Youssef Hindi s'entretient avec Jean-Michel Vernochet à propos de la situation en Syrie, à l'occasion de la sortie en librairie de son dernier ouvrage : "Retour de flamme, chroniques de cinq années de guerre coalisée contre la République Arabe Syrienne"…
Ces chroniques, comme leur nom l’indique, ont été rédigées au fil des événements. Textes engagés, ils n’ont pas été remaniés a posteriori et se trouvent par conséquent publiés à l’état natif. Pour qui est familier des arcanes du Printemps syrien et de la guerre inexpiable que livrent les occidentalistes à la Syrie et au régime laïc de Damas, ces pages apparaîtront comme singulièrement prémonitoires. Elles montrent en effet combien les révélations fracassantes surgies dans la presse ces derniers mois étaient en réalité connues de longue date. Par exemple pour ce qui est du rôle d’Ankara, de Riyad, de Doha, de Paris, le Londres et de Washington dans le financement, l’encadrement, le renseignement et le soutien logistique des factions rebelles, mercenaires et internationalistes, combattant sur le sol syrien. Mais il aura fallu cinq années de guerre et que la crise syrienne s’exporte hors du Levant, impactant l’Europe tout entière — vague terroriste et déferlante migratoire — pour que la parole finisse par se libérer de la tyrannie consensuelle qui la muselait. Ce qui à présent semble aller de soi était, au moment où ces pages furent écrites, autant d’incongruités taxées de conspirationnisme. Reste l’ultima ratio, à savoir que les objectifs géopolitiques poursuivis dans le monde musulman eurasiatique par la démocratie impériale judéo-protestante, expliquent à eux seuls la manipulation extensive des opinions publiques et la destruction programmée des États récalcitrants à se fondre dans le grand chaudron du marché unique planétaire.
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« Depuis plus de cinq ans, Le Monde nous annonce la chute imminente de ce qu’il appelle ‘le régime de Damas’, assimilé à une seule personne : Bachar al-Assad, ‘dictateur sanguinaire’, ‘fils de dictateur’, ‘nouvel Hitler’, ‘nouveau Staline’, etc. seul responsable des 300 000 victimes d’une guerre civile qu’il aurait inventée lui-même pour conserver le pouvoir ! Depuis plus de cinq ans, le quotidien essaie de nous vendre la fiction d’une rébellion, sinon d’une ‘révolution’ armée et constituée de ‘groupes modérés’, laïcs, voire démocratiques. Depuis plus de cinq ans, l’ensemble de la rédaction du Monde est mobilisée par la production idéologique du ‘politiquement correct’ concernant la Syrie, sa guerre civilo-régionale et ses acteurs internationaux ».
15 aout 2016
Qui ne risque rien n'est rien… sur le chemin de Damas, alors que les opinions ont cédé face aux faits…
on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.…
on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.…
dimanche 9 octobre 2016
Jean-Michel Vernochet, Youssef Hindi : "Syrie: vers la guerre mondiale"
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