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lundi 23 décembre 2013

La Quenelle à Rivarol : Flanby reçoit ses ordres du CRIF !




Les présidents et les gouvernements changent mais c’est toujours le Conseil représentatif des institutions juives de France qui donne ses ordres. Que le locataire de l’Élysée s’appelle Jacques, Nicolas ou François, rien jamais ne varie. Le 16 décembre au soir le chef de l’État recevait en grande pompe les dirigeants du CRIF qui soufflait ses septante bougies.

« Je tenais à vous accueillir pour le 70e anniversaire du CRIF. Le 60e anniversaire c'était Jacques Chirac, nous verrons bien qui sera là pour le 80ème anniversaire. C'est une bonne tradition que de pouvoir, ici à l'Élysée, renouveler le pacte de confiance qui existe entre la République et le CRIF » a déclaré François Hollande plus obséquieux et soumis que jamais. Le mot “pacte” est important car si la séparation de l’Église et de l’État est effective depuis décembre 1905, la République et la synagogue (mais aussi les loges) sont très étroitement imbriquées. « Le CRIF, c'est une histoire. Une longue histoire, qui remonte à 1943, au plus profond de la Shoah » a pleurniché celui qui nous sert de président de la République, évoquant « la souffrance exceptionnelle » des Juifs qui sont les seuls à avoir souffert dans l’histoire sans jamais faire souffrir personne, comme les Palestiniens sont bien payés pour le savoir. Seule la douleur juive est indicible ; elle est unique et ne saurait être comparée à toutes les autres. Même la passion et la mort du Christ au Golgotha ne sauraient rivaliser avec la Shoah, c’est pourquoi il fallait en toute hâte déplacer le carmel d’Auschwitz et enlever la grande croix érigée en ce lieu où Dieu s’est tu. Voilà la vulgate à laquelle il nous faut adhérer. « Le CRIF, c'est une institution originale. Ce n'est pas l'État qui a encouragé, ni décidé la naissance du CRIF. Ce sont les Juifs qui se sont organisés eux-mêmes, qui ont choisi leurs représentants. C'est ce qui explique sans doute la liberté qui a toujours été la vôtre, encore aujourd'hui Monsieur le Président (Cukierman), car quand vous avez des choses à dire, vous les dites et vous les dites librement, franchement, sincèrement, et nous vous écoutons » a déclamé Hollande. Au moins là les choses sont claires. On sait qui dirige dans ce pays. L’allégeance absolue du CRIF à l’entité sioniste ne gêne pas du tout le concubin de Valérie Trierweiler. « Je sais la solidarité du CRIF avec l'État d'Israël. Et je veux y revenir, parce qu'elle ne pose pas problème. Parce que cette solidarité est légitime, et vous n'avez pas à vous en justifier. » D’autant que le chef de l'État, qui se moque éperdument des intérêts de la France, défend vigoureusement ceux de l’entité sioniste, notamment dans le dossier iranien : « nous maintiendrons notre vigilance, parce que pour nous, il n'est pas question que l'Iran puisse accéder, d'une manière ou d'une autre, à l'arme nucléaire ».

Cerise sur le gâteau, Hollande, dans ce discours sirupeux, appelle les Français à la délation et s’en prend à l'humoriste Dieudonné : « Contre lʼantisémitisme, la Garde des Sceaux, le ministre de l'Intérieur, sont entièrement mobilisés. Vous savez qu'ils ne laissent rien passer. L'antisémitisme, nous l'avons tous dit, ce n'est pas l'affaire de la communauté juive, c'est l'affaire de tous les Français. C'est pourquoi j'invite tous ceux qui sont victimes d'actes racistes, d'une manière générale, mais d'actes ou de propos antisémites, à ne rien tolérer et à s'adresser à la police, à la justice, parce que les coupables doivent répondre de ces actes et doivent être identifiés et sanctionnés. De même, nous agissons, le gouvernement de Jean-Marc Ayrault, pour que sur Internet — on en a parlé souvent — nous puissions là-encore éviter la tranquillité de l'anonymat qui permet de dire des choses innommables sans être retrouvé. J'ai demandé au gouvernement d'y veiller tout particulièrement et de lutter contre le sarcasme ou ceux qui se prétendent humoristes et qui ne sont que des antisémites patentés que nous devons également combattre. » Va-t-on à nouveau interdire les spectacles de Dieudonné ? Criminaliser le geste de la quenelle que la LICRA assimile de manière délirante à « un salut nazi inversé » ?

Lors d’un procès qui nous a été récemment intenté par le ministère de l'Intérieur pour un article d’Hervé Ryssen « La stratégie de la terreur » paru dans RIVAROL en mars 2011, nous avons fait valoir devant la XVIIe chambre du tribunal correctionnel de Paris qu'aujourd’hui le regretté Pierre Desproges ne pourrait plus faire paraître son livre "Les étrangers sont nuls" ni intégrer dans ses spectacles son sketch hilarant sur les juifs et que même le film "Les Aventures de Rabbi Jacob" avec Louis de Funès pourrait être interdit. À notre grande surprise, le substitut du procureur qui réclamait notre condamnation (nous avons finalement été relaxés dans ce dossier) en a convenu, en ajoutant que, si Desproges et De Funès ne pourraient plus en effet dire et faire aujourd’hui ce qu’ils disaient et faisaient naguère c’était de la faute à des antisémites comme Ryssen et les journalistes de RIVAROL ! Voilà où nous en sommes !


La vérité, c’est qu’avec le phénomène Dieudonné qui obtient un succès impressionnant (certaines de ses vidéos sont regardées par plus de deux millions d’internautes !), le Système a pris un coup auquel il ne s’attendait pas. Et plus il a cherché à faire taire l’ancien compère d’Elie Semoun, plus ce dernier en a rajouté dans la provocation, s’acoquinant avec Jean-Marie Le Pen puis avec Robert Faurisson dont, sous un mode humoristique, il aide puissamment à faire connaître les positions dans le grand public. Alors que notre modeste presse ne touche que quelques milliers de personnes, Dieudonné remplit des salles entières, à Paris comme en province, en France comme à l’étranger et comme il a un talent fou (c’est à notre avis le plus grand humoriste depuis Desproges), il est d’autant plus dangereux pour les dirigeants du courageux petit peuple. Le gouvernement a donc décidé de mettre en œuvre tous les moyens pour le neutraliser comme si dans une France où se commettent chaque année des millions de crimes et de délits la priorité absolue était de faire taire les humoristes libres, talentueux et courageux.



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