Qui ne risque rien n'est rien… sur le chemin de Damas, alors que les opinions ont cédé face aux faits…
on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.

mardi 11 septembre 2012

Terrible 11-Septembre-2012 : La République s'effondre… "Les Intransigeants" de retour !





Retour du site catholique d'information "Les Intransigeants",  après plus d'un an d'absence…

"Les Intransigeants" est un journal en ligne, site d'information catholique, créé en janvier 2008 et tenu par des étudiants catholiques traditionalistes…

Le combat des "Intransigeants" est principalement tourné vers la défense du catholicisme, de la Tradition et contre le modernisme et le sionisme. Il a notamment pris la défense de Monseigneur Williamson et du révisionniste Vincent Reynouard.

Après avoir été fermé lorsqu'il était hébergé sur la plate-forme américaine Wordpress, puis ré-ouvert et hébergé une courte période en Iran, avant d'être contraint de fermer en mars 2011, suite à de nouveaux problèmes d'hébergement.

Forts d'un lectorat de près de 190 000 lecteurs par mois en octobre 2010, les rédacteurs du journal "Les Intransigeants" affirment que de nombreuses plaintes ont déjà été déposées contre eux par des associations ou des particuliers pour des faits d'"antisémitisme", de "révisionnisme" ou encore d'"homophobie" ...

Le retour du blog des "Intransigeants" est effectif depuis ce terrible 11 septembre 2012… grincements de dents attendus en raie-publique…

"Les Intransigeants", ils sont tous là : Koopa Troopa, Vent Couvert, Mr T, l’Organiste, Pelerine, Benj, l’Apostat, Walktsin, le bon Tcheknik, Gravatar hideux…



Source : Forum Stormfront en français

lundi 10 septembre 2012

Au top de la gastronomie khmère : les tarentules !

Parmi les meilleures, celles que je ne manque jamais de déguster à la pause casse-croûte de Kompong Thom sur le trajet du bus de Phnom Penh à Siem Reap… Mais les tarentules (Haplopelma albostriatum) de Skuon plus près de Kampong Cham seraient, paraît-il, les plus appréciées des connaisseurs…

dimanche 9 septembre 2012

Le Diable se fait moine… C’était mon Père : André de Brousse de Montpeyroux…


Patrick de Brousse de Montpeyroux : Le Diable se fait moine…
C’était mon Père !

Le diable se fait moine

Saga familiale, nouvelle, témoignages, roman ?

Ce livre se veut être une succession d’aventures et de faits attachés à la personnalisé d’un homme hors du commun qui voulait construire une civilisation née du fruit de l’amour.

Syrie, Allemagne, Belgique, France, Algérie, Espagne, Congo sont les théâtres de ses héroïques actions et de ses engagements couvrant une période allant de 1939 à 1974, dans laquelle, il n’a jamais cessé de combattre pour la liberté.

Contre le scepticisme et l’incertitude de nos destinées, il est bon de réveiller quelques vieilles histoires, afin de ne pas s’endormir…

Devant le sacrifice de cet homme et de ses camarades, où bonheurs et déceptions associent joies et souffrances dans un air d’espérance, il me semble essentiel d’exhumer des mémoires les paroles d’un passé trop facilement oubliées.

Un écrit dur et tendre à la fois romanesque, chevaleresque où comédie et tragédie sont à leur apogée.

Du « Diable » nous gardons l’image du démon insaisissable et du « moine » nous conservons l’homme de Foi.

En découvrant jour après jour la prière qu’il m’a léguée, il est de mon devoir de la transmettre aux autres comme il l’avait souhaité.

Cet homme d’exception s’appelait :


Disponible chez l’auteur :

Patrick de Brousse de Montpeyroux
La Buissonnière – 2 rue des Écoles
54250 Champigneulles

téléphone :  +333 83 35 27 74 - télécopie : +333 83 45 20 59




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André Brousse de Montpeyroux, mort en proscrit
(Jacques Villard, L'Algérianiste n° 37,  mars 1987, page 70)

Les grands journaux d'information de la presse écrite nationale et internationale, les bulletins nationaux, nationalistes et patriotiques, ont rendu hommage à celui qui refusa en 1967, la loi d'amnistie pour rester fidèle à ses engagements. Il avait abandonné toutes ses charges et les honneurs attachés pour voler au secours de l'Algérie française. André Brousse de Montpeyroux, publiciste, musicien, grand voyageur, sociologue et archéologue, quitta l'armée après la campagne de Syrie pour s'engager, dans la guerre d'Espagne, aux côtés de la Tradition. Mobilisé en 1939, il fut fait prisonnier par les Allemands après avoir opposé une résistance farouche et avoir été très grièvement blessé. Rapatrié comme incurable à Orléans, il continua son combat comme agent de liaison du réseau « Ceux de la Résistance Lecomte-Boinet ». Peu de temps après, il se distingue dans l'armée de Lattre de Tassigny aux côtés du (futur) maréchal Raoul Salan. À nouveau hospitalisé lors de la campagne d'Allemagne, il fut réformé à 100 %, et se trouva dans l'obligation de rejoindre Saint-Benoit-du-Sault où il fut élu maire.

