Qui ne risque rien n'est rien… sur le chemin de Damas, alors que les opinions ont cédé face aux faits…
on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.

mardi 21 mai 2013

La loi Taubira est promulguée ! Loi-fiction, loi-bidon… On s’assied, tranquillement, sur cette promulgation…


Et après le 26 mai ?


Elle est très intéressante, cette question qui circule sur les blogs, dans les courriels et dans les articles : que faisons-nous le 27 mai ? Gouverner, c’est prévoir.

Les Français sont un peuple de gouvernants. C’est pour cela qu’ils sont si difficiles à gouverner. Comme « le moindre avocat pelliculeux qui s’est fait applaudir par trente personnes dans une arrière-salle de bistrot se voit président de la république » (Léon Daudet), chacun de nous à son idée sur « les suites politiques à donner à cette manif ».

Pour ma part, il me semble que la première chose à faire, c’est de la réussir, cette manif, de la réussir en nombre, et en qualité. Et jusqu’au 26 au soir, rien est gagné.

Comme elle est pour tous, et que donc chacun apporte sa contribution, à cinq jours de l’échéance, voici la mienne.

1. – « En toutes choses, il faut d’abord considérer la fin. » Le but de cette manif est le rejet de la loi Taubira. Le Conseil constitutionnel s’est prononcé.

Le président a décidé qu’il promulguait. Tout est perdu ?

Non. Tout est clair.

Maintenant, c’est l’épreuve de force. Non seulement on ne lâche rien, mais toutes les énergies sont lâchées.

J’achetais, l’autre jour, un nouvel antivol pour ce vélo qui ne me quitte plus et m’est bien utile, particulièrement dans les manifs. Comme je soupesais un modèle qui m’apparaissait décidément bien lourd, je dis au vendeur : au moins, celui-là, il est invulnérable. À quoi il me répondit, en souriant : face aux voleurs, monsieur, rien n’est invulnérable.

La résistance de monsieur Hollande à la voix du peuple est semblable à cet antivol. Elle semble assise sur un soc invincible : les institutions, le vote des assemblées, la complicité des grands médias… jusqu’au moment où une force plus forte que toutes ces fictions légales et figurations de mots et d’images fait enfin triompher la réalité. Et le voleur emporte la bicyclette.

Car ce qui est devant nous est moins solide qu’un bon antivol en métal bien trempé. Les institutions, qui sont par nature une fiction ; la loi, expression de la volonté générale ; la volonté générale exprimée souvent par les élus ; les élus censés être les représentants de toute la nation, le président élu par une minorité d’électeurs censé être le président de la république, c’est-à-dire le défenseur du bien commun – la chose publique – tout cela ne tient que si tout le monde y croit… ou, plus modestement, que personne ne le mette véritablement en cause. C’est ainsi, et, même si cela marche mal, mieux vaut encore le garder que connaître pire. Mieux vaut le mal qu’on connaît que celui qu’on appréhende, etc., mais lorsque, tout à coup, la coupe est si pleine qu’elle déborde, que l’évidence élémentaire de la chose publique n’est plus assurée, et que le peuple en colère est dans la rue, ces constructions de juristes apparaissent pour ce qu’elles sont : des abstractions. Le citoyen, désabusé, devient agnostique, voire incroyant.

Cela fait longtemps que notre « religion démocratique » a perdu ses fervents, ses apôtres. Il ne lui reste plus que des défenseurs intéressés : ceux qui en profitent en vivant de l’argent public, et la masse des « croyants sociologiques » qui, empêtrés dans l’habitude et ayant beaucoup mieux à faire toute la journée que de réfléchir au meilleur régime possible, acceptent celui qui est en place. Tout cela est bien faible… Si mon vendeur avait conclu sa petite démonstration par un « en somme, l’efficacité de cet antivol dépend de l’impression qu’il fait au voleur potentiel… », je ne donnerais pas cher de ma si précieuse monture à deux roues.

2. – Mais le 26 mai ne sera, probablement, qu’un très fort coup d’épaule et la porte de la liberté, du renouveau ne s’ouvrira que dans les temps qui suivent. Pourquoi ? Parce que si nous savons très précisément ce que nous ne voulons pas, nous ne savons pas encore clairement ce que nous voulons. Si nous étions certains – par millions – que, derrière l’écroulement de ce système fatigué mais malfaisant, il y avait la prairie fraîche et joyeuse d’un vrai printemps français, rien ne résisterait à notre enthousiasme. Et, c’est tout de suite que, par-dessus les barbelés et autre clôture fictive, nous sauterions dans cette nouvelle terre, en criant, comme Jeanne, « Tout est nôtre ! ».

