Qui ne risque rien n'est rien… sur le chemin de Damas, alors que les opinions ont cédé face aux faits…
on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.

vendredi 4 février 2011

Peuples, soyez attentifs…

"Publicité ! Que demande toute la foule moderne ? Elle demande à se mettre à genoux devant l’or et devant la merde !... Elle a le goût du faux, du bidon, de la farcie connerie, comme aucune foule n’eut jamais dans toutes les pires antiquités... Du coup, on la gave, elle en crève... Et plus nulle, plus insignifiante est l’idole choisie au départ, plus elle a de chances de triompher dans le cœur des foules... mieux la publicité s’accroche à sa nullité, pénètre, entraîne toute l’idolâtrie... Ce sont les surfaces les plus lisses qui prennent le mieux la peinture."

Louis-Ferdinand Céline, Bagatelles pour un massacre, Éd. Denoël, 6e édition, p. 54

mercredi 2 février 2011

Louis-Ferdinand Céline : l'inferiority-complex

"Si j'étais encore là, mon cher freddie mythe errant, j'aurais déjà emprunté mon plus joli stylo et t'aurais façonné un p'tit pamphlet en ton honneur qui t’aurait filé une irrépressible courante dont tes fonds de falzar seraient souillés jusqu'à trépas. Mais ta lâcheté a voulu que tu attendes mon absence pour te fourvoyer à mon égard, mais crois-moi, tu ne perds rien pour attendre !
Alors, merci tout de même à ceusse qui apprécieraient encore ma verve et mon style, que tout le monde a voulu imiter sans jamais l'égaler."
L-F C 


Les critiques, surtout en France, ils sont bien trop vaniteux pour jamais parler que de leur magnifique soi-même. Ils parlent jamais du sujet. D’abord ils sont bien trop cons. Ils savent même pas de quoi il s’agit. C’est un spectacle de grande lâcheté que de les voir, ces écœurants, se mettre en branle, s’offrir une poigne bien sournoise à votre bonne santé, profiter de votre pauvre ouvrage, pour se faire reluire, paonner pour l’auditoire, camouflés, soi-disant « critiques » ! Les torves fumiers ! C’est un vice ! Ils peuvent jouir qu’en dégueulant, qu’en venant au renard sur vos pages. J’en connais qui sont écrivains et puis millionnaires, ils sortent exprès de leurs rubriques pour se filer un rassis, chaque fois que je publie un ouvrage. C’est la consolation de leurs vies... des humiliations de profondeur, des « inferiority-complex », comme ça s’intitule en jargon.
Louis-Frerdinand Céline, Bagatelles pour un massacre, Éd. de la Reconquête, p. 93

mardi 1 février 2011

Louis-Ferdinand Céline nous reçoit à son domicile de Meudon

Louis-Ferdinand Céline, entouré de ses chiens, de son perroquet, nous reçoit dans l'intimité de son domicile de Meudon… Entretien émouvant de près de vingt minutes avec Louis Pauwels… Louis-Ferdinand Céline évoque d'abord le passage Choiseul, ses parents, son enfance, ses études…  Dans la seconde partie, Louis-Ferdinand Céline se confie alors sur la vie, ses peines, les écrivains,  l'écriture, la médecine, l'amour, la vulgarité, la guerre, Dieu, la mort...  

"Au revoir et merci…"

Cette causerie devait être programmée le 19 juin 1959 dans l'émission "En Français dans le texte". Elle a été interdite de diffusion en raison des écrits politiques de Céline, sous prétexte des libres propos de cette émission "jugés" trop forts. Malgré un jeune Louis Pauwels conventionnel à souhait. Déjà très  "Figaro"… Plus de cinquante ans après rien ne change… Rebelote !!!





lundi 31 janvier 2011

samedi 29 janvier 2011

Décrypter l'actualité avec Céline…

Et si cette possible offense à la sensibilité des fils des victimes de la déportation n’était qu’un alibi ? Louis-Ferdinand Céline reste dangereux… Céline parle le plus souvent au présent… à l’indicatif… Il parle dans le langage familier de notre confrontation au quotidien. De l'actualité. Dans certaines de ses œuvres ces références à l’actualité foisonnent. Un des apports majeurs de Céline, c’est de nous fournir des clefs de décryptage du maquillage de cette actualité. Décryptage de ce que voudraient nous faire gober les maîtres des médias et leurs commanditaires… Voici une vidéo édifiante qui nous fournit une excellente illustration de l’opportunité de fréquenter sans retenue l’œuvre de Céline… Un antidote aux manipulations de l’opinion… Salutaire…

