Qui ne risque rien n'est rien… sur le chemin de Damas, alors que les opinions ont cédé face aux faits…
on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.…
on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.…
lundi 31 octobre 2011
Le quartier chinois Yaowarat, inondé ce lundi
Selon le gouverneur de Bangkok, Sukhumbhand Paribatra : « Le fleuve Chao Phraya a atteint dimanche un niveau record de 2,53 mètres au dessus du niveau de la mer… alors que les grandes marées seront à leur maximum ce lundi 31octobre, pour ensuite baisser. Si la situation est contrôlée jusqu’au mardi 1er novembre, Bangkok sera sauvée. Après cela, il s’agira seulement d'éviter que talus digues ne s'écroulent… Lors d’une intrusion de la mer, l'eau monte mais pas plus de trois heures durant… Les eaux de Don Muang et Saï Maï auront été évacuées entre le vendredi et le mardi suivants quand la marée sera moins forte… La marée sera à nouveau à un haut niveau les 12 et 13 novembre, mais alors il n'y aura plus cette masse monstrueuse d’eau descendant du nord… »
Mise à jour mercredi 9 novembre : Article Gavroche = pas de très gros problèmes pour le tourisme, mais lire l'article !
dimanche 30 octobre 2011
สถานการณ์น้ำท่วมกรุงเทพ… Bangkok : la décrue…
Les "infos" d’Euronews n’étaient que pitoyable fiction… La catastrophe anticipée ne s’est pas produite… Les digues qui protègent Bangkok résistent à la pression des eaux. Ce dimanche, encore de hautes marées mais pas plus hautes que vendredi ou samedi. Le niveau des eaux a déjà baissé et devrait continuer à baisser.
Harmonie de topiaires sur une route inondée, près du pont de Krung Thon |
Une vie de chien quand les eaux montent…
samedi 29 octobre 2011
L'info telle qu'elle est… mensonges… À Euronews un prix d'excellence pour la tromperie
Euronews : "La terre n’existe pratiquement plus à Bangkok et dans le nord de la Thaïlande. L’eau recouvre tout ou presque, et la situation ne risque pas de s’améliorer à court terme. Les grandes marées qui doivent commencer ce vendredi vont accentuer l’ampleur de ces inondations déjà historiques…"
Authentique, l'effronterie dans le mensonge ne connaît pas de limites : "Chez Euronews, nous croyons en l’intelligence humaine et pensons que le rôle d’une chaîne d’information est de donner la matière suffisante à chaque individu pour qu’il se forge sa propre opinion sur le monde."
L'atmosphère semble s'être brusquement alourdie ce samedi matin… Le métro souterrain, qui s'aventure à la limite des quartiers nord, fonctionne normalement mais à chaque station une seule entrée reste praticable, par prudence les autres accès ont été condamnés et protégés. Je me suis promené sur tout le réseau du métro aérien, nulle part traces d'inondation pas même au bord du Chao Phraya près de saphan Taksin. C'est vrai que les effets de la forte marée ne sont attendus que pour ce soir après 18 heures (GMT +7). Il faut aussi dire que les Bangkokois sont privés de leurs rendez-vous préférés de fin de semaine… Le marché de Chatuchak est fermé ; fermés aussi le Queen Sirikit Center, l'Impact Arena à Lak Si… et bien d'autres pôles d'intérêt… Alors que faire ? Ceux qui sont partis n'avaient peut-être pas tout à fait tord…
Dans Bangkok en alerte, des sacs de sable partout pour protéger bâtiments publics et privés… ici la Primature |
La Primature, de nuit… des bénévoles prêts à endiguer une éventuelle montée des eaux… |
vendredi 28 octobre 2011
น้ำพิโรธ
Bangkok inondée : le pire des scénarios (Bangkok Post) (approximativement, ne sont actuellement atteintes que les zones marquées en rouge et une petite partie de celles en bleu très foncé) |
Suggestion : comparez la carte ci-dessus qui décrit ce qui au pire pourrait arriver et cet article de France-Soir paru hier jeudi 27 octobre (on rencontre des propos similaires dans toute la presse française, écrite parlée télévisuelle) [Pour lui conserver toute sa saveur, cet article bien mal informé est repris dans son "intégrité", autrement dit en respectant fautes d'orthographe, de genre, d'orthotypographie] :
Alors que des torrents d'eau sont attendus ce weekend à Bangkok, des milliers de thaïlandais et de ressortissants étrangers s'éloignent, jeudi, de la capitale le plus rapidement possible et par n'importe quel moyen.
