aériens les dépôts d’armes chimiques sans les faire exploser au nez de la population civile, ce qui serait un véritable désastre, et de neutraliser tous les engins qui permettent leur utilisation (missiles, chars, lance-roquettes etc.), sans mettre en péril la vie de nos soldats sur un terrain incertain. Si les Américains ont du mal à identifier les cibles, les services français de renseignement se feront un plaisir de leur fournir toutes les informations dont ils disposent, de telle sorte que l’opération soit courte et cinglante et que grâce à vous les armes chimiques soient définitivement éradiquées de la planète.

Les populations que nous allons protéger auront un prix à payer pour le service rendu et doivent accepter d’avance les quelques centaines ou milliers de morts que peuvent provoquer les effets collatéraux de cette opération et leurs conséquences en cascade. Mais c’est pour leur bien. Si vous prenez la tête de la manœuvre à la place de vos collègues Obama et Cameron, qui semblent rétropédaler avant même que le coup d’envoi ait été donné, Bashar Al Assad comprendra très vite à qui il a affaire. L’Occident ne doit pas de mollir, ce serait un mauvais signal au reste du monde, on compte sur vous pour tenir la barre fermement.

Lorsque cette mission humanitaire sera terminée et que Bashar Al Assad aura fait amende honorable après la tripotée qu’on va lui mettre tout en le laissant au pouvoir, vous aurez la satisfaction d’avoir contribué à appliquer en Syrie la théorie du « chaos constructif » élaborée par des « think tanks » américains à l’époque de George Bush, en espérant que les grandes entreprises américaines, principales bénéficiaires du chaos, auront la bonté de laisser aux entreprises françaises la possibilité de tirer quelques avantages du désordre institutionnalisé qui a désormais vocation à se substituer à des États forts comme c’est le cas en Irak ou en Libye. Quelques contrats pétroliers feraient bien l’affaire de nos grands groupes.

Après cette victoire pratiquement acquise d’avance, il vous appartiendra de porter ailleurs le message humanitaire universel de la France. Les crises sont nombreuses dans le monde, la liste des dictateurs sanguinaires est longue, et des millions d’hommes, de femmes et d’enfants attendent avec joie que la France puisse les protéger comme elle s’en est donnée la mission. On pense toujours à l’Afrique qui arrive au premier rang de nos préoccupations. Mais il y a le feu dans de nombreuses régions du monde. Une intervention humanitaire en Palestine serait la bienvenue, vous y songez certainement.

Au Mexique, on estime à 70 000 les morts provoqués par la violence des groupes criminels et des forces de sécurité et 26 000 disparus durant de sexennat du Président Calderón (2006-2012). Après la première année du mandat du Président Peña Nieto, on dénombre déjà 13 000 morts. En toute logique avec de tels chiffres la population civile mexicaine devrait être éligible aux bénéfices du programme « obligation de protéger » concocté par la « communauté internationale », même si celle-ci se réduit aujourd’hui à la France seule. Au point où nous en sommes, il faut bien qu’un pays se dévoue pour être l’avant-garde agissante d’une communauté internationale amorphe et irresponsable, « ensemble gazeux et incertain » comme a dit Hubert Védrine à propos de l’Union Européenne. Mieux vaut être seul que mal accompagné. S’agissant du Mexique, on pourra tirer les leçons de l’intervention militaire française de 1862 et ne pas répéter l’erreur qui a conduit à la déconfiture les armées de Napoléon III : déclencher des opérations militaires injustifiées et lointaines qui dépassent nos forces.

Pour cela il faudra, mais vous l’avez évidement prévu, programmer davantage de moyens budgétaires, par exemple pour la construction de nouveaux porte-avions nucléaires, les avions et missiles qui vont avec. Le « Charles DeGaulle » rend de brillants services lorsqu’il n’est pas immobilisé dans nos arsenaux pour de trop longues périodes de révision, mais il aura du mal à répondre seul à toutes les demandes d’intervention surtout lorsqu’il devra croiser dans des mers lointaines, exotiques et dangereuses. Je suis sûr que vous saurez persuader nos compatriotes que dans les circonstances actuelles, le monde occidental, pour poursuivre sa mission civilisatrice, pilier de la globalisation, devra s’en donner les moyens budgétaires.

On se souvient des contraintes qui ont empêché les forces françaises de frapper encore plus massivement la Libye. Leurs stocks de missiles se sont rapidement épuisés et le budget de la Défense n’avait pas prévu que l’abominable Khadafi, pourtant ami intime de votre prédécesseur, serait aussi peu sensible à nos problèmes budgétaires en opposant une résistance aussi farouche qu’inutile. La population, si elle est bien informée, acceptera certainement de bon gré l’augmentation des impôts et les coupes dans les dépenses publiques, notamment sociales, comme les bourses scolaires pour les Français de l’étranger, ainsi que la réduction des moyens du réseau diplomatique, consulaire, éducatif et culturel français dans le monde si c’est le prix à payer pour que la France garde son statut de grande puissance mondiale. Tout est question de pédagogie.