"La TV est l'outil le plus dangereux actuellement contre les intérêts du peuple, voire des peuples. Les menteurs se multiplient et sont omniprésents sur vos chaînes aussi bien privées que publiques. La magouille est reine, la tromperie princesse, le mensonge roi."




vendredi 28 janvier 2011

Un vent de liberté…

Ils ont tenté de bâillonner Louis-Ferdinand Céline ! … Respirons à pleins poumons… Goûtons jusqu’à l’ivresse à la bonne littérature. Sans réticence… Sans scrupules… Sans plus aucun arrière-goût moralisateur… Ce nouvel acte de terrorisme compassionnel nous libère de toutes chaînes… N’exige de nous plus aucune compromission. On ne répond au terrorisme qu’en faisant face. Dès lors, seule compte la littérature. Est seul absolu le talent… La morale c’est du relatif… Couvain de totalitarisme. Les idées ne sont que point de vue… Seule vaut, nous intéresse l’art avec lequel elles sont exprimées. Céline est franc, net, brutal, excessif… Avec tous, envers tous… Même avec ses amis, ceux qui l’ont le plus aidé dans la misère de son exil danois… Sa tendresse n’avait de constance qu’envers ses chats, ses chiens, les oiseaux, les enfants, les malades, les pauvres gens… Qui que nous soyons, nombreuses sont les pages de Céline qui nous interpellent, nous confrontent à notre médiocrité, notre connerie, notre lâcheté, notre avarice, notre mesquinerie, notre grégarisme, notre méchanceté, nos superstitions, nos ambitions … … Nul ni aucun travers n’y échappe… Pourquoi donc le juif prétendrait y échapper lui seul ? Concédons qu’il n’inspire pas les meilleures pages de l’œuvre de Céline… Céline est tellement plus attrayant lorsqu’il parle des pauvres gens, des vieux, des enfants, des malades, l’hiver pendant les privations de l’occupation… Témoin ces pages poignantes du dernier chapitre de « Les Beaux Draps ». Est-ce là la justification d’une telle furie ? Céline n’est pas forcément meilleur lorsqu’il se déchaîne contre les catholiques… Vouloir accaparer le premier rang dans l’inspiration de l’écrivain, encore quelle stupide prétention !

Merci infiniment pour cette incitation, cette invitation à lire ou relire Céline. Et puisque certains juifs prétendraient toujours occuper les premières places, soyons bon enfant, donnons-leur satisfaction… Ils le méritent bien, vu l’extraordinaire service qu’ils rendent aujourd'hui à la renommée de Céline… À l’éveil de la curiosité de ceux qui ne l’auraient pas encore découvert… Qu’ils découvrent cette œuvre immense, foisonnante : « Bagatelles pour un massacre »… Qu’ils ouvrent « L’École des cadavres », avec ces quelques lignes, parmi les quelques passages où les juifs tiennent quelque rôle, passage que notre préposé à la culture aurait été bien inspiré de relire avant de prendre sa piteuse décision… À moins… à moins… à moins que Frédéric Mitterrand ne soit vraiment pas aussi niais qu’il s’amuserait à le faire croire… Sacré Frédo ! Avec tes « boxeurs de quarante ans », Laurence Ferrari en a, elle aussi, pris plein la calandre…
« Pour le noyé tout ce qui flotte devient miracle, le pire chien crevé. Le Goye plongé, tourbillonné dans le prodigieux, torrentiel percutant carnaval juif, a perdu tout discernement, et même toute velléité de discernement. Il ne réagit plus. Il ne se doute même plus qu’il n’existe plus. Il est trop minutieusement entrepris depuis l’école, depuis le lycée, depuis trop long- temps accaparé, robotisé, implacablement sonné, du berceau jusqu’à la tombe. Dès qu’il entr’ouvre un œil, qu’il prête la moindre oreille au plus furtif écho du monde, il ne s’attend plus à autre chose qu’à des vérités juives, des mots juifs, des rythmes juifs, des transes juives, des charabiateries juives, des croisades juives. Il est fixé comme un poisson dans sa friture. Ce qui n’est pas juif peut seul encore, par extraordinaire inversion, le mettre en état de rébellion, d’hostilité, tellement il est devenu juif, synthétiquement par persuasion. Tout lui parvient toujours du monde extérieur, inexorablement, infailliblement, invinciblement juif. Il n’est plus que le somnambule des volontés juives. Il a tout perdu dans la prodigieuse vacarmerie juive, jusqu’à la velléité de se retrouver, de retrouver sa personne, son âme, sa volonté... Le Juif l’emmène où il veut, comme il veut.
Les démocraties ne sont que les dominions de Tintamarrerie ahurissante juive, prodigieux, stratosphérique tambourinage et gigantesque accompagnement de notre appareil de torture et de servitude. Absolument irrésistible. Quels sont les patrons de ce cauchemar? Les banques juives, la conjuration des rabbins, l’Intelligence Service (grande productrice de guerres et de révolutions), l’Angleterre judéocratique, la Cité, toute aux juifs ».
Louis-Ferdinand Céline, « L’École des cadavres » (1938), Éd. de la Reconquête, pp. 38-39