Membre influent du Comité de l'Association des maires de France et d'Outre-mer, chargé de la Commission de la jeunesse et des sports, membre du comité directeur du Conseil des communes d'Europe, il s'engagea en 1956 dans la guerre d'Algérie et devint chef de la SAS de Masséna. Opposé à la politique algérienne de la France, il fut l'animateur des premiers maquis "Algérie française", dans les territoires du Mostaganémois, avec pour compagnons le cheikh Si El Hadj Tekouk Ben Tekouk Senousssi, le capitaine Souètre, des commandos de l'air, et René Villard, chef civil algérois de France-Résurrection. Arrêté, mis au secret, il s'évada et s'exila. Ses troupes, civiles et militaires, de nationalistes fervents, furent choisies, avec le groupe jeune Nation, pour participer à la préparation et au déclenchement du putsch des généraux en avril 1961. Après l'échec du coup d'état militaire, France-Résurrection s'organisa dans la clandestinité et devint l'un des fers de lance de la résistance française en Algérie contre la politique d'abandon du gouvernement français. Avant même qu'André Brousse de Montpeyroux ne rejoigne le maréchal Salan dans la clandestinité à Alger, ses principaux adjoints, civils et militaires, dont René Villard, furent brutalement abattus. L'arrestation du général Salan sonna le glas pour l'OAS, André Brousse de Montpeyroux reprit alors les durs chemins de l'exil, se partageant entre l'Europe et l'Afrique Noire. Entre 1963 et 1965, on le verra encore à la tête de troupes berbères dans les montagnes de Kabylie. Traqué, recherché par toutes les polices de France, il refusa la loi d'amnistie de 1967, vivifiant sa foi au sein d'un monastère espagnol de la vallée de Los Caïdos. Quelques apnées plus tard, il rentra en France, compte tenu de son état de santé, mais continua plus que jamais, à battre la campagne et à asséner ses vérités par la plume, après l'avoir fait par l'épée. Celui que ses adversaires arabes avaient appelé El Choul (le démon) avait fait de sa vie un défi et de sa mort un simple passage à l'Éternité. De son vivant, son courage avait été salué par le colonel Rémy, Georges Bousquet et le maréchal Salan. Aujourd'hui il demeure un exemple.





Mohammed Morsi affiche la collusion des Frères musulmans et des États-Unis…


Les Frères musulmans promulguent une fetwa pour protéger Israël

Complicité affichée entre l'islamiste Mohammed Morsi et Hillary Clinton

Les espoirs suscités en Palestine par l’élection de Mohamed Morsi à la tête de l’État égyptien s’amenuisent au fur et à mesure que le nouveau président dévoile sa feuille de route. S’il y a une chose que le président Morsi ne compte pas changer, c’est bien les relations « amicales » et diplomatiques qu’entretient l’Égypte avec l’État hébreu.

La confirmation vient d’une instruction donnée par le ministère égyptien des Affaires religieuses d’enseigner le « bon voisinage » aux imams en formation et son appel lancés aux mosquées de faire des fetwas sur l’importance de faire preuve de bon voisinage, notamment avec Israël. Cette information a été reprise par quelques médias arabes sans pour autant faire beaucoup de bruit en Égypte. Le ministère égyptien des Affaires religieuses justifie son appel à la normalisation avec Israël par l’islam qui appelle les croyants à entretenir de bonnes relations avec leurs voisins qu’ils soient des personnes ou des États. Un module a été consacré pour l’enseignement du bon voisinage.

