Qui ne risque rien n'est rien… sur le chemin de Damas, alors que les opinions ont cédé face aux faits…
on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.

samedi 3 mars 2012

Homs enfin définitivement libérée des groupes terroristes agents de l'Occident


Homs libérée : les dessous de la bataille

Baba Amr, quartier de Homs et bastion des insurgés syriens est bel et bien tombé. La nouvelle avait été diffusée dès mercredi 29 février par des sources arabes proches de Damas et certains médias. Ce vendredi 2 mars, les agences internationales le confirment. "L'armée syrienne contrôle la totalité de Baba Amr, les dernières poches de résistance sont toutes tombées", rapporte l’AFP, citant une source au sein des services de sécurité à Damas, qui a ajouté que les opérations allaient se poursuivre dans les quartiers de Hamadiyé et Khaldiyé.
Dans les détails des dernières heures de la bataille qui se poursuit depuis le début du mois de février, et à la foi de sources de l’insurrection syrienne, citées par le journal libanais AsSafir, l’armée régulière syrienne a mené l’assaut final sur quatre fronts et a traqué les hommes armés dans les vergers avoisinants.

Mercredi 29 février, l'ONG Avaaz, financée par la CIA et des caisses israéliennes en Europe s’alarmait : elle a décrit la situation des insurgés armés à Homs et Baba Amr de « terne », signalant que l’armée syrienne a coupé tous les liens entre Homs et l’extérieur. L’organisation signalait déjà que l’armée syrienne s’était emparé de 98% de Baba Amr et qu’il ne lui restait plus que quelques poches.

Des armes du Liban à la Syrie via un tunnel

Selon le site en ligne Al-Hakika (la vérité), (site d’opposition mais qui se démarque du Conseil nationale syrien) l’armée régulière est parvenue à vaincre ces forces parce qu’elle est parvenu à couper les voies d’approvisionnements d’armements des insurgés, en l’occurrence ceux acheminés du Liban. Un tunnel souterrain de 2,5 Km, reliant la ville syrienne à des régions libanaises limitrophes aurait été découvert et aurait été utilisé pour l’acheminement clandestin d’hommes,  de la région de Wadi Khaled au Liban.

Selon une source libanaise, c’est le chef du département des renseignements libanais, proche du courant du Futur, le général Wissam el-Hassan qui supervise ces opérations, avec la collaboration des services de renseignements français et de la représentante du parti du peuple démocratique Louma Abdel Hamid Atassi qui se présente comme étant la porte-parole de l’ASL.  (Mme Atassi est une opposante syrienne qui vit en France et qui a participé le mois de juillet dernier à la rencontre sur la crise syrienne organisée par le pseudo-intellectuel français et sioniste Bernard-Henri Lévy).

L’information de la découverte du tunnel a été mentionnée par le quotidien britannique The Telegraph, sur la foi d’un activiste, mais avec des caractéristiques différents : de 1,5 Km de longueur, et qui aurait servi à abriter les civils.

Des combattants al-Qaida de Falloudja ?

Toujours selon le site al-Hakika, une source sécuritaire lui a révélé que les deux brigades Farouk et Khaled Ibn el-Walid qui constituent les deux milices principales des insurgés sont dirigées par al-Qaïda, et surtout des combattants venus de la ville irakienne de Falloudja. Il cite entre autre comme commandant un certain Khaled Zgheib, qui est le fils du président de la section du parti Baas (au pouvoir) à Homs.

500 tués et blessés, des centaines capturés, 600 rendus

Les insurgés auraient aussi essuyé des pertes humaines estimées à 500 hommes armés tués et blessés durant ces trois derniers jours. Citant des activistes locaux, The Telegraph révèle que l’ASL a dû perdre pas moins de 60 hommes alors qu’ils tentaient de faire fuir les journalistes étrangers.

De plus, une vaste campagne d’arrestations et de perquisitions est menée, rapporte l’OSDH. Al-Hakika parle de plusieurs centaines qui ont été capturés dont de nombreux étrangers. Alors qu’un politicien libanais proche de Damas, Kassem Kanso, avance pour le site en ligne libanais Ennashra le chiffre de 18 officiers français, auxquels s’ajoutent 100 parachutistes français aussi et 70 Libanais. Citant des sources sures, AsSafir affirme que se sont rendus 600 hommes armés syriens et 118 de différentes nationalités arabes.


L'OSDH parle d’au moins 39 tués jeudi dans les violences : dont 17 civils à Homs, durant les combats aux abords de Baba Amr, de quatre autres par des tireurs embusqués dans d'autres quartiers. Il dit aussi que huit soldats et sept déserteurs ont été tués dans des combats près du Golan.

Les dernières informations venues de Syrie, via le correspondant du site d’AlManar à Damas font état de dizaines de cachettes ayant été perquisitionnées dans la province de Homs (Rif Homs) où des armements ont été  confisqués. Les images diffusées sur une chaine syrienne privée ad-Dunya montrent Baba Amr comme un quartier dévastée.

Un témoin russe : Les "révolutionnaires" terrorisaient la ville

Interrogée par une télévision moscovite, TR,  une femme russe vivant à Homs et se prénommant Galina a accusé les insurgés armés d’avoir commis des actes criminels et des atrocités : «  ils empêchent les gens de sortir de leur maison, et leurs snippers prennent pour cible aussi bien les enfants que les vieux », a-t-elle dit, ajoutant que «  ceux qui se qualifient d'être des révolutionnaires effectuent des assassinats et des kidnappings et bombardent les générateurs d’électricité et les pompes à eaux ».

La femme russe assure que les employés du secteur public ne peuvent se rendre sur le lieu de leur travail parce qu’ils sont menacés de mort par les insurgés.
«  Ce sont des criminels et non des révolutionnaires, parfois ils portent des tenues militaires, arrêtent des voitures et tuent les passagers. Les hommes armés sont entrés dans le quartier de Hamidiyyé et ont tué beaucoup de gens, surtout des Chrétiens, c’est pour cela que de nombreux d’entre eux ont quitté ces régions », a-t-elle ajouté. 


L’an dernier, une sœur libanaise, Agnès Marie-la Croix , a fait état de pas moins de 400 chrétiens tués en Syrie depuis le début des contestations.

Les insurgés refusent la défaite    
  

Pour leur part, les milices insurgées peinent de reconnaitre d’avoir subi une défaite. Pour l’Armée syrienne libre (ASL), il s’agit d’un «retrait tactique ».  Son chef le colonel Riad Assaad, a pris le soin d’évoquer comme raison "le souci pour les vies des civils restants".