jeudi 27 janvier 2011

La PUT sévit : Céline censuré

« Dieu se rit des hommes qui se plaignent des conséquences des causes qu’ils chérissent. » 
Bossuet

La PUT (calmons les malcomprenants chatouilleux, rien de coquin ici ! il s'agit cette putain de : « pensée unique totalitaire »)… je disais donc, la PUT… a encore sévi… Louis-Ferdinand Céline encore censuré... Épuré… Par un pusillanime préposé aux affaires culturelles de France. Pusillanimité face aux injonctions d'un terrorisme intellectuel. Terrorisme de la compassion. Le plus insidieux. Mais l’ampleur de la réaction à cet attentat contre les lettres françaises se dresse magnifique… Merci pour Louis-Ferdinand Céline. Fasse que Louis-Ferdinand Céline dérange encore… Louis-Ferdinand Céline n'en est que plus vivant… Louis-Ferdinand Céline n'en sort que plus grand… "Céline, prophète", comme le clame Robert Brasillach, le poète assassiné… Relisons Céline, tout Céline !!! Ce qu'il écrit reste plus que jamais vrai et d'actualité. En cette année 2011, cinquante ans après qu'il ait quitté ce monde pourri, célébrons Céline !!!  Que 2011 soit une année Céline…

On trouvera un large éventail des réactions à cette put initiative, avec liens aux articles originaux dans "Le Petit Célinien"… À ma connaissance la meilleure référence pour suivre cette affaire, ses développements, l’année Céline…

mercredi 26 janvier 2011

Négationnisme officiel et récurrent pour les crimes du communisme

Bernard Antony, président de l’Institut du Pays Libre, communique :

On ne célèbre pas Céline, mais alors il faut aussi arrêter de célébrer Aragon !