Afin de faire face aux inondations sans précédent que subie la Thaïlande depuis deux semaines, le gouvernement a décrété à la hâte un weekend de cinq jours pour vingt régions. Et principalement à Bangkok, où douze millions d'habitants s'attendent à recevoir des milliers de mètres cube d'eau équivalent à un demi million de piscines olympiques.
La masse d'eau provient des régions du nord, qui subissent de violentes intempéries depuis plusieurs semaines. L'eau descend inexorablement vers le golfe de Thaïlande alors que les digues, fleuves et canaux sont aussi en crue.
Le gouvernement totalement dépassé, a avoué son impuissance, jeudi, par la voix de son Premier ministre Yingluck Shinawatra « c'est une crise, car si nous essayons de résister à ce volume d'eau énorme, une force de la nature, nous ne gagnerons pas », a-t-il expliqué au bord des larmes. Les quartiers bordant le fleuve Chao Phraya sont déjà sous les eaux, tout comme le Palais royal. L'aéroport du district de Don Mueang, qui dessert l'intérieur du pays, est fermé depuis mardi.
Le Centre de coordination des secours (Froc) appelle la population à « réfléchir à évacuer vers d'autres lieux ». L'ensemble des moyens de transport à disposition : bus, trains, avions et automobiles ont été pris d'assaut notamment en direction des villes de Pattaya, Hua Hin ou Phuket, stations balnéaires du sud épargnées par les inondations. Les ressortissants étrangers ont aussi reçu la consigne d'évacuer si possible la capitale, par leurs ambassades. L'exode de milliers de Bangkokiens provoque d'énormes embouteillages. Les vols intérieur en partance de l'aéroport international de Suvarnabhumi, qui fonctionne normalement, sont surchargés.
Notons que depuis plus d'une semaine il ne pleut plus du tout. Bien plus, ce matin à Bangkok l'air pour la première fois cette saison était frais. Autrement dit, le vent a tourné, il n'apportera désormais plus de pluie. Nous sommes effectivement entrés dans la saison sèche froide.
Et puis, les biens une fois à l'abri, qui ne profiterait pas de plusieurs jours de liberté pour aller au village ?
Et puis, les biens une fois à l'abri, qui ne profiterait pas de plusieurs jours de liberté pour aller au village ?
"Reporters sans frontières", Jean-François Julliard, Robert Ménard : une propagande de merde…
Quel beau métier que celui de journaliste : raconter des bobards… Induire une confusion entre l'exception et le commun. Quel beau métier que celui de reporter… S'instaurer porteur d'une morale, s'insurger contre une prétendue censure ou de supposées atteintes aux "droits de l'homme", alors que l'on n'est même pas fiable dans la relation des faits quotidiens les plus évidents. Ces simples constatations précédentes permettront d'apprécier toute la crédibilité que l'on pourra accorder à cette campagne de presse haineuse de "Reporters sans frontières" contre la Thaïlande, le Vietnam, le Mexique portée par le site "www.censorship-paradise.com".
Leur propagande brandit trois affiches où, sur fond de paysage de carte postale, l’invitation se veut péremptoire : "Merde à la liberté d'expression. Partez au Mexique"; "Merde à la démocratie. Partez en vacances en Thaïlande"; "Merde aux Droits de l'homme. Partez en vacances au Vietnam". Et si aux tendances totalitaires de Jean-François Julliard, Robert Ménard et « Reporters sans frontières » nous répliquions tout simplement : « Assez d'inepties moralisatrices totalitaristes. Merde à Reporters sans frontières ! », comme implicitement le feront la plupart de ceux qui incidemment connaîtront cette démarche tout aussi inopportune qu’infondée.
Plutôt que de gaspiller des fonds pour des dépenses stupides, pourquoi ne pas organiser une formation à l'intention de ces prétendus reporters qui ne savent pas même reporter les faits les plus indiscutables… Le journalisme ce n'est pas de la fiction comme pourrait le faire croire cette propagande de merde ou la relation actuelle des inondations en Thaïlande par France-Soir, Euronews, France 2 et les autres…
Quel beau métier que celui de journaliste : raconter des bobards… Induire une confusion entre l'exception et le commun. Quel beau métier que celui de reporter… S'instaurer porteur d'une morale, s'insurger contre une prétendue censure ou de supposées atteintes aux "droits de l'homme", alors que l'on n'est même pas fiable dans la relation des faits quotidiens les plus évidents. Ces simples constatations précédentes permettront d'apprécier toute la crédibilité que l'on pourra accorder à cette campagne de presse haineuse de "Reporters sans frontières" contre la Thaïlande, le Vietnam, le Mexique portée par le site "www.censorship-paradise.com".
