Qui ne risque rien n'est rien… sur le chemin de Damas, alors que les opinions ont cédé face aux faits…
on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.

lundi 13 décembre 2010

 
Suite à la diffusion très médiatisée des propos de Marine Le Pen à propos de l’occupation musulmane de certaines rues à Paris et ailleurs en France, nous sommes évidemment d’accord sur les faits et notre mouvement, depuis sa création, lutte contre l’islamisation de notre pays et de notre continent.
Ce qui nous étonne, c’est ce brusque soubresaut du clan Le Pen à propos de l’islam alors que le FN a toujours eu une position plus qu’ambigüe sur ce sujet fondamental.
Une petite piqûre de rappel à l’attention de nos amis nationalistes :
Voici des extraits d’une interview donnée au journal Flash par Jean-Marie Le Pen (Numéro 23 – 24 Septembre 2009). Propos que nous avions qualifiés de scandaleux à l’époque !
Journal Flash : Parlons franchement, y a-t-il incompatibilité entre les cinq piliers de la foi musulmane - profession de foi, cinq prières quotidiennes, ramadan, charité du vendredi, pèlerinage une fois dans sa vie à la Mecque - et le mode de vie français ?
JMLP : A mon sens, aucune. En principe, les religions chrétiennes étaient religions de paix, de fraternité et d'amour. Ca n'a pas empêché les catholiques et les protestants de s'égorger des siècles durant, tel qu'en Irlande aujourd'hui encore.
Journal Flash : Pour les populations issues de l'immigration, le retour à la culture religieuse d'origine, ça aide aussi au maintien de l'ordre public ?
JMLP : Sûrement. Mais pour aller plus loin, sachant que les médias jouent à nous faire peur avec l'islamisme, je me demande, moi qui suis iconoclaste, dans quelle mesure le terrorisme islamiste n'a pas été imaginé pour freiner l'expansion islamique.
Selon JMLP, les Chrétiens sont des égorgeurs ! (le monde à l’envers !). L’islam sert au maintien de l’ordre public et l’islamisme a été inventé par les médias !
Camarades, à notre avis, Marine se fait un coup de pub pour essayer de rassembler les "natios" derrière sa bannière. Car si cela ne s’appelle pas un virage à 180°, nous ne connaissons rien à la géométrie (variable) !
Contact NDP 92 : ndp-92@orange.fr

dimanche 12 décembre 2010

"Si nous nous taisons les pierres hurleront"

Le vrai journal (Canal plus) 22 novembre 1998
Le 27 mars 1996, sept moines trappistes du monastère de Tibhirine, en Algérie, sont enlevés par un groupe armé. En mai 1996, ils sont assassinés. Officiellement, ils ont été victimes d'islamistes. Mais en 1998, Canal plus diffuse un sujet qui met en doute la version officielle. 


 Après douze années un haut fonctionnaire occidental dévoile la vérité : 
« Un hélicoptère de l’armée algérienne mitrailla le bivouac où ils étaient retenus»
«Les sept moines français sequestrés dans la nuit entre le 26 et le 27 mars 1996 à Tibhirine par un groupe islamique infiltré par la sécurité militaire (ndt DRS), furent tués depuis un hélicoptère de l’armée algérienne. L’engin aérien survolait la zone des reliefs montagneux de l’Altlas Tellien autour de Médéa en compagnie d’un autre hélicoptère. C’était la mi-mai, après le crépuscule. L’équipage avait repéré le feu d’un campement et le chef d’escadrille en personne, un colonel, avait tiré sur le bivouac. Depuis quelques temps déjà, les forces régulières ne s’aventuraient plus sur le terrain dans cette zone impraticable, faiblement peuplée et controlée par les intégristes : elles se limitaient à faire des reconnaissances aériennes et à combattre avec l’aviation. Après l’attaque, les engins aériens atterrirent près du bivouac. Les hommes à bord comprirent vite qu’ils avaient frappé la cible erronée. Le chef d’escadrille appela le commandement de la base d’hélicoptères détaché à Blida et dit clairement : “Nous avons fait une connerie, nous avons flingué les moines”. Ce fût ainsi que se conclut le sequestre».

vendredi 10 décembre 2010

La CPI pour Gbagbo ?