3. – Dès lors la question centrale de l’après 26 mai est : qui nous donnera cet enthousiasme ? Qui dessinera, non pas le rêve, mais l’esquisse de cette réalité nouvelle, des traits rajeunis et souriants de la France qui vient ? Qui ?

La réponse est dans la question, comme elle est dans la journée du 26 mai. Qui ? Eh bien, nous ! Nous ! Vous et moi ! Chacun des participants… pas un autre… pas un maître, pas un soi-disant homme providentiel, pas un parti, surtout pas ! Et encore moins un candidat, quel qu’il soit !

Le neuf, c’est nous ! Nous, réunis à Paris, pour la fête des mères, et la fête des familles. Nous, en prenant conscience, dans notre compagnonnage de rues, de qui nous sommes, et que nous sommes, nous, le peuple de France. Peuple, famille de familles, prêt à faire, enfin, le gouvernement des familles, pour les familles et par les familles. Seul moyen d’en finir avec l’escroquerie plus que centenaire du prétendu « gouvernement du peuple, pour le peuple, et par le peuple »… derrière lequel partis, maffias, loges, lobbies confisquent le pouvoir, notre argent, et prétendent nous imposer, en notre nom, des lois iniques et destructrices de la famille.

Il a fallu mille ans à nos rois pour faire la France… et le peuple de France. Mais, maintenant, il est fait, ce peuple, et malgré les coups incroyables qui lui ont été portés, la saignée des guerres inutiles, les mensonges martelés par des médias inconscients, la confiscation de ces richesses par des aventuriers de passage, il est toujours là, vigoureux, jeune, décidé, renaissant.

Cette renaissance du peuple de France par lui-même, cette rencontre avec lui-même, c’est, au-delà du rejet de la loi Taubira, la grâce politique du 26 mai 2013.

4. – La première fois que j’ai rencontré, de façon sérieuse, le Prince de la Maison de France, il m’avait dit : « Nous autres, les rois, nous avons le temps avec nous. »

Je n’ai pas oublié cette formule. Je nous l’applique aussi, avec une évidence encore plus forte. « Nous autres, les peuples, nous avons le temps avec nous. »

Pourquoi ?

Parce que nous sommes des familles… et que les familles épousent le temps, le fécondent, et, par là le transcendent. Un député, un président, une assemblée, c’est élu à cinq ans, qui déjà ne sont plus que quatre. Une famille compte par génération – vingt-cinq ans – et déjà, en plusieurs générations. Qui a le temps est plus riche que celui qui a l’argent.

En politique, celui qui a le temps a tout.

Prenons le temps, sans précipitation mais sans aucun retard… hâtons-nous lentement ! Mais hâtons-nous !

Allons-y à cette manifestation, comme on va à une fête. Allons-y à cette fête, comme on va joyeusement, en bande, à de vrais repas de noces.

La loi est promulguée ! On s’assied, tranquillement, sur cette promulgation. Loi-fiction, loi-bidon.

Ce qui se passera, alors, sera au-dessus encore de ce que nous imaginons.

Et après, nous pourrons commencer à parler sérieusement du 27 mai.





Jour de Colère à Phnom Penh… Phnom Penh se souvient du génocide khmer rouge…




Tout comme les francs-maçons instigateurs de la Révolution française et de la Terreur, les Khmers rouges ont voulu changer l’homme… Un homme rebelle qui plutôt que de se plier aux injonctions maçonnes a massivement choisi le martyre… Et voilà que Vincent Peillon ose prétendre en rajouter, « la Révolution française n’est pas terminée » nous menace-t-il :
« … La révolution est un événement méta-historique, c'est-à-dire un événement religieux. La révolution implique l'oubli total de ce qui précède la révolution. Et donc l'école a un rôle fondamental, puisque l'école doit dépouiller l'enfant de toutes ses attaches pré-républicaines pour l'élever jusqu'à devenir citoyen. Et c'est bien une nouvelle naissance, une transsubstantiation qui opère dans l'école et par l'école, cette nouvelle église avec son nouveau clergé, sa nouvelle liturgie, ses nouvelles tables de la loi. »
Pol Pot n'a rien à envier en efficacité criminelle aux instigateurs de la Révolution française et de la Terreur, mais il  a au moins cet avantage sur nos francs-maçons, celui de la clarté et de la simplicité… Point d’alibi de l’école : « retour aux champs pour tous »… Ainsi se vida Phnom Penh… Pour les moines bouddhistes, tous ceux qui parlaient une langue étrangère ou tout simplement portaient des lunettes, il n’y eu pas même ce choix…