Leur propagande brandit trois affiches où, sur fond de paysage de carte postale, l’invitation se veut péremptoire : "Merde à la liberté d'expression. Partez au Mexique"; "Merde à la démocratie. Partez en vacances en Thaïlande"; "Merde aux Droits de l'homme. Partez en vacances au Vietnam". Et si aux tendances totalitaires de Jean-François Julliard, Robert Ménard et « Reporters sans frontières » nous répliquions tout simplement : « Assez d'inepties moralisatrices totalitaristes. Merde à Reporters sans frontières ! », comme implicitement le feront la plupart de ceux qui incidemment connaîtront cette démarche tout aussi inopportune qu’infondée.
Plutôt que de gaspiller des fonds pour des dépenses stupides, pourquoi ne pas organiser une formation à l'intention de ces prétendus reporters qui ne savent pas même reporter les faits les plus indiscutables… Le journalisme ce n'est pas de la fiction comme pourrait le faire croire cette propagande de merde ou la relation actuelle des inondations en Thaïlande par France-Soir, Euronews, France 2 et les autres…
Pour observer pratiquement en temps réel la situation partout dans Bangkok, un réseau de caméras web : http://hermes.traffy.in.th/i/index.php
jeudi 27 octobre 2011
La colère de l'eau… … สู้ภัยน้ำท่วมฉันและเธอกับความหวัง
Des informations alarmistes circulent, colportées par certains sites Internet voire TV5, telles : « Vent de panique à Bangkok… Il a été notamment demandé à toute la population de quitter la capitale… » C’est totalement faux… La pluie, contrairement à ce qui est dit encore aujourd'hui sur certaines TV, a complétement cessé de tomber depuis une bonne semaine… Les trois prochains jours risquent d’être difficiles à cause de grandes marées… C'est vrai. C’était prévu… Mais il n’est pas dans le tempérament des Thaïlandais de paniquer… Ceux qui se trouvent en zones inondées s'entraident, se protègent, protègent leurs biens… mais jamais ne paniquent, et plutôt que de se plaindre chantent et plaisantent… Malgré les congés accordés, aujourd'hui dans la plus grande partie de la ville non inondée les gens ont travaillé normalement… Ce soir, jeudi 27 octobre, toute l'activité était encore normale… Seul problème, il n'y a plus d'eau minérale : les usines de mise en bouteille ont été envahies par les eaux…
Voici un renvoi vers le site d'un opérateur plutôt pas très professionnel qui répand de telles nouvelles non vérifiées aussi mensongères qu'alarmistes et diffamatoires… TourMag.com
La Chambre de commerce de Thaïlande appelle le gouvernement à protéger Bangkok à tout prix… et fait des propositions pour assurer un approvisionnement suffisant en produits essentiels, accélérer l’évacuation des eaux de Bangkok… minimiser l'impact de l’inondation sur l'activité économique de l'ensemble du pays .
mercredi 26 octobre 2011
Bientôt Loy Krathong… dans la nuit du jeudi 10 novembre 2554, fin de la saison des pluies
Loy Krathong : sur la rivière Soppong, mise à l'eau de krathong |
Loy Krathong, cette fête traditionnelle des lumières est l'une des plus belles et des plus populaires de Thaïlande, célébrée dans tout le pays au soir de la pleine lune du 12e mois lunaire. Ces festivités célèbrent la fin de la saison des pluies et honorent les esprits de l'eau, qui jouent un rôle significatif dans la vie du pays.
Les gens fabriquent des krathong, de minuscules bateaux de feuilles de bananier, dont la forme évoque la fleur de lotus et qui contiennent une bougie allumée, de l’encens et des fleurs. Ils déposent ces petites bougies sur les rivières, ainsi que des khong pour exorciser leurs fautes. Il chassent les soucis du quotidien en lâchant ainsi des lanternes célestes. Un spectacle nocturne aussi poignant que beau.
Les célébrations sont particulièrement vives et authentiques à Bangkok, sur le Chao Phraya, du côté du Memorial Bridge ; à Chiang Mai sur la rivière Pin ; à Sukhothai, festival son lumière et danses ; à Ayutthaya. Aussi des célébrations touristiques sur les plages du sud, vers Phuket et Koh Samui.
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