Monsieur Serge Klarsfeld a obtenu du ministre de la culture Frédéric Mitterrand que, bien qu’il ait été un très grand écrivain, Louis-Ferdinand Céline soit retiré de la liste des célébrations nationales. Mais est-il possible alors que l’on puisse tolérer que des rues et des places et des lycées et des collèges puissent encore porter le nom de Louis Aragon ? Ce dernier fut quelquefois à ses heures un délicat poète et un romancier de talent. Mais il fut tout au long de sa vie un atroce laudateur de toutes les abominations et exterminations communistes. Véritable crapule stalinienne, honoré pour sa servilité, il n’était pas seulement le thuriféraire du gigantesque assassin du Kremlin mais il hurlait à la mort, il en rajoutait de la manière la plus vomitoire qui fut.
Alors qu’à la Loubianka, siège de la Tcheka et de ses appellations successives en NKVD, G.P.U. (Guépéou), puis KGB, on torturait, on « liquidait » des centaines de milliers de victimes (et au final, chiffre russe officiel : cinq millions d’assassinés) Aragon écrivait : « J’appelle la terreur du fond de mes poumons » (La révolution surréaliste – 1925).
Cette crapule bolchevique confirmait cette aspiration sanguinaire : « L’éclat des fusillades ajoute au paysage une gaieté jusqu’alors inconnue : ce sont des ingénieurs et des médecins qu’on exécute. » (Front rouge – 1930).
Alors que des millions de Russes, de Baltes et d’Ukrainiens mourraient au goulag, dans les famines et les exterminations de masse, ce chouchou de nos médias, qui dénonçait et condamnait ses anciens amis surréalistes qui déplaisaient à Staline, n’hésitait pas, ô le doux poète, à confier : « Je chante le Guépéou qui se forme en France à l’heure qu’il est. Je chante le Guépéou nécessaire à la France ». Ce Guépéou était d’ailleurs nécessaire aussi à l’Allemagne nazie ! Car au moment de la lune de miel entre Staline et son compère Hitler, ce dernier envoya à l’invitation du premier les cadres de la Gestapo se faire instruire par le Guépéou. Faut-il préciser que, se félicitant des exterminations des « koulaks » et des peuples honnis par Staline, Aragon, prix Lénine de littérature en 1957, ne broncha pas non plus à la nouvelle de l’élimination des médecins juifs du fantasmagorique « complot des blouses blanches » qui annonçait une grande vague d’extermination antisémite que le rappel au diable de Staline évita ?
Mais alors que Céline fut pendant longtemps un réprouvé et un maudit, Aragon, lui, se vautrait dans les palaces et les honneurs. Avec le manque total de vergogne qui le caractérisait, François Mitterrand le décora lui-même de la légion d’honneur le 19 novembre 1981.
On attend maintenant pour le moins de Frédéric Mitterrand, de l’ensemble du gouvernement et des collectivités que Louis Aragon qui, pendant un demi-siècle, mit son talent au service des crimes contre l’humanité du communisme soit banni de l’honneur public des rues et des édifices et que nul négationnisme de son abjection n’entrave la nécessaire révision de la manière dont on l’évoque dans les livres scolaires.

mardi 25 janvier 2011

La France LICRAtisée…

Sur son blog "La France LICRAtisée", Anne Kling se félicite avec lucidité pour la gloire de Louis-Ferdinand Céline de cette bévue aussi imbécile que servile  de Frédéric Mitterrand :
Comme on pouvait s’en douter, le « ministre » de la culture s’est couché de tout son long devant les injonctions crifiennes et klarsfeldiennes réunies. Mais c’est bien, très bien, même. Céline s’en remettra sans peine et y trouvera même vraisemblablement de nouveaux lecteurs, qui n’étaient pas très au courant mais vont à présent s’y intéresser de plus près.
Et puis, on en arrive tellement au stade de la caricature dans les exigences formulées et les empressements serviles à y répondre qu’il faut ça pour dessiller certains yeux qui n’avaient pas encore saisi l’ampleur de la chose. En ce sens, ces dérisoires polémiques, parfaitement à l’image d’un pouvoir lui-même minable, sont des plus utiles et nécessaires.
À la place du CRIF (dont l’assoce de Klarsfeld fait partie), je lirais attentivement les commentaires qui accompagnent l’affaire, sur des sites « honorables », traduire, pas les nôtres. Et si j’avais pour deux sous de bon sens, ça me donnerait à réfléchir. Pour le moment, ils sont encore juchés sur le Capitole. Mais à ce train-là, la roche tarpéienne se rapproche de plus en plus ...
Tenez, prenez juste ces deux commentaires-là, à la suite d’un article du Monde. Ils résument assez bien  la tonalité générale :
« Remercions tout de même Frédéric Mitterrand, ridicule histrion qui tient plus du mauvais théâtre de boulevard que du gouvernement français, pour une chose : je suis sûr qu'il aura donné envie à plus d'un de ressortir Céline de leur bibliothèque. Nota : on peut apprécier à la fois Montaigne, Flaubert, Stendhal et Céline. C'est mon cas. »
 « Ce qui m'impressionne, c'est le pouvoir de Mr. Klarsfeld. Il suffit que le Monde relaye ses états d'âmes et tout le monde s'agenouille, que dis-je, se couche. J'espère qu'il va bientôt être fâché par le comportement d'Israël envers les Palestiniens. Peut-être cela changera-t-il quelque chose. » Le Monde : Frédéric Mitterrand fait volte-face et écarte Céline des célébrations de 2011
Pour (re)découvrir un maximum d'infos et de citations de Céline, je vous conseille ce site ami :   http://www.celineenphrases.fr/index.htm