Jean-Jacques Bourdin reçoit Jean-Marie Le Pen, président d'honneur du Front national et député européen, dans "Bourdin Direct" sur BFMTV et RMC, ce jeudi 2 avril 2015… Patatras, en une poignée de secondes, l’édifice laborieux du franc-maçon Florian Philippot s’écroule : à quoi bon fleurir la tombe une fois l’an d'un DeGaulle infâme grand criminel compulsif quand le patron fondateur se fout du qu'en-dira-t-on…
Synthèse Nationale : Le gentil Stéphane Hessel et le méchant Jean-Marie Le Pen…
Décidément, l’ineffable Bourdin se fait un plaisir de faire dire ce qu’il a envie d’entendre à ses invités. Il y a quelques semaines, il faisait dire à Roland Dumas que Valls était sous influence juive, avec des manœuvres journalistiques grossières qui lui valurent même des reproches du CSA. Cette fois, il fait le coup de la repentance à Jean-Marie Le Pen (87 ans) ! Interrogé par Jean-Jacques Bourdin, qui lui demandait s’il regrettait sa phrase sur le « détail », bien évidemment, celui-ci a répondu non, ce que savait d’avance Bourdin. Qui peut imaginer qu’un homme comme Le Pen puisse dire le contraire ? Le lèche-babouche de RMC peut être fier de lui, l’effet qu’il recherchait, comme pour Roland Dumas, est atteint. Le fondateur du FN, comme l’ancien ministre de Mitterrand, subit un lynchage médiatique dont ils se foutent tous les deux, vu leur âge, comme ils se moquent royalement des plaintes qui tombent sur eux. On peut, comme sa fille Marine, principale cible de la campagne politico-médiatique qui vient de se mettre en route, et nombre de nos compatriotes, ne pas partager la formulation du fondateur du FN. Mais imaginons que cela soit lui, et non Stéphane Hessel, qui ait prononcé la phrase ci-dessous, où il était dit que l’État d’Israël, c’était pire que l’Allemagne nazie…Or, jamais l’auteur de « Indignez-vous » n’a subi la moindre campagne de presse suite à ses propos. Le moins qu’on puisse dire est que le Crif et toute la clique antiraciste fut des plus discrets… De quoi s’interroger sur le déchaînement médiatique qui suit les propos du père de Marine Le Pen, de la part de ces associations juives qui trahissent leur communauté, en préférant cibler le FN que les islamistes.« Aujourd’hui nous pouvons constater ceci : la souplesse de la politique d’occupation allemande permettait, à la fin de la guerre encore, une politique culturelle d’ouverture. Il était permis à Paris de jouer des pièces de Jean-Paul Sartre ou d’écouter Juliette Gréco. Si je peux oser une comparaison audacieuse sur un sujet qui me touche, j’affirme ceci: l’occupation allemande était, si on la compare par exemple avec l’occupation actuelle de la Palestine par les Israéliens, une occupation relativement inoffensive, abstraction faite d’éléments d’exception comme les incarcérations, les internements et les exécutions, ainsi que le vol d’œuvres d’art. Tout cela était terrible. Mais il s’agissait d’une politique d’occupation qui voulait agir positivement et de ce fait nous rendait à nous résistant le travail si difficile. » (Cité par Jacques Tarnero, « Stéphane Hessel, l’indigné », Huffingtonpost, 11/07/2012).
Dominique Jamet : "M. Jourdain faisait de la prose sans le savoir, M. Bourdin fait de la provoc’ en le sachant"…
Vous oubliez que Jean Marie Le Pen a fait plusieurs fois l'éloge de De Gaulle, exemple à Toulon en 1993 devant un parterre de responsables du FN Varois, et à Valmy où il le classe parmi les 3 grands Français: avec Vercingétorix et Saint Louis. Alors, faudrait savoir ...
RépondreSupprimerConsidérer que Jean-Marie Le Pen est un provocateur compulsif. Ce jour-là devait-il être face à un public trop manifestement anti-gaulliste. Alors pourquoi pas une petite pique ? Ça prête davantage à sourire qu'à fâcherie. Le dérapage pro-gaulliste était manifestement irréfléchi. Preuve : comparer De Gaulle à Jeanne d'Arc c'est passablement incongru. De Gaulle pensait bien aller chercher un roi, mais dans la branche régicide des Orléans. Jean Marie Le Pen ne peut l'ignorer. Sérieux, il ne serait pas permis une telle imbécilité.
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