Francisco Franco Bahamonde, né le 4 décembre 1892 à Ferrol et décédé le 20 novembre 1975 à Madrid, est un soldat et homme d'État espagnol. Durant la guerre d'Espagne, il s'impose comme chef du camp nationaliste qui remporte la victoire sur les républicains. De 1939 à 1975, il dirige un régime politique (État franquiste) avec le titre de Caudillo (chef ou guide) : « Generalísimo Francisco Franco, Caudillo de España por la Gracia de Dios ».
Conscient de son inexpérience en matière politique, Franco s'appuya sur son beau-frère, Ramón Serrano Súñer, la Phalange et l'Église catholique, ralliée à son camp après les massacres anticléricaux de 1936, sans oublier les monarchistes (carlistes, conservateurs et autres). Il reçut le soutien des Espagnols effrayés par l'anti-catholicisme et la violence à laquelle avait fait face la République comme l'assassinat de Calvo Sotelo, les massacres de 7 000 prêtres et autres manifestations de sacrophobie.En revanche, Franco n'est ni phalangiste, ni carliste, ni fasciste, ni libéral, ni démocrate-chrétien. Ce n'est pas un idéologue mais un militaire conservateur, déçu tout à la fois par Alphonse XIII et par la République. Sa stratégie repose sur son prestige personnel. Elle consiste à s'entourer de toutes les familles idéologiques de son camp et à arbitrer leurs conflits sans jamais souscrire personnellement à aucune tendance. Sa conception de la société et de l'État est dans la lignée de la pensée de Juan Donoso Cortés. Il voulait un État et un gouvernement en accord avec les anciens principes de l'Église catholique.L'anticommunisme constitue l'autre grand pilier de sa politique. Franco considère insensée la guerre mondiale qui oppose les peuples de l'Europe au seul profit de l'Union soviétique. Il lui paraît qu'il y a deux guerres : une, légitime, celle de l'Europe contre le communisme (ce qui explique l'envoi de la Division bleue en réponse aux Brigades internationales), l'autre, illégitime, entre les Alliés et l'Axe. Selon l'historien américain Robert Paxton, Franco était « d'une hostilité maladive à la démocratie, au libéralisme, au sécularisme, au marxisme et tout spécialement à la franc-maçonnerie ».
Selon Pierre Milza ce régime ne répond pas, du fait de son appui principal sur l'Armée et l'Église, à la définition du fascisme tel qu'il s'est installé dans l'entre-deux guerres en Italie et en Allemagne.
Par ces liens familiaux, le général Franco très proche de la France légitime !…
Maria del Carmen Polo y Martínez-Valdés (1902-1988), après avoir rencontré Franco en 1917, l'épouse en 1923 et en 1926, donne naissance à leur seul enfant, María del Carmen. Elle est décédée à Madrid en 1988.María del Carmen Ramona Felipa de la Cruz Franco y Polo, duchesse de Franco : sa fille. Elle a épousé Cristóbal Martínez Bordiú, marquis de Villaverde, le 10 avril 1950. Elle vit aujourd'hui surtout à Miami (Floride). Elle dirige La Fundación Nacional Francisco Franco, fondée en 1977, avec pour objectif de défendre la mémoire de son père.Carmen Martínez-Bordiú y Franco, sa petite-fille, aînée des enfants de Carmen. Elle avait épousé en première noce Alphonse de Bourbon, duc de Cadix, cousin du roi d'Espagne Juan Carlos et aîné des Bourbons.Leur fils Louis de Bourbon est aujourd'hui le prétendant légitimiste à la couronne de France. Il est à la fois l'arrière-petit-fils de Franco et l'arrière-petit-fils du roi d'Espagne Alphonse XIII.
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Le hasard a voulu que je relise à la veille de ce 20 novembre 2023 des éléments biographiques de deux immenses soldats : celle du Maréchal de France Alphonse Juin (élu à l’Académie française le 20 ovembre 1952) ainsi que celle du général Franco (décédé à Madrid le 20 novembre 1975).
Jamais je n’avais encore réalisé combien leur contemporain le politicien DeGaulle le dispute tout autant au dérisoire qu’à la grandiloquence du ridicule… certes trouvant encore grâce auprès de quelques vieux fidèles psittacidés au plumage flétri, d'homologues politiciens modernes à droite ou à gauche mus par un ego incertain et une ambition verbeuse, sans oublier une chienlit immature murée dans l’infantilisme…
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