Qui ne risque rien n'est rien… sur le chemin de Damas, alors que les opinions ont cédé face aux faits…
on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.

samedi 17 décembre 2016

Hollande digne successeur de DeGaulle dans l'odieux, en Syrie et ailleurs…



Damas, Souk Hamidiyé - سوق الحميدية دمشق


Alors que DeGaulle présidait le Gouvernement provisoire de la République française (GPRF) son représentant à Damas donne l’ordre à ses troupes de prendre la capitale, le 29 mai 1945. La Banque de Syrie et la direction de la police sont investies. La ville est bombardée pendant 36 heures d'affilée. On dénombre plus de 400 morts et des centaines de blessés. Une partie de la ville est détruite par ce bombardement, dont le parlement syrien et le quartier environnant, aujourd'hui encore surnommé "al-Hariqa" [الحريقة], la "Brûlée". Le reste du pays subit les mêmes violences.

Les conditions dramatiques qui ont entouré cette accession à l'indépendance provoque la déconsidération définitive de la France aux yeux des pays arabes. Elle met aussi en évidence l’incapacité des dirigeants français, DeGaulle tout particulièrement, à instaurer pacifiquement de nouveaux rapports de souveraineté avec les pays encore sous domination française.

Plus de 70 ans après, la toiture transpercée du souk Hamidiyé rappelle cette imbécile agression française aux milliers de Damascènes qui chaque jour le parcourent…




Anne Bruchez : "La fin de la présence française en Syrie : de la crise de mai 1945 au départ des dernières troupes étrangères"

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