Il est ainsi fait mention que « l’islam est une religion de la tolérance, de la paix et du pardon. De ce fait, quoi qu’a commis Israël, il reste un pays voisin et le Prophète a bien appelé à bien traiter ses voisins. Quant à la question de la libération d’Al-Qods, elle est inévitable ». Cet appel corrobore le contenu de la lettre du président Mohamed Morsi adressée à son homologue israélien Shimon Peres, l’assurant de la continuité des relations de bon voisinage entre les deux pays. « J'espère que nous déploierons nos meilleurs efforts pour remettre le processus de paix au Proche-Orient sur les bons rails afin de parvenir à la sécurité et à la stabilité pour l'ensemble des peuples de la région, y compris le peuple israélien », a écrit M. Morsi dans la lettre dont le texte a été rendu public par la chancellerie de la présidence israélienne. La présidence égyptienne avait démenti formellement cette lettre. Mais l’instruction donnée aux imams renforce la thèse selon laquelle les Frères musulmans auraient déjà signé un pacte tacite de non-agression avec l’État israélien conformément à un agenda qui leur a été dicté par Washington.

Sonia B. - Algérie patriotique

vendredi 7 septembre 2012

Bicentenaire de 1812 : les cosaques russes de passage en Pologne




Les cosaques russes participant à l'expédition équestre à l'occasion du bicentenaire de la Guerre patriotique de 1812 ont fait un arrêt de trois jours à Varsovie. Une vidéo réalisée par RIA Novosti.


Vladimir Poutine et Valéry Giscard d'Estaing unis pour un renouveau de l'éducation nationaliste de la jeunesse…

Une semaine d'images au Royaume de Thaïlande…


Suicide, mode d'emploi… ne pas oublier les crocodiles…






Il y a quelques jours, cette femme de 36 ans avait prévenu son mari qu’elle irait consulter un médecin, avant de se rendre à la ferme aux crocodiles de Samut Prakan, au sud-est de Bangkok. Il ne l’a plus jamais revue, si ce n’est sur la vidéo de surveillance consultée par la police et sur laquelle on verrait clairement son épouse entrer dans le parc d’attraction, raconte le Daily Mail. Les responsables de la ferme aux crocodiles démentent néanmoins tout drame de la sorte.

Le mari a, de son côté, mené sa propre enquête. Un des employés lui aurait assuré qu’une femme s’était jetée délibérément dans l’une des fosses remplie de crocodiles. Un autre homme, disant l’appeler au nom de la ferme, lui aurait aussi proposé de conclure un accord, sans doute pour ne pas ébruiter l’affaire.

Quoi qu’il en soit, l’époux ne semble pas surpris outre mesure de la décision de sa conjointe, qui souffrait de dépression depuis longtemps et connaissait des soucis d’argent. «Il est possible qu’elle se soit suicidée afin d’échapper à ses problèmes», a déclaré le mari. Selon le Bangkok Post, il n’a pas l’intention d’engager des poursuites contre la ferme aux crocodiles mais tient à connaitre la vérité pour pouvoir entamer son deuil.


Bangkok : suicide, mode d'emploi… faire-part sur Facebook… mais information tronquée…

YouTube censure Frédéric Mistral : "Au Pople nostre"… pour “incitation à la haine raciale” !


Frédéric Mistral

Frédéric Mistral est né à Maillane, au Mas du Juge, au pied des Alpilles en 1830 ; il y meurt en 1914. Il fonde le Félibrige le 21 mai 1854. Il obtient le prix Nobel de littérature en 1904, prix qu'il partage avec l'espagnol José de Echegaray ; le prix Nobel avait été créé en 1901.
Alors que Youtube recèle une mine de vidéos suintant la haine contre les Français en particulier et les Blancs en général, ce site vient de censurer la diffusion du poème Au Pople Nostre du félibre Frédéric Misral pour… “incitation à la haine raciale”.


Au Pople nostre

Paure pople de Prouvènço,
Sèmpre mai entamena.
Sènso sousto ni defènso,
Is óutrage abandouna !

A l'escolo te derrabon
Lou lengage de ti grand
E toun desounour acabon,
Pople, en te desnaturant.

Di vièi mot de toun usage
Ounte pènses libramen
Un arlèri de passage
T'enebis lou parlamen.

Te mastrouion li cervello,
T'endóutrinon coume un niais,
Pèr fin que la manivello
Vire tóuti au meme biais.

Toun Istòri descounèisson,
Te la conton d'à rebous ;
E te drèisson, te redrèisson
Tau qu'un pople de gibous.

Te fan crèire que sa luno
Briho mai que toun soulèu,
E toun amo s'empaluno,
Aplatido em'un roulèu.

Te fan crèire que ti paire
N'an jamai rèn fa de bon
E, reguergue à l'usurpaire,
Jamai res que ié respond !