Cambodian students re-enact torture executed by the Khmer Rouge during their reign of terror in the 1970s to mark the annual "Day of Anger" at Choeung Ek,
a former Khmer Rouge "killing field" dotted with mass graves, Phnom Penh, Cambodia, Monday, May 20, 2013. Cambodian Buddhist monks, nuns,
civil servants, students attend the annual 'Day of Anger' event to remember the atrocities and killings committed under the Khmer Rouge's 1975-79 rule.
(AP Photo/Heng Sinith)


Ce 20 mai 2013, comme chaque année, Phnom Penh honorait ses martyrs … Jour de la colère… Day of Anger… Comme chaque année, à Choeung Ek l’ancien "killing field" des Khmers rouges les étudiants de l’école des Beaux Arts de Phnom Penh ont mis en scène les actes de torture et les crimes commis par les fidèles de Pol Pot…



Choeung Ek : L'arrivée au Mémorial


Choeung Ek : Le stupa (reliquaire)


Choeung Ek : À l'entrée du stupa


Choeung Ek : Bref aperçu sur les champs de fosses communes

Choeung Ek : Les reliques à l'intérieur du stupa



Choeung Ek : Quelques reliques de jeunes filles


Rappel de manifestation à Paris, le jeudi 23 mai à 19 h 30 devant le Grand Orient de France :

Manifestation du Printemps français devant le Grand Orient de France

Cette manifestation officielle du Printemps français devant le Grand Orient de France aura lieu jeudi 23 mai à 19 h 30. Il s'agit de protester contre les inspirateurs de la déconstruction et de l'embrigadement idéologique des enfants. Rendez-vous métro Cadet.

Chari’a et charabia de Vincent Peillon… Hallucinant…

Cambodians gather at 'Day of Anger' ceremony to mourn victims of genocidal Khmer Rouge regime

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Rithy Panh : The Missing Image

Dans "L'Image manquante", Rithy Panh interroge les idéologies meurtrières



Rithy Panh n'a de cesse de revenir dans les killing fields de son Cambodge natal.

« Au milieu de la vie, l'enfance revient » déclare en préambule le texte à la première personne qu'il a écrit pour ce film autobiographique. À cinquante ans, le réalisateur peut enfin se souvenir de la sienne, brièvement joyeuse, mais brusquement interrompue lors de l'entrée des Khmers rouges dans Phnom Penh, le 17 avril 1975.

Cette invasion est la première image manquante : celle d'une capitale vidée de ses habitants, que l'on envoie en camps de rééducation. L'autre image manquante, est celle des parents et des frères et sœurs du réalisateur qui n'en sont pas revenus. Pour combler ce vide, Rithy Panh peuple son film de figurines de bois, qui par la puissance évocatrice de son texte, prennent vie dans leur immobilité éternelle. Les seules images d'archives de L'image manquante sont précisément du « cinéma », du mensonge, de la propagande : celle des Khmers.

L'évocation des épreuves qu'il a endurées, des horreurs dont il a été témoin, se fait sans excès d'emphase ni pathos. Rithy Panh est un témoin lucide et sage, mais jamais manipulateur. Il en profite néanmoins pour interpeller ceux qui à l'étranger se sont laissé aveugler par les discours de Pol Pot et sa clique ou qui ont ensuite cherché dans la culture bouddhiste une explication au fait que tout un peuple se soit laissé conduire à la mort : « quand on a faim, qu'on est fatigué, que l'on est déshumanisé, on ne se révolte pas » déclare calmement le narrateur.