Monsieur le Président, vous n’êtes pas sans savoir que nos amis et alliés américains n’ont pas toujours une très bonne image dans le monde. La France, avec les présidents DeGaulle, Mitterrand et Chirac, a joui d’un grand prestige international, justement parce ce qu’elle parlait d’une voix différente de celle de ses alliés occidentaux. Le président Sarkozy a mis fin à cette tradition diplomatique, pensant que la France avait tout intérêt, dans le contexte de la mondialisation et face à la montée en puissance de nouveaux acteurs, à se fondre dans « la famille occidentale » et à réintégrer l’appareil militaire de l’OTAN, c’est à dire à mettre ses forces conventionnelles sous le commandement américain.

« O tempora ! O mores ! » comme a dit Cicéron en son temps. Mais vos Ambassadeurs ont déjà du vous signaler que dans de nombreux pays la France est désormais perçue comme un relais servile de la politique américaine. Des épisodes récents, comme l’affaire Snowden avec l’interception du président Evo Morales lors de son survol de l’Europe, ont pu donner cette impression fâcheuse, mais je suis convaincu que vous n’aurez aucun mal à persuader vos interlocuteurs du monde entier que cette perception est erronée, car c’est en toute indépendance que vous avez confirmé l’ancrage de la France dans sa « famille occidentale ».

Enfin, je pense que vous avez réfléchi à la meilleure manière de protéger les populations mondiales des catastrophes humanitaires provoquées par le capitalisme mafieux et prédateur à l’origine des dernières crises économiques et financières. Il est probablement dans vos intentions de proposer à vos collègues du G7 et du G20 que vous allez rencontrer au Sommet de Saint-Pétersbourg de changer de cap pour mettre fin à l’économie-casino et à l’empire de la finance sans contrôle. L’opinion publique mondiale, les chômeurs en Grèce, au Portugal, en Espagne, en France et ailleurs, apprécieraient vraisemblablement des frappes chirurgicales sur le FMI, la Banque Centrale européenne, la City de Londres, quelques paradis fiscaux « non-coopératifs » ou d’improbables agences de notation qui font plier les gouvernements.

Une telle cohérence dans l’application de « l’obligation de protéger » honorera la France et son Président. En continuant sans relâche sur cette voie et en défendant comme vous le faites le droit international et les normes fixées par les Nations Unies, il ne fait aucun doute qu’avant la fin de votre mandat vous rejoindrez votre collègue et ami Barack Obama dans le club très sélect des Prix Nobel de la Paix. Vous l’aurez bien mérité.

Veuillez agréer, Monsieur le Président, l’assurance de ma très haute et respectueuse considération.

Pierre Charasse, Français de l'étranger, contribuable et électeur


Pierre CHARASSE
Né en 1948
Diplomate de carrière de1972 à 2009
A occupé différents postes dans les Ambassades de France en Union Soviétique, à Guatemala, à Cuba (1973-1983), au Mexique (1989-1993). Conseiller technique au cabinet de Claude Cheysson, ministre des Relations Extérieures et Pierre Joxe, ministre de l’Intérieur (1984-86). Consul Général à Naples (1986-1989), Barcelone (1996-2000). Ambassadeur en Uruguay (1993-1996), au Pakistan (2003-2005) et au Pérou (2005-2008). Ambassadeur Itinérant chargé de la coopération Internationale contre la criminalité organisée et la corruption (2000-2003). Chef de la délégation française à la Conférence des Nations Unies sur le commerce illicite des armes légères (2000-2001), au Xème Congrès des Nations Unies pour la prévention du crime et la justice pénale (2001), à la Commission des Stupéfiants (2001-2002). Secrétaire Général de la Conférence ministérielle “Les routes de la drogue de l’Asie centrale à l’Europe” (2003). Observateur du Gouvernement français aux 1er et 2ème “Forum Social Mondial” (Porto Alegre). Membre du Conseil des Affaires Étrangères (2008- 2009)
A effectué de nombreuses missions officielles en Europe, Asie, Afrique et Amérique latine.
Activités privées actuelles :

- Membre du Conseil d’administration de la Maison de l’Amérique Latine (Paris)
- Vice-président de l’Observatoire Géopolitique des criminalités (Paris)
– Membre-associé du Consejo Mexicano de Asuntos Internacionales-COMEXI (Mexico)

*    *
*

Tellement ridicule et pitoyable notre Flanby que même Valéry Giscard d'Estaing, malgré une haute trahison flagrante et les catastrophes annoncées, ne peut s'empêcher d'en rigoler pour lui décocher une flèche bien inattendue de sa part »: « Prenez exemple sur la sagesse de Chirac ! »


Les USA envoient les pilotes français au casse-pipe pour épargner les leurs


Syrie : une carte révélatrice

Grâce à la mise en scène "d' images en direct" de la Syrie les États-Unis ont empaqueté les faits selon leur point de vue, en contradiction flagrante avec la réalité sur le terrain…



La Voix de la Russie : Syrie, preuves accablantes contre les amis de Flanby et Fabius…




Au sommaire de cette édition du 9 septembre 2013 :

- Hollandie : une rentrée qui s'annonce chaude pour M. Bricolage et son gouvernement
- Réforme des retraites : le projet de Jean-Marc Ayrault, c'est "encaisser vite et payer plus tard" 
- Marseille : un pacte national pour cacher un pacte républicain contre le FN
- G20 de Saint-Petersbourg : Barak Obama pert son sang-froid, face à la détermination tranquille des Russes
- Syrie : des preuves accablantes contre les amis de François Hollande et Laurent Fabius
- Le Patriarche Kyrill visite son peuple en Transnistrie et en Moldavie, sans se soucier des critiques des médias pro-occidentaux
- La Cour Pénale Internationale n'a plus la côte en Afrique
- L'émission "À bâtons rompus" reçoit Matthieu Ardin, directeur adjoint de l'Institut français de Russie




dimanche 8 septembre 2013

Message des habitants de Ma’loula aux "respectables membres du Congrès américain"…