Ti bèlli cansoun bouniasso,
Lis óublides, o badau !
Pèr li vilanié bestiasso
Que te plovon d'amoundaut.

Sabes plus ourdi ti fèsto,
Sabes plus jouga ti jo :
Pièi quand as chanja de vèsto,
Rèstes pigre coume Jo.

E pamens es tu la mena,
Lou grouün de la nacioun,
Ounte Aquéu d'amount semeno
Soun èterno creacioun.

Tu, sauvant lis abitudo
E lou gàubi dou Miejour,
Sauves la coumparitudo
De la raço e dóu sejour.

Nosto lengo e si prouvèrbi
An soun nis à toun fougau
E nous gardes la supèrbi
De ti fiho que fan gau.

Pèr te faire dire seba
Tout te cougno : mai, testard,
Rèn qu'em' un fuiet de cebo
Te remountes bon sóudard.

Tu soulet foses la terro
E rebroundes l'óulivié :
Cerques lou bonur ounte èro
E la joio ounte n'i' avié,

Quand li gènt se countentavon
De crussi lou pan d'oustau
E que tout lou jour cantavon
Sus l'araire e lou dentau.

Mai, bèu pople, lou pos vèire :
Li rasclet, li margoulin,
Que mespreson vuei si rèire
Noun se croumpon de moulin.

Memamen l'aucèu de gàbi
Qu'a de grano soun sadou,
Fau que more de l'enràbi
Davans soun abéuradou.

Que ta visto donne s'alargne,
Pople, sus toun païs dous,
Car se dis qu'un chin de pargue
Sus sa sueio n'en bat dous.

Fose ti can toun, refose !
Parlo fièr toun prouvençau,
Qu’entre mar, Durènço e Rose
Fai bon viéure, Diéu lou saup !

Frederi MISTRAL, Janvié 1905

pp. 60-68 in Lis Óulivado (texte provençal-français). Directeur d'édition Pierre Rollet,
Edicioun Ramoun Berenguié, Avignoun, 251 p.


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À notre Peuple
(traduction approchante en français, merci Lou Tresor dòu Felibrige ! )

Pauvre peuple de Provence,
Toujours plus abîmé.
Sans abri ni défense,
Abandonné aux outrages !

A l’école ils arrachent,
La langue de tes parents,
Et pour ton déshonneur ils finissent,
Peuple, en te dénaturant.

Des vieux mots de ton usage
Où tu penses librement
Un fou de passage
T’interdit de les parler.

Ils te pétrissent le cerveau,
Ils t’endoctrinent comme un niais,
Pour qu’à la fin la manivelle
Tourne pour tous de la même manière.

Ils ne connaissent pas ton Histoire,
Ils te la racontent à l’envers ;
Ils te dressent, te redressent,
Comme un peuple de bossus.

Ils te font croire que leur lune
Brille plus que ton soleil,
Et ton âme s’enfonce dans le bourbier,
Aplatie par un rouleau.

Ils font croire à tes pères
Qu’ils n’ont jamais rien fait de bon
Et, très fâcheux, à l'usurpateur,
Jamais personne ne répond !

Tes belles chansons sans malice,
Tu les oublies oh, naïf !
Pour les viles bêtises
Qui te tombent d’en haut.

Tu ne sais plus commencer tes fêtes,
Tu ne sais plus jouer tes jeux :
Et puis quand tu as changé de veste,
Tu restes pauvre comme Job.

Et cependant c’est toi la voie,
Le germe de la nation,
Où Celui là-haut sème
Son éternelle création.

Toi, sauvant les habitudes
Et l’art de faire du Midi,
Tu sauves l’égalité
De notre nation et du savoir vivre.

Notre langue et ses proverbes
Ont son nid à ton foyer Et tu veille l’orgueil
De tes filles qui font notre joie.

Pour te faire dire « assez »
Tout te pousse : mais, têtu,
Rien qu'avec une feuille d’oignon (ndt : car ici on adore ça)
Tu remontes bon soldat.

Toi seul tu laboures la terre
Et tu retailles l’olivier :
Tu cherches le bonheur où il était
Et la joie où il y en avait,

Quand les gens se contentaient
De manger le pain fait maison
Et que toute la journée ils chantaient
Sur la charrue et le sep.

Mais, beau peuple, tu peux les voir :
Les raclures, les margoulins,
Qui méprisent aujourd’hui leur anciens
Ils n’investissent dans rien.

Et même l’oiseau en cage
Qui a de la graine à volonté,
Il faut qu’il meure de rage
Devant son abreuvoir.

