Vladimir Poutine, en présence du président Valéry Giscard d'Estaing, a manifesté patriotisme et fierté nationale :
"Toute la population s'est élevée contre les envahisseurs. Son héroïsme sans précédent, sa force spirituelle et son attachement profond à sa terre ont donné à notre pays une immense force qui n'avait jamais été observée auparavant… La Deuxième guerre mondiale et la bataille de Borodino ont témoigné du patriotisme sans précédent de notre population qui a défendu son pays et lui a garanti un rôle de grande puissance mondiale…"
Si ce 7 septembre 1812, aucune des deux armées n'avait pris l'ascendant sur l'autre, les troupes du tsar Alexandre se sont repliées, pour mieux attirer la Grande Armée dans le piège hivernal de Moscou…
"Notre tâche est de faire de ce bicentenaire glorieux une fête nationale qui inspirerait à notre peuple de la fierté pour le pays et les exploits de nos ancêtres…"Sergueï Ivanov, chef de l'administration présidentielle russe
La Grande bataille de Borodino ou de la Moskova : 7 septembre 1812
Va se dérouler la plus grande reconstitution sur le champ de Borodino nommé également Moskowa, théâtre de la fameuse bataille franco-russe de 1812 que les Français appellent la bataille de la Moskova, avec la participation de clubs de l’histoire militaire de France, de Pologne, de Belgique et d’Écosse. Fêtes lancées en juin, qui se prolongeront jusqu’à la fin de l’année, soit une durée équivalente à celle des combats qui ont fait rage en Russie en 1812.
Le 26 août 1812, les deux armées immenses – russe, dirigée par Koutouzov et la Grande Armée de l’Empereur français Napoléon se sont rencontrées face à face. Les Français fonçaient vers Moscou, l’ancienne capitale russe pour frapper la Russie eau cœur. Koutouzov a décidé de donner la bataille générale dans le champ de Borodino, ayant appliqué avant la politique de la terre brûlée sur près de 2 000 km entre la frontière russe et Moscou.
La bataille prit fin avec la retraite de l’armée russe, qui se retira en bon ordre. La bataille de la Moskova marque la dernière action offensive française sur le sol russe. En se retirant, les Russes sont encore en état de combattre, ce qui leur permettra de bouter les troupes françaises hors de la Russie. Ils ouvrent aussi la route de Moscou que la Grande Armée atteindra une semaine plus tard, le 14 septembre. Elle y restera jusqu’au 19 octobre, jour où commence le retour, bientôt désastreux, de la Grande Armée.
Cheval du Don, ce cheval russe, était la monture des cosaques, vivant sur les rives du Don |
Des cosaques russes viendront de Moscou à Fontainebleau dans le cadre des festivités “Nous partirons de la place Rouge le 8 septembre, juste après un spectacle grandiose. Nous traverserons la Biélorussie, la Lituanie, la Pologne et l’Allemagne pour arriver dans la ville française de Fontainebleau fin d’octobre“, a déclaré aux journalistes Igor Morozov, directeur adjoint de Rossotroudnitchestvo (Agence fédérale russe chargée des affaires de la Communauté des États indépendants, des Russes à l’étranger et de la coopération humanitaire internationale).
Les préparatifs de cet événement sont en cours depuis dix-huit mois. Les organisateurs envisagent de reconstituer la traversée effectuée par le corps cosaque de l’ataman Matveï Platov en 1812-1814, attirant ainsi l’attention sur l’histoire de la Russie et encourageant l’union des peuples européens.
Le chemin sera long de 2.500 km et comprendra des tronçons où les chevaux devront être transportés. 22 chevaux capables d’effectuer plus de 300 km par jour ont été sélectionnés pour participer à l’événement. Il s’agit des chevaux du Don, monture des cosaques ayant pris part à la poursuite des troupes de Napoléon. Il ne reste que 243 spécimens de cette race en Russie et les organisateurs ont l’intention de favoriser son rétablissement.
Bicentenaire de 1812 : les cosaques russes de passage en Pologne