Selon l’AFP relayant ce dimanche matin 8 septembre une information donnée par Rami Abdel Rahmane, directeur de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) porte-parole des terroristes, la ville chrétienne de Maaloula serait tombée aux mains des islamistes après un retrait de l’Armée arabe syrienne…

"Dans la nuit, les troupes du régime sont entrées dans la ville mais les rebelles y ont envoyé des renforts et ont pu prendre le contrôle de toute la cité", aurait déclaré Rami Abdel Rahmane…
Une habitante, jointe par téléphone, aurait confirmé le retrait de l'armée et la présence de forces rebelles dans la ville. S'exprimant sous le couvert de l'anonymat, elle aurait indiqué que la situation était calme ce dimanche 8 septembre. "Les rebelles sont à l'intérieur de Maaloula, dans toute la ville. Les troupes du gouvernement s'en sont retirées".
Rami Abdel Rahmane aurait ajouté : "de violents combats ont opposé dans la nuit les forces du régime aux rebelles et les soldats se sont repliés aux confins de la ville". Les terroristes sont constitués notamment de djihadistes du Front al-Nosra, a-t-il précisé.

 Toujours de source terroriste, les combats auraient fait 17 morts et plus de 100 blessés parmi les islamistes et des dizaines de morts et de blessés dans les rangs des forces gouvernementales.

Message des habitants de Ma’loula aux respectables membres du Congrès américain…

Message des habitants de Ma'loula aux respectables membres du Congrès des États-Unis


Mesdames et Messieurs,

Permettez-nous de vous apprendre ce qui s’est passé aujourd’hui dans notre ville de Ma’loula [1], avant de vous rappeler ce qu’elle signifie.

À quatre heures du matin, heure de Damas [jeudi 5 septembre], les gangs armés de la prétendue Armée Syrienne Libre [ASL], les terroristes de Jabhat al-Nosra, et les meurtriers de l’État islamique d’Irak et du Levant, ont attaqué notre ville paisiblement installée dans le Djebel Qalamoun, puis ont entrepris le saccage de ses monastères, de ses églises et de ses icônes historiques, avant d’exiger de tous les habitants de se convertir à l’Islam !

Oui, c’est ce qui est arrivé à l’aube de ce jour dans notre petite ville de Ma’loula. Les gangs armés se sont répandus partout, exposant toute leur artillerie sur la place après avoir interdit tous les accès aux lieux saints.

Ces actes criminels, ce saccage systématique de villes chrétiennes, ce terrorisme frappant leurs habitants, font partie d’un plan global visant à déplacer les chrétiens de leurs patries depuis les origines [2]. C’est ce que nous venons de vivre alors que l’État est toujours fort. Qu’est-ce qui nous arrivera si jamais ce n’est plus le cas, une fois que les Forces US nous auront bombardés ?

Ce qui attend les chrétiens de nos villes et villages, aux mains de l’organisation terroriste Jabhat al-Nosra et de ses semblables, est tout simplement terrifiant… Pouvons-nous espérer que toutes les terribles agressions subies par les monastères et églises de la chrétienté telles celles qui ont eu lieu à Ghassanieh, à Saint Siméon, à l’Église de la Ceinture à Homs… finiront par réveiller un tant soit peu la conscience du monde pour qu’il reconnaisse le crime terroriste commis à l’encontre de la Syrie [3] [4] ?

Nous n’aborderons même pas les massacres perpétrés dans toutes les villes et tous les villages où cohabitent ceux que vous désignez par « minorités », puisque vous en connaissez tous les détails !

Mesdames et Messieurs, permettez que nous vous rappelions l’Histoire de Ma’loula qui remonte à des milliers d’années, à l’époque araméenne où elle dépendait du Royaume de Homs, à l’époque romaine quand elle s’appelait Celeokoboles, à l’époque byzantine lorsqu’à partir du IVe siècle elle est devenue le centre d’un épiscopat de première importance qui a duré jusqu’au XVIIe siècle.

Permettez-nous de vous parler du « Monastère de Mar Sarkis » [5] construit au IVe siècle après JC et conçu selon la simple architecture de l’époque des premiers martyrs, Saint Sarkis étant l’un des cavaliers d’origine syrienne exécuté sous le règne du roi Maximanus en l’an 297 après JC ; monastère qui était resté intact jusqu’ici !

Permettez-nous de vous parler du « Monastère de Mar Taqla » [6] où sont conservés les restes de Saint Thècle, fille d’un prince Séleucide et élève de Saint-Paul. Un lieu bien visible de toute la petite ville et où l’eau est à jamais de « l’eau bénite ». Un lieu élevé face à la caverne où elle s’était réfugiée après avoir échappé à la persécution des Romains. Un lieu qui depuis ces temps reculés est resté un symbole de la spiritualité et un témoignage de la vie des saints. Des religieuses en prenaient grand soin ainsi que des pèlerins venus de tous les horizons. De là, ils pouvaient contempler les refuges troglodytiques où les premiers chrétiens jeûnaient, méditaient et priaient ; preuve, s’il en fallait, que Ma’loula est une ville monastique d’où l’on prie Dieu, le jour comme la nuit.