Selon l’AFP, des brigades rebelles locales ont quant à elles promis de bien se préparer pour frapper à nouveau « ce régime occupant afin de le faire disparaître ». 
Une autre milice insurgée, du nom de « l’Association des officiers libres syriens » a affirmé pour le quotidien égyptien Al-Ahram que «  les forces de la révolution à Homs attendent l’arrivée de fournitures d’armements pour nettoyer Homs des forces régulières et l’isoler des autres régions syriennes. Selon le commandant de cette milice, le général Soussam EdDine Awwak, «  Baba Amr est une région stratégique car elle sert de passage de l’armée régulière pour acheminer des fournitures vers le nord ». Selon lui, sa milice ainsi que l’ASL sont parvenu à détruire les forces régulières qui tentaient d’avancer et les ont contraintes à se replier vers les barrages érigées aux alentours du quartier ».

Quant au Conseil national syrien (CNS), il a appelé la communauté internationale à "intervenir immédiatement pour prévenir un éventuel massacre" après la prise de Baba Amr. Jeudi,  le CNS avait annoncé qu'il allait organiser des livraisons d'armes à la rébellion à travers un nouveau bureau militaire.
"On va déterminer nos demandes, nos besoins en armes, et on verra dans quel pays les chercher. Il s'agit de défendre les civils et pas de lancer la guerre", a déclaré à Paris le président du CNS, Burhan Ghalioun.

Et des divergences… entre CNS et ASL, cette fois-ci

Mais quelques heures à peine après les déclarations de Ghalioune selon lequel les différentes factions de l’opposition syrienne se sont mises d’accord pour former un conseil militaire chargé de superviser l’opposition armée à l’intérieur du pays, un démenti de l’ASL a été rendu public.

Asaad a affirmé qu’il ne participe pas dans cet organisme dont il ignore les objectifs. Et de révéler qu’il a parlé avec Ghalioune dans la nuit de mercredi et ne s’est pas mis d’accord avec lui.

L’assistant de Ghalioune, Oussam al-Mounajjed a quant à lui expliqué que des armements sont acheminés que le CNS le veuille ou non. Comme s’il répondait aux factions qui refusent la militarisation de la contestation. «  Le rôle du conseil est d’organiser cette opération et de garantir que cet armement tombera entre de bonnes mains en Syrie »
Plusieurs médias avaient véhiculé ces derniers jours les appréhensions américaines que l’opposition syrienne armée ne soit infiltrée par Al-Qaïda et avait exigé pour soutenir son armement qu’elle s’en débarrasse.

Conseil de sécurité : les conditions des Russes et Chinois respectées

Et puis et pour la première fois, le Conseil de sécurité des Nations unies a pris en considération les conditions russes et chinoises dans la déclaration de principe qu’il a émis. 
Après avoir demandé aux autorités syriennes "d'autoriser un accès libre, total et immédiat du personnel humanitaire à toutes les populations qui ont besoin de secours" puis déploré la rapide aggravation de la situation humanitaire ", notamment à Homs, Hama, Deraa et Idleb, il sollicite "toutes les parties prenantes" - pouvoir et opposition - de faire preuve de bonne volonté pour évacuer les blessés.


Les autorités ont assuré que les soldats avaient commencé à distribuer de la nourriture et à évacuer les blessés à Baba Amr.


À lire sur le même sujet :

Allain Jules : Syrie – Défaite amère de l’Occident et utilisation de toutes les falsifications
Communiqué des Clubs « Penser la France » : « Nicolas SARKOZY devant la Cour Pénale Internationale »

jeudi 1 mars 2012

Heia ! Heia Safari !


Masochisme colonial français, masochisme colonial allemand…




Le politiquement correct frappe également en Allemagne où l’équivalent du « massacre des Algériens » le 17 octobre 1961, est la guerre des Herero, ce conflit qui ensanglanta le Sud-Ouest africain, l’actuelle Namibie, au tout début du XX° siècle.

Le 11 janvier 2004, pour le centenaire du début de la guerre, M. Wolfgang Massing, ambassadeur d’Allemagne à Windhoek, exprima ses regrets « pour la conduite de l’armée allemande à l’égard du peuple herero ». Depuis, tous les superlatifs ont été employés, certains allant jusqu’à parler de « génocide ».

Or, dans cette affaire, l’acte d’accusation contre l’Allemagne est un montage datant de la Première guerre mondiale quand Français et Britanniques qui avaient besoin d’arguments « moraux » pour s’emparer de ses colonies, accusèrent l’Allemagne d’avoir failli à son « devoir de civilisation » en prenant pour exemple la manière avec laquelle elle avait réduit la révolte des Herero.

Le dossier passait totalement sous silence les actes atroces commis par les révoltés: familles de colons massacrées, torturées, les femmes violées puis dépecées vivantes sous les yeux de leurs enfants, les hommes émasculés puis éventrés... Le « traitement » que les Herero réservèrent à certaines femmes allemandes tombées vivantes entre leurs mains mérite d’être décrit : suspendues par les pieds à un arbre, jambes écartées, elles furent éventrées et éviscérées, comme des bêtes de boucherie… Ensuite, à ces mêmes arbres, les Allemands pendirent ceux qui s’étaient rendus coupables de ces meurtres abominables. Alors que nous n’avons que des témoignages concernant les premiers crimes, les exécutions judiciaires furent quant à elles photographiées et les clichés ensuite utilisés par la propagande alliée pour « démontrer » la « culpabilité coloniale allemande » (die koloniale Schuldluge)… …

Lire la suite sur le blog de Bernard Lugan : "Masochisme colonial français, masochisme colonial allemand…"


L'héritage gaulliste… cinquante ans après, une France en guerre civile permanente


« Tant que le mensonge d’Évian n'aura pas été avoué pour ce qu'il est, c'est-à-dire, précisément, un mensonge et une forfaiture, tant que le massacre du 26 mars n'aura pas été reconnu pour ce qu'il est, et expié, il n'y aura pas de Nation Française, ni de politique française, mais quelque chose de fondamentalement faussé, rongé, vermoulu... Cette réalité, c'est que la trahison d’Évian et le sang de la rue d'Isly, résumés et symboles d'un ensemble proprement inouï de forfaitures et d'atrocités, ont creusé au cœur de la Nation une plaie qui n'est pas guérie et le sera jamais tant que réparation n'aura pas été faite. »
Jacques Soustelle




MOBILISATION DE TOUS LES FRANÇAIS

Face au colloque organisé par la fédération de France du FLN et ses souteneurs, pour apologie de crime, d'assassinats, de terrorisme, en Algérie, durant la période de 1954 à 1962, il est maintenant nécessaire d'arrêter, en ce cinquantenaire de notre exode, toutes ces manifestations qui portent atteinte notre mémoire.

 
En conséquence, la mobilisation générale est décrété :

le samedi 10 mars 2012 à 9 heures, devant le Conseil Général, rue Guillemette à Nîmes 30000

Tous les citoyens français qui veulent, en mémoire des 
40000 soldats français sacrifiés pour rien, 150 000 harkis massacrés dans d’atroces souffrances, plusieurs milliers d’Européens enlevés ou assassinés, venir témoigner leur soutien à toutes ces familles frappées par ces horreurs et faire entendre leur voix pour rétablir la vérité historique et ne plus cautionner ces analyses à sens unique d'historiens étrangers parfois condamnés à mort qui sont une véritable provocation en 2012, année qui marque le cinquantenaire de l'exode des Français d'Algérie.