Une défection significative

Laurent Gbagbo comptait sur une contestation violente de son coup d'État dans la rue, afin de massacrer les populations et mettre Alassane Ouattara, le nouveau président, dans une position inconfortable devant la communauté internationale. Mais le nouveau président et le groupement politique qui le soutient ont préféré utiliser "la tactique du serpent boa" qui consiste à s'enrouler autour de la proie pour l'avoir par asphyxie.

Laurent Gbagbo pourra-t-il gouverner la Côte d'Ivoire contre la volonté clairement affichée de son peuple et contre monde entier ? Il pensait pouvoir mettre le monde entier devant le fait accompli en procédant à son investiture, alors même que l'Union africaine avait annoncé pour le même jour, l'arrivée en Côte d'Ivoire de l'ancien président sud-africain, Tabo M'beki, pour essayer de trouver une solution à la crise qu'il a créée en refusant de reconnaître sa cuisante défaite après le deuxième tour. Il espérait, se souvenant sans doute de plusieurs précédents, que la communauté internationale adopterait des positions contradictoires sur lesquelles il s'appuierait pour se maintenir au pouvoir, en "bon démocrate", contre la volonté de son peuple. Mal lui en a pris. Car, Laurent Gbagbo, en bon historien, vient de se rendre compte que pour la première fois dans l'histoire, la communauté internationale a fait preuve d'une unanimité incroyable dans la condamnation d'un coup d'État électoral. Laurent Gbagbo se retrouve donc seul, sans aucun soutien ou plutôt avec plusieurs soutiens dont celui de… on n'en voit pas. Il comptait sur la Russie et la Chine. Depuis hier, ces deux pays ont signé la déclaration du Conseil de sécurité de l'Onu, condamnant son coup d'État électoral et reconnaissant M. Alassane Ouattara comme le président élu et légitime de la République de Côte d'Ivoire. Le Conseil de sécurité a même menacé d'infliger des sanctions ciblées (Gbagbo et ses généraux) contre tous ceux qui font obstacle à la volonté du peuple de Côte d'Ivoire. Le monde ne veut plus voir naître en Afrique, des dictateurs qui bafouent et méprisent le choix de leur peuple. Et cette nouvelle attitude commence avec Laurent Gbagbo qui, aussi incroyable que cela puisse paraître, a décidé de troquer les habits de démocrate contre ceux de fossoyeur de la démocratie. Sa stratégie, qui a toujours consisté à opposer l'Afrique à l'Europe, n'a cette fois-ci, connu aucun succès. L'Afrique, à travers l'Union africaine et la Cedeao, lui a demandé, fermement, de quitter le pouvoir pour laisser la place au président légitime des Ivoiriens. Laurent Gbagbo est donc isolé et cela de façon accrue, comme lui avait promis le Président américain, Barack Obama. Ses camarades du Parti socialiste français (Ps) ont reconnu Alassane Ouattara comme "le Président légitime de Côte d'Ivoire". L'Union européenne a rejeté son coup d'État, de même que l'ensemble des pays et organisations à travers le monde. Autant dire que "le fruit est mûr" et que la honte qui va s'abattre sur Laurent Gbagbo n'est plus qu'une question de jours et peut-être même d'heures. Il peut continuer à s'illusionner et à tromper ses partisans en nommant des ministres (qui ne sortiront pas du pays), en recevant au palais présidentiel les populations acquises à sa cause (mais minoritaires), n'empêche, il a perdu les élections. Il le sait, sa femme Simone le sait, de même que tous les refondateurs, y compris Affi N'guessan, l'annonceur de décès en direct sans vérification. Laurent Gbagbo comptait sur une contestation violente de son coup d'État dans la rue, afin de massacrer les populations et mettre Alassane Ouattara, le nouveau président, dans une position inconfortable devant la communauté internationale. Mais le nouveau président et le groupement politique qui le soutient ont préféré utiliser "la tactique du serpent boa" qui consiste à s'enrouler autour de la proie pour l'avoir par asphyxie. Et cette tactique responsable, qui donne ses fruits aujourd'hui, a été appréciée par la communauté internationale qui a donné raison à Alassane Ouattara. Et Laurent Gbagbo vient de découvrir qu'on ne peut pas rouler indéfiniment le monde entier dans la farine en se faisant passer pour une victime de l'impérialisme occidental. Un refrain qu'il ne peut plus utiliser. La cavale de Gbagbo est donc sans issue. Ni pour lui-même, ni pour ses partisans, y compris les gradés de l'armée qui le soutiennent et qui ont déjà fait sortir toutes leurs familles du pays, comme Affi N'guessan et les autres. Laurent Gbagbo sait que Charles Taylor a eu la même attitude irrespectueuse à l'égard de la communauté internationale. Il a suffi que le président américain lui demande de quitter le pouvoir pour qu'il se retrouve devant  la  Cour  pénale internationale. Pourtant, Taylor avait plus de soutiens à l'époque que Laurent Gbagbo aujourd'hui. Et Laurent Gbagbo, (s'il s'entête), risque de subir le même sort que Charles Taylor. Depuis hier, suite à la déclaration du Conseil de sécurité, Laurent Gbagbo et ses partisans sont considérés à travers le monde, comme des hors-la-loi. Et tout le monde sait comment la Communauté internationale traite les hors-la-loi.