C’est Ma’loula… Ce lieu célèbre de pèlerinage où une fissure ouverte dans la montagne se remplit ou se vide d’eau en fonction des saisons, et où les pèlerins venaient chercher la bénédiction, la guérison et la pureté depuis la nuit des temps !

Les habitants de Ma’loula, le 05/09/2013

Texte traduit de l’arabe par Mouna Alno-Nakhal

Texte original : Al-tayyar

http://www.tayyar.org/Tayyar/News/PoliticalNews/ar-LB/maaloula-pb-1630838827.htm#.UihWC5oqCXM.facebook

Notes :

[1] Syrie : le village chrétien de Maaloula attaqué par des rebelles islamistes

http://www.france24.com/fr/20130905-syrie-al%20nosra-village-chretien-maaloula-attaque-rebelles-islamistes

[2] Le Président Sarkozy au Patriarche maronite : « Que les chrétiens de Syrie et du Liban émigrent pour l’Europe, ils n’ont plus leur place au Proche Orient »

http://www.silviacattori.net/article2394.html

À l'attention d'Alain Juppé… et de tous les autres…


[3] Syrie : Juppé "en faveur d’une intervention" même sans le mandat de l’ONU

http://lci.tf1.fr/politique/syrie-juppe-en-faveur-d-une-intervention-meme-sans-le-mandat-de-8259196.html

[4] Syrie: Alain Juppé ne défend pas les minorités… il fabrique des révolutions

http://www.mondialisation.ca/syrie-alain-jupp-ne-d-fend-pas-les-minorit-s-il-fabrique-des-r-volutions/29676

[5] Ma’loula – Le couvent Saint Serge ( Mar Sarkis )

http://www.levoyageur.net/photo-1607.html

[6] La Syrie, un pays historiquement chrétien où il faisait bon vivre, il y a encore peu

http://lesamisdejesus.forumactif.org/t5786-la-syrie-un-pays-historiquement-chretien-ou-il-faisait-bon-vivre-il-y-a-encore-peu



Les amis à Flanby attaquent l'un des plus anciens villages chrétiens : Maaloula - معلولة







Maaloula [معلولا] est blotti dans une vallée sur les flancs du djebel Qalamoun, dans la chaîne de l’Anti-Liban à 56 km au nord-est de Damas. Maaloula, village chrétien du centre de la Syrie reste un lieu unique pour la chrétienté… C'est le seul endroit sur Terre où l’on parle encore l’araméen, la langue perdue de Jésus Christ… Un village remarquable par ses habitations troglodytiques datant des premiers siècles du christianisme. La majorité des chrétiens locaux appartiennent à l’Église grecque-catholique melkite. La ferveur et la solennité qui, le 14 septembre de chaque année, marquent la célébration de la fête de l’Exaltation de la Croix sont renommées dans tout le Proche-Orient… Si Maaloula est un village chrétien… chrétiens et musulmans y cohabitent depuis des siècles. 


Maaloula - معلولا

Maaloula - معلولة

Avec ses petites maisons bleues en partie troglodytes, blotties les unes contre les autres et accrochées au Qalamoun, Maaloula est un village pittoresque et haut en couleur. C’est aussi un lieu historique de la chrétienté et l’un des rares endroits en Syrie où l’on parle encore l’araméen, la langue du Christ. Parmi les nombreuses grottes qui entourent le site, certaines seraient des habitations pré-historiques, tandis que d’autres auraient été excavées aux époques grecques et romaines, puis utilisées par la suite comme refuge par les premiers chrétiens fuyant les persécutions. L’usage de l’araméen dans la région et les inscriptions découvertes dans certaines cavernes attestent que Maaloula est l’un des villages les plus anciens de la chrétienté. Plus tard, durant la période byzantine, le christianisme se développera considérablement dans la région.

Le monastère Sainte-Thècle (Deir Mar Takla)

Le monastère Sainte-Thècle (Deir Mar Takla) - La légende veut que ce monastère ait été bâti autour des reliques de sainte Thècle, fille d’un prince séleucide et disciple de saint Paul. Elle aurait été poursuivie par les soldats de son père qui voulaient l’occire pour avoir embrassé la foie chrétienne. Prise au piège alors qu’elle arrivait devant le Qalamoun, elle pria Dieu de lui venir en aide. Une fissure apparut et la montagne se fendit en deux lui permettant de s’échapper et de gagner une petite grotte située un peu plus haut. La plus grande partie du monastère est de facture récente, aucun élément architectural byzantin n'a été conservé. La chapelle principale abrite des icônes. La sépulture de sainte Thècle se trouve dans la petite chapelle qui ouvre sur la grotte.


La chapelle de Sainte Thècle

Le défilé - En contrebas du monastère, un chemin mène à un étroit défilé qui, à certains endroits, ressemble à un tunnel tellement les deux pans de la montagne se rapprochent. Il s'agit du canyon issu de la fissure évoquée dans la légende de sainte Thècle. Un grand nombre de grottes et de tombeaux ont été creusés à même la roche sur toute la longueur. C’est à ce défilé que Maaloula doit son nom, qui, en araméen, signifie « l’entrée ». En suivant le défilé, nous arrivons au sommet. Un restaurant entouré de peupliers, Sainte-Takla, a installé une terrasse dans son jardin. Prenons à gauche et suivons la route qui grimpe pour atteindre le monastère Saint-Serge, situé après l’hôtel Safir Maaloula.


