Qui ne risque rien n'est rien… sur le chemin de Damas, alors que les opinions ont cédé face aux faits…
on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.

dimanche 24 mars 2013

Le Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine à la Basilique nationale du Sacré-Cœur de Koekelberg (Belgique)



Samedi 9 mars 2013,

15h 15… près de 3 000 personnes sont à la Basilique du Sacré-Cœur de Koekelberg à l’invitation de Mgr Léonard qui annonce en deux langues que l'homme et le prêtre va mettre le feu… et lui donne la parole. Avec simplicité, mais le geste est digne et beau, il plie humblement le genoux devant son hôte qui le bénit, et comme à Marseille le Père Michel Marie Zanotti-Sorkine monte au pupitre qui lui tient lieu de chaire… Le temps est alors suspendu pendant près de 50 minutes. De sa voix mélodieuse, aussi convaincante que convaincue, où les accents de la Vérité lui donnent ce ton qui séduit tant, le Père Michel-Marie va véritablement enflammer son auditoire qui lui est sans doute par avance acquis, mais qui sera subjugué par ce prédicateur hors du commun. Il ne s’agit pas simplement d’ouvrir ses oreilles pour entendre le « témoignage », c’est notre cœur qu’il prend, c’est au chevet de nos cœurs malades qu’il est venu… c’est notre cœur qu’il soigne : son unique remède le Christ. Maranatha ! Seigneur viens !

Et alors que le feu de son verbe embrase tout l’auditoire, les applaudissements crépitent comme autant d’étincelles de lumière. Il demandera avec humour et douceur qu’on le laisse parler… sinon on n’y arrivera pas… et le train de 17 h 13 est un butoir absolu car demain il doit être avec ses paroissiens ! Bienheureux marseillais !

Prier, et surtout imiter le Christ voilà les deux lignes force de l’enseignement, voilà la clé de notre guérison.

Depuis le sein de Marie, notre mère d’éternité, en passant par la crèche signe de pauvreté, l’atelier de Joseph reflet de notre quotidien laborieux, la vie de famille, valeur absolue, puis sa vie publique près des pauvres, des malades, des publicains, sans oublier la Samaritaine et Marie Madeleine, pour finir au Golgotha signe suprême de son Amour, toute la vie de Jésus est revisitée par le Père Zanotti-Sorkine, qui sait aller chercher à la source de chacune de ces divines séquences, l’essentiel que nous avons oublié et qui nous est si nécessaire.

L’Évangile, rien que l’Évangile, mais tout l’enseignement du Christ toujours d’une brûlante actualité avec lequel il n’y a pas lieu de composer ni de trouver de petits arrangements.

Maximilien Kolbe, Bernanos, Lacordaire, Thibon, Delbrêl et même Malraux… viennent par petites touches et belles citations agrémenter, illustrer, étayer le propos, et pour finir Bruxelles oblige, une magnifique envolée sur Verhaeren, le poète qui comme tous les poètes ne peut qu’être qu’au ciel !

Le temps était suspendu car on ne le voyait pas passer. Le message, lui, passait si bien qu’on aurait voulu encore et toujours l’entendre. Mais il doit nous quitter… On le suivrait bien jusqu’à la gare… mais le souvenir de Verhaeren nous l’interdit !

Il ne nous reste plus qu’à suivre les prescriptions de la sainte ordonnance qu’il nous a délivrée… et c’est ce qu’il y a de meilleur !

Maranatha !


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