Nous appelons tous nos concitoyens en une manifestation fraternelle, digne et pacifique à venir témoigner aux uns,  leur solidarité, et aux autres leur désapprobation et leur indignation.

  Non au colloque de la désinformation
 !

Renseignements : 04 94 33 68 38

Les Amitiés Oraniennes / L’Écho de l’Oranie

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DeGaulle et les hommes politiques métropolitains qui organisèrent la prétendue "décolonisation" avaient forcément lu Mein Kampf.  
« Tout Français doit lire ce livre » avertissait le maréchal Lyautey…
DeGaulle ? …un premier axe fondamental, sa référence à l’hitlérisme… Dans le livre de Hitler, publié en 1925-1926, on lit [page 621] :
« (…) la France est, et reste, l’ennemi que nous avons le plus à craindre. Ce peuple, qui tombe de plus en plus au niveau des nègres, met sourdement en danger (…) l’existence de la race blanche en Europe. Car la contamination provoquée par l’afflux de sang nègre sur le Rhin, au cœur de l’Europe, répond aussi bien à la soif de vengeance sadique et perverse de cet ennemi héréditaire de notre peuple qu’au froid calcul du Juif, qui y voit le moyen de commencer le métissage du continent européen en son centre et, en infectant la race blanche avec le sang d’une basse humanité, de poser les fondations de sa propre domination. Le rôle que la France, aiguillonnée par sa soif de vengeance et systématiquement guidée par les Juifs, joue aujourd’hui en Europe, est un péché contre l’existence de l’humanité blanche (…) [l’]envahissement [de la France] par les nègres fait des progrès si rapides que l’on peut vraiment parler de la naissance d’un État africain sur le sol de l’Europe. »
En l’an 2012, 50e anniversaire de l’indépendance algérienne, au fil des mois, en marge du mensonge d’État, devant l’imposture à la fois internationale et intime, le blog Fusionnisme rappellera ce qui fut. Opiniâtrement. Et avec toute la calme passion qui sied à ce dantesque sujet…

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NÎMES - 10-11 mars 2012 : "LA FÉDÉRATION DE FRANCE DU FLN 1954 - 1962"

Pourquoi un colloque sur la Fédération de France du FLN (1954/1962) ?
La présence et l’action en France, pendant la « Guerre d’Algérie », de l’organisation clandestine du FLN algérien, sont mal connues du grand public.
Il nous a paru opportun de faire le point de la recherche historique, sur cette situation originale qui comporte encore de nombreuses zones d’ombre.
L’objet de ce colloque est de confronter les analyses d’historiens de haut niveau, français et algériens qui, dans leur diversité, loin de toute pression de lobbies partisans, nous livreront les résultats de leurs recherches.
Ces travaux se feront dans le respect de la pluralité des points de vue, sans aucun a priori. Le but est de contribuer à une meilleure connaissance d’un passé à la fois si proche et déjà si lointain.
Par ce colloque, nous voulons contribuer à éclairer, sur des faits essentiels, un moment de l’histoire des peuples français et algérien et favoriser ainsi les relations amicales entre l’Algérie et la France.

Pour accéder à la plaquette de présentation
avec le programme détaillé de ces deux journées cliquer sur le lien (...)






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Spoliés en 1962  Union Syndicale de Défense  Toujours spoliés en 2012
des Intérêts des Français Repliés d'Algérie
Populations déplacées contre leur gré
Association loi 1901 – J.O. n° 6894 du 3 août 1965 – SIRET 424 348 514 00011
  Membre fondateur et animateur du C.N.S.U.R. (Conseil National Supérieur de l'Union des Rapatriés)


Le Président

     
Solliès-Pont, le 18 févier 2012

Communiqué de presse

L’USDIFRA vient d’apprendre que les 10 et 11 mars 2012 se tiendra à Nîmes un colloque « destiné à faire connaître au grand public l’organisation clandestine du FLN algérien, notamment par des débats anticolonialistes », organisé par la « Fédération de France du FLN » et un collectif d’associations algériennes. Ce colloque est subventionné par le Conseil général du Gard, la Région Languedoc-Roussillon et le Ministère de la Culture et de la Communication.

La tenue de ce « colloque » organisé, sur le territoire national, par une communauté étrangère et faisant l’apologie de crimes commis à l’encontre de citoyens français par le FLN va provoquer, à n’en pas douter, de nombreuses manifestations.

L’USDIFRA vient de saisir les autorités de la République, Monsieur le Président de la République, Monsieur le Ministre de l’Intérieur, Monsieur le Secrétaire d’État en charge des Rapatriés, Monsieur le Préfet du Gard, les candidates et candidats à la Présidence de la République, ainsi que de très nombreux Députés, Sénateurs, Conseillers Régionaux, Maires et Présidents d’Associations Patriotiques, en leur demandant d’intervenir afin que ce colloque soit interdit car il est, à l’évidence, générateur de graves « troubles à l’ordre public ».

Par ailleurs constatant que Monsieur le Ministre de la Culture et de la Communication s’est rendu complice d’une telle démarche en la parrainant et en la subventionnant, l’USDIFRA réclame que Monsieur Frédéric MITTERRAND soit immédiatement démis de ses fonctions.

À quelques semaines des commémorations du Cinquantenaire de l’exode tragique dont ont été victimes les communautés Pied-noir et Harki, mais aussi en cette période pré-électorale, tant le maintien de ce colloque que la non-démission du Ministre Frédéric MITTERAND par le gouvernement ne pourraient être considérés que comme un affront fait à ces deux communautés fortes de près de 5 millions d’électeurs.

Quand Cohen assassine le Chevalier Bayard… avec l'outrecuidance des Quillards du 19-Mars1962


La municipalité de Toulouse et son Maire Pierre Cohen ayant pris la décision suivante :

 le pont du chevalier Bayard, face à la gare Matabiau, sera débaptisé et renommé "Pont du 19 mars 1962",

scandalisées par une telle décision, 
nous, associations Pieds-Noirs de Toulouse et sa région, avons en conséquence décidé :

un grand rassemblement le samedi 17 mars à 14h30,
allées François Verdier à TOULOUSE, monument aux Morts

Nous vous attendons très nombreux et vous demandons de diffuser cette information le plus largement possible.