Au-delà du cas spécifique et unique du Cambodge [unique ? : comment un Français pourrait oublier les Francs-maçons, leur Révolution française et leur Terreur !], Rithy Panh interroge toutes les idéologies meurtrières, tous les mécanismes de destruction méthodique de l'individu [cf. les ouvrages aujourd'hui signés Vincent Peillon !]. Encore une fois, son dispositif, fait de saynètes fixe avec des figurines inanimées est d'une remarquable efficacité. Comme s'il parvenait à redonner vie aux victimes invisibles et oubliées des bourreaux de S21 en amenant ceux-ci à répéter leurs gestes de tortures, Rithy Panh nous donne ici le sentiment d'être témoin de chaque scène, de chaque anecdote, de chaque mort dont l'enfant qu'il a été nous témoigne.

Magicien de la mémoire et du documentaire, Rithy Panh réussit le tour de force de nous rendre obsédante chacune des « images manquantes » qu'il a convoquées. Son cinéma est une déclaration de puissance contre tous les mensonges de l'Histoire, toutes les tentatives d'amnésie, toutes les propagandes – une leçon documentaire.




Manifestation du "Printemps français" devant le Grand Orient de France


Manifestation du Printemps français devant le Grand Orient de France

Cette manifestation officielle du Printemps français devant le Grand Orient de France aura lieu jeudi 23 mai à 19 h 30. Il s'agit de protester contre les inspirateurs de la déconstruction et de l'embrigadement idéologique des enfants. Rendez-vous métro Cadet.



Chari’a et charabia de Vincent Peillon… Hallucinant…



Opération "Coup de Balai" du 26-Mai : "Il est temps de changer de constitution !"


Communiqué de CIVITAS après la validation par le conseil constitutionnel de la loi Taubira


Le conseil constitutionnel vient de valider l'inique loi Taubira en estimant "qu'elle n'était contraire à aucun principe constitutionnel" dans le sens où cette loi " n'intéressait ni les droits, ni les libertés fondamentales..."

Le pouvoir par la voix du conseil constitutionnel aura donc ignoré une fois de plus avec mépris et autisme non seulement le bon sens élémentaire mais aussi l'intérêt général de la société toute entière que cette loi va contribuer à détruire en dénaturant le mariage et en défigurant la famille.

Le conseil constitutionnel composé à majorité de personnalités de "droite" nommées par l'UMP, aura donc, sans surprise, emboité le pas au législateur et à l'exécutif socialiste dans leur entreprise concertée de destruction de la famille, c'est à dire, in fine, de la France.

Sans vergogne, ce même conseil aura donc piteusement avalisé une loi qui au nom de l'égalité privera certains enfants de la liberté fondamentale et du droit d'avoir un papa et une maman, créant ainsi de nouvelles inégalités dans notre pays. Il aura été suffisamment répété qu'une différence de situation pour des adultes ne permettait pas une égalité de droits.

Que pouvait-on attendre de mieux de Jean-Louis Debré, grand ténor du "gaullisme" et de la "droite", si ce n'est un atavisme familial. Son père Michel Debré qui après avoir été un défenseur farouche de l'Algérie française et qui pourtant a participé en tant que premier ministre à son abandon, est l'icône et la parfaite illustration de la "droite" UMP qui ces dernières semaines s'est débattue pour faire croire à son attachement artificiel aux valeurs traditionnelles de notre société tout en ne cherchant simplement qu'à instrumentaliser la saine réaction populaire contre les folles dérives du gouvernement socialiste.

Ce soir [17 mai], tout en appelant à la "responsabilité", le président de la république vient d'annoncer qu'il promulguerait dès demain [samedi 18 mai] cette loi contre nature qui en détruisant la famille mettra en péril l'équilibre sociétal et menace par là, la paix civile dans notre pays.

Une loi doit servir le Bien commun de la société et en aucun cas nous ne reconnaitrons qu'une telle loi mérite obéissance ou respect.

C'est ce même président de la république qui a affirmé hier lors d'une conférence de presse vouloir "laisser une trace" [un caca ?] de son mandat dans l'histoire. Cette trace ce sera la ruine organisée de notre société et un changement de civilisation qui nous conduit vers une "culture de mort".

Nous appelons tous les défenseurs de la famille à ne pas se décourager ou se démobiliser par les effets d'annonces calculés d'un pouvoir tous les jours un peu plus aux abois. Car par ailleurs la situation économique, sociale, sécuritaire ne fait que se dégrader et tôt ou tard la réalité s'imposera.

Mais nous, le Pays réel, nous pouvons contribuer par notre mobilisation persévérante au retour du bon sens et des valeurs qui ont fait l'âme et la grandeur de notre pays.