jeudi 9 décembre 2010

Gbagbo 1er, Empereur d'Éburnie

Le Conseil de sécurité de l'ONU, à l'unanimité, a reconnu ce mercredi 8 décembre en Alassane Ouattara le vainqueur de la présidentielle ivoirienne. Jusqu'à présent, la Russie faisait obstacle à cette déclaration. Visant Laurent Gbagbo, qui refuse de céder le pouvoir, les Nations unies condamnent "toute tentative de détournement de la volonté du peuple ou de porter atteinte à l'intégrité du processus électoral".
Il ne reste plus à Gbagbo qu'à se proclamer empereur, lui qui s'est plu à rappeler le geste de Napoléon s'auto-coiffant de la couronne… Gbagbo 1er, Empereur d'Éburnie !

mercredi 8 décembre 2010

La stratégie du président Ouattara

Le Nouveau Réveil - mercredi 8 décembre 2010
Comment mieux résumer la situation en Côte d'Ivoire et l'action de son Gouvernement que par cette une du Nouveau Réveil… Le journal en ligne Politico reproduit un excellent article éclairant la stratégie d'Alassane Ouattara… Désormais le président Ouattara a la signature auprès des institutions financières : BCEAO, BAD, FMI, Banque mondiale. Destitution et rappel d'ambassadeurs. Défections dans l'entourage de l'ancien Président. Simone Gbagbo, l'épouse de l'ancien Président envoie des fonds en lieu sûr, en Angola…

mardi 7 décembre 2010

Côte d’Ivoire : un professeur expert en Droit Public sur TV5Monde…

Ce dimanche soir TV5Monde proposait un entretien avec le professeur Albert Bourgi qui enseigne le Droit Public à l'université de Reims et comme il l’affirme sur son blog (à l’abandon depuis la mi-octobre) est expert en politique africaine puisqu’il a publié beaucoup d'articles sur l'Afrique. J’ai écouté cet entretien. La journaliste qui le recevait, fait assez rare, s’est montré particulièrement excédée par l'art consommé de la langue de bois d'un invité égaré loin d'un amphi complaisant d'étudiants. Il n’y avait certainement pas qu’elle… Pourquoi s’être obstiné à invoquer uniquement des arguments techniques juridiques ? Un délai qui n’aurait pas été respecté par la CNI, pour lequel il fallait demander une prorogation. Or il apparaît clairement que tout ce qui s'est passé s’inscrivait dans les manigances de Gbagbo et de ses représentants. Leur volonté était claire : empêcher par tous les moyens, y compris la violence - ils l’ont prouvé à la face du monde -,  la CNI de publier les résultats dans les délais prescrits, pour ensuite laisser le Conseil constitutionnel décider. Décision, en tout cas de figure, acquise d'avance en faveur de Laurent Gbagbo.
Que le professeur ne veuille pas dénoncer des manœuvres qui n'échappent à personne, pourquoi pas. Volonté, sinon obligation, de réserve. Mais comment un professeur (et chercheur !) de Droit Public ne s'interroge-t-il pas ? Comment n'a-t-il pas au cours de cette émission remis en cause la légitimité de ce Conseil constitutionnel dont tous les membres ont été nommés par Gbagbo. Qu’il s’agisse de ceux des membres désignés pendant les cinq premières années de sa présidence, soit. Mais ensuite, constitutionnellement, Gbagbo n’était plus Président, il ne se maintenait que par des manœuvres visant à rendre impossibles des élections. Quelle est donc la légitimité d’un Conseil constitutionnel dont certains des membres ont été nommés, par un Président  non-constitutionnel,  pendant une période de vide constitutionnel…
La réalité est que la Côte d’Ivoire a connu pendant cinq ans depuis la fin « constitutionnelle » du mandat de Gbagbo, une période de vide constitutionnel. Comment donc admettre une quelconque autorité à ce Conseil constitutionnel largement empreint de l'illégitimité de cette longue période hors d'un cadre constitutionnel établi. Seule la CNI, instaurée ad hoc, avait mandat pour statuer. Elle a déclaré Alassane Ouattara vainqueur.
Pourquoi donc ce professeur est-il venu à l’antenne de TV5Monde s’il n’avait rien à dire ou ne voulait rien dire ?