Contact :  06 13 51 26 00  &  06 79 81 69 12
Les associations Pieds-Noirs de Toulouse et sa région

Les Amitiés Oraniennes / L’Écho de l’Oranie

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Il est écrit que le chevalier Bayard mortellement blessé d’un coup d’escopette dans le dos le 29 avril 1524, à Rebec dans le Milanais, rétorqua au félon le connétable de Bourbon qui s’était retourné contre le roi de France et les Français alors qu'il feignait de le plaindre :

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En ce début d’année 2012, beaucoup de bruit autour des cinquante années passées après l’Appel à la Capitulation et à la Quille du contingent français proféré par l’infâme criminel compulsif DeGaulle…

Les Quillards de l’époque, sans vergogne, osent vouloir célébrer cette bassesse… Le maire d’une grande ville, celui de Toulouse, un dénommé Pierre Cohen gamin de Bizerte né en 1950, a l’outrecuidance d’effacer le Chevalier Bayard… pour rebaptiser un pont historique de Toulouse « Pont du 19-Mars 1962 »… Quand un pays continue à célébrer une désertion et sa justification emberlificotée à une radio de Londres, quoi de moins étonnant qu’une capitulation criminelle  y soit érigée en mythe de la mémoire collective…  Que la honte rejaillisse sur tous ceux qui adhèrent à ces manifestations et que la lucidité des autres s’exprime par toutes les voies qui leur seront offertes…
 
Nombreux et déterminés  restent ceux attachés à la vérité historique… 

Parmi les nombreux sites fidèles à cette vérité, je n’en citerai qu’un : La Seybouse… Un site animé par un homme courageux dont le travail intense au service de la mémoire des citoyens, toutes origines confondues, de sa bonne et coquette ville de Bône mérite d’être souligné… Un site foisonnant de documents et d’informations…


Il était 18 h 45 ce 19 janvier 1962 à Bône. La nuit commençait à tomber et bientôt le couvre-feu (c’est à dire l’interdiction à quiconque non autorisé de circuler) serait effectif. Sur la place Alexis Lambert, place située à quelques centaines de mètres du centre ville, deux jeunes garçons collaient des affiches de l’O.A.S. sur la façade de l’école tenue par les sœurs de la Doctrine Chrétienne ; c’était une école maternelle que tout(e) jeune Bônois(e) a fréquenté au moins une année. Par ce geste patriotique bien dérisoire, ces deux très jeunes garçons participaient à leur manière à la résistance pour garder à la France ses départements d’Afrique du Nord, dont la superficie était cinq fois supérieure à l’ensemble des départements métropolitains. Faut-il préciser que leur action ne menaçait personne et ne mettait personne en danger, et surtout pas le troisième acteur de ce bien triste drame. Une 2 CV de l’armée conduite par le sous-lieutenant Gilbert PALVADEAU passait au même moment ; ce dernier vit les deux jeunes garçons. Bien sûr leur activité n’était pas légale et même interdite ; mais pas au point de condamner à mort ipso facto ces deux jeunes garçons, surtout sans procès – précision supplémentaire faite que Gilbert PALVADEAU, originaire de Villejuif, était juriste de formation. C’est bien pourtant ce qui s’est passé. Gilbert PALVADEAU, substitut du procureur militaire attaché au général commandant la zone-Est constantinois, descendit de son véhicule et tira sur les deux adolescents, tuant net l’un d’entre eux Noël MEI, âgé de 15 ans et blessant son jeune camarade âgé de 14 ans. Les détails sur les témoignages ne sont pas totalement concordants ; il est affirmé dans certains d’entre eux que Noël MEI a été abattu d’une balle dans le dos alors que d’autres prétendent que la balle a été tirée en plein cœur. À ce stade, dans le dos ou dans le cœur, l’acte est dans les deux cas inadmissible d’autant plus qu’il a été perpétré par un militaire qui n’était pas menacé, donc absolument pas en état de légitime défense. Cet acte, comme tant d’autres, restera toujours inqualifiable. La famille a demandé, à juste titre, que l’affaire soit jugée. À ma connaissance elle n’a jamais été jugée, Gilbert PALVADEAU a été transféré très précipitamment à Djibouti. En mars 1966, Gilbert PALVADEAU était intronisé comme substitut du procureur de la République au Tribunal de grande instance de Troyes... pour juger les crimes et délits commis par les « autres ».
Suite au décès de Noël MEI, une immense émotion s’est abattue sur la ville de Bône. L’endroit où fût tué Noël a été immédiatement fleuri par les sœurs de la Doctrine Chrétienne suivies bientôt par l’ensemble de la population bônoise ; ainsi gerbes, couronnes, bouquets étaient déposés autour de la photo de l’adolescent. Comme si cette mort n’était pas suffisante, la foule présente pour se recueillir fût mitraillée depuis un véhicule occupé par des militants FLN ; bilan deux morts européens supplémentaires.
Le 22 janvier 1962 les obsèques de Noël MEI se sont déroulées en présence d’une foule évaluée à 20000 personnes. La ville dans son ensemble était en deuil ; les magasins étaient fermés, les administrations et les services ne fonctionnaient pas pour marquer leur deuil et leur solidarité à cette modeste famille bônoise. L’après-midi eurent également lieu les obsèques de Mademoiselle Andrée ZAMMIT, âgée de 17 ans, tuée la veille par l’explosion d’un obus piégé placé par le F.L.N. devant une boucherie ; cet attentat avait fait 4 autres morts supplémentaires et 24 blessés.
Extrait de l'article de Pierre Spiteri, professeur émérite des Universités : Tragiques faits occultés similaires à la fusillade de la rue d’Isly, 26 mars 1962

Qu’en cette année personne n’oublie ce jeune Bônois, Noël Méi, 15 ans, assassiné de sang-froid il y a tout juste cinquante années, par un magistrat dont le seul credo est d’« être gaulliste inconditionnel »… La voie de son maître…

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Lettre ouverte de Maurice Calmein
Président de SOS Outre-mer
Président fondateur du Cercle algérianiste
Chevalier de la Légion d’honneur et de l’Ordre national du Mérite
Non au Pont du 19 mars !