Si vraiment cette infâme loi Taubira "n'est contraire à aucun principe constitutionnel" et bien c'est qu'il est temps de changer de constitution !

Cette décision du conseil constitutionnel, composé de ténor de la "droite", d'avaliser cette loi infâme défendue par la "gauche", prouve une fois de plus que désormais le clivage "droite-gauche" est entré dans l'histoire.

La réalité du clivage actuel c'est "Pour ou Contre" la pourriture révolutionnaire véhiculée et illustrée par mai 68 et ses protagonistes.

Un Printemps français est en marche qui au lieu de s'essouffler doit se transformer en un profond sursaut puis en un tsunami contre-révolutionnaire.

Dans ces heures les plus sombres de notre histoire, nous prions Notre Dame de France et Sainte Jeanne d'Arc d'accorder à notre pays de se redresser et de donner à tous les patriotes et catholiques français le courage de défendre la famille sans défaillir et sans se résigner.

Selon le président de la république cette loi inique sera une loi "de consensus, de réconciliation et de progrès".

Alors le 26 mai à Paris aux côtés de Civitas et de nombreuses associations, venez exprimer sans concession et avec détermination ce que les défenseurs de la famille pensent du prétendu consensus et du prétendu progrès, véhiculés par cette loi contre nature.

Venez dire à ce gouvernement qu'il n'y aura pas de réconciliation possible au détriment des plus faibles, ceux qui doivent être protégés, c'est à dire les enfants.

Venez dire stop aux arnaques et aux folies de la droite et de la gauche…

Retrouvons nous et conjuguons résolument nos forces sous un mot d'ordre unique et sans concession :


"Du Balai aux ennemis du mariage, de la Famille et de la France !"





Des bus de toute la France pour l'opération "coup de balai" du 26 mai

Le 26 mai, pas seulement contre la loi Taubira

CIVITAS : Voilà contre quoi nous allons protester le 26 mai

26 mai - Civitas organise sa propre manifestation : appel de l'ancien sénateur Bernard Seillier

Du défilé de Sainte Jeanne d'Arc au coup de balai du 26 mai



"Qu’on ne nous parle plus de pseudo débat démocratique, mais de lutte radicale"…




Nous avons perdu une bataille… Du reste il ne pouvait en être autrement. Les obstacles juridiques et administratifs devaient sauter un à un sous la volonté farouche d’un pouvoir illégitime et abusif qui n’est pas aux commandes du pays pour le sortir de la crise, mais pour mettre en application une idéologie prométhéenne, contre nature, comme jadis Lyssenko sous Staline voulait mettre au pas les chromosomes réactionnaires.

Le mariage homosexuel est un nouveau pas vers un totalitarisme qui considère que rien, pas même la nature, est au-dessus de l’État républicain. Ainsi attendons-nous peut-être un jour à voir remise en cause la loi de la gravité universelle ou celle de la poussée d’Archimède. Plus sérieusement, cela devrait nous inquiéter sur les projets en préparation concernant notamment les manipulations génétiques. Un verrou essentiel ayant sauté sur un principe essentiel de la nature humaine, la voie est libre à présent. Nous aurons droit notamment à la Gestation pour autrui et dans notre société mercantile tout le « kit » qui va avec.

Interrogeons nous aussi sur la toute puissance d’un pouvoir extrêmement minoritaire qui sait son temps compté en cette période de crise, (même pas sûr que notre président normal aille jusqu’au bout de son mandat) et qui est conscient, dans sa soumission servile aux oligarchies bruxelloise et mondialistes libérales-libertaires, que de leur donner cet os « sociétal » à ronger, lui obtiendra des délais supplémentaires pour contraindre la France à des restrictions plus draconiennes, pour payer la dette publique.

Nous avons donc perdu une bataille, mais c’est une victoire à la Pyrrhus du gouvernement, dont l’effet pourrait être plus dévastateur pour son propre camp. Le peuple s’est reconnu, est conscient de sa force et a compris qu’en face, ce n’est pas à un adversaire politique qu’il a à faire, mais à un ennemi sans concession. Dès lors les choses deviennent simples, qu’on ne nous parle plus de pseudo débat démocratique, mais de lutte radicale.