Que ta vue prenne de la largeur,
Peuple, sur ton pays doux,
Car on dit qu’un chien de parc
En bat deux devant sa porte.

Enfouis tes difficultés, enfouis les encore !
Parle fier ton provençal,
Qu’entre mer, Durance et Rhône
Il fait bon vivre, Dieu le sait !





jeudi 6 septembre 2012

Les Pamphlets de Louis-Ferdinand Céline disponibles aux Éditions de La Reconquête




Plantage des journalistes, de ceux qui parmi eux sont des spécialistes de la culture, et des critiques de l’actualité littéraire.

On annonce depuis quelques jours à grand renfort de points d’exclamation la réédition des terribles pamphlets de Louis-Ferdinand Céline (pensez, l’antisémitisme) par une petite maison d’édition située au Québec. Une édition critique qui plus est, s’il vous plaît. Et cette réédition serait la première depuis la guerre, depuis les éditions originales !

Parfait, très bien, sauf que les terribles pamphlets en question sont déjà réédités par une maison d’édition paraguayenne francophone – Les Éditions de La Reconquête, dans une édition critique non clandestine avec les excellentes présentations du spécialiste célinien François Gardet, et ce depuis plusieurs années – 2007 Mea Culpa & À l’Agité du Bocal ; 2008 Les Beaux Draps et L’École des Cadavres ; 2009 Bagatelles pour un Massacre. Ces titres sont toujours disponibles sur son catalogue et sont couramment vendus de par le monde.

Les mêmes Éditions de La Reconquête offrent en outre depuis 2010 la première publication mondiale de BAGATELLES POUR UN MASSACRE en anglais sous le titre TRIFLES FOR A MASSACRE.

Tout cela n’est pas bien grave nous direz-vous, sauf que nombre d’articles parurent à l’occasion des rééditions des Éditions de La Reconquête (dont certains dans des organes de presse annonçant aujourd’hui cette « première réédition depuis la guerre ! »), en voici une courte liste bien entendu non exhaustive : Pierre Assouline du 13 octobre 2008 ; le Nouvel Observateur du 14 octobre 2008 ; le Magazine littéraire ; les Inrocks ;… sans parler des articles publiés à l’étranger, telle la double page parue dans le grand quotidien argentin Perfil ou l’article de Cristina Taglietti dans le Corriere della Sera.

Mémoire courte, défaut de mémoire, ou oubli volontaire, on s’interroge, et surtout on s’inquiète car si c’est là le travail de professionnels payés pour faire des recherches et donner des informations fiables à leurs lecteurs, qu’en est-il des sujets plus brûlants tels que les guerres en cours et celles qui menacent, les mécanismes des crises économiques, la politique des institutions supranationales, ou plus simplement ce qui se passe au coin de la rue… car on ne nous fera pas croire qu’en changeant de rubrique la déontologie revêt soudainement de nouveaux vêtements.

On peut s’inquiéter également du travail des « académiques », de ces universitaires dans leurs tours d’ivoires, qui ont un œil sur le profil de leur carrière et l’autre sur leur compte bancaire, et pour qui il s’agit de naviguer au plus près tout en ignorant ce qui ne leur servira pas dans la poursuite de ces buts, fut-ce l’âpre vérité des faits bibliographiques.

Ainsi va le monde, plus d’information, moins d’exactitude, moins de sérieux et de conscience professionnelle. Spécialistes et lecteurs en sont complices car qui va se soucier de vérité du moment que dans son ensemble le tableau proposé cadre avec l’air du temps.

Bien entendu Les Editions de La Reconquête ont envoyé des demandes de rectification aux journalistes et rédacteurs concernés, que ce soit en France ou à l’étranger, au Canada notamment. Sans aucun résultat jusqu’à ce jour.

Écarter, ignorer les rééditions des pamphlets de L.F. Céline publiées aux Éditions de La Reconquête, c’est faire une curieuse impasse sur les faits et la réalité de la vie de l’œuvre du grand Céline au moment même où l’on ne cesse de rappeler en tous lieux au respect dû à l’obligatoire devoir de mémoire.

Tradition, histoire – littéraire dans ce cas – continuité, tout passe à la trappe, il s’agit de faire vite et d’alimenter la machine à points d’exclamation. Le monde est déjà foutu, alors faisons la fête sur ses décombres, qu’importe si quelques pierres de fondation et clefs de voûte gênent au passage.


"Les Grands Débats" : Faut-il rééditer les pamphlets de Céline ?