Le monastère Saint-Serge (Deir Mar Sarkis)

Le monastère Saint-Serge (Deir Mar Sarkis) - Le monastère Saint-Serge aurait été fondé au début du IVè siècle de l’ère chrétienne, sur l’emplacement d’un temple gréco-romain dédié à Apollon. Saint Serge et saint Bacchus, auxquels est dédié le monastère, étaient des soldats romains basés à Résafé. Convertis au christianisme, ils furent condamnés à mort pour avoir refusé de sacrifier à Jupiter. Leurs reliques seraient conservées dans la basilique de Résafé qui, durant la période byzantine, prit le nom de Sergiopolis en l’honneur du saint.

L’entrée du monastère Saint-Serge, par une porte basse, donne sur une cour, récemment restaurée, où se trouve un musée-boutique où se vendent de très belles reproductions des icônes du monastère ainsi que des objets pieux. Un trou carré creusé dans le sol servait de pressoir à raisin.

À droite au bout de la cour, un passage conduit à l’église. L’autel principal, situé dans l’abside centrale, est particulièrement intéressant : c’est une dalle de marbre semi-circulaire bordée d’un saillant de 7cm. Sa forme atteste une construction antérieure à 325, année où le premier concile de Nicée décréta que les autels devaient être plats et rectangulaires. Le bord relevé constitue une survivance de l’époque païenne, lorsque les autels servaient aux sacrifices des animaux dont on recueillait le sang. Comme les moines le font remarquer ce rebord semble n’être plus que décoratif. L’autel ne comporte d’ailleurs pas de conduit pour l’écoulement du sang et le saillant aucune gravure d’animaux destinés au sacrifice, comme c’était le cas pour les tables de libations. Sous cet autel, se cache une petite crypte. Dans l’abside de gauche, un autre autel est bordé d’un saillant mais sa forme est rectangulaire. Dans la voute au-dessus de l’autel, une fresque représente la Vierge Marie et Jésus au Ciel, entourés de saint Mathieu, saint Marc, saint Luc et saint Jean.

Icône présentant la Sainte Croix et la Cène

L’iconostase de l’église contient de magnifiques icônes qui auraient été peintes par Michel de Crète au début du XIXè siècle. Celle qui se trouve au-dessus de l’abside centrale représente saint Serge et saint Bacchus. Sur le pilier de droite, en entrant dans l’abside on découvre une œuvre tout à fait singulière : la Crucifixion du Christ dominant la Cène sur une même icône. Il est tout aussi inhabituel de voir le Christ assis à droite de la table et non au centre. L’icône de saint Jean Baptiste est également surprenante : elle contraste avec la représentation sérieuse habituelle. On le voit souriant et détendu, les jambes croisées après avoir baptisé Jésus, et donc avoir accompli sa mission.

Certains détails attestent l’origine gréco-romaine du lieu. La partie inférieure de l’iconostase est faite de plusieurs dalles de pierre provenant du temple gréco-romain, de même que certains chapiteaux. Au-dessus des arcs séparant la nef centrale des nefs latérales, des poutres de bois ont été incorporées à la maçonnerie pour renforcer l’édifice en cas de tremblement de terre. Des analyses ont permis de déterminer qu’il s’agit de cèdre du Liban datant d’environ 2000 ans, ce qui suggère que ces poutres auraient été réutilisées après avoir servi à la construction du temple. À l’extérieur de l’église, sur le côté, une entrée voûtée encore plus petite est aujourd’hui protégée par un porche et fermée par une porte de métal. Non loin du monastère, plusieurs grandes cavernes sont creusées à même la roche.


Trois fêtes particulières sont célébrées à Maaloula. La plus importante est la fête de la Croix glorieuse, le 14 septembre, lors de laquelle des feux sont allumés, au sommet de la montagne. Des danses et célébrations accompagnées de feux d’artifice ont lieu. La fête de Sainte-Thècle se déroule peu après, le 24 septembre. Et celle de Saint-Serge, le 7 octobre.


Source : La Syrie antique en 1500 photos commentées

Les Amis de Jésus : La Syrie, un pays historiquement chrétien où il faisait bon vivre, il y a encore peu

Aly Abbara : Ma'loula - معلولا

Maaloula sur Dailymotion

TravelPod.com : Maaloula

Algérie 1. com - Syrie : la deuxième ville chrétienne d’Orient attaquée par les terroristes

L'Orient le Jour - Syrie: des islamistes s'emparent d'une entrée de la ville chrétienne de Maaloula

L'Orient le Jour - Les rebelles syriens se retirent de l'entrée de Maaloula, antique cité chrétienne

Direct matin - Frédéric Pichon : "Les chrétiens de Maaloula ont peur"

Frédéric Pichon est historien et auteur de Maaloula (XIXe - XXIe siècle) - Du vieux avec du neuf - Histoire et identité d'un village chrétien de Syrie, Presses de l'IFPO, 2010. Il répond aux questions de DirectMatin.fr.