Le maire de Toulouse s’apprête à faire un drôle de cadeau aux Pieds-Noirs et aux Harkis pour le 50è anniversaire de leur douloureux exode. En effet, le conseil municipal de la Ville rose a décidé de débaptiser le Pont Bayard, situé en face de la gare Matabiau, pour lui donner le nom de « Pont du 19 mars 1962 ». Cette décision est due au lobbying forcené de la FNACA, la seule association d’anciens combattants d’Algérie qui  s’entête à honorer ce jour-là la mémoire des militaires tombés en Afrique du nord. Cette attitude est particulièrement incongrue car le pseudo cessez-le-feu du 19 mars 1962, consécutif aux accords d’Évian signés la veille, ne peut être considéré comme la fin de la guerre d’Algérie dans la mesure où d’innombrables victimes, civiles et militaires et de toutes confessions, ont été assassinées, torturées, enlevées après cette date, à commencer par les dizaines de milliers de Harkis, désarmés et abandonnés par la France, qui furent massacrés dans des conditions atroces, de même que les 2000 Pieds-Noirs disparus à jamais le 5 juillet 1962 à Oran ou les 85 victimes de la fusillade de la rue d’Isly, le 26 mars 1962 à Alger. Tous ces morts-là méritent, eux aussi, un peu de respect !
Tous les présidents de la République, de droite comme de gauche, ont pris position contre cette date de commémoration, tout comme la plupart des associations d’anciens combattants d’AFN et la totalité des associations de Français d’Algérie.
Que la FNACA, le conseil municipal de Toulouse ainsi que les élus régionaux et départementaux de gauche, qui assistent chaque année aux cérémonies du 19 mars, n’aient que mépris pour les Pieds-Noirs et les Harkis, c’est leur droit. Ceux-ci ont, hélas, l’habitude d’être caricaturés, méprisés et insultés. Mais que cette association et ces élus aient au moins le respect de ceux dont ils entendent honorer la mémoire, comme ces 20 jeunes appelés enlevés aux Abdellys, près de Tlemcen, et dont on apprendra par hasard, dans les années 2000, qu’ils furent assassinés par le FLN et jetés au fond d’un gouffre où leurs restes sont toujours.
Sur proposition d’un précédent gouvernement, le parlement a fixé au 5 décembre la date de l’hommage aux morts militaires et civils d’Algérie. Même si cette date ne correspond à aucun fait historique, elle a au moins le mérite de la neutralité, de l’apaisement et d’un large consensus. Au contraire, célébrer le 19 mars, c’est raviver des blessures et aller contre toute possibilité de réconciliation. Non, le 19 mars 1962 ne fut pas et ne pourra jamais être considéré comme la date de fin de la guerre d’Algérie ! Et si M. Cohen souhaite tant célébrer une défaite, pourquoi ne pas donner aussi le nom de Place de Waterloo à la Place du Capitole ? En tout cas, les Français d’Algérie n’oublieront pas l’affront qu’il leur fait aujourd’hui. Qu’il en soit assuré !
 
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Déléguée générale du Comité VERITAS
Doyenne du RNFAA
Membre de la Commission Histoire & Mémoire du CLAN. R

à
Pierre Cohen, député-maire de Toulouse
Hôtel de Ville, place du Capitole 31000 TOULOUSE
Monsieur le Député-Maire,

J’apprends que vous avez pris la décision de débaptiser le pont Bayard à Toulouse pour lui donner désormais comme nom « Pont du 19 mars 1962 »... Peut-on dire que la ville rose va s’anoblir par une telle décision ? Peut-on affirmer que le Chevalier sans peur et sans reproche, ayant largement fait ses preuves de Marignan à Mézières, cède la place à une page d’Histoire de France plus glorieuse que celles qu’il a écrites ? Cela reste à voir !

Vous estimez peut-être, Monsieur le Député-Maire, que les Français considèrent massivement le 19 mars comme « la date qui convient le mieux pour honorer la mémoire des morts pour la France en Afrique du Nord », c’est du moins l’impression qu’en a donné votre collaborateur, M. Michel Pech, en l’annonçant...

Je doute fort que les familles éprouvées des 537 soldats français prisonniers de l’A.L.N. en Algérie, qui, malgré les accords d’Évian – capitulation française devant un ennemi vaincu – et la convention de Genève, n’ont jamais été rendus à la France, partagent votre choix.

Vous considérez certainement que cette date repose, en effet, sur une réalité historique puisque, comme beaucoup de nos élus, hélas, vous la considérez comme la date du cessez-le-feu en Algérie, seulement c’est là l’erreur que commettent tous ceux qui ignorent la réalité des faits, ou qui n’ont vu dans le drame humain, véritable génocide dont le 19 mars marque le début, que « la quille ! ». Il y a quelques années, un député de votre groupe, M. Néri, m’avait répondu : « Nous célébrons le 19 mars, parce que c’est le jour où les petits sont rentrés à la maison... ».

En réalité, et sans vouloir vous offenser, il semble que vous maîtrisiez peu la réalité historique, ce qui, pour un représentant du peuple français, peut engendrer une déficience grave, puisque la loi N° 74 – 1044 du 9 décembre 1974 fixe la fin des combats en Algérie au 1er juillet 1962, mais, de plus, la réalité historique, même si on tente encore de l’occulter, n’était pas celle d’un cessez-le-feu, loin s’en faut !

En fait de cessez-le-feu, l’ordre de Ben Khedda était un diktat auquel, dès le 19 mars 1962, le général Ailleret s’empressa d’obéir en transmettant à l’armée l’ordre du jour suivant : « Votre rôle n’est pas terminé. Vous devez contribuer à empêcher que le désordre l’emporte, quels que soient ceux qui tenteraient de le déchaîner de nouveau ».

Autrement dit « Si les Français protestent, n’hésitez pas à les exterminer », et c’est ainsi que s’ajouta la persécution au calvaire des Français d’Algérie, de toutes ethnies, qui apprirent, dans ce contexte dramatique, que tous leurs droits civiques de nationaux leur étaient brusquement retirés, la souveraineté nationale du peuple se trouvant désormais concentrée entre les mains du seul corps électoral métropolitain !

Les Français d’Algérie, de toutes ethnies, je le répète, car, contrairement à la fable imposée, la plus grande partie des musulmans voulait rester française (d’où la suppression, dans les accords d’Évian, du choix de la francisation, pourtant annoncée et promise par Charles De Gaulle), ces Français là, de toutes ethnies, étaient donc ravalés au rang d’un troupeau de bétail qu’on menait à l’abattoir en s’indignant qu’il n’accepte pas, de bon gré, le mauvais sort qu’on lui imposait...

Mais nous étions des hommes, des êtres humains ! Nous ne pouvions endurer sans broncher les attentats, les enlèvements qui se multipliaient et qui n’étaient pas seulement imputables au FLN, mais bien souvent aux barbouzes gaullistes, ces mercenaires, condamnés de droit commun, sortis tout droit des prisons françaises pour détruire, en Algérie, le parti de la France ...

« Fin de la guerre d’Algérie » a osé déclarer l’un des récipiendaires de « la médaille du cinquantenaire du 19 mars » (parce que vous avez osé créer une « médaille du cinquantenaire du 19 mars », en oubliant que les médailles gagnées au feu par les Français d’Algérie d’origine musulmane, en vrais combattants, pendant les deux guerres mondiales, le FLN les leurs a fait avaler avant de les égorger, et cela aux portes des casernes où les troupes françaises étaient consignées sur ordre du chef de l’État français !).

Fin de la guerre d’Algérie !... Et Bab-el-Oued ? Et la rue d’Isly ? Et le génocide d’Oran ? Et l’extermination, non seulement des Harkis, mais de villages entiers où ils se réfugiaient (de l’aveu même de Bouteflika !) Budapest ? Varsovie ? Massacre des innocents ? Shoa ? Ou toutes ces atrocités à la fois ? Il n’est pas possible, Monsieur le Député-Maire, à moins que vous soyez trop jeune, que vous n’ayez jamais entendu ces plaintes déchirantes, ces râles désespérés, ces implorations pitoyables, retransmises pourtant, sept jours après ce que vous appelez le cessez-le-feu Algérie, sur les ondes de radio Luxembourg et d’Europe 1... Quels crimes avaient commis les hommes, les femmes, les vieillards et les enfants qui furent massacrés lors de la manifestation de solidarité du 26 mars 1962 ? Celui d’être français et d’oser le dire !

