« Le laïcisme, c’est la négation de Dieu, c’est la cause première de l’anarchie intellectuelle, morale et sociale dans laquelle sombrent la grandeur et la vie même d’un pays… C’est la lutte entre le Contrat social [Rousseau] et l’Évangile, entre l’Église et la Révolution… De l’aveu même des ennemis de l’Église, le laïcisme instaure, substitue à l’ancien, un culte nouveau : le culte de la raison et de l’humanité. Les mots Raison et Humanité y sont compris dans un sens religieux, ni rationnel ni humain, dans une acception mystérieuse qui compose un dogme :
- un dogme très arrêté, un dogme caché, professé, pratiqué, imposé par un clergé caché – la franc-maçonnerie ;
- un dogme qui, par un attrait malsain et vicieux, attire, à la suite des Lamennais, des Loyson, des Loisy, des Renan, des Combes et de tant d’autres, tous les faillis de la foi catholique, jusqu’aux protagonistes du modernisme condamné par les papes ;
- un dogme qui est la synthèse des rancunes vouées à l’Église par la secte ;
- un dogme en désaccord avec toutes les données de la philosophie et du bon sens, en contradiction éclatante avec toutes les coutumes, toutes les traditions, tous les intérêts religieux, moraux, sociaux et matériels de la nation.
L’enseignement des Écoles de l’État, mis au service de ce culte, professe donc une doctrine dirigée contre les intérêts supérieurs de l’esprit humain, contre les intérêts proches et lointains de la France catholique. »
Après 1981 et François Mitterrand, nous voilà face à une nouvelle vague socialo… Des socialauds, ces nouveaux-là…
François Mitterrand, en dépit d’une vraie culture et d’un attachement profond aux valeurs traditionnelles françaises, s’est un temps par opportunité politique référé au socialisme… Au socialisme marxiste archaïque et naïf qui voulait avant tout agir sur les structures économiques… On en connaît l’épilogue ; à Pierre Maurois succéda Laurent Fabius puis s’ensuivit une vague de dénationalisations… L’homo œconomicus est un rebelle… Certes, il peut être agressé voire ruiné mais en définitive il aura le dernier mot… Ce n’est évidemment et malheureusement pas le cas de l’homo democraticus… L’homo democraticus, c’est l'imbécile sur l’imbécillité duquel s’assoient tous nos gouvernants depuis que la franc-maçonnerie et la Révolution française ont commis leurs premiers ravages en 1789… Malheur, ce n’est pas fini…
François Mitterrand a taquiné l’homo œconomicus ; mal lui en prit… Avec la nouvelle vague socialiste, une déferlante socialaud, les choses se corsent… Malgré quelques délires verbaux à l’encontre des riches, des impôts frisant le plafond du tolérable on ne chatouille pas vraiment de front l’homo œconomicus. Certes il y a la crise, et des jobs pas pour tous… Ceux-là, ces socialauds-là ont bien compris que la vraie révolution ne peut être que de civilisation… Foin de culture… Flanby, sa concubine et sa braguette ouverte n’en ont que foutre d’une culture et de valeurs traditionnelles… Ce qu’ils veulent c’est changer l’Homme… Un choix délibéré de minhistrions pour la plupart aussi incultes qu’inexpérimentés en témoigne… Expérience dans la gestion du patrimoine commun et éducation dans des valeurs ancestrales ne peuvent être que lourds handicaps pour des sans-culottes dans l’accomplissement de leur mission… 1981, c’était de la rigolade, du folklore… Nous sommes bien retournés en 1793… « La Révolution française n’est pas achevée »… C’est ce que clame Vincent Peillon… Qu’on se le dise !
Florilège de la prose à Vincent Peillon : « Il faut être capable d'arracher l'élève à tous les déterminismes, familial, ethnique, social, intellectuel… »
C’est clair… Clair comme du
Ferdinand Buisson, le grand chasseur des Congrégations religieuses ! L'objectif de la
« laïcité » si chère au minhistrion Peillon ?
« … forger une religion qui soit non seulement, plus religieuse que le catholicisme dominant, mais qui ait davantage de force, de séduction, de persuasion et d'adhésion, que lui. » … …
« La révolution française est l'irruption dans le temps de quelque chose qui n'appartient pas au temps, c'est un commencement absolu, c'est la présence et l'incarnation d'un sens, d'une régénération et d'une expiation du peuple français. 1789, l'année sans pareille, est celle de l'engendrement par un brusque saut de l'histoire d'un homme nouveau… … La révolution est un événement méta-historique, c'est-à-dire un événement religieux. La révolution implique l'oubli total de ce qui précède la révolution. Et donc l'école a un rôle fondamental, puisque l'école doit dépouiller l'enfant de toutes ses attaches pré-républicaines pour l'élever jusqu'à devenir citoyen. Et c'est bien une nouvelle naissance, une transsubstantiation qui opère dans l'école et par l'école, cette nouvelle église avec son nouveau clergé, sa nouvelle liturgie, ses nouvelles tables de la loi »… …
« Car toute l'opération consiste bien, avec la foi laïque, à changer la nature même de la religion, de Dieu, du Christ, et à terrasser définitivement l'Église ».
La haute pensée du minhistrion est vérifiable par ses ouvrages, dont : « Une religion pour la République », 2010, aux éditions du Seuil.
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