Maaloula : les islamistes ont bien abandonné leurs positions dans la ville

Maaloula, la “Lourdes de Syrie”, tombée hier aux mains du Front Al-Nosra, libérée ce matin

Appel du Patriarche grec melkite en faveur de Maaloula, lieu sacré pour les Syriens




samedi 7 septembre 2013

Pape François : samedi 7 septembre, jour de jeûne et de prière pour la paix en Syrie…


Que de toute la terre s'élève un cri de paix… "Samedi prochain, nous vivrons ensemble une journée spéciale de jeûne et de prière pour la paix en Syrie, au Moyen-Orient, et dans le monde entier. Également pour la paix dans nos cœurs, parce que la paix commence dans le cœur ! Je renouvelle à toute l’Église l’invitation à vivre intensément cette journée, et j’exprime dès à présent ma reconnaissance aux autres frères chrétiens, aux frères des autres religions et aux hommes et aux femmes de bonne volonté qui voudront s’unir à ce moment, dans les lieux et selon les moyens qui leur sont propres. J’exhorte en particulier les fidèles romains et les pèlerins à participer à la veillée de prière ici, place Saint-Pierre, à 19h00, pour invoquer du Seigneur le grand don de la paix. Que s’élève avec force sur toute la terre le cri de la paix !"
Le Pape François décrète le 7 septembre, jour de jeûne et de prière pour la paix en Syrie, au Moyen-Orient et dans le monde


Chers frères et sœurs, bonjour !

Chers frères et sœurs, je voudrais me faire aujourd’hui l’interprète du cri qui monte de toutes les parties de la terre, de tous les peuples, du cœur de chacun, de l’unique grande famille qu’est l’humanité, avec une angoisse croissante : c’est le cri de la paix ! Et le cri qui dit avec force : nous voulons un monde de paix, nous voulons être des hommes et des femmes de paix, nous voulons que dans notre société déchirée par les divisions et les conflits, explose la paix ; plus jamais la guerre ! Plus jamais la guerre ! La paix est un don éminemment précieux, qui doit être promu et préservé.

Je vis avec une particulière souffrance et préoccupation les nombreuses situations de conflit qu’il y a sur notre terre, mais, ces jours-ci, mon cœur est profondément blessé par ce qui se passe en Syrie et angoissé par les développements dramatiques qui s’annoncent.

J’adresse un appel fort pour la paix, un appel qui naît du plus profond de moi-même ! Que de souffrance, que de destruction, que de douleur a provoqué et provoque l’usage des armes dans ce Pays affligé, particulièrement parmi les populations civiles et sans défense ! Pensons : Que d’enfants ne pourront pas voir la lumière de l’avenir ! Avec une fermeté particulière je condamne l’usage des armes chimiques ! Je vous dis que j’ai encore fixées dans mon esprit et dans mon cœur les terribles images de ces derniers jours ! Sur nos actions il y a un jugement de Dieu et aussi un jugement de l’histoire, auxquels on ne peut pas échapper ! Ce n’est jamais l’usage de la violence qui conduit à la paix. La guerre appelle la guerre, la violence appelle la violence !

De toutes mes forces, je demande aux parties en conflit d’écouter la voix de leur conscience, de ne pas s’enfermer dans leurs propres intérêts, mais de regarder l’autre comme un frère et d’entreprendre courageusement et résolument le chemin de la rencontre et de la négociation, en dépassant les oppositions aveugles. Avec la même fermeté, j’exhorte aussi la Communauté internationale à fournir tout effort pour promouvoir, sans délai ultérieur, des initiatives claires fondées sur le dialogue et la négociation pour la paix dans cette Nation, pour le bien de tout le peuple syrien.

Qu’aucun effort ne soit épargné pour garantir une assistance humanitaire à ceux qui sont touchés par ce terrible conflit, particulièrement aux réfugiés dans ce Pays et aux nombreux réfugiés dans les pays voisins. Que soit garantie aux agents humanitaires engagés à alléger les souffrances de la population, la possibilité de prêter l’aide nécessaire. Que pouvons-nous faire pour la paix dans le monde ? Comme le disait le Pape Jean XXIII : À tous incombe la tâche de rétablir les rapports de la vie en société sur les bases de la justice et de l’amour (cf. Pacem in terris [11 avril 1963] : AAS (1963], pp. 301-302].

Qu’une chaîne d’engagement pour la paix unisse tous les hommes et toutes les femmes de bonne volonté ! C’est une forte et pressante invitation que j’adresse à toute l’Église catholique, mais que j’étends à tous les chrétiens d’autres Confessions, aux hommes et aux femmes de chaque Religion, ainsi qu’à ces frères et sœurs qui ne croient pas : la paix est un bien qui dépasse toute barrière, parce qu’elle est un bien de toute l’humanité.

Je le répète à haute voix : ce n’est pas la culture de l’affrontement, la culture du conflit qui construit la vie collective dans un peuple et entre les peuples, mais celle-ci : la culture de la rencontre, la culture du dialogue : c’est l’unique voie pour la paix.

Que le cri de la paix s’élève pour arriver au cœur de tous et que tous déposent les armes et se laissent guider par le souffle de la paix.