Est-ce que 5 juillet 1962 et jours suivants à Oran auraient disparu du calendrier comme de la mémoire des hallucinés qui prétendent que la guerre d’Algérie se serait terminée le 19 mars ... Madame Sallaberry, officier en retraite et ancienne chancelière de l’armée française, était en fonction, à cette époque, au Bureau des exactions de l’Ambassade de France au Rocher Noir : elle affirme sous serment que le nombre des victimes du pogrom de cette sinistre journée et de celles qui ont suivies est plus proche de 4.000 que de 3000 !... Et cet ethnocide a été perpétré en toute impunité, le général Katz ayant consigné toutes les troupes françaises pour obéir à l’ordre criminel reçu de l’Élysée : « Surtout, ne bougez pas ! ».

La France ne s’est pas beaucoup préoccupée du sort de ses disparus. Elle en a caché l’horreur tant qu’elle a pu. Il a fallu qu’en 1971, par une déclaration solennelle à la presse, le chef de l’État algérien, le colonel Boumedienne, en bon héritier des pirates du temps de la régence turc, déclare que son pays détenait toujours UN GRAND NOMBRE D’OTAGES FRANÇAIS, indiquant que, lorsqu’il le faudrait, il en communiquerait la liste exacte, mais que POUR LA LIBÉRATION DE CES OTAGES, LA FRANCE DEVRAIT Y METTRE LE PRIX ... Ce qu’elle n’a pas fait.. Et le monde moderne, dit humaniste, ne s’est pas indigné de telles ignominies...

J’ose espérer, bientôt un demi-siècle après le drame du 19 mars, que tous ceux qu’on a appelés « les disparus » sont morts, comme le sont aussi tous les musulmans du parti de la France, et je n’évoque pas seulement les Européens ou les Harkis, Moghaznis, ou fonctionnaires musulmans... J’ose espérer que le fleuve de sang ouvert le 19 mars 1962 n’est plus qu’un immense charnier où se décomposent, avec la dernière flambée du patriotisme français, les restes de près de deux cent mille êtres humains qui aimaient la France et qui sont morts à cause de cet attachement...
Et puis, Monsieur le Député-Maire, lorsqu’on accepte la charge d’une députation, il me semble qu’au plan légal, on devient, sinon garant, du moins gardien de la Constitution française. Vous, bien au contraire, vous voulez en afficher la violation sur les murs de la ville dont vous êtes le premier magistrat ! En voulez-vous les preuves ?
Charles De Gaulle, chef de l’État français de l’époque, a commencé par violer cette loi incontournable voulue et votée spontanément par le peuple français le 28 septembre 1958, portant sur l’intégrité du territoire national... Ayant l’obligation de respecter ce vote, le chef de l’État n’a pas appliqué la volonté du peuple puisque, après trois ans de manœuvres politiciennes contraires à celle-ci, il a exclu du vote concernant le sort de cette partie du territoire national appelée Algérie, tous les Français à part entière qui y résidaient alors que leurs vies et leurs biens étaient justement mis en jeu par ce vote...

La deuxième violation de la Constitution française concerne la liberté de penser de tous les citoyens et, quoi qu’on en dise, elle est encore en vigueur aujourd’hui... La Déclaration des Droits de l’Homme de 1789 affirmait bien que « Nul ne doit être inquiété pour ses opinions » et que « La libre communication des pensées est un des droits les plus précieux de l’homme »... Nous pouvons crier la vérité, Monsieur le Député-Maire, nous pouvons nous user les doigts à écrire la vérité, nous pouvons nous déchirer le cœur à la proclamer, en général, les politiciens de gauche comme de droite n’y répondent pas parce qu’ils ne veulent pas reconnaître les crimes du maître à penser que tous ont déifié, alors que le tout premier des crimes gaullistes a été la dégradation même de l’esprit humain !

Le troisième des crimes gaullistes est celui qui a porté atteinte à la Liberté... L’article IX de la déclaration de 1948 précise : « Nul ne peut être arbitrairement détenu ou exilé... ». Alors là, combien de milliers de Français d’Algérie ont été arrêtés, incarcérés, torturés, mis au secret sans jugement, relâchés par des magistrats, puis repris par des barbouzes, ou dénoncés à l’ennemi de la veille par ces mêmes barbouzes selon les ordres criminels du chef de l’État français ? On ne le chiffrera jamais, même si s’entrouvrent, aujourd’hui, des archives soigneusement expurgées... Mais il n’empêche que, depuis la violation de la Constitution française, la France n’est plus une démocratie, mais un pâle reflet qui n’a plus rien à voir avec la bravoure du Chevalier Bayard !

Vous, Monsieur le Député-Maire, vous qui, en tant que premier magistrat d’une des plus grandes villes françaises, devriez être un des garants du respect de la loi dans un pays de droit, les violations de la Constitution française devraient vous révolter tout comme elles ont révolté un illustre maître à penser de votre parti M. François Mitterrand et tout comme l’écrit aujourd’hui votre candidat à l’élection présidentielle M. François Hollande : « La France s’honorerait à reconnaître ses responsabilités dans l’abandon volontaire de nos concitoyens pendant la période suivant les accords d’Évian et le cessez-le-feu en Algérie… ».

Eh bien, non ! Il semble que vous ayez oublié l’objectivité et la rigueur attachées à votre haute fonction ! Pour plaire aux négationnistes de la FNACA, vous voulez célébrer jusque sur les murs de la ville un cessez-le-feu qui n’a jamais existé ! Alors, Monsieur le Député-Maire je vous demande seulement, en votre âme et conscience, de vous poser vous-même la question suivante : que célébrez-vous le 19 mars : UN CESSEZ-LE-FEU OU UNE FORFAITURE MARQUANT LE DÉBUT D’UN GÉNOCIDE ?

Et pour avoir pris la décision de débaptiser un pont qui porte le glorieux nom de Bayard pour le remplacer par la date d’un « péché mortel », comme l’a écrit le Maréchal Juin, ne réalisez-vous pas que la ville rose, cette belle ville que nous aimons, va en perdre jusqu’à cette appellation de rose tant elle rougira de honte !

Alors ne vous étonnez pas, Monsieur le Député-Maire, que j’appelle, par cette lettre ouverte, tous les Français dignes de ce nom, qui souhaitent, non pas la perdition, mais la réhabilitation de leur patrie, à une manifestation de masse pour protester contre un forfait qui ajoute à la forfaiture ! Et, j’en suis certaine, ils répondront PRÉSENTS !

