Démocratie Royale - Marie-Antoinette : procès, testament et exécution (assassinat)
Entretien filmé avec Jean Sévillia par Charlotte d’OrnellasElle était haïe, elle est devenue une icône. Dans "Les derniers jours des reines", Jean Sévillia raconte la fin édifiante de Marie-Antoinette. Il l’évoque, en ce jour anniversaire de sa mort, pour les lecteurs de Boulevard Voltaire.
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Après un procès expéditif entamé le 14 octobre, la Reine Marie-Antoinette est condamnée à mort pour haute trahison et exécutée place de la Révolution.
Trois chefs fallacieux d'accusation ont été retenus :
– avoir épuisé le trésor national ;
– avoir entretenu des intelligences et des correspondances avec l'ennemi ;
– avoir tramé des conspirations contre la sûreté intérieure et extérieure de l'État.
C'est avec courage et dignité qu'elle monte sur l'échafaud, laissant derrière elle son fils et sa fille. Emprisonnée depuis l'été 1792, elle meurt moins d'un an après l'exécution de son époux, notre bon et saint Roi Louis XVI.
Jusqu'au bout, elle fait preuve d'un courage exemplaire. Elle refuse de se confesser au traître au catholicisme, l'abbé constitutionnel Girard. Et quand ce dernier, l'invite sournoisement au courage, elle réplique :
"Du courage ! Ah ! Monsieur, il y a plusieurs années que j'en fais l'apprentissage. Ce n'est pas au moment que mes maux vont finir qu'on m'en verra manquer. "
Lorsqu'elle arrive sur la plate-forme de l'échafaud, par mégarde son pied heurte celui du bourreau Sanson :
"Monsieur je vous demande excuse, je ne l'ai pas fait exprès."
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Cette infortunée princesse, qui fut l’amie dévouée de la reine Marie-Antoinette, avait eu la faiblesse, en 1777, de se laisser affilier à la Franc-Maçonnerie, dont elle ne soupçonnait pas les tendances…
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