Voilà pourquoi, frères et sœurs, j’ai décidé d’organiser pour toute l’Église, le 7 septembre prochain, veille de la célébration de la Nativité de Marie, Reine de la Paix, une journée de jeûne et de prière pour la paix en Syrie, au Moyen-Orient, et dans le monde entier, et j’invite aussi à s’unir à cette initiative, par la manière qu’ils retiendront la plus opportune, les frères chrétiens non catholiques, les adeptes des autres religions, ainsi que les hommes de bonne volonté.

Le 7 septembre, sur la Place Saint-Pierre – ici – de 19h00 à 24h00, nous nous réunirons en prière et dans un esprit de pénitence pour invoquer de Dieu ce grand don pour la bien-aimée Nation syrienne et pour toutes les situations de conflit et de violence dans le monde. L’humanité a besoin de voir des gestes de paix et d’entendre des paroles d’espérance et de paix ! Je demande à toutes les Églises particulières qui, outre le fait de vivre cette journée de jeûne, d’organiser des actions liturgiques à cette intention.

À Marie, nous demandons de nous aider à répondre à la violence, au conflit et à la guerre, par la force du dialogue, de la réconciliation et de l’amour. Elle est mère : qu’elle nous aide à retrouver la paix ; nous sommes tous ses enfants ! Aide-nous, Marie, à dépasser ce moment difficile et à nous engager à construire chaque jour et dans tous les domaines une culture authentique de la rencontre et de la paix. Marie, Reine de la paix, prie pour nous !


Le Corps diplomatique près le Saint-Siège invité jeudi 5 septembre à une concertation sur la Syrie



Mgr Marc Aillet, évêque du diocèse de Bayonne, Lescar et Oloron organise une veillée de prière

Mgr Jean-Paul Mathieu, évêque de Saint-Dié, relaie le message du Pape

Mgr Jean-Paul James, évêque de Nantes, relaie l’appel du Pape

Mgr Di Falco : prières dans le diocèse de Gap

Mgr Pascal Delannoy évêque de Saint-Denis : pèlerinage et prière pour la paix

Appel du Patriarche grec melkite en faveur de Maaloula, lieu sacré pour les Syriens

vendredi 6 septembre 2013

Hery Rajaonarimampianina seul en phase avec la vision de Andry Rajoelina…


À Madagascar, la prochaine élection présidentielle se déroulera le 25 octobre prochain… Le ralliement massif des personnalités proches du Président de la Transition Andry Rajoelina laisse entrevoir que désormais l’avenir et la poursuite de l’œuvre du leader de l'immense  mouvement populaire de 2009 tel qu’il reste incarné par Andry Rajoelina est entre les mains de son ancien ministre des finances. Il est quasi acquis que la majorité de ceux qui sont restés fidèles à Andry Rajoelina se mettent au service d’Hery Rajaonarimampianina.

http://www.heryvaovao.com/



https://www.facebook.com/heryvaovao



Hery Rajaonarimampianina lance sa campagne à Fianarantsoa, capitale du vin malgache…


Une "force nouvelle" pour Madagascar…

Dernier candidat à l'élection présidentielle du 25 octobre prochain dont le dossier a été validé par les nouveaux membres de la Commission Électorale Spéciale de Madagascar, conformément au respect des textes en vigueur, Hery Rajaonarimampianina, ancien ministre des Finances et du Budget (il a déposé sa démission en suivant la règle des 60 jours), se devait de rattraper le temps perdu, vis-à-vis d’autres candidats qui ont pris une longueur d’avance pour se faire connaître. Le « mystère » maladroitement évoqué à vif par Jeannot Ramambazafy pour Madagate.com, immédiatement après une déclaration inattendue de candidature de  Hery Rajaonarimampianina  est à présent clairement dissipé.


Hery Rajaonarimampianina, ministre des Finances et du Budget, est ce praticien qui a permis à Madagascar en transition, de vivre sans aucune aide financière bilatérale extérieure. Que le fonctionnaire qui n'a pas été payé durant ces quatre ans de transition sans FMI ni Banque mondiale se lève et ose témoigner du contraire !


Une foule immense pour recevoir Hery Rajaonarimampianina à Fianarantsoa…


Hery Rajaonarimampianina dernier candidat  agréé officiellement ne fera pas de la figuration… Sa première apparition de pré-campagne à Fianarantsoa résonne comme un coup de tonnerre… Face à une bonne trentaine d'autres candidats, durant la proche et prochaine campagne électorale, il va y avoir du… sport !




Ce vendredi 30 août 2013 aura été une journée exceptionnelle et exaltante pour les habitants de la ville de Fianarantsoa… Hery Rajaonarimampianina, candidat de l’association « Hery vaovao hoan’i Madagasikara » aux élections présidentielles, a honoré l’invitation à lui lancée par de diverses associations locales (notables, étudiants, femmes, opérateurs économiques, maires, etc.) qui ont vivement souhaité à rencontrer et discuter avec lui du vécu actuel et de l’avenir de Madagascar.








À l’ « Espace Royal », le poulain de « Hery vaovao hoan’i Madagasikara » a reçu le « tso-drano » (bénédiction) traditionnel des notables de la Ville, lesquels lui ont souhaité le succès total quant à sa décision de prendre en mains la destinée de la Nation, par le truchement des urnes. Des représentants des étudiants de l’Université d’Andrianjato, des femmes, des opérateurs économiques, des maires et des jeunes ont également tenu à affirmer au micro leur ferme décision et leur profonde détermination à rallier Hery Rajaonarimampianina dans la mission sacrée qu'il s’est assigné.