Je vous prie de croire, Monsieur le Député-Maire, à l’expression de mon écœurement le plus profond.
Anne CAZAL

chaque lettre de l’alphabet correspond une très longue liste)

Le 19 mars : un déni d'honneur, un déni de mémoire


Lettre ouverte d’Henri Pinard Legry
président de l’Association Soutien à l’Armée Française (ASAF)
 à
Pierre COHEN, député-maire de la ville de Toulouse

Monsieur le Député-maire,

La lecture du journal « LA DÉPÊCHE » du 1er février 2012 m'apprend que vous avez, à l'occasion d'une manifestation récemment organisée dans votre commune, annoncé votre intention de procéder prochainement au changement de nom du pont BAYARD en le baptisant  « pont du 19 mars 1962 ».

Vous ignorez peut-être que votre geste fait non seulement disparaître de la mémoire collective de votre ville, un héros incontesté de l'Histoire de France dont le nom symbolise à la fois le courage, l'honneur et la générosité, mais qu'il bafoue la mémoire de tous ceux qui sont morts en Algérie après le 19 mars 1962 et piétine l'honneur de ceux qui sont morts avant cette date.

C'est la raison pour laquelle je me permets de vous adresser ci-dessous un texte sur la réalité du 19 mars.

Il vous permettra de mieux comprendre les raisons de ma lettre et vous conduira je l'espère à revenir sur une décision qui constitue un déni de mémoire.

Veuillez agréer monsieur le député-maire, au seul titre des fonctions que vous occupez, l'expression de mes sentiments distingués.


Européens d'Algérie arrêtés par le FLN en 1962 après le 19 mars et les prétendus "accords" d'Évian



Henry-Jean FOURNIER
Officier général en 2ème section

[Les éléments d’argumentation ont été empruntés à un article de M. René MAYER, « Faux anniversaire pour un faux armistice », paru dans la revue de l’été 2009 de l’Association « Secours de France ».]


La date de la commémoration de la fin de la guerre d’Algérie, comme l’appellation elle-même de cette « guerre », longtemps considérée seulement comme « les événements d’Algérie », a aussi longtemps fait débat en France, jusqu’à la décision prise par le Président de la République d’adopter la date du 5 décembre pour la journée nationale d’hommage aux morts de la guerre d’Algérie et des opérations au Maroc et en Tunisie [1].

Le choix de cette date a été le fruit du travail d’une commission, présidée par le Professeur FAVIER, de l’Institut et réunissant les douze associations les plus représentatives d’Anciens Combattants de toutes les guerres pour proposer une date commune. Après discussion et un vote démocratique, 10 associations (représentant 800 000 adhérents [2]) ont opté pour le 5 décembre, date à laquelle avait été inauguré, en 2002, le Mémorial A.F.N. du Quai Branly.

Le 5 décembre 2002, en effet, toutes les associations et fédérations étaient présentes, dans une même communion d’esprit, autour du seul souvenir de ceux qui avaient donné leur vie au service de la Patrie au cours de cette période des combats d’A.F.N. 
La volonté d’apaiser les débats se manifestait ainsi dans un jour qui rassemble, exempt de toute considération politique, philosophique ou religieuse et respectant les sensibilités de chacun. Il ne s’agissait ni de commémorer une date, ni de célébrer une victoire ou de pleurer une défaite, mais tout simplement d’honorer ce jour là, sur l’ensemble du territoire national la mémoire de ceux qui, indépendamment de leurs propres convictions, avaient disparu dans ces combats et ces événements.

On peut certes contester le choix du 5 décembre, mais on ne peut refuser à cette date l’avantage d’être neutre et de n’avoir d’autre but que de rassembler autour de l’hommage aux morts.

Cependant, malgré la quasi unanimité recueillie autour de ce choix, une association continue de militer pour que ce soit à la date du 19 mars que soit célébrée la mémoire des morts en Algérie.

La date du 19 mars est celle du cessez-le-feu décidé, en 1962, lors des entretiens entre le gouvernement français et des représentants du Front de Libération Nationale algérien, à Évian.

C’est là que commence toute une série de malentendus.....

 ***

Le premier malentendu tient au fait qu’il n’y a jamais eu d’accords officiels signés entre la France et un quelconque organisme représentant la rébellion algérienne :

1. Ce que l’on appelle « les accords » d’Évian ne porte même pas ce nom dans le document d’origine établi à Évian : les conclusions des entretiens qui se sont déroulés à Évian portent le nom de « déclarations du gouvernement ». 

2.    Cette absence de référence à tout accord de type diplomatique ne confère à ces déclarations aucune valeur juridique au plan international et laissait, d’emblée, la porte ouverte à toutes les remises en cause, puisqu’il ne s’agissait que de déclarations d’intentions.

3.     Ces « déclarations » ont d’ailleurs été immédiatement rejetées par les instances 
dirigeantes de la rébellion, qui ont désavoué les représentants qu’elles avaient elles-mêmes délégués à Évian. 

4.     En l’absence de toute portée juridique, les conclusions des négociations d’Évian 
n’ont jamais pu être utilisées par la France et ses ressortissants vis-à-vis de la juridiction internationale pour faire respecter les clauses essentielles prévues (telles que, par exemple, les droits de propriété des Européens d’Algérie, la participation d’Européens aux affaires publiques, la parité de la mise en valeur du sous-sol saharien, l’usage de la langue française, etc.) 

La mise en œuvre des « déclarations d’Évian » a donc été effectuée de manière strictement unilatérale, par la France seule, sans partenaire.
 Ce fut notamment le cas de ce que l’on a appelé le « cessez-le-feu ».

***

Le second malentendu est en effet la notion de « cessez-le-feu » décrété à partir du 19 mars 1962.

Dans une guerre « normale », cette décision, qui s’apparente à la notion d’armistice entre deux belligérants, est appliquée sur le champ de bataille par les troupes en présence et conduit à une interruption des combats et à la mise en œuvre d’un certain nombre de procédures, permettant notamment de préserver les populations. Cette situation débouche ensuite soit sur la reprise des combats en cas de désaccord entre les diplomates négociant la fin du conflit, soit sur un accord de paix entre les parties.

Dans le cas de l’Algérie, la situation était fort différente de cette procédure : la guerre n’en était pas vraiment une et l’adversaire n’avait pas d’existence internationale légale. En outre, compte tenu du caractère même de la « guérilla », l’ennemi sur le terrain n’obéissait à aucun commandement capable de faire appliquer un tel cessez-le-feu, d’autant plus qu’à l’époque, les combats étaient devenus rares, en raison de la mise hors-de-combat, précisément, de la plupart des rebelles, sur le territoire des départements d’Algérie.

Le cessez-le-feu ne fut donc mis en œuvre que par le commandement français, qui l’imposa à ses troupes, avec toute la rigueur d’une organisation militaire conventionnelle. L’armée française reçut l’ordre de s’enfermer dans ses cantonnements et de n’intervenir qu’en cas de légitime défense d’elle-même.