lundi 6 décembre 2010

Le Laos célèbre ses rois… Vraiment ?

Vientiane : la nouvelle statue du roi Anouvong

Le quotidien de Bangkok The Nation évoque ce 2 décembre dans un reportage l’inauguration à Vientiane d’une nouvelle statue… Une statue du roi Anouvong qui lutta contre les Siamois…
Le Laos communiste se cherche des héros nationaux… Des héros vénérés du peuple laotien… Mais l’histoire contemporaine, les figures du communisme national ou d’ailleurs ne paraissent pas séduire les Laotiens… Le peuple laotien se rassemble plus volontiers autour de la mémoire de ses rois… Le mois dernier une statue royale a été dévoilée à Vientiane. Une statue du roi Anouvong, qui a régné entre 1805 et 1828 alors que le royaume du Lan Xang dépendait du royaume du Siam. Cette statue d'Anouvong est érigée en souvenir du  courage d’une lutte contre les conquérants siamois. S'il perdit sa bataille contre le Siam, Anouvong fut promu héros national et devint une légende pour le peuple lao, symbole de résistance aux envahisseurs… Pour les Siamois, il n'était qu'un rebelle. L'armée du Siam mit à sac Vientiane, s’en suivit le déclin du royaume de Lan Xang.
Ce n'est pas la seule statue royale à Vientiane. Y trône déjà celle de Sisavang Vong, pour son rôle dans l'indépendance du pays face à la France. Celle de Setthathirat, qui, face à la menace d'une invasion birmane, déplaça la capitale de Luang Prabang à Vientiane qu’il fonda voilà 450 ans. Le Parti révolutionnaire populaire lao, au pouvoir, a érigé cette statue à la mémoire de ce grand roi, 182 ans plus tard, et pour marquer le 450e anniversaire de la capitale. Haute de huit mètres, elle est tournée vers l'ouest et au-delà du Mékong, vers la Thaïlande. Le roi tient dans sa main gauche une épée et a le bras droit tendu à l'horizontale. Pour les autorités, la statue, qui présente Anouvong comme un roi courageux qui ne céda jamais à l'emprise siamoise, vient rappeler aux Laotiens que leur pays a besoin de dirigeants de sa trempe. Que le roi Anouvong protège les valeureux Laotiens et leur petit pays face à la puissance économique, politique et culturelle de ses grands voisins, Vietnam, Chine, Thaïlande.

Devant le palais de Luang Prabang, se dresse toujours la statue de Savang Vatthana… Savang Vatthana fut le dernier roi du Laos, avant l'abolition de la Monarchie en 1975. Déporté dans le district sauvage et inhospitalier de Vieng Xai, il y meurt de faim en 1978 dans le camp de prisonniers politiques au nord du Laos où il avait été interné avec la reine Khamphoui et le prince royal Vong Savang, qui y subiront le même sort. Est-ce qu'ériger des statues peut suffire à couvrir tous les crimes ?

Pat Condell : "Paix ! Ça, oui…"

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Pat Condell… Avec Pat Condell fi de la langue de bois… À écouter… À savourer… À méditer…