Cette prise de conscience par des Français de plus en plus nombreux de la nécessité de remettre en cause un système entier qui tente de nous faire disparaître parce que nous sommes différents et attachés à nos racines et à nos libertés touche de nombreux courants à droite comme à gauche. C’est une bonne nouvelle. Le rapport de force est en train de se renverser, d’un côté la droite des valeurs et la gauche du travail, qu’on appellera le pays réel, de l’autre les médias, le pouvoir politique et de petits lobbys minoritaires, le tout au service de « l’Empire », qu’on appellera le pays légal.

Nous n’avons pas perdu la guerre qui ne fait que commencer. La grande manif du 26 mai pourrait marquer une étape nouvelle pour le printemps français qui réveille chaque jour notre pays trop longtemps assoupi. L’Action française sera toujours aux côtés des Français dans ce combat.

On ne lâche rien…

Olivier Perceval, Secrétaire Général de l’Action française



Avec Synthèse nationale : "Opération grand coup de balai"



Une loi inique est faite pour être abrogée…


La lutte contre la loi Taubira est bien sûr politique !



Contrairement à ce qu‘a déclaré Mgr Jean-Luc Brunin, évêque du Havre et président du conseil Famille et société de la Conférence des évêques de France, le 17 mai sur Radio Vatican :
«…  La mobilisation doit continuer, non pas sur le terrain politique, puisqu’un chrétien doit accepter dans un espace démocratique que la loi ne soit pas l’exact reflet de ses convictions ; mais la mobilisation doit se poursuivre sur le terrain de l’anthropologie. Il existe une vision chrétienne de l’Homme qu’il faut continuer à promouvoir, pas simplement en manifestant ou par des discours, mais aussi par le témoignage de vie auprès des autres. Enfin il y a une mobilisation éthique, une éthique éclairée par l’Évangile ».
Il y a quelques semaines, l’évêque de Metz, Mgr Raffin avait affirmé pour sa part que ce qui est légal n’est pas forcément moral. « Il peut y avoir des lois que notre conscience refuse de tenir pour justes. L’histoire de l’Église nous rappelle que des chrétiens sont morts martyrs pour avoir refusé d’obéir aux lois de l’État qui offensaient leurs convictions religieuses ».
« Lorsqu’on est confronté à la reconnaissance juridique des unions homosexuelles, ou au fait d’assimiler juridiquement les unions homosexuelles au mariage, leur donnant accès aux droits qui sont propres à ce dernier, on doit s’y opposer de manière claire et incisive. Il faut s’abstenir de toute forme de coopération formelle à la promulgation ou à l’application de lois si gravement injustes, et autant que possible ne pas coopérer matériellement à leur application. En la matière, chacun peut revendiquer le droit à l’objection de conscience. »
Ce droit à l’objection de conscience, qui doit être désormais mis en avant par les maires, les professeurs, les parents, etc., de façon à ne pas coopérer à l’application de la loi Taubira est bien évidemment un acte politique. Et une loi inique est faite pour être abrogée.




"Fils de France" appelle les Musulmans de France à la Grande Manifestation du 26 mai





Fils de France appelle les Musulmans de France à la Grande Manifestation du 26 mai

Yacine Zerkoun : 26 mai : nous, musulmans, descendons dans la rue !

Discrédit scientifique sans appel contre l’homoparentalité : 1 quart (23%) des enfants abusés sexuellement :
« Le lobby homoparental s’appuie sur des études qui, dans leur quasi-totalité, ne sont que pseudo-scientifiques. L’intoxication est suffisamment bien faite pour que tout le monde soit convaincu que ces études prouvent que les enfants élevés par les parents homosexuels vont bien. Pourtant, il suffit de se donner la peine de vérifier la nature des travaux cités pour comprendre leurs faiblesses méthodologiques et leurs biais de recrutement des groupes étudiés. »



L’impréparation doctrinale des catholiques face à une République bafouant la Loi de Dieu…


Vade-mecum du droit naturel : La doctrine sociale de l'Église
Seule la doctrine sociale de l'Église permet de respecter un droit naturel garant de la justice du droit et d'une véritable liberté


• Dans le numéro 1542 de L’Homme nouveau daté de ce samedi 11 mai, l’abbé Claude Barthe met fortement en lumière l’impréparation intellectuelle des catholiques face à une République qui radicalise les conséquences logiques d’un État « ne s’estimant lié à aucune obligation envers la loi de Dieu ». Alors, écrit-il, « les devoirs d’action et d’abstention, selon les cas, qui découlent pour les chrétiens de cette situation violente n’ont été, jusqu’à présent, qu’ébauchés [dans les enseignements épiscopaux]. C’est un immense chantier pastoral. »


Cette « conception » de la dignité humaine n’existe pas : la « philosophie des Lumières » n’est ni la suite ni le complément de la « révélation judéo-chrétienne », elle en est le contraire. Ne pas le voir est le signe majeur d’une impréparation générale.