Le cessez-le-feu fut donc strictement unilatéral et les combattants de « la onzième heure » du F.L.N. eurent alors les mains libres pour se livrer à une application particulière d’un cessez-le- feu, non validé par les instances dirigeantes de la rébellion, réfugiées à Tripoli.

La date du 19 mars 1962 a donc été le signal d’une période particulièrement douloureuse de la tragédie algérienne, puisqu’il y a eu, à partir de cette date et jusqu’à l’exode total des Européens d’Algérie, plus de victimes, (d’origine européenne ou nord-africaine) que durant toute la guerre. Assassinats et enlèvements, qui avaient été pratiquement éradiqués, ont connu une virulence accentuée par la sauvagerie et le caractère irrationnel des actes commis.

Aujourd’hui encore, de nombreuses familles de Pieds-noirs ne savent toujours pas ce que sont devenus ceux des leurs qui ont été enlevés à ce moment-là et qui ont été estimés, pour la seule population d’origine européenne, à 1772 personnes enlevées dont 1423 encore portées disparues à ce jour [3] (contre 2788 tués et 330 disparus pour la période 1954-1962).

En ce qui concerne les Harkis, qui avaient le statut légal de supplétifs de l’armée française, on évalue le nombre de leurs morts, dans des conditions particulièrement atroces (égorgements, ébouillantements, écorchages vivants, émasculations, etc.) à un chiffre officiel compris entre 60 et 70 000 victimes, massacrées sous les yeux de l’armée française dans les rangs de laquelle ils combattaient quelques semaines avant.

Dans ce tragique décompte, il faut aussi avoir une pensée pour les populations d’origine algérienne qui s’étaient engagées aux côtés de la France et qui ont également été impitoyablement massacrées dans leurs douars, au fond des montagnes, sans que l’on puisse avancer un chiffre qui ferait sans doute horreur.

Enfin, et ce n’est pas le moindre fait au regard de la démarche de mémoire que recherchent aujourd’hui les Anciens Combattants de cette époque, la Direction de la Mémoire, du Patrimoine et des Archives (DMPA) du ministère de la Défense a recensé 386 militaires français ayant trouvé la mort après le 19 mars 1962.

L’armée française est en effet demeurée en Algérie jusqu’au 2 juillet 1964 [4] et a continué à éprouver des pertes, par attentats ou enlèvements, jusqu’à cette date.

***

Le troisième malentendu est d’origine plus récente, car, dans l’imaginaire populaire français, qui ne connaît pas vraiment l’histoire de cette période, on a facilement tendance à placer la commémoration de la fin de la guerre d’Algérie au même niveau que l’armistice du 11 novembre 1918 (qui a été demandé par l’adversaire en raison de la victoire, sur le terrain, des troupes alliées) ou que la Victoire du 8 mai 1945 (qui a été imposée par les Alliés à l’Allemagne totalement vaincue).

Il est bien compréhensible, en effet, que les deux millions de jeunes Français qui ont été envoyés défendre les couleurs de la France en Algérie veuillent aujourd’hui commémorer la fin d’un événement qui a marqué leur jeunesse.

Mais, après avoir vécu une guerre qui n’a jamais voulu dire son nom, pourquoi faut-il qu’une minorité d’entre eux, certes organisés en une fédération très active, qui occupe puissamment l’espace politico-médiatique, mais qui demeure minoritaire dans le monde combattant, choisisse une date célébrant un faux armistice ?

Pourquoi faut-il, après avoir inutilement sacrifié une partie de leur jeunesse, qu’ils sacrifient aujourd’hui leur honneur en commémorant un faux anniversaire ?

***

La date du 5 décembre n’est sans doute pas très heureuse, mais elle a le mérite de se vouloir apaisante, quelles que soient les opinions.

S’il n’existait qu’une seule raison pour refuser la date du 19 mars, elle ferait appel à la mémoire de tous ceux qui sont tombés là-bas avant le 19 mars et dont la mort n’a servi à rien. Elle ferait surtout appel à la mémoire de tous ceux qui sont morts après le 19 mars, parce que la France avait baissé les armes et les avait abandonnés à leurs tueurs.

Vouloir célébrer le 19 mars est un déni d’honneur à l’égard des premiers et un déni de mémoire à l’égard des seconds.
Le 1er février 2012



1- Par décret n° 203-925 du 26 septembre 2003 le Président de la République a institué le 5 décembre journée Nationale d’Hommage aux « Morts pour la France » pendant la guerre d’Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie. Cette date du 5 décembre a été confirmée par l’article 2 de la loi N°2005-158 du 23 février 2005 portant Reconnaissance de la Nation.
2 - Les deux autres associations représentaient environ 400 000 adhérents.

4 - le statut d’ancien combattant a d’ailleurs été accordé aux ayant-droits jusqu’au 2 juillet 1962, prouvant ainsi que la guerre n’a pas cessé le 19 mars 1962.

mercredi 29 février 2012

Élection présidentielle, ah ! la belle déconnade : "Le déconnomètre fonctionne à plein tube"…


Michel Audiard cité par François Bayrou : "Le déconnomètre fonctionne à plein tube"…  
… C'est peu dire : il s'affole le déconnomètre !



François Bayrou a déclaré que le "déconnomètre fonctionne à plein tube", à propos d'un des projets annoncé par François Hollande (PS), celui  de taxer à 75% les contribuables les plus riches… Ainsi la Suède - 58 % - serait largement distancée par la France à Hollande…

"Je crois que c'est Audiard, qui avait une phrase un peu rude : le déconnonomètre fonctionne à plein tube", a commenté François Bayrou, interrogé par BFMTV-RMC. 

Alors qu'on lui demandait s'il fallait comprendre que selon lui François Hollande "déconnait", François Bayrou a répondu : "ça, c'est vous qui le dites"… À défaut de le dire, qui ne le pense pas ? Ah ! la belle déconnade que cette élection… Hollande manifestement, mais il serait talonné de très près par la meute… "Déconnade", serait-ce un euphémisme politiquement correct pour nommer la démagogie à bout de souffle ?

Vidéos de la campagne de François Bayrou

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Sans déconner (on ne déconne jamais soi-même !)… affirmons un semblant de cohérence :
 

Carl Lang, avec Roger Holeindre, pour témoigner, éduquer, assurer l’avenir… du solide !

Mais dans l’immédiat, puisqu’il faudra bien faire avec ce qui est en magasin…
 

François Bayrou, pour un premier grand coup de balai… François Bayrou, qui s’il accédait au second tour renverrait à coup sûr et Hollande et Sarkozy… refonderait profondément les institutions…

 

mardi 28 février 2012

Homs : les journalistes étrangers retenus en tant que boucliers humains par les rebelles…




Témoin impartial, Thierry  Meyssan répond à 5 questions sur la situation à Homs…

- Que s'est-il passé ce samedi 25 février ?
- La situation à Homs aujourd'hui ?
- Les journalistes pris au piège de l'ASL ?
- Comment s'est déroulée la négociation ?
- Comment sortir les journalistes de cette situation ?