Dans son discours, Hery Rajaonarimampianina a vivement remercié les notables qui lui ont manifesté une confiance totale de par leur bénédiction et a fait part à l’assistance que rien ne peut se faire sans le dialogue, la confiance réciproque et la ferme volonté de travailler ensemble pour faire sortir le pays tant de cette crise que de la pauvreté. Il a marqué une attention particulière à l’endroit des jeunes et du secteur privé qui, selon lui, restent les piliers fondamentaux du développement de la Nation. En outre, il n’a pas manqué de faire valoir que sa candidature est celle de l’ouverture et du rassemblement et qu’il faut restaurer, le plus vite possible, l’autorité de l’État.






Dans l’après-midi, Hery Rajaonarimampianina, candidat à l'élection présidentielle, a carrément été submergé par une foule immense envahissant le stade municipal d’Ampasambazaha plein à craquer. C'est dans un bain de foule qu'il a fait son entrée dans le stade…




Dans son discours et sous l’ovation enflammée de ces milliers d’âmes acquises entièrement à sa cause, il a déclaré que seule une réconciliation, marquée profondément par le pardon mutuel, peut assurer un avenir meilleur à la Nation. Il a également exhorté tous les Malagasy, et notamment la population fianaroise, à honorer leur devoir civique pour massivement aller voter le jour du scrutin présidentiel. « Votez qui vous voulez et, si vous connaissez déjà le candidat à qui vous allez donner votre confiance, c’est encore mieux », a-t-il indiqué.




Hery Rajaonarimampianina a été, par la suite, reçu par Monseigneur Rabemahafaly, archevêque de l’ECAR (Église catholique apostolique romaine) à Fianarantsoa, avant de procéder à l’inauguration du Quartier général local de l’association « Hery vaovao hoan’i Madagasikara ».

Pour sa première sortie en public après la validation de sa candidature aux élections présidentielles, Hery Rajaonarimampianina a carrément cartonné dans la Capitale du vin face à une foule immense et tout enflammée d’espoir et de force nouvelle.


Source : Madagate.com

Moramanga : Rajaonarimampianina continue sur sa lancée…

Hery Rajaonarimampianina à Moramanga : "QUE LA VOIX DES URNES S’EXPRIME !"...
"Le phénomène Hery Vaovao s'étend sur les principales grandes villes de Madagascar. Avec évidemment sont lot de surprise. Hier, en tout cas, les quelques 15 000 âmes du stade de Moramanga en ont eu pour leur soif de l’inédit en découvrant le discours pratiquement à la Cicéron de l’ancien ministre des Finances"…
Mewsmada.com : Précampagne présidentielle : Hery Rajaonarimampianina a conquis Moramanga

jeudi 5 septembre 2013

L’Élysée choisit un nouveau portrait officiel du Président de République… Plus authentique…

Saluons la modestie non feinte de Philippe Massonnet, directeur de l’information à l’AFP :
« Cette image, somme toute assez banale… » … Banale ou tout simplement vraie ?
Flanby : un portrait officiel pétant d'authenticité (photo Denis Charlet pour l'AFP Lille)

L'Agence France Presse (AFP) qui fournit les rédactions en textes et en images aurait décidé de retirer une photo trop vraie de notre Flanby national, rapporte Le Parisien. Le cliché avait été pris ce mardi 3 septembre lors de la visite du "chef de l'État" à Denain (Nord) pour "sa rentrée" scolaire.

En fait, si nos informations sont exactes, cette photo aurait été retirée de l’offre de l’AFP sur sollicitation pressante de l’Élysée. Flanby peu satisfait de son portrait officiel figé et trop peu naturel pris dans les jardins de son tout nouveau squat en juin 2012 aurait été séduit par l’authenticité inespérée de cette photo prise dans le feu de l’action de sa rentrée 2013. Flash… Coup de foudre… Flanby, ordinairement long à la détente, aurait sur le champ décidé d’en faire son nouveau portrait officiel… Nous qui avons la très mauvaise habitude de critiquer quasi systématiquement les faits et gestes à ce Flanby-là, là nous devons dire avec une profonde humilité que nous applaudissons chaleureusement cette décision… Joyeuse rentrée, Flanby ! Fasse que le bon peuple de France te connaisse enfin tel que tu es !

Avec la révélation d'un tel grand-chef de guerre gageons que Bachar al-Assad sera vraiment effrayé, autant que les moineaux des jardins de l'Élysée !




"Ho ! Ho ! Tout doux, François"… l'arme secrète de Barack Hussein Obama contre la Syrie…


Caniche ou chihuahua ? On ne sait trop… C'est comme avec la théorie du "Genre" de cette rentrée… Ça reste indéterminé… Une chose est sûre : il s'agit d'un nouvel "meilleur ami" de Barack Hussein Obama… Peut importe si l'animalerie où Barack Hussein l'a déniché ne sait trop se prononcer sur le véritable genre de la bestiole fourguée…

Le nouveau plus vieil ami de Barack Hussein Obama (dessin de Sondron - Courrier international)


Algérie-Focus.com : François Hollande, le nouveau chihuahua des américains

The Gardian - Tim Dowling : OBEDIENCE LESSONS FOR THE NEW POODLE

Quand Barack Hussein Obama ment effrontément… son "meilleur ami" frétille de la queue… Les preuves…