• La « philosophie des Lumières » est, dans le monde occidental, la tendance presque toujours dominante de la vie culturelle, politique et religieuse depuis le XVIIIe siècle. N’allons pas nous perdre dans les nuances, divergences, contradictions des fondateurs, Voltaire, Rousseau, Diderot, d’Alembert, l’Encyclopédie (etc.) et bien sûr Emmanuel Kant. Leur œuvre commune est la Déclaration des Droits de l’Homme de 1789 (résumée par la devise : « Liberté-Égalité-Fraternité »). Elle est l’âme et la seule loi fixe de la démocratie moderne. Elle demeure la référence constitutionnelle de notre Ve République. Référence indirecte mais fondamentale : par le préambule de notre Constitution déclarant se fonder sur le préambule de la IVe, lequel la mentionne expressément comme la loi suprême. En somme, à la place du Décalogue.

• La Déclaration de 1789 énumère quantité de « droits » plus ou moins réels, mais dépourvus de toute valeur certaine par l’énoncé fulgurant et dévastateur des articles 3 et 6 : ceux-ci délégitiment et suppriment toute autorité n’émanant pas expressément de la volonté populaire et proclament que « la loi est l’expression de la [supposée] volonté générale ». La supposée volonté générale, c’est-à-dire l’État républicain, peut donc décréter n’importe quoi, n’importe quel caprice du moment, n’importe quelle injustice, et imposer une légitimité, une morale, une religion à lui, inventées par lui.

• La liberté est un beau mot, quand il veut signifier le contraire de l’esclavage. Mais, dans l’esprit de la Déclaration des Droits de l’Homme, il signifie être libéré de toute autorité et de toute loi supérieures à la conscience individuelle ou [supposée] collective.

L’égalité est un beau mot, quand il signifie l’égale nature humaine de chacun devant la justice (et la miséricorde) du Seigneur Dieu. Ou même l’égalité devant la loi. Dans l’esprit de la Déclaration, il s’agit de détruire toute hiérarchie. Or toutes les formes de vie en société sont forcément hiérarchiques et non pas égalitaires : la famille est hiérarchique, le métier est hiérarchique, l’État est hiérarchique, l’Église est hiérarchique. L’égalité républicaine, la démocratie moderne, c’est la culture de mort, c’est la mort.

La fraternité est un beau mot quand elle se fonde sur une commune paternité. Selon l’esprit de la Déclaration, la fraternité républicaine c’est la fraternité maçonnique, invoquée désormais sous le nom mystérieux de « pacte républicain ».

L’erreur a été de vouloir s’approprier ce langage, christianiser ces concepts, imaginer une origine évangélique aux droits de l’homme, inventer une démocratie chrétienne, – au lieu de s’affirmer dans son langage et selon ses propres concepts. La démocratie (moderne), les droits de l’homme, le pacte républicain appartiennent à ceux qui les ont inventés et gardent toujours leur tendance inévitablement subversive, qui est l’insurrection collective contre Dieu et sa loi.

Les élites officielles du catholicisme sont aujourd’hui intellectuellement mal préparées à comprendre que la Révolution française, sa Déclaration des Droits et sa devise ne sont pas principalement une fondation politique mais une permanente agression religieuse. On pouvait pourtant le comprendre dès le début : avant même d’appliquer les Droits de l’Homme par une Constitution politique (ce ne fut qu’en 1791 et elle était encore royale), l’esprit des Lumières et sa Révolution commencèrent prioritairement par imposer dès 1790 une Constitution civile du clergé, qui soumettait à la loi politique l’Église de Jésus-Christ. C’est à quoi, aujourd’hui plus que jamais, nous avons à faire face.

Article original signé Jean Madiran : Soumettre à l’État l’Église de Jésus ! [extrait de Présent n° 7851 du mardi 14 mai 2013]